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Mephiless s.
56 abonnés
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4,0
Publiée le 30 août 2015
La Flèche brisée est un des premiers westerns pro-indiens avec un James Stewart remarquable et un Jeff Chandler assez convaincant en indien. Le héros n'a qu'un seul désir, instaurer la paix entre les Apaches et les blancs. La tâche est compliquée mais presque tout le film montre ce dur combat qui est malheureusement puisque les blancs sont supérieurs aux Apaches. L'histoire d'amour entre James Stewart et Debra Paget est assez touchante sans pour autant être trop niaise
"Broken arrow" est l'un des tous premiers films pro-indiens contant l'histoire du peuple apache sous un angle objectif. Delmer Daves réussit un véritable tour de force en osant aborder le sujet , surtout en pleine période maccartiste. Il décrit les rapports entre les hommes avec justesse et sobriété. Le scénario est basé sur l'histoire réelle du chef Cochise.. Deux grands acteurs desservent ce film avec brio. James Stewart dans la peau de Thomas Jefford, est un habitué de la défense des grandes causes. Il est plus étonnant de trouver un acteur blanc incarner un chef indien, en l'occurrence Jeff Chandler, dont c'est l'un de ses meilleurs rôles. Très beau film révélant le noble sentiment de la parole donnée, mais malheureusement parfois trahie par la perfidie et la haine d'autres hommes.
Un magnifique western humaniste, qui pour la première fois se met du côté des Indiens, sans pour autant les idéaliser. La finesse de l’écriture apporte aussi une ambigüité au personnage interprété par James Stewart, dont le geste à la limite suicidaire d’aller rencontrer les apaches révèle une troublante charge de désespoir - Et annonce les rôles complexes qu’il jouera chez Mann. Son histoire d’amour avec une jeune indienne est traitée par touches subtiles et atteint un beau degré d’émotion. Quant au final, implacable, il teinte d’une profonde amertume le happy end attendu. Et peu importe les quelques incertitudes historiques et les quelques artifices liées à l’époque (les deux rôles principaux chez les Indiens interprétés – avec une grande justesse – par Debra Paget et Jeff Chandler), c’est la vérité humaine que traque Delmer Daves qui se démarque par la subtilité de son approche et la dimension élégiaque de sa mise en scène.
Un grand classique porté par l'interprétation excellente de James Stewart. Basé sur une histoire vrai, le film aligne plusieurs thèmes liés à l'histoire des Amérindiens : le fanatisme guerrier de Geronimo, le désir de paix de Cochise, le racisme de Ben Slade et l'humanisme de Tom Jeffords. Le couple James Stewart/Debra Paget possède un grand pouvoir d'émotion. Leur romance, filmée avec une tendresse presque enfantine, est très émouvante tout comme l'amitié entre Jeffords et Cochise. Un western magnifique, très attachant, à ranger parmi les plus beaux westerns pro-indiens dans la lignée de Soldat Bleu, les Cheyennes ou encore la Porte du Diable.
En 1870, alos que les guerres indiennes ravagent l'Arizona, Tom Jefford, ancien militaire, apprend l'une des langues apaches pour aller négocier la paix avec le chef Cochise. Il tombe amoureux d'une belle indienne (et moi aussi !!!)... Un western moyen avec James Stewart et la magnifique Debra Paget.
"L’on trouvait des salauds chez les Blancs, mais aussi des types recommandables, de même qu’il y avait des Indiens faméliques mais aussi des hommes en qui l’on pouvait avoir confiance"... Avec ces mots, Bertrand Tavernier résumait parfaitement l'essence de ce western qui allait marquer un tournant dans la représentation des Indiens à Hollywood et très certainement dans l'esprit des Américains. James Stewart et Jeff Chandler y sont remarquables et transmettent parfaitement au spectateur l'amitié naissante et durable qui lie leurs personnages. Enfin, la réalisation de Delmer Daves assure le spectacle : les paysages de l'Arizona sont somptueux et l'attaque du convoi militaire, notamment, est magistrale. Un film indispensable sur les relations entre Blancs et Indiens dans lequel on ne s'ennuie jamais : si il ne fallait en voir qu'un seul, ce serait celui là!
