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    Deep End
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    97 critiques spectateurs

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    Outburst
    Outburst

    111 abonnés 517 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 septembre 2011
    Je pense que c'est le genre de film qu'il faut voir plusieurs fois afin de percevoir tout ce que le réalisateur a voulut dire et montrer, mais outre ce petit détail c'est clair qu'on a ici affaire à un grand film. Acteurs convaincants même si le jeune qui interprète Mike surjoue un peu, l'histoire est intéressante à suivre et bien mise en scène et l'ambiance des 70's se fait bien ressentir sans pour autant choquer. Néanmoins pas mal de passages m'ont gonflé, la relation entre les deux personnages est parfois insupportable et j'ai carrément eu l'impression que le film s’essoufflait un peu vers la fin.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    117 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 octobre 2015
    Belle séquence finale travaillée comme l'happening artistique d'une galerie branchouille du Swingin London. On sent que Londres est alors la capitale mondiale de la pop et de la mode (ces couleurs criardes, colorées, jamais de mauvais goût). Une époque dont c'était probablement l'étendard : Faire de la vie, de sa vie, un art consommé, déjà posthume.

    Je comprendrai d'ailleurs que des spectateurs, dans la recherche d'émotions grandes et pures comme l'appel du grand amour peut en susciter, se retrouvent gênés par le "dispositif" arty du film (la silhouette en carton puis la bague dans la neige puis la piscine qui se remplit puis les pots de peinture rouge qui s'y déversent…) qui peut légitimement manquer de coeur et de spontanéité parce que finalement plus écrit qu'il n'y paraît au premier regard.

    Mais à y repenser, je trouve que cette distance, ce côté poseur, glacé, colle bien à la psychologie troublée du jeune héros. Car quoi de plus propice à la naissance du désir de créer, de l'élan sexuel, du tremblement amoureux vers l'autre que l'adolescence ? De ces réflexes un peu gauches qui nous rendent possessifs, inadaptés à l'autre, serrés dans une idéalisation mortifère. Alors oui, Deep End saisit parfaitement l'air du temps orageux de cet âge ingrat et de ses lubies charnelles autour d'un corps, d'une femme désirée qui reste encore à l'état d'"objet". En cela, Skolimowski a tout bon.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    121 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 novembre 2011
    J'ai eu l'occasion de voir ce film au cinéma, quelques mois après sa ressortie nationale. Peut-être en attendais-je trop mais ce film m'a plu, juste plu alors que le sujet de départ me branchait à mort. Bon je chipote un peu car c'est vraiment un film de qualité mais quelques aspects du film méritaient un peu plus de soin.
    Bon une chose est sûre l'ambiance est assez envoûtante, on y suit un adolescent qui découvre l'amour et le désir sexuel au contact d'une jolie (et énigmatique) rousse travaillant à l'établissement de bains où il vient de se faire embaucher. Cette attirance donne lieu à une sorte de "jeu" entre lui et la troublante jeune femme qui le conduira à vouloir à tout prix en savoir plus, à errer dans les rues la nuit en quête de la trouver... Cette errance donnera lieu à des rencontres étranges, dans des lieux étranges. Une sorte de voyage au coeur d'un univers noir, presque fantasmagorique qui rejoint un peu le côté quasi irréel de ce que le jeune homme vit sur son lieu de travail.

    Le film est bien mis en scène, il y a des scènes surprenantes et la séquence finale relève du génie mais après j'ai trouvé le film un peu faible par moments. Une photo assez quelconque mêlée à un montage un peu abrupt qui m'a assez déboussolé dans un premier temps. On sent aussi que Skolimowski a voulu créer de la tension mais ici la tension sexuelle m'a paru être un peu au rabais, en partie parce que le jeu de l'acteur ne m'a franchement pas convaincu, peut-être parce que je ne me suis pas identifié à lui, j'ai trouvé quelques réactions peu crédibles. Jane Asher en revanche est aussi belle que fascinante, c'est une interprétation puissante pour un personnage féminin des mieux écrits.
    Un bon film, qui mérite d'être découvert. Curieux et envoûtant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 septembre 2011
    Si Deep End porte les stigmates de la vieillesse en ces temps perturbés, ces nombreuses approches thématiques possèdent un caractère intemporel certain. Outre un charme visuel et émotionnel implacable, il donne à voir le portrait d'individus humains non fantasmés ou non romancés, formant une vision d'une société britannique ou d'une époque marquée notamment par un paternalisme gras, un féminisme rampant, une libération des moeurs. Seule, peut-être, la scène finale s'exprimerait trop métaphoriquement par rapport à l'ensemble, trop construite et en décalage donc avec cette passionnante peinture d'époque.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 juillet 2011
    Très belle restauration au niveau de l'image en tout cas. La première heure du film est drôle, très dynamique et rythmée. Et surtout ce n'est pas vieillot. En revanche, la dernière demi heure est beaucoup moins réussie, le scénario tient beaucoup moins la route, le réalisateur est en roue libre, cela frôle cinéma expérimental. reste le très beau plan de fin mais qui détonne dans l'ensemble. petite déception donc.
    riri2
    riri2

