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    Un après-midi de chien
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    Nicolas S
    Nicolas S

    40 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 avril 2020
    'Un après-midi de chien' est un intéressant document d'époque, et un portrait d'anti-héros plutôt réussi. Mais à force, le jeu outré de Pacino et la cacophonie qui l'accompagne épuisent.
    Olivier D
    Olivier D

    31 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2019
    Je suis tombé par hasard sur ce film que je ne connaissais pas et parfois cela donne de belles surprises. En voyant Al Pacino au premier regard, forcément cela incite à regarder. J'ai donc laissé se dérouler le film et je me suis complètement laissé embarquer. Al Pacino tiens le film de bout en bout, il fait une prestation incroyable. La tâche n'était pourtant pas évidente avec un quasi huis clos dans la banque et ses alentours. Très bonne surprise donc, j'aime quand je découvre des œuvres de cette manière.
    konika0
    konika0

    23 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mars 2021
    Complet.
    On est grosso modo au milieu de la carrière de Lumet quand sort ce thriller dramatique assez atypique. L’histoire est celle d’un duo qui lors du braquage d’une petite banque de quartier se retrouve coincé dans les lieux, cernés par les forces de l’ordre. C’est la négociation entre les braqueurs et la police qui fait office de fil rouge. Beaucoup de choses remarquables dans ce thriller d’un autre temps. On appréciera d’abord cette introduction immersive qui nous présente la vie quotidienne de Brooklyn par une succession de scènes de vie urbaine. Le décor est planté et on est loin de Las Vegas. L’image est âpre, le cadrage précis, la musique absente. En soi, la scène de la prise de contrôle de la banque n’est pas l’objet du film et elle permet surtout de comprendre le rôle de chacun des personnages, braqueurs et employés. C’est un élément important car tout ça est avant tout une aventure humaine qui brouille les pistes préétablies. Ainsi, les employés ne sont pas tout à fait des victimes ni des pourritures capitalistes et les voleurs ne sont ni des Robin des bois ni des sadiques cyniques. C’est par touches que l’on en apprend davantage sur chacun. Des portraits touchants parce que profondément humains. Pour autant, le suspens est très bien entretenu et constamment renouvelé malgré cette situation de huis-clos. Mais la véritable performance est celle de Pacino. Fabuleux Pacino. Phénoménal Pacino. En pure rockstar, il sait attiser la foule et il faut le voir haranguer les passants et disserter sur les inégalités. D’une puissance dingue. Et dans ce petit théâtre, ce sont tous les enjeux sociaux et politiques de cette Amérique des 70’s qui sont mis en scène. Des partis pris osés et un discours qui claque sans perdre de vue la nuance et l’émotion (réelle et sans les artifices musicaux habituels). En clair, Un Après-midi de Chien est un thriller de son temps qui rappelle tout ce qui manque au cinéma américain actuel. Une réussite totale à ne pas manquer si l’occasion se présente.
    CrackO DingO
    CrackO DingO

    34 abonnés 1 057 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juillet 2015
    Basé sur une histoire vraie, ce film sur un braquage de banque qui tourne au fiasco est mémorable par son interprétation soignée. Un bon suspens dans ce film simple. ----Juillet 2015----
    ffred
    ffred

    1 523 abonnés 3 972 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2010
    Voilà un film qui semble daté quand on le voit mais qui pourtant ne vieillit pas. Sydney Lumet au top de sa forme et Al Pacino au début de sa gloire. Une prestation hallucinante qui lui a valu une nomination aux Oscars. Un classique.
    Audrey L
    Audrey L

