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Janus
16 critiques
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5,0
Publiée le 8 mai 2023
Sans aucun doute un des films qui figure dans le top 10 de mes films préférés. Je l'ai visionné pour la première fois dans un cinéma de quartier dans le 11ème arrondissement de paris au début des années 80. Je m'en souviens encore c'était un samedi après-midi. J'étais complètement désorienté en sortant de la salle. Par la suite, j'ai bien évidemment recherché la version en DVD du film dans les années 2000. Version non restaurée malheureusement et pourtant elle mériterait de l'être. Un film simple et dépaysant au départ. Sans la moindre empreinte soviétique. Très fidèle à l'histoire d'origine (mais moins détaillé que le livre), des prises de vues remarquables et un acteur remarquable : Maxime Mounzouk. La nature est la plus forte c'est indéniable, et A. Kurosawa ne manque pas de le rappeler. Dans mon top 10 perso. il y a un 2ème film de Kurosawa : Les 7 sept samouraïs. Quand on a un tel coup d'oeil pour filmer, rien de surprenant qu'un réalisateur séduise 2 fois...
Il y a longtemps la seule chose qui séparait les hommes ce n'était non pas les croyances ou l'outil mais le langage. Le comportement comblait le déficit en communication. Merci Monsieur Kurosawa.
Un des films qui m'a le plus touché, avec "Danse avec les loups" ( Kevin Costner, réalisateur et acteur). Dersou Ouzala est un film qui nous parle fondamentalement du rapport de l'homme à la nature. Le thème de l'amitié, également central, y est superbement traité. Ce chef-duvre fait à la fois rêver et réfléchir. Les scènes sont toutes très belles, très lyriques. Les paysages de la Taïga (la partie russe) sont grandioses. On meurt d'envie d'aller apprendre à découvrir et connaître la nature après avoir vu ce film. L'atmosphère du film est d'ailleurs étrangement envoûtante, douce et apaisante. Akira Kurosawa met en scène la vie d'un véritable sage, Dersou Ouzala, un homme qui inspire le respect et l'admiration de tous, Ce personnage est fascinant. Encore une fois, Kurosawa rend hommage à la bonté et la puissance de ces « grands hommes » qu'il avoue vénérer lui-même (voir aussi Barberousse, 1965), sans jamais tomber dans le moindre sentimentalisme. En un film, le réalisateur japonais nous donne confiance en l'humanité tout entière. Avec une grande simplicité, Kurosawa s'évertue à révéler encore une fois la nature de l'homme (Rashomon, 1950). Ce cinéaste est purement et simplement un génie.
Grandiose, peut etre pas le meilleur Kurusawa mais tellement plus profond et plus beau que la majorité des films. Je conseil ce film aux amoureux de la nature qui en ont marre des films avec 1 plan par seconde. La performance de l'acteur Maxime monzouk est merveilleuse. Pour les fans regarder le film et liser aussi le livre.
Le film est bon, très bon. Les rapports entre les hommes sont simples le réalisateur va a l’essentiel ne cherche pas du tape a l’œil indispensable aux personnes en manques de sensations .Les plan sont longs ceux qui rend le film plus percutant plus profond plus calme. C’est tout simplement une simple histoire d’un vieux montagnard qui fait la rencontre d’une autre personne étrangère mais parlant la même langue. Ceux qui en découle est plus complexe le rapport d’un individu a face a un individu b. Si vous cherchez un film d’action évitez ce film il n’est pas fait pour vous c’est certain !
Kurosawa, c'est du lourd, du très!! un exemple avec dersou ouzala, magnifique, enchanteur, qui nous transporte à milles lieux de notre condition urbaine pour nous faire oublier ce qu'on fiche ici... soyons des fous, c'est génial!
Voila un film qui marque. Vu et revu, il me laisse toujours ce goût de chef d'oeuvre. Ce goût si particulier qui se retrouve dans tous les films aux scenari excellents, aux comédiens parfaits, à l'histoire bouleversante...mais qui ont en plus la particularité de changer définitivement la façon de voir la vie.
Pour ceux qui critiquent la fin du film, ne pas oublier que c'est une histoire authentique pour l'essentiel. On ne pouvait pas tricher avec le dénouement.