Avis : Jackie Brown - Page 10

Le film de Tarantino que j'ai surement le moins aimé, d'ailleurs le film est tiré d'un livre, donc ce n'est pas du 100% Tarantino et donc moins de décalage au niveau du scénario. Mais on cpnserve toujours cette patte spéciale dans ces films qui se manifeste par de longs dialogues efficaces, des musiques directement tirés des top de l'époque. Bref, un bon film, mais pas ausi bien que le reste de sa filmographie.

"Jackie Brown" n'est pas le meilleur de Tarantino mais reste un bon divertissement porté par un casting haut de gamme (De Niro, Pam Grier, Michael Keaton, Robert Forster, Samuel L Jackson entre autres). A travers le film, il ne cesse de mettre en valeur Pam Grier ne serait-ce que par la première scène du film avec le magnifique travelling. L'intrigue est intéressante mais par moment on ressent quelques longueurs. "Jackie Brown" est aussi une histoire d'amour type polar à l'eau de rose entre Jackie, l'hôtesse de l'air de 44 ans, et Max un prêteur sur gage qui a de l'expérience derrière lui. Robert de Diro lui ne sert pas à grand chose au début du film: il reste assis sur un canapé en regardant la télé se défonçant avec une toxico incarné par Bridget Fonda... Puis vers la fin il devient un peu plus important en participant au vol de l'argent. Comme d'habitude chez Tarantino, il y a une bande son qui ne passe pas inaperçue: elle est tout simplement géniale avec du Johnny Cash et The Delfonics. Résultat: du pur Tarantino pour du pur divertissement!!!!!!!!!!!!

Jackie Brown est un film de Quentin Tarantino qui est un excellent film grâce à l'excellent scénario ,ai rebondissements de l'histoire , à la fin et au casting (L.Jackson ,Keaton ,De Niro ,... ) .

Malgré un début assez longuet, ce film de Quentin Tarantino, un peu plus sage qu'à l'accoutumée, est un plaisir, notamment dans le chassé-croisé de la fin qui multiplie les arnaques et les retournements de situation.

j'adore!! le prochain film d'un autre qui est pour moi le film de la décennie 90's: "Pulp fiction". Et celui-ci est pratiquement au même niveau avec un casting en or: Pam Grier qui nous montre que ces femmes noire peuvent émouvoir et surprendre, superbe, mention spéciale, mais accordons aussi à Samuel.L Jackson une prestation plus longue que le film précédemment cité et plus charismatique, de meilleur niveau, mention spécial si il n'y a qu'eux car, Robert De Niro ou l'absence de parole de contente de la joué sobre, et l'inhabituel, reste un monstre sacrée bien entendu et je dois dire qu'ils ont la chance tous de l'avoir; le reste du casting est très bien choisi, Michael Keaton, Robert Forster, Bridget Fonda, qui trouve là leur meilleur rôle ainsi que Chris Tucker qui nous faisait déjà forte impression. Très poussé 70's avec cette bande son magnifique et obsédant où la Soul nous balance dans l'ensemble de l'œuvre que Tarantino nous filme avec maestria et savoir faire. Un scénario malin, des dialogues flinguant, des scènes choc et culte. Un film excitant et inoubliable qui me fait rappeler même le cinéma où je suis allé avec mon frère. Bon film à vous les fans de Quentin!!

J’ai découvert Pam Grier grâce à ce film dans lequel elle est excellente dans le rôle principal. Dès les premières minutes on reconnaît le style de Tarantino avec des musiques superbes, des personnages haut en couleur et des dialogues cultes toutes les 10 minutes ! Samuel L. Jackson est génial dans un rôle de trafiquant d’armes à moitié dingue et sans pitié. Quant à De Niro, c’est assez jouissif de le voir tenir le rôle d’un ex-taulard paumé. Ca change des rôles où il calcule tout à l’avance, où il se maîtrise et maîtrise la situation. Un très bon film !

On retrouve ici tout ce qui a fait le succès de "Pulp Fiction": bande originale opulente, scénario ambalant, acteurs charismatiques...

Oh non... Mr Tarantino qu'avez vous fait pour réalise un film pareil ? C'est très très décevant, long et ennuyant...