    562 abonnés 2 426 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juillet 2018
    Un film viscéral, enlevé par l'interprétation transcendée et hallucinante du jeune Al Pacino, impressionnant en gangster au grand cœur qui ne voulait pas de mal à qui que ce soit, et se retrouve sur tous les écrans de télévisions d'Amérique comme un preneur d'otages menaçant. Toute la beauté d'"Un Après-midi de chien" tient en ce simple constat : on s'attache mille fois plus à ce braqueur malchanceux (symbole de la classe moyenne étouffée par une société qui la délaisse) qu'aux policiers (ici de véritables manipulateurs qui mentent sans vergogne pour tenter d'avoir le plus d'otages possible). Ce pauvre bougre nous fait vraiment pitié, et on se sent touchés par le fait qu'il se démène non plus pour lui-même mais pour le bien-être de ses otages et de ses proches avant la fin qu'il sent venir... Vraiment, cette fin nous fait retenir notre souffle pour savoir si nous allons pleurer de perdre un personnage (très) fort, ou s'il va s'en tirer par une pirouette in extremis. Et le final mené tambour battant m'a bluffée : la réaction soudaine et misérable d'Al Pacino lorsque spoiler: son complice se fait descendre en un tournemain
    , on en reste bouche bée, et l'on attend surtout de voir si la détente va être pressée contre Pacino... A la lecture du dénouement de l'intrigue, on se dit que, pour un pauvre gars qui n'a au final blessé personne et a juste voulu sortir d'un carcan sociétal misérable pour lui, la sentence est trop lourde... Le patriotisme américain a voulu faire un exemple pour calmer l'opinion publique (comme nous) favorable à ce braqueur malchanceux... Un huis clos aux milles rebondissements dont on ne veut pas perdre une miette jusqu'au final très tendu, et dont Al Pacino donne l'entièreté de son talent au service d'un rôle mémorable et viscéralement touchant.
    CH1218
    CH1218

    161 abonnés 2 773 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 avril 2019
    « Attica ! Attica ! Attica ! ». Le 22 août 1972, John Wojtowicz et Salvatore Naturale braquent un établissement bancaire dans une rue de Brooklyn. De ce simple fait divers, Sidney Lumet tire un film génial, à la mise en scène solide et immersive. Tragédie sociale dans un premier lieu, « Un Après-midi de Chien » est un peu plus que ça. Déjà, le ton employé est, malgré la tension constante, régulièrement propice à l’humour et nous entraîne rapidement à éprouver, à l’instar même des otages, une réelle sympathie pour ces pathétiques apprentis gangsters. Ceci est d’autant plus tangible lorsqu’on découvre la vraie motivation de Sonny à commette ce délit. Pour ce rôle - l’un des plus grands de sa carrière -, Al Pacino déroule un max et s’accapare à lui seul l’écran, relayant ses partenaires au second plan à commencer par un inquiétant John Cazale qui, loin de démériter, ne peut guère rivaliser.
    Kloden
    Kloden

