Avis sur My Week with Marilyn

"My week with Marylin" est en apparence un film qui tient la route, fort agréable où Michelle Williams dans le rôle de Marylin Monroe est assez bluffante, et on pourrait presque en être satisfait ainsi !
C'est vrai qu'on ne voit pas le temps passer et on se laisse prendre au jeu de cette comédie somme toute assez légère et divertissante... Et puis, la fin arrivée, on réalise au fond, que même si la personnalité complexe de la star est bien mise en évidence, tout cela est bien creux sans que l'on ait appris rien de bien nouveau ! Le parti pris de limiter cette histoire sur une semaine de sa vie est déjà très réducteur en soi... Sans nul doute, avec les mêmes ingrédients mais avec un scénario plus complexe, une mise en scène plus sulfureuse, sous un mode dramatique, aurait-on pu aboutir à une toute autre réalisation plus en rapport avec l'état d'esprit de la célèbre actrice ! Il y avait donc sans doute matière à nous proposer la véritable histoire de Marylin sans oublier que, peut-être, il n'y avait rien d'autre à ajouter qui en vaille vraiment la peine ? À moins que l'idée de laisser une grande part de mystère soit la condition minimum à entretenir ce mythe !...
Un film plus travaillé sur la forme que sur le fond qui laisse un petit goût de déception !

Un biopic au scénario prenant et à l'ambiance réussie, dans lequel on prend plaisir à découvrir ou à redécouvrir l'icône d'Hollywood des années 1950. Michelle Williams porte littéralement le film et excelle dans son rôle, très complexe, en incarnant la sensible et mystérieuse Marilyn Monroe. Une réalisation, tour à tour drôle et poignante, qui porte un regard rare et intime sur ce personnage empli de fêlures et de contradictions !

Marilyn Monroe ètait un être dèbordant de tendresse, une crèature sensible, impulsive, sauvage, obsèdèe par la peur d'être repoussèe mais aussi par le besoin de s'accomplir! Jouer au cinèma cette icône hollywoodienne relève de l'exploit! Pourtant Michelle Williams se tire tant bien que mal de cette interprètation parce qu'elle en a vraiment saisi l'essence sans perdre le sens d'elle-même! Et ce malgrè une performance troublante et un peu trop mimètique! Mais qu'importe, car toute cette jolie romance basèe sur une histoire vraie se trouve concentrèe dans le regard, la gestuelle et les fêlures de Marilyn, à qui Michelle Williams prête ses larmes, son sourire adorable et son innocence de petite fille! Bien que nommèe à l'Oscar de la meilleure actrice 2012, elle dut laisser le trophèe à Meryl Streep pour "The Iron Lady", ce qui fut loin de faire l'unanimitè, car Michelle Williams ainsi que Rooney Mara (pour "Millenium") le mèritaient tout autant! La mise en scène est quelque peu acadèmique mais la reconstitution et la direction artistique relèvent le niveau! Bonne surprise de retrouver ègalement le très propret Kenneth Branagh dans le rôle de Laurence Olivier ainsi que Emma Watson (cheveux courts) qui en impose, nous faisant oublier quelque peu son personnage d'Hermione Granger dans la saga "Harry Potter". Elègant et soignè à la façon du Hollywood d'antan, c'est un film qui laisse en dèfinitive l'essentiel: sa part de mystère! Pour Michelle Williams, les projecteurs sont èteints! Pour Marilyn, le mythe persiste! Et il reste qu'on n'a pas fini de mesurer son pouvoir, son ascendant de femme et d'artiste sur les gènèrations à venir! Et il faudrait plus d'un film pour raconter la vie de cette femme si belle, si irrèsistible, à la sexualitè souvent provocante mais jamais vulgaire, et qui continue de règner sur les rêves de ceux qui la dècouvrent aujourd’hui! Un biopic plus que satisfaisant qui doit beaucoup à son actrice principale...

un portrait intimiste de la star planétaire livré grâce à un jeune assistant colin clark, qui a partagé et compris cette jeune femme à la fois fragile et forte lors du tournage du Prince et de la Danseuse de Sir OLIVIER
la ressemblance est frappante
La photo est magnifique
l'acteur est touchant

