Mon compte
    Dersou Ouzala
    Note moyenne
    4,2
    899 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Dersou Ouzala ?

    86 critiques spectateurs

    5
    46 critiques
    4
    28 critiques
    3
    4 critiques
    2
    5 critiques
    1
    1 critique
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 198 abonnés 12 166 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2016
    C'est en Union Soviètique que le cinèaste japonais Akira Kurosawa a tournè "Dersu Uzala", histoire d'amitiè entre deux hommes, un explorateur et un guide, dans le cadre grandiose de la taïga sibèrienne! Adaptè du livre de Vladimir Arseniev, ce film admirable raconte donc l'improbable amitiè de ce gèographe russe et de cet autochtone sibèrien qui possède dans l'oeuvre une bien belle âme! Un vèritable homme des bois qui vivait en total communion avec la nature et qui le guida dans son travail de cartographie de cette règion hostile! Dans "Dersu Uzala", Kurosawa cèlèbre ici la nature pour sa force! Bien plus que des alèas, la boue, la neige et le vent glacial constituent de vèritables personnages avec qui il faut composer comme on le ferait avec des êtres humains! Une oeuvre ouvertement ècologique où le rèalisateur crie à chaque plan sa mise en garde contre la destruction de notre milieu naturel en exhortant à penser aux gènèrations futures et à ne pas se comporter en ègoïste! Un grand film avec des paysages à la beautè inestimable, un manifeste ècolo qui trouve un ècho dans un monde occidental où l'ècologie politique prend de l'ampleur, un hymne humaniste à la nature non corrompue où l'homme paraît si petit face à l'immensitè de la nature! Oscar du meilleur film ètranger 1976 pour cette oeuvre charnière dans la carrière de Kurosawa...
    Napoléon
    Napoléon

    120 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2024
    Malgré de petites longueurs le film s'avère être une superbe réussite. La mise en scène est splendide avec de magnifiques plans faisant immerger le spectateur dans la pure nature. Mais on découvre surtout le personnage tout simplement magistral de Dersou Ouzala. Ce personnage, véritable homme des bois fait comprendre avec une grande simplicité l'importance de la nature. Il arrive à montrer que l'homme est un élément totalement dépendant de la nature elle même. Il est splendidement interprété par Mounzouk rendant le personnage à la fois atypique et attachant. Le personnage dégage un réel style et charisme. Certaines scènes en deviennent hilarantes. Pour un film, fort, émotif et se révélant être une fable écologique et humaine.
    Gregory S
    Gregory S

    17 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2024
    Belle histoire, film en deux parties qui peut faire peur comté tenu du sujet et de la longueur mais au cinéma ça passe très bien. On vit la vie de Dersou, on a froid avec lui, on assiste à une grande leçon de cinéma et à la fin on a envie de lire le livre dont est tiré l'histoire.
    Un film sur la liberté.
    Pascal
    Pascal

    125 abonnés 1 420 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 avril 2024
    Après la dépression que Kurosawa supporta après l'échec commercial de " Dodes kaden", " (1970) "Dersou Ouzala" (1975) fût sans doute une sorte de chemin vers la survie.

    A travers l'adaptation du livre de voyage du géomètre russe Arseniev qui conte ses deux incursions dans l'extrême est de l'empire des tsars en 1902 puis en 1905, Kurosawa propose une réflexion sur l'amitié, la force du lien, un portrait de la nature ( source de dangers mais aussi de paix et de sérénité), une critique de la vie citadine et des règles qui la traversent.

    Après les portraits successifs de l'homme tel qu'il est, le cinéaste avait peut-être besoin de positivité et aborde ici l'homme tel qui devrait être.

    On est ici finalement dans une expérience bouleversante qui fait office d'alcool fort contre la négativité, même si la dimension tragique de l'existence n' est pas masquée ( le fait que Kurosawa se repose sur un témoignage tiré d'une expérience vécue n'est pas le fait du hasard).

    C'est (à mon goût) un des titres phares de Kurosawa et en tout cas un de mes préférés. Même après plusieurs visions étalées dans le temps, ( je l'avais découvert en salle lors de sa sortie) "Dersou Ouzala" produit toujours sur moi une impression marquante qui se s'est jamais démentie.

    Voilà un film qui a un goût de perfection et qui cotoie, de mon point de vue, les sommets du septième art.
    loulou451
    loulou451

    108 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2013
    Un des chefs-d'oeuvres d'Akira Kurosawa, qui, par le biais d'une production plus qu'improbable, entre l'URSS de Brejnev et le Japon capitaliste, conte une des plus belles histoires du cinéma, digne des grandes fresques russes et américaines. Dans le rôle de Derzou, Maxime Mounzouk est tout simplement éblouissant. La grande réussite de ce film tient justement dans la maîtrise parfaite de son récit, dans l'équilibre parfait de la réalisation qui mêle habilement scènes d'action et grands paysages, donnant au final une grande leçon d'humanité aux spectateurs. Magique.
    kinophil
    kinophil

