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    Un Singe en hiver
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    217 critiques spectateurs

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    Jipis
    Jipis

    34 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juin 2012
    L’esprit ibérique se délocalise en terre pluvieuse. Un état second livre fiestas et corridas à un vieux soldat éteint par le bonbon du soir.

    Dix sept jours de beau temps en été rivalise en vain avec un soleil perpétuel ranimé au picon bière sur une terre venteuse n’offrant que la belote et le pastis comme chemin vers les étoiles.

    La parole donnée est lézardée par la fougue d’une jeunesse refusant dans un premier temps de traverser le corridor d’un ennui profond. Le jeune régénère le vieux qui le temps d’une soirée retrouve l’esprit de ses vingt ans voguant sur un yang tse Kiang devenu plus mental que féerique.

    Deux générations le temps d’une soirée illumine un ciel normand désespérément sombre. Un comportement choisi trop longtemps cumulé s’applique au mépris d’une faune locale assoupie ingurgitant du mauvais vin.

    Le jeune s’entretient par le chagrin d’amour pendant que l’ancien se régénère à l’écoute de ces férias incessantes contées par ce jeune père aux responsabilités embrumées par la fête.

    « Le singe en hiver » sorte de « Quai des brumes » désopilant montre l’autochtone de base harassé par l’ennui et les vents incessants. Bloqué par une mer omniprésente qu’il ne peut traverser, il ne survit que par un passé commémoratif, la cueillette du bigorneau et la déferlante estivale parisienne.

    L’œuvre est cynique, la différence entre ces deux nostalgiques et ces légumes endormis est appuyée presque blessante, irrespectueuse entre un monde méprisant l’autre en s’octroyant par ses perceptions un droit de cuisage intellectuel.

    Le petit peuple privé d’une véritable conscience répète inlassablement sa médiocrité sur un site désolé brusquement réveillé par la délivrance d’un excès que l’on ne peut reconduire, une sorte d’orgasme de lumière avant de s’enfoncer dans un long hiver.
    flushroyal
    flushroyal

    26 abonnés 910 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2013
    Une comédie culte par sa recontre entre les deux monstres sacrés que sont Jean Gabin et Jean-Paul Belmondo. La rénovation récente du film est éblouissante et la photographie est de toute beauté ( l'une des plus belles que j'ai vu pour un film en noir et blanc). Henri Verneuil appose ici particulièrement sa patte avec une mise en scène très réussie. Le récit est quelque peu distendue et tatonnant mais cette indiscipline inhérent à beaucoup de films de l'épôque apporte un certain charme. On retiendra quelques dialogues hilarants signés Audiard ainsi qu'une scène hallucinante de tauromachie avec des voitures par le personnage de Bebel. Sans oublier l'explosion finale. Si le fond sur la solitude et l'alcoolisme ne fait pas dans la subtilité ni pousse très loin la chose, la dernière partie est surprenante par sa mélancolie. Le contraste est alors particiulièrement intéressant. En conclusion, si ce film ne fait pas partie de ceux de cette épôque que je pourrais regarder en boucle, il est indéniablement indispensable pour les amateurs du cinéma français de cette décennie. Un film original, drôle et mélancolique dont on pardonne aisément les quelques egarements. De toute façon, rien que pour voir ces deux acteurs au sommet de leur art, ce film vaut le détour.
    HarlemSnake
    HarlemSnake

    8 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 août 2013
    Les dialogues d' Audiard, la fougue de Bebel, le jeu époustouflant de Gabin : ce film est une petite merveille, une pépite à ne pas mettre entre toute les mains.
    Ne vous attendez pas à un film d' action avec des explosions à tout va, l' histoire aura quelques longueurs qui seront vite oubliées lors des scènes épiques d' ivresses, le jeux d' acteurs sensationnel est à montrer dans toute les écoles de cinéma.
    Une belle poésie traduite par un professionnalisme hors pair.
    Fabien S.
    Fabien S.

    476 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2019
    un chef d'oeuvre avec le duo Jean-Paul Belmondo et Jean Gabin , des acteurs d'exception et de légendes.
    Don Keyser
    Don Keyser

    68 abonnés 1 640 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mars 2015
    Long-métrage avec une belle tête d'affiche, "Un singe en hiver" jouit donc de la présence de grands acteurs. Ces derniers sont plutôt convaincants dans leur rôle respectif mais le scénario ne permet pas d'être pleinement captivé. Par ailleurs, la réalisation est assez intéressante tout en perdant de la qualité avec l'âge. De fait, le film est plaisant sans plus.
    Bernard M
    Bernard M