    14 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2014
    Deep end séduit moins par son sujet que par son traitement, celui de l'image, de l'univers, amenant des émotions rares jusqu'à une scène finale sublime, l'une des plus étrange du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 24 juillet 2011
    Les tourments d'un jeune garçon , qui découvre petit a petit la réalité au sujet de la fille sur laquelle il a jeté son dévolu, de jolies métaphores, des scènes bien penser (lorsque le jeune garçon commande un hot dog, le mécanisme mise en place par la prostituée pour enclencher la musique, ouvrir la porte..et bien d'autres..), mais on observe quelques longueurs A noter, b.o sympa.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 juin 2012
    Simplement l'un des plus beaux films du monde, visuellement. Et une atmosphère... mais une atmosphère...
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 août 2011
    C’est toujours un plaisir de revoir ce film inclassable de Skolimowski. A partir d’un scénario somme toute anecdotique, le réalisateur réussit, grâce à une mise en scène virtuose, à nous amuser (du moins jusqu’à la séquence finale) des déboires de ce jeune homme entrant de plein pied dans la vie active au sein d’un établissement de bains, peuplé de personnages pittoresques et où le sexe prédomine. L’alchimie entre les origines slaves du metteur en scène et l’esprit so british trouve une justesse de ton et une originalité tout à fait uniques et jubilatoires. Excellent choix des acteurs dans leur ensemble (la pulpeuse Diana Dors nous offre une scène d’anthologie qui à elle seule mérite le déplacement).
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 octobre 2012
    "Deep End", où la mosaïque psyché-punchy d'un Deep Beginning d'une idyle dead end ;
    "Le grand Bain", en plein courant d'un cinéma des années soixante-dix, libre aux plans libertaires, n'est autre qu'un manifeste, sinon acte de foi, de la Révolution sexuelle, aphrodisiaque.
    En effet, le film est un genre de huit-clos, les bains publiques, image d'une institution aux moeurs poussiéreuses mais qui s'effritent ( Cf. scène spoiler: du "patron" qui se plain de la mauvaise tenue des bains, qui sont mal entretenus, et dons les murs sont recouverts d'un peinture Rouge
    ." )
    Lorsqu'on en sort, c'est pour vagabonder dans ce Londres dépravé de la Révolution sexuelle, notamment lors d'une scène chef d'oeuvre, bâtie comme un plan séquence d'une demie heure.
    ( spoiler: Cette fabuleuse escapade nocturne de Mike, qui attend Sue aux abords du club, et qui vagabonde encore dans un huit clos qu'est ce bloc luxurieux, banderole de cette révolution sexuelle, un pied dedans, un pied vers la normalité du stand de sandwiches, et où le temps passent au grès des bouchées de hot dog, de cette normalité que Mike peine de plus en plus à avaler, jusqu'à l'indigestion.
    )
    Où alors pour ridiculiser totalement la tradition du mariage, en faisant se briser littéralement le symbole du mariage spoiler: qu'est la bague de fiançailles, en plein sur la mâchoire de Mike, plus dur que le diamant, pour qui l'amour ne passe que par le désir sexuel. A tel point que pour pouvoir le récupérer, il faut payer le prix du sexe, peine capitale. Et point final, il ne persiste rien d'autre que ce seul désir, qui prend vie avec la mort de Sue, finalement, loin du mariage et loin du bord.