    19 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 janvier 2013
    Histoire d’une profonde amitié entre deux personnages à priori opposés qui apprennent à respecter les connaissances et les valeurs de l’autre. Chef d’œuvre d’humanisme et ode à la nature. Film d’aventure, écologique, beau, émouvant, sensible, intelligent. Devrait se voir sur grand écran pour profiter des superbes paysages, de la nature omniprésente et de quelques scènes spectaculaires : tempête de neige, traversée de fleuve
    DaftCold
    DaftCold

    12 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2019
    On a ici un film très contemplatif. Le problème de ces films là, c'est que soit ça marche, soit on s'ennuie. Pas de chance, ici je me suis ennuyé. Mais pas tellement ! Parce que les personnages sont attachants et les paysages sont beaux. Mais tout de même, je ne peux m'empêcher de penser qu'un même film d'une heure et demi aurait été préférable que deux grosses heures qui se font sentir sur la fin. Le film manque également d'un réel objectif à atteindre. On n'a donc aucuns éléments inconnus qui nous donnent envie de regarder la suite, surtout que le début du film nous dévoile déjà la fin...
    Redzing
    Redzing

    952 abonnés 4 313 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 décembre 2022
    Dersou Ouzala fut un trappeur de la taïga bien réel, qui guida l’explorateur russe Vladimir Arsenyev dans des régions reculées, au début du 20ème siècle. Les deux hommes devinrent très bons amis, à tel point qu’Arsenyev lui dédiera ses mémoires.
    Des décennies plus tard, c’est un Akira Kurosawa au fond du trou qui adapte ce livre sur grand écran. Marqué par un précédent échec commercial et une tentative de suicide, le réalisateur va donc tourner « Dersou Ouzala » sur place, dans la taïga russe, dans une co-production japano-soviétique qui connaîtra un joli succès au box-office.
    « Dersou Ouzala » est avant tout une bien jolie histoire d’amitié. Entre un militaire éduqué qui ne connait rien des dangers de la nature, et un « sauvage » qui en maîtrise parfaitement les règles. Moqué par les subalternes de l’officier, Dersou gagnera vite leur respect par ses profondes connaissances du terrain, son humilité, et sa bonté sans limite. L’ironie étant que Dersou connait les dangers et les saluts de Mère Nature, mais ne peut envisager que l’Homme soit mauvais ou régi par des lois absurdes ! L’interprétation pleine de bonhommie de Maxim Munzuk permettant de le rendre immédiatement attachant aux yeux du spectateur.
    Au-delà de ceci, le film traite diverses thématiques avec finesse. Beauté et violence de la nature, absorption de celle-ci par une civilisation toute aussi violente dans les faits, ou encore difficultés de la vieillesse lorsque l’on ne compte que sur soi-même. Il faut bien dire que dans tout cela, il y a quelques petites longueurs (le rythme est loin d’être frénétique !), et une voix-off qui demeure toujours un procédé un peu lourd au cinéma.
    Mais heureusement, c’est Akira Kurosawa derrière la caméra ! Le réalisateur nous livre ses fameuses compositions savantes, où les choix d’angles de caméra et de placements des personnages suffisent à faire passer une grande émotion. En plus de cela, « Dersou Ouzala » a été tourné en décors naturels, dans des conditions difficiles. On sent pleinement le poids des saisons passer, tandis que la nature est présentée comme aussi sublime que cruelle. La séquence sur le lac étant peut-être la plus emblématique et la plus poétique du film.
    Une très belle œuvre.
    evariste75
    evariste75

    115 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 mars 2024
    Je m'attendais au chef-d'œuvre absolu, au vu de l'énorme réputation qui précédait ce film...

    J'avais de plus une vague réminiscence remontant aux années 1971-72 du ciné-club du lycée Charlemagne - j'étais en 5ème ou 4ème... ce film est sorti en 1975... mystère !

    Ce film est incontestablement beau, long et... ennuyeux !

    Pressé que ça se termine, j'ai presque eu envie je le confesse, que Dersou Ouzala se fasse bouffer par le tigre ! Cette fin aurait eu du panache !

    Tout le monde est très beau et très gentil dans ce film, pas de ces altercations qui sont le lot quotidien de la vie commune en milieu hostile...

    Quelques méchants Honghusi en arrière-plan, mais, rassurez-vous, leurs 3 victimes découvertes dans l'eau auront la vie sauve...

    Film mièvre (schmaltzy), aucun ressort dramatique, circulez, il n'y a rien à voir ! L'être le plus méchant est sans doute le blizzard qui aurait coûté la vie au capitaine sans l'incroyable ingéniosité et savoir-faire d'authentique "homme des bois" de Dersou Ouzala...

    Le Japonais Akira Kurosawa peut-il décrire l'âme russe dans toutes ses nuances ?