Sur de délicieuses insertions musicales, ce drame réalisé par Simon Curtis, nous offre de superbes images et un retour émouvant dans les années cinquante. Un film dans le film puisque ce biopic relate le tournage en 1957 de "The Prince and the Showgirl" avec Laurence Olivier et Marilyn Monroe. Ce biopic nous laisse un témoignage intéressant sur le cinéma de l'époque : la façon troublante de travailler de Laurence Olivier. Il nous délivre des aspects peu connus de Marilyn comme son sentiment d'insécurité et ses difficultés d'actrice. Il nous rappelle également les travers plus connus de la star comme ses frasques ou ses doutes permanents. Le casting est de qualité : Michelle Williams, récompensée par un Golden Globes pour ce rôle de Marilyn, est réellement craquante. Eddie Redmayne effectue lui aussi une très belle prestation d'acteur dans le rôle de Colin Clark tout comme Kenneth Branagh dans celui de Laurence Olivier. Le pitch : Le jeune Colin Clark, 23 ans, veut faire du cinéma. Il arrive à Londres et se fait embaucher par la "Sir Laurence Olivier Production" qui va tourner "Le Prince au Bois Dormant" avec Marilyn Monroe. La star américaine arrive à Londres avec son troisième époux Athur Miller.

Quel plaisir un peu tarte, un peu gnan-gnan, peut générer ce type de film ?

Réponse : ce genre de plaisir dont on se sent un peu coupable, manipulé par l'art conventionnel mais si british de bien raconter une histoire. Comme dans Le discours d'un roi par exemple, ou dans We want sex equality. Si vous avez aimé ces deux films, vous adorerez My week with Marilyn.



Le pitch est assez simple : un jeune anglais raconte le tournage d'un film peu connu (Le prince et la danseuse) réunissant Marilyn Monroe et Laurence Olivier en Angleterre, et qu'il a pu suivre de très près.



Cela paraît un peu bancal, ou anecdotique, mais finalement se révèle être profondément dramatique (mais chuuuut, je ne peux pas en dire plus).



Si le film concède quelques longueurs, il reste diablement efficace, et Michelle Williams réussit une performance exceptionnelle, parvenant à ETRE Marilyn tout en ne lui ressemblant pas tant que ça physiquement. Le reste du casting est proche de la perfection, avec un Kenneth Branagh campant un Sir Laurence Olivier absolument imbuvable.



Plaisirs simples, vertige de replonger dans cet abyssal étang de noirceur qu'était Marilyn, interrogations éternelles sur le métier d'acteur : ommpfff, cela fait du bien, parfois, que quelqu'un vous raconte une belle histoire, dans le bon ordre et avec les bonnes images. D'autres critiques sur Christoblog : http://www.christoblog.net/

Répéter sur tous les tons tout au long du film que "Marilyn" est unique (charisme, talent) ne suffit pas à convaincre, quand la Marilyn ici proposée (Michelle Williams) n'a qu'une lointaine ressemblance au physique, en dépit de prouesses de maquillage et d'un "copier/coller" au niveau coiffure (au moment du tournage, MM était d'ailleurs très enrobée - j'ai des souvenirs précis du vrai film - "The Prince and the Showgirl", et Miss Williams, trop mince, a de plus un impossible nez en trompette), et surtout quand elle ne dégage rien, et n'a aucune aura ! Cet instant T dans la vie de l'icône a la prétention d'en dresser un portrait fidèle, avec toutes ses fêlures, mais aussi tout son génie naturel - l'erreur majeure de casting donne au résultat un vrai/faux "biopic" tiédasse (le prétexte de l'amourette éphémère entre Colin, le fils de bonne famille tellement "british", et la star américaine névrosée issue du caniveau, loin de dynamiser le propos, l'affadit - et tant pis si c'est une « histoire vraie » !). C’est léché, et cela se regarde sans (trop) d’ennui, mais jamais le réalisateur de télévision Simon Curtis ne réussit à tirer un parti plus « cinématographique » de son sujet. Côté distribution, le shakespearien Kenneth Branagh en Sir Laurence Olivier est évidemment un bien meilleur choix, et la grande Judi Dench est parfaite pour faire revivre Sibyl Thorndike (laquelle remporta à cette occasion le Meilleur Second rôle féminin en 1957 de la part de l’américaine « National Board of Review »).