La narration de ce film est vieillotte et poussive. C'est une sorte d'histoire mise en image d’Épinal. Bref, film qui accompagne très bien une séance de repassage. Le seul mérite de ce film c'est son audace : en 1950, au USA, affirmer l'égalité de tous les hommes, quelque soit la pigmentation de sa peau, c'est fichtrement remarquable et courageux !
Un western un peu daté dans sa réalisation et ses effets mais finalement assez novateur au niveau du scénario qui offre un beau rôle à James Stewart (il ne s'agit pas bêtement de tuer des indiens) même si l'histoire d'amour est assez simplette.
Un sublime et indispensable western réhabilitant l'image des Indiens où l'on assite à un fascinant spectacle à la photographie éclatante de beauté picturale où l'on reste captivé devant cette leçon de Cinéma... A contempler...
J'aurais bien aimé encensé ce film mais malheureusement beaucoup d'éléments me dérangent : je ne reviendrai pas sur le peu de crédibilité des indiens, sur l'histoire d'amour artificielle mais je m'attarderai davantage sur le manque d'action et le trop plein de dialogues assez simplistes et surtout une mise en scène plate comme les dialogues. Little Big man reste le chef d'œuvre inégalé et plus complexe qu'il en a l'air sur la réhabilitation des indiens d'Amérique dans le cinéma.
Encore un film dans lequel les indiens parlent parfaitement anglais (VO, je n'ose même pas le doublage en français). Et evidemment, le blanc quarantenaire qui épouse une indienne qui sort de l'adolescence sans que cela ne gêne personne, même en 1950... Quand à Cochise qui dissert sur le racisme...
Western historique pour son point de vue envers les Indiens présentés pour la 1ère fois dans le cinéma américain sous une facette humaniste et juste (le film est paraît-il très juste historiquement au niveau des coutumes indiennes). Le cadrage est absolument parfait, Delmer Daves est un perfectionniste; également de part de sa volonté (un peu poussé parfois) de comprendre les traditions indiennes et les interférences avec les Américains blanc. James Stewart est d'une retenue remarquable dans un rôle engagé, un peu comme dans son personnage d’"Autopsie d'un Meurtre" (avocat turbulent fan de jazz). Franchement, quel classe avec son jean et son foulard au cou! Vraiment quel besoin d’ajouter à cela une éternel love story à l’eau de rose (d’ailleurs sans beaucoup de profondeur)? Ces scènes sont celles qui ont le plus vieillis. Western tout de même incontournable. Et surtout intelligent.
Bon, ok, les indiens ont pas tous l'air très indiens, l'héroïne est une squaw qui ressemble plutôt à une Barbie, mais sinon, faut reconnaître que faire un film comme ça en 1951, c'était plutôt gonflé: les codes du western sont peu respectés, pas tellement de bagarres, pas d'affrontement au colt...et surtout, la séparation bon/méchant n'est pas conventionnelle pour l'époque: y a les bons indiens, les mauvais indiens, les bons hommes blancs et les mauvais hommes blancs...faut gérer!...En tout cas, la métaphore (car c'est évidemment un chouïa romancé)et la réflexion sur la guerre est tout à fait intéressante: faudrait peut être forcer les israéliens et les palestiniens (entre autres)à le regarder, who knows....
"La Flèche brisée", classique de 1950, est surtout connu pour avoir été le premier western à proposer une version non-caricaturale des Amérindiens. Néanmoins, le film étonne aussi par sa virtuosité, sa grâce et sa puissance. Ma critique serait superficielle si je ne faisais pas allusion à la prestation magistrale de James Stewart, qui livre là une de ses meilleures performances.