Après son succès critique et commercial avec Pulp Fiction, Tarantino tourne quelques années plus tard Jackie Brown, qui est une adaptation d'un roman, la seule de sa carrière. Le réalisateur propose avec ce long-métrage quelque chose de différent : il est moins grossier et surtout moins violent. Nous sommes bien loin de ce qu'était le précédent film. L'ensemble est à l'image de son héroïne, plus calme et posé que d'habitude. Tarantino met en place une ambiance hybride, à mi-chemin entre le film de gangster et le film policier classique. La sélection musicale participe beaucoup à cela. Les nombreux tubes qu'écoutent les protagonistes ancrent l'oeuvre dans un Los Angeles des années 90 très appréciable. De plus, ils sont révélateurs de la psychologie des personnages, de ce qu'ils pensent et vont faire. Ces derniers sont incarnés par des acteurs en bonne forme. Pas un n'est en dessous des autres. J'aime particulièrement De Niro dans son rôle de coincé/blasé à contre courant de ce qu'il fait habituellement. Il manque tout de même quelque chose à Jackie Brown. Il n'a pas cette dose de folie présente dans les autres, peut-être est-ce dû à l'adaptation ? C'est une petite déception, mais bon ça reste du Tarantino, c'est donc bien réalisé, écrit, mis en scène et cela reste un divertissement de qualité.

Un grand policier pourtant pas si connu que ça, dans l'ombre du précédent film du réalisateur pulp fiction réalisé trois ans plus tôt. Le casting est excellent (De Niro, Bridget Fonda, Samuel L Jackson), le scénario très bon et rondement mené (d'ailleurs l'essentiel du film repose sur l'écriture), les dialogues géniaux, la BO colle encore parfaitement. Très soigné, très travaillé: vraiment un film à voir.

Moins violent que Pulp Fiction, Jackie Brown n'en reste pas moins un très bon film porté par une brochette d'acteur irrésistible. Quentin Tarantino nous livre, une nouvelle fois, un grand film magnifiquement bien écrit et dont la b.o, superbe, se marie sublimement à l'écran. Un régal.

Tarantino se fait défendeur du peuple noir plongé dans le désarroi, et comme pour Django Unchained, il boucle un film phare de la Blackxploitation. Réunissant Samuel Jackson, Robert De Niro, Michael Keaton ainsi que Robert Forster et Pam Grier, QT fait vivre une belle histoire, complexe car filmée selon différents points de vus. Un très bon film, audacieux ( le film a été tourné avec de vrais billets parait t-il ) car Tarantino en voulant faire trop original pouvait bien perdre son public, qui se serait emmêler dans les péripéties de l'intrigue. Mais non. Une belle réussite.

Trois ans après « Pulp Fiction » et sa Palme d’or, Quentin Tarantino revient sous les feux des projecteurs avec « Jackie Brown ». Plus qu’un simple polar, c'est en fait un hommage à la "blaxploitation" et à son icône légendaire Pam Grier. Fan depuis toujours de l’actrice, Tarantino modifie même le roman d’Elmore Leonard (le personnage principale est une blanche) pour lui donner le rôle. Il en résulte un retour en grâce à l’instar de celui qu’a pu connaître John Travolta avec « Pulp Fiction ».
Jackie Brown justement est une hôtesse de l’air à la généreuse quarantaine. Pour arrondir ses fins de mois, elle passe sous le nez des douaniers de l’argent pour un trafiquant d’armes. Jusqu’au jour où elle se fait alpaguer en flagrant délit par deux policiers... Deux solutions se présentent à elle : coopérer ou finir en prison. Elle préfère imaginer un plan où elle arnaque tout le monde et se carapate avec 500 000 dollars. Mais tout le monde sait qu’"un plan est une liste de trucs qui ne se produisent jamais..."
Bavard ! Le troisième film de Tarantino est indéniablement bavard mais ô combien jouissif tant les dialogues sont savoureux. Car le souci premier du réalisateur reste toujours l’écriture du script, sa fluidité, son harmonie entre les scènes et surtout la dramaturgie qui s’en dégage. Les personnages parlent à profusion mais ne cessent de se dévoiler, du caïd parano à la bimbo capricieuse. Surtout ils servent une trame propre au polar où le suspense va crescendo.
D’aucuns parlaient, à l’époque de sa sortie en salle (1997), du film de la maturité ; il est vrai que Tarantino, même s’il préserve la "cool-attitude" de ses personnages, laisse de côté certains gimmick comme la déconstruction de son récit. De facture plus classique dans sa narration, le film n’en conserve pas moins un puissant pouvoir de séduction, notamment grâce à sa pléiade de stars qui rivalisent de justesse. De Samuel L. Jackson à Robert de Niro en passant par Pam Grier, tous excellent dans l’art de rendre crédible leur personnage. Inutile de s’appesantir sur l’utilisation de la musique qui encore une fois frise le génie.
Si « Jackie Brown » a pu en déconcerter plus d’un (lenteur relative du film), il n’en demeure pas moins une excellente preuve de la maîtrise de la réalisation par Tarantino. Pour son troisième film, il démontre tout son talent de conteur avec une œuvre où pour une fois la violence n’est pas seulement au cœur du sujet.