Je n'ai vraiment rien à redire à ce "My Week with Marilyn". C'est pas plus mal de ne pas avoir fait un gros biopic sur Marilyn Monroe, ici on est pas pressé et on nous donne le temps de suivre une vraie courte histoire sans plus autant ne pas bien comprendre le personnage de Marilyn Monroe. Michelle Williams joue bien le jeu, je ne sais pas si elle ressemble vraiment à Marilyn Monroe mais en tout cas elle dégage la même aura dans ce film. Le petit Eddie Redmayne est une vraie bonne surprise, il a vraiment de la gueule et a un charisme sur. Et évidemment, Judi Dench est délicieuse, je regrette de ne pas plus la voir à l'écran ! Emma Watson est très charmante et se détache beaucoup mieux de son rôle d'Harry Potter que ses deux compères. Bref, j'ai vraiment apprécié cette histoire et je trouve les critiques un peu dur. Le réalisateur Simon Curtis est à suivre.

L'élégance est ce qui qualifie le mieux ce film. La reconstitution des coulisses, du milieu du cinéma est parfaite. des images léchées et des dialogues fins. En plus Michelle Williams interprète avec talent Marilyn mais chaque acteur est également à la hauteur.

Adapté des mémoires de Colin Clark « My week with Marilyn » est l’occasion de côtoyer pendant une courte période de temps la femme plus que la star internationale. On y voit une Marilyn fragile doutant de son talent d’actrice et qui cherche dans l’amour des autres et surtout des hommes un refuge pour fuir ses angoisses et plus particulièrement sa peur de l’abandon. Dans ce rôle d’icône vulnérable, Michelle Williams offre une prestation tout en délicatesse imitant le minimum des poses de la star pour mieux nous faire oublier sa présence au profit d’une réincarnation de Monroe. Elle confirme ainsi son talent d’actrice en offrant probablement sa meilleure prestation ; qu’il est loin le temps de la série « Dawson »… Le film tourné dans les vrais décors de l’action, reconstitue magnifiquement l’ambiance de l’époque. Et les autres acteurs, particulièrement Kenneth Branagh, magnifique en Laurence Olivier, campent avec sobriété les spectateurs du show Marilyn entre amour et manipulation de l’actrice. Un film vraiment délicat qui offre une vision touchante du mythe Marilyn à travers la femme, personnage complexé et névrotique qui pourtant arrive, du fait de sa fragilité, à amadouer jusqu'à Olivier qu’elle a pourtant rendu presque fou sur le tournage. Un hommage sincère à une star qui aussi talentueuse qu’elle ait pu être n’a jamais su même dans ce métier qu’elle aimait chasser les démons du doute. À voir absolument pour ce nouvel éclairage sur la vie de Marilyn et pour une prestation de Michelle Williams vraiment bluffante.

11/20 : N’étant pas de véritables connaisseuses de la vie de Marilyn Monroe, nous ne pouvons guère prêcher le vrai du faux. Mis à part cela, Michelle Williams nous livre une interprétation correcte à la fois émouvante et pétillante, nous dévoilant une personnalité cyclotimique de Marilyn. Le reste du casting est tout aussi convaincant tels Kenneth Branagh dans le rôle de Sir Laurence Olivier ou encore Eddie Redmayne dans le rôle de Colin Clark. Le tournage et l’époque sont bien reconstitués et la mise en scène est soignée. Cependant, on en ressort un peu frustrés, déçus par un sentiment global d’avoir visionné un film un peu plat sur un épisode concernant cette icône.

MY WEEK WITH MARILYN est un film assez fade dans l'ensemble, ne réussissant guère à réellement nous captiver.

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Quel film hypocrite! "My week with Marilyn" prétend découvrir un aspect plus intime de la célébrissime star que celui que le public connait, mais au final ne fait qu'empiler les clichés les plus faciles et les plus odieux à son propos: c'est à dire que le portrait de Marilyn Monroe décrit à travers ce biopic est celui d'une sainte, malmenée par la vie, mais aimante et parfaite. Évidemment c'est un ange, qui éblouit tout le monde. Et si elle commet des erreurs, c'est bien parce qu'elle est naturelle, la plus naturelle de tout ce petit monde hypocrite. Il ne manquait plus dans le film qu'elle se fasse béatifier, tant c'est mièvre et rose bonbon. Et quelle vulgarité! C'est filmé sans le moindre souci de sophistication, la musique est faussement jazzy, les couleurs sont moches, et Michelle Williams, non seulement ne ressemble pas à son illustre modèle, mais en plus en fait des caisses! On se devait d'attendre un film fort, véritablement incrusté dans le contexte des années 50 pour en développer au maximum les enjeux soulevés, ça n'est au final qu'une méchante daube commerciale, sous fond d'une bluette peu crédible, et réalisée sans amour ni talent.