    "Deep End" est l'illustration d'un amour qui mue, duveteux, aux seins qui poussent au rythme d'une révolution, pleine de vie, de sexe, et d'une vie pleine de sexe, pleine d'idéaux, prémisses d'une aire dont on en abuse peut-être trop?
    Le meilleur moment d'un révolution, c'est d'ailleurs ni plus ni moins, le moment où elle a lieu, sous le soleil exactement, frustré, par encore blasé, en plein dedans, dans le bain.
    Musomuse
    Musomuse

    5 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 août 2020
    C'est quoi ce foutoire? Telle est ce qui me vient en tête lorsque je regarde Deep end. C'est bordélique non pas au sens que c'est mauvais, mais au sens que les personnages sont tout le temps en roue libre. Comme si cela était normale et évident. Ça l'est surement d'ailleurs. Maintenant il faut le dire il s'agit de quelque chose de déjà vue. Du moins que vous connaissez surement déjà ( enfin pas complètement évidemment), Les 400 coups et bien d'autres vous rappellerons que c'est assez courant de faire des films dans cette vague la. Seulement c'est assez spéciale car le film ne met pas en scène des personnages très raisonné au sens social. Ils agissent comme si ils cherchent à ne pas grandir. Et en fin de compte, Les 400 Coups montre l'exact opposé. Juste en cela c'est une note d'attention qui change la donne.
    Pour moi c'est un film qui a beaucoup de personnalité malgré son sujet. Et la mise en scène y contribue, il est clairement inattendue de voir des plans aussi repris dans un film pareil. spoiler: Les plans de Sue dans la piscine avec Mike sont particulièrement modernes et donnent vraiment le sentiment d’appartenir à quelque chose de plus large que le film en lui même.
    Il y a donc quelque chose qui fait raisonner le film comme une expérience concluante qui a sue faire ce que le cinéma attendait de lui. Créer de véritables images, des images animées. Il faut l'admettre ce film est très moderne et intrigue autant qu'il n'inspire.
    Je n'irais pas le défendre sur tous les terrains non plus, je trouve le personnage insupportable comme ceux qui l'entoure. Ce qui s'oppose aux instant où il paraît plus humain et devient enfin agréable, ce qui s'évanouie aussi vite que cela est apparue. Je ne sais pas si cela a été fait exprès, en tous cas le yoyo est assez signifiant pour être remarqué.
    Et je me rend compte que c'est un film qui fait beaucoup réfléchir, qui d'ailleurs est très enthousiasment sur ce point, on ne cesse de se demandé où notre opinion se dirige.
    En fin de compte je ne dirais pas que j'ai passé un bon moment, mais il faut admettre les qualités, on a affaire là à un film remplie d'intention sincère et qui toucherons tous ceux qui aiment les piscines avec des gens dedans. Sincèrement c'est une véritable curiosité.
    DaftCold
    DaftCold

    12 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2019
    Dès le générique, on sent que le film cache quelque chose... Le film prend un ton léger au début, mais Mike va rendre le tout très dérangeant. Un mélange spécial, qui mènera au titre du film. Ce n'est pas un film exceptionnel, la réalisation n'a rien de bien spécial, l'histoire n'est pas des plus intéressante, mais le point fort, c'est l'ambiance qui y règne. Un point bluffant, c'est qu'à l'heure où j'écris cette critique, le film a bientôt 50 ans, et pourtant le long métrage n'a pas pris une seule ride, il pourrait avoir été tourné cette année ! Un chouette expérience cinématographique éventuellement dispensable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 juillet 2011
    Très joli film sur l'ambiguïté de l'adolescence. C'est l'âge où l'on pense le plus au sexe mais aussi celui où l'on aime le plus la poésie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 septembre 2011
    Un film qui a parfaitement vieilli, passionnant du début à la fin, et aussi d'une rare beauté formelle! Bravo aux salles de cinéma qui le projettent!
    Pascal H.
    Pascal H.

    6 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 octobre 2011
    Un film qui raconte la douce folie qu'est l'amour de jeunesse.
    Il est impressionnant de voir comme le film en retranscrit si bien les émotions. De la découverte, à la joie, passant par l'obsession en terminant par la folie.
    La piscine, son décor et ses habitants, apportent énormément à l'atmosphère du film. Julie Asher joue terriblement bien son rôle d’envoûtante et joueuse. Un film atypique.
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