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chrischambers86
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2,0
Publiée le 23 octobre 2011
Père de famille, Jean Paul Rouve tente de comprendre dans ce polar de moyenne facture pourquoi son père, dètective privè, a disparu! Plus introverti que jamais et barrè d'une moustache à la Patrick Dewaere, Rouve affirme sa personnalitè avec un registre qui consiste à acquèrir une quête initiatique, ècrasè par un père imposant! Presque contre son grè et à la surprise du spectateur! Face à lui, Claude Brasseur en paternel nous refait à peu de choses près du Dennis Hopper dans "True Romance" et Olivier Gourmet, grande gueule du cinèma belge, en fait un peu trop! Le suspense monte efficacement avec une atmosphère poisseuse mais on a du mal à croire qu'un homme ordinaire puisse devenir un super-enquêteur! Reste la sèquence lumineuse quand Rouve sauve son bèbè de l'eau...
Un thriller français à la hollywoodienne avec ce qui horripile dans le cinéma hollywoodien : le héros qui a une famille, qui a un animal de compagnie doit sauver ses proches contre le méchant qui n'a pas de famille et qui ne connait que la menace et la souffrance pour se faire respecter. Le film est légèrement moins manichéen qu'un film hollywoodien, il n'y a pas de référence à Dieu, au bien et au mal, mais ça reste trop manichéen pour moi. En revanche, Jean-Paul Rouve est étonnant dans ce rôle d'un homme dont les événements lui tombent sur la tête et se doit de réagir, non sans hargne et énergie. Un bon personnage.
Un petit polar sec et réaliste, à la mise en scène sans artifice mais aussi sans profondeur. On entre dans une banalité qui ne vaut pas vraiment à cette légitime défense un long métrage.
Bon voilà.. Tout ce qu'on peut dire sur ce film c'est que l'on reste un peu ( beaucoup) sur sa faim ( fin)... Comme décrit précédemment, c'est une première moitié passionnante, comme un château de cartes où tous les éléments se posent aisément les uns sur les autres et puis... Tout s'écroule ! Cà se termine un peu comme un téléfilm de fin de soirée. C'est comme si subitement on avait décidé de verser dans la facilité ! Méchants très méchants, et gentils très gentils arbitrés par une Police inopérante, qui va se contenter de compter les points alors qu'elle a tout en main pour s'imposer...!
Ce film, c'est un match de foot où votre équipe favorite inscrit 2 buts lors de la première mi-temps et qui perd pied dans la deuxième pour s'en prendre 3 dans le dernier quart d'heure....!
Jean-Paul Rouve, Gilles Cohen, Olivier Gourmet et Claude Brasseur sauvent ce demi-film du naufrage...! Marie Kremer... Bof, rien de bien transcendant chez cette actrice, mais il faut dire que le rôle qu'on lui fait jouer n'est guère flatteur puisqu'inutile et invraisemblable dans ce scénario bidon de deuxième partie...!
Banal. C'est le premier mot qui me vient à l'esprit pour évoquer ce « Légitime défense » ni nauséabond ni calamiteux, mais qui n'a en définitive pas grand chose à proposer niveau mise en scène et encore moins niveau scénario. De plus, Jean-Paul Rouve, pourtant dans un contre-emploi a priori prometteur, s'avère très décevant et n'apporte jamais ce supplément d'âme que l'on pouvait espérer. Regardable donc, pas vraiment ennuyeux, mais aussitôt vu, aussitôt oublié. Dommage.
Très moyen voire décevant pour ma part. Et contrairement à beaucoup d'avis lus ici, c'est justement l'interprétation de JP Rouve que j'ai trouvé très moyenne pour ne pas pas dire peu crédible. J'ai vraiment eu du mal à croire à son jeu et ce dès les premières minutes tout comme O. Gourmet qui surjoue et caricature un peu trop le "méchant". L'intrigue est de plus pas très originale et souvent mieux traitée. Pour autant, en étant pas trop exigent,le film se laisse suivre facilement: aucun temps mort, plusieurs rebondissements et mise en scène pas dégeu... Alors pourquoi pas si vous n'avez rien d'autre sous les yeux mais n'espérait pas voir un grand film policier qui vous restera en tête.... Ce n'est pas avec celui-ci que cela risque d'arriver!
On sent que le projet tente une incursion dans le polar noir à la française, tendance Dewaere/Corneau. Un brave type plongé malgré lui dans des histoires d'argent. Olivier Gourmet joue très bien au salaud mais son personnage est totalement inconsistant. En dehors des menaces et des coups il n'a pas vraiment d'autres caractérisations. Jean-Paul Rouve joue avec conviction, il croit au projet et en son rôle. Mais le film pédale dans le vide. Tout semble anecdotique, sans saveurs, déjà vu. Et au final, on y croit plus. Dommage.
Pierre Lacan, en voulant proposer des sous-intrigues à son histoire, se perd dans son récit et en oublie le principal.
On n'y croit pas une seconde, et on connait la fin dès les premières minutes. Une réalisation bien trop fragile, trop brouillonne et trop conventionnelle pour retenir notre attention.
Un faux-suspense s'instaure, et le peu d'indices semés en route par le réalisateur laisse l'électrocardiogramme à plat.
Malgré un semblant de sursaut vers les 3/4 du film (le passage dans la forêt), Légitime Défense ne décollera jamais. Et ce ne sont pas les soit-disant "rebondissements" qui vont changer quoi que ce soit...
On se dit alors que la fin va rattraper le tout, mais ce n'est malheureusement pas le cas. Pire encore, c'est certainement le passage le plus raté du film, et surtout le plus scandaleux. Balancer un nourrisson dans un étang, c'est un peu limite... Mais bon pourquoi pas, encore faut-il le justifier (si c'était un polar vachement noir, je veux bien, mais là c'est du n'importe quoi).
Bref, un film assez prétentieux, qui veut renouer avec les polars noirs des années 80, mais qui ne leur arrive même pas à la cheville. Tout n'est que caricatures et clichés (Olivier Gourmet en gros méchant, bof, ses deux acolytes écervelés, bof-bof, la fille qui surgit de nulle part et qui veut aider le héros, bof-bof-bof...)
Heureusement, Jean-Paul Rouve vient sauver l'honneur, et c'est un acteur que j'apprécie de plus en plus. Une véritable révélation, qui paradoxalement semble mieux à l'aise dans un rôle sérieux que dans une comédie pipi-caca.
Malgré un alliage parfait entre le jeu d'acteur de Jean-paul Rouve et celui de certaines séquences du film assez durs mais dôté d'un réalisme réciproque, la mayonnaise ne prend pas car le tout n'est vraiment pas original pour un sou, et la conclusion est trop abusé (soit surréaliste, ce qui gâche l'opinion de réalisme, au début).