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stebbins
464 abonnés
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0,5
Publiée le 20 avril 2007
Autant le dire très clairement: Dune est un film raté. Le roman de Franck Herbert aurait dû se suffir à lui-même, car il est tout bonnement inadaptable. Une invasion d'informations plombe la première heure du film, et l'on ne parvient pas à suivre quoi que ce soit...A mon avis, le problème majeur ne vient pas de Lynch, mais du livre qui demeure trop dense pour tenir sur une pellicule de deux heures. On passera l'éponge sur les effets spéciaux calamiteux et les marionnettes de Carlo Rambaldi. Pourtant, le film n'est pas sans être doué de qualités: la musique est somptueuse et le casting est prestigieux ( José Ferrer et bien sur le magistral Max Von Sydow ). Malheureusement, ces qualités ne parviennent pas à sauver Dune. Ainsi, ce projet dont la genèse remonte à la fin des années 1960 ( Jodorowski faisait partie des réalisateurs susceptibles de réaliser Dune ) voit le jour en 1984, et l'échec est cuisant. David Lynch dira lui-même de Dune qu'il s'agit de son moins bon film: nous sommes d'accord ( je préfère encore voir INLAND EMPIRE, film que j'ai pourtant descendu dans une critique antérieure ). Un sommet de ringardise à éviter.
Dans un premier temps ce film est difficile à accrocher. Le design baroque, les effets spéciaux un peu vieux et le jeu des acteurs sont assez destabillisant dans un premier temps. Mais petit à petit on penetre dans cette histoire riche en personnages et en mystéres. Par contre trop de détails sont laissés de côté, ce qui ne facilite pas la compréhension et qui donne une impression de fin trop rapide.
L'enfant mort-né de ce cher David Lynch. Ce qui est admirable, c'est que même si Dune a fait l'objet de pressions désastreuses par ses producteurs à l'époque, jusqu'à en faire une œuvre dont Lynch s'est senti, au final, complètement dépossédé, Ce pilier de la science-fiction moderne n'en mérite pas moins son statut de film culte. A noter que MacLachlan en jetait plus en prince galactique que dans son actuel rôle de mari désœuvré, dans une certaine série pour vieilles poules flétries... Ce qui lui sert de patronyme est, en revanche, toujours aussi imprononçable.
Revu le soir même juste après avoir vu la nouvelle version de Denis Villeneuve. Le film de David Lych date de 1984 et il a donc un peu vieilli. Ça fait très carton pâte, et pourtant les effets spéciaux avaient l’air révolutionnaire à l’époque (pour moi…). Comme aujourd’hui superbe casting avec des stars et acteurs prometteurs de l’époque mais beaucoup moins bien convaincants. Le film va plus loin dans l'histoire que celui de Villeneuve, quelques années de plus, même s’il est plus court. Echec public et critique à l’époque (à la base une durée de 4h amputée par la production), Lynch avait signé pour 3 films, il n’y aura donc pas eu de suite. Mais il se laisse regarder, je n’ai pas été déçu. Comme quand on revoit un vieil objet du passé un peu désuet mais qu’on aime toujours...
Ce qui est paradoxal, c'est que le film fait un peu moins de deux heures et quart, mais comme il met plus d'une heure à se lancer en présentant assez longuement le pourquoi de l'envoi des Atréides sur Arrakis et leur découverte de la planète, il reste à peine une heure pour montrer l'évolution de Paul et tout ce que cela implique. Le problème, c'est que ça implique quasi tout : les rencontres avec les différentes tribus Fremen, avec les personnages importants, les batailles... Finalement, il n'y a que les vers qui sont bien amenés dans l'histoire et qui ont - heureusement - une place satisfaisante. L'ambiance est globalement réussie mais souffre en partie des longueurs que je mentionnais précédemment. Les effets spéciaux sont bien visibles, mais le film date de 1984, donc il faut être tolérant. Quant à l'action, disons que le traitement accéléré de l'intrigue général lui porte préjudice. Je n'ai pas détesté, loin de là, mais je suis quand même déçu, surtout pour les ellipses et le traitement de l'histoire.
Dune est un chef d'oeuvre de la SF. Et comme tout chef d'oeuvre il est grandement imparfait, surtout de nos jours compte tenu de ses effets visuels archi dépassés. Pourtant, son charme, son ambition, ses singularités continuent d'en faire une référence à mon sens. A priori inadaptable, le roman culte de Frank Herbert a engendré un film fourre tout, brassant pêle mêle les grands thèmes de la SF et la religion. A voir au moins 2 fois pour tout fan de SF, en attendant un éventuel remake voit le jour.