    20 abonnés 435 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 janvier 2016
    C'est ce qu'on peut appeler du très bon cinéma à la française des années 60. A cette époque de nombreux films français sont encore tournés en scope noir et blanc ce qui accroît parfois l'intensité dramatique et ce qui met en valeur les gros plans, mais ici la couleur aurait été utile et c'est bien le seul reproche à faire à ce film! C'est une excellente comédie au sens large et noble du terme autour d'une équipe solide que ce soit Henri Verneuil le réalisateur, Michel Audiard le dialoguiste ou Michel Magne à la musique. Tous ceux qui donne la réplique à Jean Gabin sont parfaits ( Jean-Paul Belmondo d'abord,mais aussi Paul Frankeur, Noël Roquevert, ou Suzanne Flon).Cette comédie n'est pas une apologie de l'alcoolisme, mais au pire une dérision et au mieux un remède...C'est aussi un film qui sonne juste par ses décors ( souvent réels) et par l'émotion qu'il engendre.
    Cine vu
    Cine vu

    126 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2016
    La douce violence de l’ivresse…

    Réalisation Henri Verneuil 1962

    … quand elle permet ces voyages.

    Et, avec « Un singe en hiver », Antoine Blondin -les plus beaux écrits sportifs sont de sa main- savait de quoi il retournait. En nous livrant cette histoire, cette brève rencontre de deux alcooliques : Albert Quentin (Gabin) le vieux et Gabriel Fouquet (Belmondo) le jeune, en rupture de ban amoureux.

    L’histoire se déroule sous une pluie triste et normande en bord de mer, où A. Quentin -retiré des comptoirs- tient un hôtel avec sa femme, jouée par la toujours fine Suzanne Flon. Lorsqu’arrive cet ancien Matador encore ivre de douleurs et se noyant donc dans force bouteilles. Le vieux Quentin se voit rappeler… Le temps d’une nuit -mémorable- ils vogueront ensemble sur une mer aux flots alcoolisés, l’un pour le Tonkin, l’autre vers l’Espagne…

    Verneuil met tout cela très bien en image, sans chichi, le principal étant fait : une bonne histoire servie par deux grands interprètes.

    Alors à revoir « Un singe en hiver », il y a une petite nostalgie noire et blanche mâtinée d’une tendre ritournelle, mais pas seulement. Le film est émaillé de très bons seconds rôles (Paul Frankeur, Noël Roquevert, et Gabrielle Dorziat en ineffable directrice de pension).

    L’ensemble nous fait passer un bon moment sans faiblir. Certes le film nous vante le talent de l’alcool, parfois. Blondin en est mort, son portrait trône au Bar « L’assignat » Paris 6e, où je me suis retrouvé,une fois, une seule, fin
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 mai 2009
    Un très beau film de Verneuil, de ceux que le temps n'a pas affecté: les performances de Gabin et Belmondo sont excellentes, le récit est fluide et sonne juste, et le propos divertissant cachant (à peine) une réflexion profonde. Sur ce dernier point, je suis en désaccord avec ceux qui y voit une apologie de l'alcool: l'alcool est un moyen et non une fin dans ce récit, un moyen de se souvenir du passé aventureux, emprunt de folie et de surprises, auquel Gabin a du renoncé au fil des ans pour vivre auprès de sa femme dans son auberge. Mais voilà, cette vie "l'emmerde" comme le dit son personnage, et l'alcool est le compromis qui lui permet de sortir de la monotonie de son quotidien, sans quitter sa femme.
    Si l'on peut discuter du bon fondement de cette pratique, le film a le mérite de soulever des problèmes, surtout pour l'époque, qui reste d'actualité: pourquoi se saoule t-on ? pourquoi pouvons nous être stable sentimentalement et professionnellement sans être heureux ? Vaut-il mieux tout plaquer et repartir à l'aventure ? Ou utiliser un substitut occasionnel pour remédier à son insatisfaction ?
    Une réflexion très intéressante et très humaine.
    ygor parizel
    ygor parizel

