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Tof Benjamin
10 abonnés
342 critiques
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4,0
Publiée le 18 mars 2018
Un drame traité avec délicatesse, tendresse, voire même un certain optimisme. Comme toujours avec Gus Van Sant, c'est très bien filmé, la direction d'acteur est parfaite, la poésie anime cette jolie histoire d'amour qui fait du bien à l'âme et au coeur.
Gus Van Sant signe encore un film poignant et sur son sujet favori : les adolescents. Mais peut-être manque-t-il un peu d'émotions... Critique en détails : http://gentlemenchronicles.com/2011/10/03/restless-3/
Un superbe film sur la vie et la mort. La vision que nous fait Gus Van Sant par les yeux de ses jeunes Enoche et Annabelle est poétique. A aller voir absolument
Un film surprenant dans lequel Mia Wasikowska et Henry Hopper font étalage de leurs talents, incarnant deux jeunes gens rêvant d'un hypotétique futur. Car Annabel Cotton (Wasikowska) est en phase terminale d'un cancer, on se doute donc bien qu'elle ne va pas longtemps couler des jours heureux avec Enoch (Hopper). Fort heureusement, pas d'apitoiement et de misérabilisme dans Restless. Le couple défie la mort avec humour, bien qu'Enoch souffre face à cette seule issue. Malgré cette facade, nos deux personnages restent naïfs, puérils même, ne semblant pas accepter ce destin cruel. Le principal intérêt de Restless est de proposer deux lectures : soit les héros sont matures, plus que les adultes qui chouinent et ménagent Annabel, soit ils sont complètement niais, croyant que tracer le contours de leurs corps réunis à la craie sauvegardera leur amour, et la vie à la fois. Le fantôme d'Hiroshi, kamikaze japonais que seul Enoch peut voir, fantasme d'un semblant de vie après la mort, permettrait de nous tourner d'avantage vers la seconde hypothèse. Ce n'est donc pas indifférent que l'on ressortira de Restless. Une jolie fable sur la vie et la mort.
Ce film sur la mort est d’une fraîcheur irrésistible ! L’inimitable Gus van Sant raconte une histoire où les fantômes sont plus sérieux que les vivants, où les mourants sont gais comme des pinsons, où l’amour se trouve au détour de funérailles. Une splendide histoire de mort, de vie et d’amour.
Un film touchant, mignon, déprimant, bizarre mais qui donne une brusque envie de s'acheter un xylophone et d'apprendre à parler français, d'enterrer l'amour de sa vie avec un buffet de bonbons et de tacos et de voir des fantômes japonnais. Une déclaration d'amour à la mort qui est très touchante - à mon sens. Oui, c'est cliché. Oui, la fin est prévisible. Non, il n'y a pas de message. C'est juste doux, cotonneux, ça met la boule au ventre et ça fait un peu pleurer vers la fin.
Encore une fois Gus Van Sant signe un film fort. Le sujet complexe et déjà abordé sous de multiples facettes au cinéma prend ici place dans une troublante emphase. L ambiance mortuaire est omniprésente mais très contrastée. Gus Van Sant et son gout pour le romantisme ne nous est d ailleurs pas étranger. La musique de Danny Elfman enveloppe les images avec une sorte de légèreté comme pour nous convier a planer au dessus des personnages. Ces personnages exprimant l amour, celui qui inhibe la peur pour encore vivre ces quelques instants avec force. A ne pas manquer.
Une romance adolescente entre un orphelin et une cancéreuse,…La réalisation est propre, l'atmosphère bien plantée, mais la rengaine me semble (trop) connue et j’avoue ne pas être réceptif à ce film léger qui se démarque significativement de la filmographie du bonhomme. Oubliable.
L'image est magnifique, la réalisation est soigné sans en faire des tonnes, l'histoire est vraiment touchante sans tomber dans le mélo à faire pleurer dans les chaumières, les acteurs sont bien dans leurs rôles et ont un petit côté décalé, et pour finir une très bonne BO. En tout cas, Gus Van Sant nous offre un très bon film
Après avoir reçu la Palme d'Or à Cannes en 2003 avec Elephant, Gus Van Sant revient secouer la Croisette avec une histoire d'amour peu banale et éphémère. Teinté d'humour noir et d'une légèreté surprenante, Restless convainc à la fois par sa beauté esthétique, par son sujet férocement tragique traité d'une manière douce et envoûtante, et par le jeu de ses acteurs : Henry Hopper est une véritable révélation et Mia Wasikowska montre son réel talent après sa prestation figée dans l'Alice de Tim Burton. En quelques petits tours de réalisation, Gus Van Sant réussit à nous captiver, nous émouvoir, nous bouleverser, et signe ici son film le plus séduisant et le plus abouti de sa carrière. Un petit miracle de cinéma.
Le sujet prêtait au pathos mais c’est à peine si je verse une larme – et je suis émotive. Gus Van Sant le traite avec délicatesse et tendresse.
Même si la fin n’est pas celle que l’on espère, on est content de ce qu’il s’est passé. Dire que c’est une ode à la vie et l’espoir, vu le dénouement, serait un peu mentir mais on n’en sort ni heureux… ni malheureux. C’était eux, à ce moment, à cet endroit. C’est peut-être tout simplement un hymne à l’amour qui a aidé Anabel à mourir et Enoch à vivre.
Malgré une très belle interprétation des deux acteurs principaux, le film reste long, plat, sans surprise. Une belle déception pour ma part, je m'attendais vraiment à autre chose. A vous de vous faire votre propre avis maintenant....
Un pur chef d'oeuvre ! Le sujet est abordé avec beaucoup de délicatesse et les acteurs sont excellents de fraicheur et de spontanéïté. Les films sur ce thème sont souvent tire-larme, celui ci est tout l'inverse. Bravo au réalisateur d'avoir réussi cette prouesse.
Je dois avouer que j'ai été assez déçu par ce film, je m'attendais à quelque chose de plus fort, de plus engagé, mais le film reste lisse et mou du début à la fin. Même si les acteurs font de leur mieux, ce n'est malheureusement pas suffisent pour rattraper le scénario très léger et les dialogues assez pauvres.