En 1984, David Lynch est le premier réalisateur à nous offrir une adaptation (menée à son terme) du premier roman de Frank Herbert. “Dune” raconte l’arrivée du duc Leto Atréides et sa famille, sur la planète des sables Arrakis pour y faire régner la paix et contrôler l'Épice, une substance permettant de prolonger la vie et voyager dans l’espace. Le Navigateur de la Guilde ordonne à l’Empereur de tuer Paul, le fils du Duc, craignant qu’il soit une menace sur la production d'Épices. Le jeune Atréides va effectivement jouer un rôle conséquent, et conduire tout un peuple à leurs survies, les Fremen, face aux ennemis, notamment le baron sadique Vladimir Harkonnen. Alors que le roman d’Herbert est écrit avec détails, le montage de 3h30 de Lynch est contraint d’être réduit d’une heure supplémentaire par Universal. Résultat, le long-métrage est expéditif et se contente de reprendre les faits importants de l’histoire sans jamais leur donner de profondeur. Le style baroque et coloré du réalisateur est un choix étonnant, autant que la présence de Kyle Mac Lachlan au casting, bien trop vieux pour jouer Paul. Revoir “Dune” de David Lynch près de quarante ans plus tard, lui donne effectivement un sacré coup de vieux. La photographie kitsch et les effets spéciaux des années 80 ne sont plus dans le coup. Alors oui, “Dune” est le plus mauvais film du grand Lynch, mais il n’en reste pas moins la toute première adaptation d’un roman culte qui fait fantasmer les cinéastes depuis des décennies. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Après le succès d'Elephant Man, David Lynch s'est retrouvé à la tête de cette superproduction qui lui a plus ou moins échappé et ne lui a pas laissé de bons souvenirs… Dune est certainement son film le moins personnel, même si l'on retrouve ici et là son goût pour la monstruosité et une certaine dimension organique. L'ensemble n'est pas indigne d'intérêt et titille en permanence la curiosité par son scénario messianique, son incroyable galerie de personnages, certains décors et quelques scènes mémorables. Mais il souffre d'une ambition difficile à concrétiser et à équilibrer. Cette adaptation du tome 1 du long roman de Frank Herbert est trop condensée et "respire" mal, pâtissant de raccourcis dramatiques qui ne rendent pas la trame toujours bien lisible ou cohérente, et sacrifiant la psychologie des personnages. À l'écran, cela se traduit par une narration menée au pas de charge dans le cadre d'une production boursoufflée qui, par ailleurs, a bien vieilli : effets spéciaux, BO rock eighties… On frôle la kitscherie à certains moments, à la différence d'autres films de ce registre et de cette époque, comme Brazil et Blade Runner, qui ont bien traversé le temps.
Que sauver de ce naufrage quasiment absolu sinon le souvenir d'expressions ahuries et de rires involontaires face à ce marasme artistique?! Au milieu d'un casting théâtral et grotesque se distingue un Sting positivement surprenant. Par ailleurs même si on peut imaginer que le travail sur les effets spéciaux de synthèse a demandé travail et imagination aux techniciens, le résultat apparaît désormais totalement ridicule, de même que les costumes et maquillages répugnants du "méchant"; car assurément la subtilité n'est pas de mise non plus au niveau de la psychologie des personnages ou de l'évolution de l'intrigue - des plus phalliques! A visionner uniquement si vous collectionnez les nanars.
On ne va pas se mentir, cette adaptation de David Lynch est à la fois une atrocité visuelle et une insulte à l'univers de "Dune" ! Les effets-spéciaux sont d'une extrême laideur ; lorsque l'on voit ceux utilisés par Stanley Kubrick 16 ans auparavant dans "2001 : l'odyssée de l'espace" ou encore ceux de Georges Lucas dans "La guerre des étoiles" en 1977, on ne pourra qu'halluciner et constater ce flagrant manque de budget, dommage pour un concept de l'envergure de "Dune". Le projet de départ promettait l'inverse, mais ce "Dune" de David Lynch, malgré son aspect culte en prenant de l'âge, n'en restera pas moins un film raté. Le spectateur, n'arrivant pas à se projeter dans cet univers qui peine à se créer, aura l'occasion d'admirer ce navire de guerre sombrer (à l'image de Jodorowsky lors de sa vision en salle). Et cerise sur le gâteau, le fait de nous faire part constamment des pensées de chaque personnage (histoire d'expliquer, au cas où, leurs ressentis aux bons vieux demeurés que nous sommes...) est d'une lourdeur assassine. Quand on voit le résultat, on ne peut que regretter l'avortement du projet des mains de Jodorowsky (même si les producteurs ne lui ont pas fait confiance, il était quasiment impossible de faire pire), et puis le réalisateur David Lynch considèrera lui-même ce film comme l'échec de sa carrière. "Dune" ne reflète ni le potentiel qu'il détient (ou peut-être détenait) pour une adaptation cinématographique, ni le travail talentueux du cinéaste David Lynch. A titre de comparaison, ce film est pour Lynch ce que "Spartacus" est pour Kubrick ou encore "Alien 3" pour Fincher, des films dont les cinéastes n'avaient pas les pleins pouvoirs. Et comme le dirait son metteur en scène lui-même : "ne faites jamais un film si ce n'est pas celui que vous voulez".
Une épopée mystique magnifiquement mise en scène par David Lynch. Même si les effets visuels sont obsolètes (le film a 35 ans), le grand maitre du surréalisme nous offre des images spectaculaires. Sa belle adaptation nous propose un scénario assez alambiqué ; une histoire au début assez sombre de pouvoir ancestral, mais qui donne ensuite une intrigue efficace et dynamique. David Lynch nous propose une belle brochette de situations et de personnages extraordinaires, comme le Baron (l'affreux boutonneux qui vole) joué par l'exubérant Kenneth McMillan. Avec son physique de jeune premier, Kyle MacLachlan est plutôt convainquant, dans le rôle de Paul le "sur-être". Au casting nous retrouvons aussi le chanteur Sting, qui se sort très bien de son rôle de méchant.
David Lynch renie ce film et on le compend ; où est sa patte !? Un trop gros budget pour lui sans doute et les mains liés par les producteurs. Des décors aussi pourri que les "Star Trek" et les effets spéciaux plus pourris que "Star Wars" malgré 8 huit de plus ! C'est ennuyeux et sans rythme... Dommage... Moi je dis une autre adaptation par Peter Jackson où pourquoi par Mathieu Kassovitz !