    210 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 novembre 2012
    Un fabuleux duo de guignol Gabin/Belmondo, c'est impeccable pour un film dont le thème principal est l'alcool (sujet que je j'aime beaucoup au cinéma). C'est souvent drôle et touchant mais Verneuil montre aussi les mauvais côtés de la consommation d'alcool, en plus de tout ça, c'est très beau visuellement avec ses plages à l'entrée de l'hiver, des éclairages froids, vraiment un grand film.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    96 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mars 2017
    La bonne forme d'Audiard est décidément un critère variable et primordial dans la qualité des films auxquels il participe. Cette fois-ci, il a caché de multiples pépites qui auront de quoi faire glousser régulièrement qui saisira la référence souvent datée (forcément). Cette oeuvre-ci est vraiment portée par ses mots, sans faire dans la demi-mesure pour constituer une apologie convaincante et poétique de l'ivresse ! La chose n'a rien de choquant dans un film de 1962, et pourtant Gabin y vante on ne peut plus clairement les effets psychotropes de l'alcool. La censure serait tellement prompte à se jeter sur un tel morceau de nos jours.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 mars 2013
    Une comédie dramatique qui mérite sa place dans le panthéon du cinéma français, qui plus est réunissant deux des plus grosses vedettes du cinéma là encore français de l'époque ! Le jeu de ces derniers est comme toujours, parfait. L'histoire n'a rien d'originale, mais elle rend le film sympathique, drôle et donc divertissant. Mais plus que çà, c'est surtout le lien d'amitié entre les deux protagonistes et les dialogues qui font de ce film une merveille !
    A voir et à revoir !
    Mirobole Pancrate
    Mirobole Pancrate

    22 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 décembre 2016
    Gabin surjoue Gabin, Belmondo surjoue Belmondo, Audiard surécrit Audiard et cet ensemble bruyant et gesticulant devient vite plus assourdissant et lourd que vraiment drôle. Une grosse déception compte tenu de la quasi unanimité des critiques positives. À regarder muni(e) d'une boite de Doliprane.
    Cécile HARISTOY
    Cécile HARISTOY

    19 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 septembre 2014
    Ça carbure au picon bière et au calva, ça en a un coup dans l'aile, ça titube et ça se rejoue l'Indochine, la guerre, le Yang Tsé Kiang et Sun Yat Sen en chantant "Nuit de Chine, nuit divine, nuit d'amour". Entre 2 cuites, 15 ans de sobriété ! L'action se passe dans le village de Tigreville, un petit port du Calvados. Albert Quentin y est patron de l'hôtel "Stella", qu'il dirige avec son épouse, la bonne Suzanne (Suzanne Flon). Sorti indemne du bombardement allemand de son établissement en 1944, il a juré de ne plus toucher un verre. Et il a tenu. Mais quand débarque dans son hôtel le jeune Gabriel Fouquet, qu'il le voit traverser la rue pour aller noyer ses peines de cœur et de père au bar d'en face, la tentation est trop forte... Adaptation signée Verneuil d'un roman d'Antoine Blondin, "Un singe en hiver", sorti en 1962, réunissait pour la première -et unique fois- le duo Gabin/Belmondo, soit une confrontation mythique entre la star au talent confirmé et le jeune acteur prometteur de la Nouvelle Vague. Aucun des deux ne fait de l'ombre à l'autre dans ce film un brin macho-viril où la femme est cantonnée à un rôle passablement "bobonne". Et Michel Audiard, on s'en doute, en rajoute dans le sexisme d'époque. A noter que ses dialogues n'atteignent pas ici la subtilité de ses meilleures collaborations, les tirades d'alcoolo au bar étant parfois un peu lourdes. Sans fautes, par contre, pour l'excellente musique de Michel Magne, toujours présente à bon escient. Concernant les seconds rôles, on retrouve avec plaisir de grands noms du cinéma d'après-guerre, Paul Frankeur et Noël Roquevert en tête. Tonitruant en roue libre, Jean Gabin s'en donne à cœur joie dans le rôle de ce vieil homme renouant au gré d'une rencontre-miroir avec l'insouciance de sa jeunesse. On comprend qu'il savoure d'autant plus intensément ces instants de lâcher-prise qu'il pressent que ce seront les derniers. Face à lui, Jean-Paul Belmondo incarne avec une sorte de fragilité ce jeune père en souffrance, blessé par une rupture sentimentale récente et qui a bien du mal à communiquer avec sa petite Marie. Histoire de beuverie et d'amitié lors d'une rencontre de passage, "Un singe en hiver" est un film qui mérite vraiment d'être vu... mais qui, de par son sujet, plaira sans doute plus à un public masculin. Quant au titre curieux, le sens n'est expliqué qu'à la fin, dans un wagon de train...
    Buzz063
    Buzz063

    64 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2011
    Le film reste célèbre aujourd'hui pour la rencontre Gabin/Belmondo dont l'entente et la complémentarité de jeu renforce le lien filial entre les 2 personnages. Il ne faut pas faire pour autant limpasse sur les seconds rôles tels que Noël Roquevert ou Suzanne Flon.
    Le film est agréable à suivre grâce aux dialogues brillants et aux deux séquences très connues (le rodéoavec les voiture et le feu d'artifice final).
    Martin P.
    Martin P.

    44 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 mars 2013
    Quel film. Un poème d'Audiard à consommer sans modération. La rencontre Belmondo/Gabin réunis non loin de Deauville pour un baroud d'honneur, pour rêver de voyages et d'ivresse.
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