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cinono1
261 abonnés
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5,0
Publiée le 2 août 2009
un grand film de Akira Kurosawa sur la rencontre entre un officier russe, auquel s'identifie le spectateur, et un guide de la taïga aux attitudes étrange de prime abord. C'est un brin naïf mais on sent tout l'amour que porte ce guide à la foret, sa facon de la regarder si différente des gens "civilisés". très noble. Le film contient une des plus grande scène jamais réalisés, celle ou Derzou et l'officier sont surpris par des vents qui ont effacé leurs traces et construisent un abri en toute vitesse tandis que le soleil se couche.
pour mon premier Akira Kurosawa et par la même occasion mon premier film asiatique , j'ai eu droit a un chef d'oeuvre ! Dersou Ouzala est une oeuvre d'une intensité rare , une hymne a la nature ( quels paysages splendides ! j'ai rarement vu d'aussi somptueux décors !) à l'amitié et au respect . Cette histoire est fabuleuse , le personnage de Dersou Ouzala est vraiment atachant ( l'acteur qui l'incarne crève l'écran ) . Les acteurs sont tous parfaits , la musique superbe également . Bref j'ai eu la confirmation qu'Akira Kurosawa est un génie , et que le cinéma asiatique est vraiment exceptionnel et j'ai déja très envie de découvrir d'autres films de ce genre !
Dersou Ouzala ou la résurrection d'Akira Kurosawa. Après le cruel échec commercial de «Dodes' Kaden», la faillite de la société de production qu'il avait créée avec des amis et une tentative (heureusement ratée) de suicide, Akira Kurosawa revient à la vie avec ce chef d'oeuvre d'humanisme et d'humilité. Emouvante histoire d'amitié, «Dersou Ouzala» raconte le choc de deux cultures, la rencontre de deux hommes qui s'observent, curieux l'un de l'autre, avant de peu à peu se comprendre et finalement vivre une sorte de relation fusionnelle. La présence de la Nature domine tout le film, contre laquelle l'Homme doit lutter (pour l'homme « civilisé ») ou au contraire avec laquelle l'Homme doit vivre en harmonie (pour l'homme « sauvage »). Ce film invite à la modestie pour l'humanité vaniteuse, à relativiser l'"intelligence" et la "connaissance" supposées de la civilisation ou du progrès, surtout lorsque la Nature toute puissante cherche à reprendre ses droits et que seul Dersou, dont on se moquait au début, se révèle apte à comprendre celle-ci et à lutter contre les éléments déchainés. «Dersou Ouzala» est aussi une bouleversante tragédie puisque l'officier russe n'arrivera pas à rendre la pareille à l'homme qui lui a sauvé la vie, et sera même en partie la cause de sa perte. Malgré cette triste fin, on ressort grandit du visionnage de ce film, émerveillé devant les richesses de la Nature et de l'Homme. Un chef-d'oeuvre de simplicité et de profondeur à la fois, d'une incroyable beauté. [4/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
L' un des plus beaux films de tous les temps. Assez différent du Kurosawa "médiéval" de Sanjuro ou Barberousse, mais d'une beauté à couper le souffle ; émouvant, grandiose, sensible, intelligent : un chef-d'oeuvre !
Je ne comprends pas comment certaines personnes sur ce site ont pu le trouver mauvais, mais bon, quand on met 1 étoile à Mulholland drive ou au Voyage de Chihiro... ;)
Un film comme on n'en fait plus. Une réalisation classique, mais une belle rencontre, la nature, la paix (bien que l'expédition soit militaire)... et c'est ainsi qu'il ne reste que l'essentiel, qui est dans le coeur des hommes.
J'ai été complètement envouté par ce film. Il est d'une beauté rare et se révèle être un véritable hymne à la nature. Esthétiquement magnifique, l'oeuvre de Kurosawa est sûrement (avec Jeremiah Johnson) l'un des plus beaux films écolos de l'histoire du cinéma.
Ce film est une ode à la nature. Avec la plus grande simplicité, Kurosawa dépeint les étapes d'une amitié. Ses personnages sont attachants, l'histoire est belle et magnifiquement racontée. Ce type de film ne prend pas une ride. L'épure, le jeu naturel des acteurs, tout y est fait pour durer. La plus belle mélodie que l'on y entend est ainsi le crépitement du feu, auquel vient parfaitement s'ajouter la b.o. orchestrale de Isaak Schwarz.
Le personnage émouvant de Dersu continue de hanter le spectateur. Inspiré d'une histoire vraie, ce film est une leçon de vie, essentielle.
Beau film globalement mais qui manque un peu, ce qui pourra paraitre bizarre tant le film est construit sur ça, d'attachement à la relation Arseniev-Dersou. On passe d'un état de fait à un autre dans leur relation sans véritable glissement psychologique fluide, ce qui empêche de se sentir totalement concerné par ce qui reste une belle histoire d'amitié.
Un beau film qui parle des sujets classiques de l'homme confronté à la nature qu'il cherche à dominer au lieu d'en faire partie, et de la fraternité qui peut émerger entre différentes cultures face aux épreuves. Le film repose néanmoins entièrement sur le personnage principal, si touchant, et ne prend pas beaucoup de risques, ce qui empêche d'en faire un grand film.