Suite de l’excellent premier volet sorti en 2010, Sherlock Holmes : Jeu d’Ombres est à la hauteur du premier film ou peut-être même meilleur. Même équipe, même style, même ambiance, toujours aussi jouissif et explosif,… bref un superbe film de divertissement, explosif et spectaculaire ! En 1891, après divers attentats un peu partout dans le monde, le détective Sherlock Holmes rassemble des preuves à Strasbourg qui vont lier tous ses indices vers un seul homme : le professeur James Moriarty. Holmes est persuadé que le professeur prépare en secret un projet diabolique des plus grands et brillants qu’il ai jamais vu. Après être entré en contact avec une mystérieuse gitane dont le frère serait impliqué dans les plans de Moriarty, Holmes, toujours accompagné de son ami le docteur Watson qui vient de se marier avec Mary, se lance sur les traces de Moriarty qui le mèneront de Paris en Allemagne en passant par la Suisse pour l’empêcher de mettre à jour ses plans qui pourraient à jamais changer l’Histoire. Sorti en 2012, Sherlock Holmes : Jeu d’Ombres est la suite directe de l’excellent Sherlock Holmes sorti deux ans plus tôt. Fort du succès dans le monde du premier film, les producteurs du film ont donc donné feu vert à Guy Ritchie pour réaliser la suite qui sera elle aussi un succès encore plus gros que le premier mais tout en suivant les même traces, autour des 500 millions de dollars de recettes. Et donc il faut le dire cette suite est au niveau du premier film voire même meilleure ! Le gros point fort du film c’est qu’il aborde pour la première fois, dans l’univers mit en place par Guy Ritchie autour du personnage de Sherlock Holmes, l’affrontement entre celui-ci et son ennemi de toujours, son double maléfique aussi intelligent et brillant : le professeur James Moriarty. Et oui voilà l’élément clé du film qui fait qu’on a envie de le voir : le match Sherlock Holmes vs James Moriarty. D’abord ce qu’il faut dire c’est qu’on retrouve tout le style et l’ambiance qui ont fait le succès du premier opus : image sombre, ici parfois bleutée, des ralentis toujours aussi déments, de l’humour, des dialogues savoureux et une réalisation ultra-dynamique ! Mais ce qu’il faut d’abord retenir c’est le scénario car il est aussi efficace et prenant que le premier qui montrait la traque de Lord Blackwood par le célèbre détective. Le scénario est donc très prenant et intéressant comme toujours car nous entraînant a travers l’Europe du XIXème siècle pour une enquête spectaculaire sur la traque de Moriarty et sur des éléments « fondateurs » fictifs de la Première Guerre mondiale. Et en effet ce qui est intéressant c’est le projet démoniaque de Moriarty qui est de déclencher une guerre mondiale en faisant commettre un assassinat lors d’une conférence de paix en Suisse. Le professeur s’est procuré une immense usine d’armement, très moderne pour l’époque, et n’attend plus que les acheteurs pour livrer de puissantes armes, dont des armes d’un genre nouveau comme les bombes chimiques, des munitions et des vivres. Sherlock Holmes : Jeu d’Ombres nous entraîne donc dans un véritable jeu d’ombre comme l’indique le titre avec un duel au départ à distance entre les deux hommes et qui finira en face à face lors d’un combats « anticipé » par les deux adversaires livrant chacun leur technique pour vaincre l’autre. Le film est prenant de bout en bout et en met plein la vue avec des scènes d’action folles dont le morceau de bravoure mémorable du film : une course poursuite entièrement en ralentit entre le groupe mené par Sherlock et les soldats de Moriarty. Mais ce n’est pas finit car afin d’arrêter l’ennemi, les soldats allemand bombardent la forêt à coups de mortiers, d’obus et tire à volonté sur Sherlock and Cie. Une scène d’action démentielle où les ralentis, sublimes, contribuent à donner un rythme assez original à la scène. Et Guy Ritchie à peut-être livré une des plus grandes scènes du cinéma d’action des années 2000 qui sait ? En tout cas le film en met plein la vue et aussi grâce à sa BO toujours aussi formidables car composée une fois de plus par Hans Zimmer, pour moi le plus grand compositeur du cinéma à ce jour avec John Williams. Et enfin l’autre point fort : le casting une deuxième fois. Robert Downey Jr. livre une prestation quasi-identique à celle du premier : il est toujours aussi excellent ! Son deuxième plus grand rôle au cinéma avec celui d’Iron Man alias Tony Stark, super-héros issu des écuries Marvel désormais culte. Jude Law est lui aussi parfait dans le rôle du docteur Watson et le duo fonctionne merveilleusement bien encore une fois entre les deux acteurs, une des réussites des films de Guy Ritchie. Ensuite il y a Noomi Rapace dans le rôle de Sim qui est par contre un peu mise à l’écart car peu présente par moment, ce n’est pas le personnage qui se démarque le plus du film en tout cas. Sont toujours de la parti Rachel McAdams qui fait une petite apparition dans son rôle d’Irène Adler, Kelly Reilly qui campe toujours le personnage de Mary, désormais la femme du docteur Watson, Stephen Fry dans le rôle de Mycroft Holmes, Eddy Marson dans le rôle de l’inspecteur Lestrade et enfin l’acteur essentiel à ce film : Jared Harris. L’acteur britannique livre une excellente prestation du personnage de Moriarty et compose un des meilleurs méchants vus depuis le Joker de The Dark Knight, Le Chevalier Noir de Christopher Nolan. Diabolique, brillant et remarquablement intelligent quand il s’agit de faire le mal, le professeur James Moriarty par Jared Harris est l’adversaire le plus puissant qu’ait affronté Sherlock Holmes dans sa carrière au cinéma. Sherlock Holmes : Jeu d’Ombres est donc un excellent film d’action, aussi bon que le premier. Il constitue un superbe divertissement du genre où tous les ingrédients sont là : scénario prenant et intéressant, acteurs excellents, musique géniale, scènes d’action insensées, humour bienvenue, réalisation dynamique et stylée une fois de plus,… les films de Guy Ritchie sur l’univers de Conan Doyle sont de pures réussites !