L opposition entre Laurence Olivier l acteur qui veut être une star et Maryline Monroe la star qui veut être une actrice vu par un jeune homme en admiration devant la femme la plus "célèbre " du monde à l époque . Michelle Williams ne m a pas vraiment convaincue dans son rôle en se révélant moins charismatique que son modèle de plus j ai trouvé le film trop lisse et n apportant pas grand chose à l'idée que je me faisais du sex symbole des années 50.

Très bon film et très bonne prestation de Michelle Williams. Un film qui se regarde bien tout en étant instructif.

Quand elle entame à Londres le tournage du "Prince et la danseuse" en 1957, Marilyn est alors au zénith de sa gloire. Il lui reste cinq ans à vivre et trois films à tourner dont deux de ses meilleurs, "Certains l'aiment chaud" et "Les Désaxés". Plutôt que de recourir au traditionnel biopic toujours délicat à aborder à propos d'une telle icône, Simon Curtis préfère concentrer son récit sur le témoignage de Colin Clark troisième assistant de Sir Laurence Olivier sur le tournage du "Prince et la Danseuse", horrible nanar qui conclut de manière peu glorieuse la carrière de cinéaste du grand acteur anglais. Cette méthode déroutera peut être certains fans déçus de ne pas voir les épisodes multiples de la vie de Marilyn relatés par le menu mais elle a l'avantage certain pour le réalisateur outre une réelle économie de moyens d'éviter de faire le tri parmi les tragédies et incidents glauques qui ont jalonné la vie de la star. En concentrant son récit sur une courte période, ici le tournage d'un film, Simon Curtis peut mettre en relief tous les conflits qui minèrent la personnalité de Miss Monroe . L'exposition à la caméra est une terrible épreuve certainement trop dure pour Marilyn qui flanquée de Paula Strasberg use de tous les artifices pour retarder ses rencontres avec le grand acteur shakespearien qu'était Laurence Olivier. Toutes ces dérobades qui mettent l'ensemble de l'équipe sur les nerfs accentuent encore la pression sur la star qui est ainsi entrée dans un cercle vicieux dont elle n'est jamais vraiment sortie, s'enfonçant de plus en plus dans la consommation de toutes sortes de drogues et médicaments lui offrant de courts moments de répit. Une telle fragilité ne pouvait qu'attirer vers Marilyn toutes sortes de gourous et pseudo médecins détenteurs de la solution miracle, promise mais jamais délivrée. Pas étonnant que dans un tel tohu-bohu la star aux abois en quête permanente de reconnaissance se prenne d'affection pour le jeune troisième assistant qui constitue par la naïveté de sa jeunesse le seul avec qui la star peut redevenir un moment Norma Jean Baker. Tout cela est parfaitement connu, Marilyn étant sans aucun doute la personnalité du XXème siècle la plus "biographée". Tout le sel du film repose donc sur les acteurs qui doivent redonner vie à leurs prédécesseurs sur la pellicule. Michelle Williams parvient à compenser une ressemblance pas toujours évidente par une fragilité raccord avec l'image que l'on se fait de Marilyn. La jeune actrice se sort donc plutôt bien de ce rôle qui peut vous plomber une carrière pour un long moment. Kenneth Branagh quant à lui prend un réel plaisir à camper Sir Laurence Olivier dont il est un peu l'alter ego quarante ans plus tard, adaptant avec un pareil succès les classiques de Shakespeare à l'écran. Il n'empêche que si la prestation de Branagh est en tout point crédible, on ne peut s'empêcher de voir en l'acteur sous de nombreux angles le parfait sosie de Gabin. De quoi donner des idées à nos metteurs en scène français qui ne retrouveront pas de sitôt un comédien capable de donner vie au plus grand acteur national.