    114 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2016
    Je poursuis ma plongée jusque-là plutôt appréciable dans le Nouvel Hollywood avec ce drame de Lumet, inspiré d'une histoire vraie qui avait il faut dire tout pour s'insérer dans ce mouvement majeur de l'histoire du cinéma américain. Son personnage principal spoiler: à la fois père de famille, homosexuel, vétéran de guerre, ancien taulard et fils mal aimé,
    est en quelque sorte déchiré de toutes parts, être informe né des derniers râles des différents visages d'une amérique qui a perdu toute unité. Sous l'égide impotente de figures tutélaires fragiles (l'asthme du gardien, le diabète du patron, le rejet du père, la maladresse d'un flic incapable de cerner la situation) Pacino dresse malgré lui le portrait d'une génération incapable de prendre le relais et de s'assumer, non seulement parce qu'elle ne sait pas ce qu'on attend d'elle mais parce qu'elle ne sait plus qui elle est. Perdue et désolée dans une société ou le spectacle a primé sur tout sens de communauté ou sur tout désir de vérité humaine et d'une vie menée avec à-propos (même la mère, bien qu'aimante, se donne en spectacle), cette génération n'attend plus que la mort ("I'm dying here", répète sans cesse le personnage), qui viendra la cueillir dans une spirale tragi-comique. Tragique, parce qu'on ne doute pas bien longtemps du sort des deux braqueurs, que tout le mouvement du film humanise comme à rebours, comme comprenant trop tard les enjeux définitifs et viscéraux de la situation pourtant déjà décidée. Comique malgré elle, parce que Pacino semble se précipiter droit vers sa fin, comme s'il pliait sous le poids d'une société dont il semble croire, quelque part, qu'elle n'attend plus que ça de lui. Dans tout ça, il reste quelques moments étonnants et même perturbants ; la romance homosexuelle amenée de façon abrupte par la narration, qui montre bien qu'on oublie de chercher l'amour où il est, où encore la complexification subreptice du personnage de Cazale, le temps d'une remarque sur des clopes, qui laisse aussi à penser qu'on n'avait rien compris de ces personnages un peu débiles mais sans doute très profonds. Bon, j'aurais quand même sans doute un peu à redire sur la durée de l'ensemble, sur quelques redites, même s'il est vrai qu'en allongeant son récit, Lumet donnait presque l'impression de tourner en temps réel, de plonger dans un cycle temporel complet que seule la mort pouvait achever, tout comme l'aube achève la nuit. Il faut aussi ajouter qu'en 1975, après 8 ans du Nouvel Hollywood, les thèmes brassés par toute une industrie en pleine auto-critique finissaient par tourner en rond, même si dire cela me rend un brin hypocrite, puisque The Deer Hunter (1978) demeure le film de la période qui m'a le plus marqué. À voir pour Pacino, dans tous les cas, sans doute dans son meilleur rôle.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 novembre 2011
    Un très bon film, inspiré d'un fait divers. Oscar du meilleur scénario original. On est pris du début jusqu'à la fin dans cette histoire de deux gangsters débutants qui braquent une banque et on se demande comment ça va finir alors qu’il se retrouve cernés par la police, les médias et le public. Al Pacino est juste énorme dans le rôle de Sonny Wortzik et le reste du casting est pas mal du tout : John Cazale en complice de Sonny, Charles Durning, Chris Sarandon, James Broderick et Lance Henriksen.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    78 abonnés 1 749 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Inspiré d’une incroyable histoire vraie, ce quasi huis-clos prend pour cadre une petite agence bancaire de Brooklyn par une journée d’été caniculaire typique de New-York. Le projet d’Al Pacino – l’acteur est génial du début à la fin – et de son complice John Cazale ? Braquer cette banque. Mais leur impréparation et leur amateurisme vont rapidement rendre l’entreprise ridicule : leur troisième partenaire les lâche au bout de deux minutes, les coffres sont vides, et surtout, la police va rapidement encercler le bâtiment, du fait de l’excès de zèle d’un flic qui va rendre dangereuse une situation a priori plutôt sous contrôle. Dépassant le burlesque pur de sa première demi-heure, Un après-midi de chien va se muer en un portrait implacable d’une Amérique rongée par ses excès, nous offrant la critique acerbe du sensationnalisme des chaînes de télé intéressées par le potentiel de divertissement de cette prise d’otage, et aidées par l’envie de tout à chacun de connaître son fameux quart d’heure de gloire. Développant un discours plus politique encore, Sidney Lumet évoque aussi au cours de séquences mythiques la situation des minorités noires et homosexuelles aux États-Unis. Puis, ce long-métrage au scénario plein de surprises bifurque sur un drame plus intime et absolument bouleversant, donnant des indices sur la motivation profonde des principaux protagonistes, qui à aucun moment ne sont jugés. Une mise en scène remarquable d’inventivité pour un film étonnant, détonnant et jamais manichéen.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    56 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2014
    Un film haletant toujours sur la brèche et qui ne laisse pas souffler le spectateur. Lumet adore observer les tréfonds de l'âme humaine et ne juge pas ses personnages, ce qui rend encore une fois ce film terriblement profond. A l'image des badots du film, on se prend de sympathie pour ces deux nigauds de truands, et on apprend à mieux les connaître au fil de la narration. Leur vie se dévoile sous nos yeux, un peu à la manière d'un programme de télé-réalité. Sauf que la mise en scène est juste au cordeau et qu'on nous offre une narration fluide qui ménage ses effets et fait passer les deux heures du film en un souffle. Les personnages évoluent, se dévoilent et le duo Pacino-Cazale finit de rendre tout cela furieusement agréable.
    Jipis
    Jipis

    34 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2012
    L’univers délirant de cette prise d’otages spectacle a le privilège de livrer autant intérieurement qu’extérieurement une cour des miracles complètement déjantée scotchée sur un évènement représentatif de personnalités récupérées irrémédiablement par le voyeurisme.