Après l’exercice de style, brillant mais un peu vain, de « Pulp Fiction », Tarantino surprend par ce récit qui fait la part belle aux comédiens et aux rouages classiques – mais rondement agencés – issus du livre d’Elmore Leonard. Tous les personnages du film sont ainsi pris en charge par un fatal mouvement qui les rapproche, les éloigne, qui les croise et les décroise. En fait, qui les conduit à vieillir ensemble : à chaque intersection, une rencontre offrira aux acteurs et à Tarantino le temps d’un moment de cinéma, le temps de regarder vivre, agir des personnages comme rarement le cinéma américain mainstream en propose. Le plaisir tranquille, mélancolique et un peu langoureux, de la vision de « Jackie Brown » réside entier dans cet égrènement ralenti du temps qui a passé sur les visages et les corps des personnages. Comme dans un univers à l’oxygène raréfiée, ces figures avancent lentement vers leur destin, et la réelle beauté de la mise en scène de Tarantino consiste à prolonger ces chemins parallèles et croisés le plus loin possible, le plus longtemps possible, contrairement à « Pulp Fiction » où il se permettait de se débarrasser de personnage en cours de film, avant même qu’ils n’aient atteint leur véritable stature. « Jackie Brown », en ce sens, est un grand film de personnages : où un cinéaste donne à ses acteurs le pouvoir d’étirer le temps de son film. Il leur laisse également la faculté de séduire, de charmer, avec les armes propres de leurs apparences hors des canons hollywoodiens : sensualité enrobée et mûre de Pam Grier, charme suranné, presque fané, de Forster ; fascination butée, têtue, propre à De Niro. Voilà des corps et des formes de séduction trop rares dans le cinéma pour qu’on les passe sous silence. De la même manière que par la langueur des attitudes, la tristesse des paysages (cette Floride désenchantée), la précision des détails, le film rend compte d’un lieu sur lequel le temps a posé sa patine. Le vieillissement des apparences, l’usure prégnante des lieux : Tarantino a construit son film sur cette limpide sérénité du regard, celui d’une évidence atteinte à travers l’évidemment des formes. Rien n’est facile mais tout est tranquille ici : c’est le destin des vies minuscules filmées par le cinéaste : elles trouvent leur grandeur dans la sérénité des gestes et l’évidence du temps qui passe. On pardonne donc à « Jackie Brown » ses baisses de rythme (la résolution un peu poussive), ses longueurs, tant ils font partie du dispositif global, tant ils s’inscrivent dans cette temporalité mélancolique que le cinéaste accorde soudain, et assez joliment, à son récit, à ses comédiens et à son cinéma.

Ce film qu'est Jackie Brown réalisé par Quentin Tarantino est tout simplement une très bonne réalisation cinématographique . En effet , il est question ici d'un vrai long-métrage à la mise en scène extraordinairement précise et travaillée avec des plans de cinéma extraordinaires , précis . L'ambiance de Jackie Brown , c'est juste un régal avec un certain esthétique que l'on pouvait trouver dans le cinéma étasunien des années 1970 . La musique , d'ailleurs , aussi , extrêmement entraînante et rythmée nous plonge bien dans ces années-là . Mais tout d'abord , avant d'en rajouter davantage , contextualisons d'abord ce chef-d'oeuvre : une hôtesse de l'air , donc le personnage éponyme Jackie Brown ( la superbe Pam Grier ) est arrêtée pour vol . Celle-ci se livre en effet à des faits et gestes pas forcément légaux pour un trafiquant du nom d'Ordell Robbie qui se fera ensuite aidé par un policier ( Robert Forster ) alors que Ordell prépare un coup avec un associé ( Robert de Niro ) mais aussi une jeune blonde au fort tempérament ( Bridget Fonda ) . Cet histoire formidable , rappelant les intrigues des films noirs et policiers d'avant , est spoiler: merveilleusement travaillée notamment la scène au supermarché où se déroule l'échange de sacs entre Pam Grier et Bridget Fonda dans le cadre du fameux plan qui est revu selon l'emploi du temps des différents protagonistes
. Mais Jackie Brown est certainement aussi , en plus d'être formidablement mis en scène par un Tarantino très en forme , c'est sans doute l'un des plus forts sur le fond notamment car il y a quelque chose de dramatique dans l'action : spoiler: par exemple , le devenir des personnages qui connaissent tous une fin plus ou moins tragique et notamment Jackie qui dans la magnifique scène finale , repart seule dans sa voiture livrée à son destin qui est , on se doute bien la solitude
. D'ailleurs , cette scène de fin et la séquence au supermarché sont sans doute les deux moments les plus forts de ce film exceptionnel du cinéaste américain . En conclusion , il est semble alors évident de considérer Jackie Brown comme une réussite totale et magistrale en termes d'idées et de virtuosités .