    Un Golde de la taïga est d'ailleurs tout aussi éloigné anthropologiquement d'un Japonais qu'un Russe...
    Acidus
    Acidus

    635 abonnés 3 662 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 novembre 2017
    Akira Kurosawa quitte pour la première fois le Japon, ses samouraïs et ses yakuzas, pour poser ses caméras en Russie en adaptant les péripéties de l'explorateur Vladimir Arseniev et de son guide Dersou Ouzala. Outre le lieu de tournage, ce long métrage tranche avec le reste de la filmographie du cinéaste nippon. Dans un rythme lent proche d'un Tarkovski, Kurosawa nouq plonge dans la Sibérie Orientale, la taïga, son climat hostile et dure, sa faune et les rencpntres possibles en ce début du XXème siècle. La relation entre les deux protagonistes et les aventures qu'ils vont vivre ensemble cadence une histoire somme toute posée, à l'image de la nature et de ces longues expéditions. Un peu long mais plaisant. Une oeuvre atypique dans la filmo du Maître mais digne d'intérêt. A voir.
    Ti Nou
    Ti Nou

    421 abonnés 3 387 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 août 2015
    Akira Kurosawa conte le récit d'une rencontre et d'une amitié entre deux personnages dissemblables dans une nature à la fois majestueuse et dangereuse. Mais c'est surtout, dans sa dernière demi-heure, lorsque le personnage principal va se retrouver dans le cadre et l'hostilité de la civilisation que le film devient poignant, avant il manque d'enjeux.
    Newstrum
    Newstrum

    33 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2017
    Un film magnifique, qui adapte le livre d'Arseniev. Chaque plan de ce film, chant du monde racontant une histoire d'amitié entre un officier russe topographe et un chasseur Golde, est un tableau : Kurosawa filme comme personne le soleil et les forêts. L'un des chefs-d'oeuvre du cinéaste. Voir ma critique sur mon blog :
    stebbins
    stebbins

    463 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2008
    Dersou Ouzala narre le parcours de deux hommes que la Nature va rapprocher : l'un est militaire, l'autre est chasseur. Deux hommes qui vont se perdre pour mieux se retrouver. Deux cultures différentes pour une amitié très forte... Akira Kurosawa s'inspire du mythe du bon sauvage ainsi que d'un roman de la littérature russe pour réaliser ce film : bien que l'émotion ne prenne pas toujours, on ne peut qu'approuver la beauté plastique de Dersou Ouzala. On pense à certains films de Werner Herzog et à Apocalypse Now de Francis Ford Coppola. Cela dit, on reconnaît avant tout le style de Kurosawa, cette verve visuelle teintée d'optimisme, cet amour pour les personnages foncièrement bons, cette poésie contemplative qui lui est propre ( les séquences autour du feu de camp sont superbes ). Bref, sans être le meilleur film du réalisateur japonais, Dersou Ouzala demeure un très beau film ainsi qu'une leçon d'humilité absolument magique. Un objet filmique à découvrir d'urgence ( en VO de préférence ).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 mars 2007
    Dersou Ouzala d'Akira Kurosawa est l’adaptation des mémoires de Vladmir Arseniev (publiés en 1921 et 1923) qui relatent ses explorations dans la Taïga de l’Oussouri en URSSS orientale. Au cours d’une de ses expéditions, il rencontre un chasseur mongol Dersou Ouzala qui mène une vie toute simple en totale harmonie avec la nature. De cette rencontre va naître une amitié fraternelle entre les deux hommes car le mode de vie et la philosophie écologiste du chasseur vont toucher et influencer l’explorateur. Egalement en plus de présenter le portrait des 2 personnages, le film rend hommage à la nature qui est filmé lentement en plans large pendant les ¾ du temps du long métrage. Ainsi le film laisse une place importante aux paysages et à la nature magnifiés par une très belle BO. Les images du milieu naturel sont donc admirable tout comme l’évolution de la relation entre le chasseur et l’explorateur qui font que ce film est une œuvre profondément humaniste et écologiste. A noter aussi que Dersou Ouzala fut récompensé par l'Oscar du meilleur film étranger en 1976.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    95 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 février 2018
    septiemeartetdemi.com - On ne peut guère sortir qu'ébahi du visionnage de Dersou Ouzala, tant est forte l'impression d'honnêteté qui s'en dégage. Le film est à l'image de son personnage, et il en partage d'ailleurs le nom : généreux et naïf dans son incompréhension de la violence et du mal dont il va être victime.

    Difficile de ne pas penser au régime en place en URSS lors du tournage de cette chose, pesant sur l'art de tout le poids de ses contraintes idéologiques et logistiques ; c'est un miracle historique que cette œuvre ait surgi, frayant son chemin à travers les pressions pour déverser sa beauté sur les steppes. On doit peut-être ça au réalisateur japonais à qui les Soviétiques en mal d'art ont fait appel, et aux fragrances de l'esthétique nippone qui du coup habitent chaque plan et conviennent si bien aux décors naturels.

    Un des personnages dit que l'homme ne peut rien contre les grandeurs de la nature ; cela donne presque envie de renâcler sur les triches visuelles mises en œuvre pour améliorer le rendu du vent, de la pluie ou des animaux, qui frisent respectivement le ventilateur, le tuyau d'arrosage et le montage à la machette... Mais le film est juste trop beau pour mériter ce genre de mesquineries. C'est un concentré grandeur nature d'ironies diverses ; topographier la Sibérie, se faire tuer par ce qu'on ignore, aimer un film d'une si extrême lenteur.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top