    Que ce soit le braqueur adulte, analphabète, naïf, chômeur, désordonné, imprégné d’adolescence, la mère et la femme hystérique, la femme au corps d’homme, le flic dépassé ou le voyeur transcendé par le spectacle toute cette faune moqueuse et délirante parfois filmée de haut est ridiculisée par un pamphlet remarquable démontrant les sévices d’un visuel devenant la manne d’individus incapable de s’exprimer sans la dépendance de l’image.

    Toute cette foule presque perverse agglutinée suivant goute à goute le déroulement d’un fait divers banal prouve que l’être humain ne vaut rien si il n’est pas conditionné par l’évènement.

    L’inefficacité de braqueurs du Dimanche fusionne avec un voyeurisme décadent. A la limite de la pauvreté, rongée par l’oisiveté une bande esclave des téléviseurs se pâme devant des faits devenus réels.

    « Un après midi de chien « dénonce avec vigueur et humour les conditions déplorables d’une couche sociale crasseuse, revancharde, obèse, sédentaire, privé d’emplois rivée à la petite lucarne du matin au soir absorbant sans broncher un concept récupérateur.

    Une bande de dégénérés railleurs et écumants se maintient opérationnelle dans la débilité grâce au spectacle de la rue.

    Al Pacino entre dominance et récupération est pathétique.
    Tendax_montpel
    Tendax_montpel

    25 abonnés 631 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2010
    Ce film reprend le registre classique du hold-up pour en faire une oeuvre longue, éprouvante, dans laquelle gangsters comme otages semblent perdus face à la pression des événements. Al Pacino est magistral dans ce rôle, ses tirades face à la foule et aux policiers sont assurément un beau moment de cinéma.
    Dynastar21
    Dynastar21

    24 abonnés 431 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2011
    Assez déconcertant comme film. Il faut y réfléchir après le visionnage pour en déceler l'essentiel. En effet, au premier abord, cette histoire de braquage (tiré d'un réel fait divers d'ailleurs) est assez hallucinante car elle est opérée par une bande de deux guignols interprétés par Al Pacino Et John Cazale ! Tellement guignols que le braquage finit par passer pour une mauvaise blague, presque un canular ... Que ce soit dans la réaction des braqueurs, de la police, des otages etc. (Un des braqueurs commande des pizzas au négociateur du FBI quand même ou alors il nargue les forces de l'ordre et leur fait rengainer leurs armes etc.) En fait à travers ce fait divers presque pitoyable, Sidney Lumet, grand réalisateur que j'adore, veut nous montrer la bêtise humaine dans toute sa splendeur : les réactions de la foule ou des policiers sont dignes de sombres crétins mais aussi celles des otages qui prennent la prise d'otage pour un jeu et sont "contents" de passer à la tv. Il transforme ce fait divers en un grand drame politique et humain. Humain car on aurait presque de la peine pour ces deux péons qui vont finir tués sous les balles de la police. Politique car ici le problème de la police et des réactions exagérées qu'elle a (250 policiers armés jusqu'aux dents pour 2 braqueurs) ou qu'elle n'a pas mais aussi l'incompétence de cette police est clairement posé (on ne sait pas qui commande, qui dirige, les policiers font un peu tout et n'importe quoi, dans le film, ils passent presque pour des chasseurs primes, à celui qui tuera le braqueur en premier ...). Grâce à une réalisation maîtrisée et intelligente, on à affaire à un excellent film de braquage sans fusillades ni grosses scènes d'action mais simplement un beau film on aurait presque de la peine pour ces deux ploucs. Al Pacino nous propose une prestation remarquable et John Cazale est touchant tellement il à l'air paumé. Si il devait y avoir des points négatifs, c'est quelques scènes peut-être un peu longues ou déroutantes (la scène du lancé de billets est pas très réaliste). Mais dans l'ensemble, c'est un grand film, vraiment bon.
    Parkko
    Parkko

    138 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 août 2012
    Un bon film. C'est une prise d'otage assez originale au final, atypique et qui sort des sentiers battus. Quand on voit la relation entre les deux ravisseurs (surtout le personnage joué par Al Pacino) et les otages...

    Bref, un film réussi, efficace. Le côté quasi temps réel (très peu d'élipses temporelles !) donne un plus au film, donnant ainsi l'impression au spectateur d'être un témoin à part entière de l'évènement (inspiré de faits réels en plus).
    Et en prime la mise en scène de Lumet se révèle être soignée et assez efficace.
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