Avis : Didier - Page 8

Un film sans prétention aussi mal écrit que mal réalisé qui a pour seul mérite de laisser libre cours au jeu "jeune chien fou" de Chabbat. Mis à part ça, rien...

drôle dans un premier temps puis ce nanar plonge dans la médiocrité la plus totale avec l'histoire incohérente et débile autour du football et des skinheads. Une idée original et drôle qui est mal exploitée et pas assez approfondie.

Le choix du chien s'avère particulièrement judicieuse, d'abord parce qu'il est simplement le meilleur ami de l'homme, qu'il est de nature obéissante ce qui facilite les choses sur ce point au vu du récit, et que plusieurs paramètres inhérents au chien en général permettent de mettre deux ingrédients comiques en exergue : le running gag de "tu ne dois pas sentir le cul des femmes", et le fait simple mais logique qu'on a pas meilleur qu'un chien pour aller chercher la balle ! Les deux acteurs sont extraordinaires de subtilité et de crédibilité. Chabat en chien bipède est hilarant, de sa gestuelle primaire mais juste au regard vide et bêta sont un must d'absurde anthropologique, alors que Bacri est un grincheux succulent qui forment avec son chien Didier un duo aussi drôle que touchant. Le récit est par contre parfois peu marrant, surtout dans les dialogues pas toujours inspirés des caméos dans la dernière partie du match de foot. Un bon moment.
Site : Selenie

Une comédie enlevée et bien trouvée par Alain Chabat qui s'offre par la même occasion un rôle tordant. Si son acting surprend au départ, quelques minutes plus tard, il ne joue plus un chien, il l'est, c'est même assez impressionnant comme ses mimiques sonnent juste. Il cabotine (bah oui forcément ...) à mort et nous lâche certaines scènes assez hilarantes tout en offrant au regretté JP Bacri un rôle sur mesure dans lequel il excelle. Bien sûr ça a un peu vieilli mais ça reste très sympa et Chabat égratigne pas mal le milieu du foot au passage, qui ne s'est pas arrangé avec le temps. La séquence finale, du grand n'importe quoi amuse toujours autant. À voir au moins une fois en somme.

Le passage des personnalités de la télévision au cinéma n’est pas toujours gage de réussite. Alain Chabat fait partie de ceux qui ont franchi le pas avec succès et ce en tant qu’acteur avec des films comme Gazon maudit mais encore plus en tant que réalisateur dès son premier long-métrage. Didier est, en effet, une excellente comédie (d’ailleurs couronnée du César du meilleur premier film) avec une idée de base très originale. Il faut accepter dès le départ cet aspect fantastique pour pleinement prendre du plaisir devant le film mais, cela une fois fait, il est dur de ne pas rire à des dialogues très réussis servis par des comédiens parfaits dans leurs rôles (Bacri joue son rôle habituel mais le fait toujours aussi bien et Chabat réussit l’exploit de faire croire à son origine canine). En outre, Chabat imprime sa marque par son humour farfelu, par l’invitation de ses amis du métier pour des petits rôles (Chantal Lauby, Dominique Farrugia, Josiane Balasko, Claude Berri, Dominique Besnehard, Serge et Michel Hazanavicius ou encore Dieudonné qui n’était pas encore rentré dans ses dérives politiques), par ses clins d’œil spoiler: (Jean-Pierre fait rentrer Didier dans l’équipe sous le nom Didje Hazanavicius, l’équipe de Jean-Pierre et Didier s’appelle Chez wam comme la société de production d’Alain Chabat…)
et par les l’insertions des convictions de gauche du réalisateur (les skinheads sont ridiculisés et les personnages racistes ou homophobes sont critiqués). Tout cela fait de Didier une comédie toujours aussi agréable à regarder 25 ans après sa réalisation et lance de façon prometteuse la carrière de réalisateur de l’ex-membre des Nuls.

Sur un postulat de base fantastique à vocation didactique pour le génial Jean-Pierre Bacri le scénario accumule les délires abracadabrantesques dans une surenchère d'humour absurde où se complaisent joyeusement les comédiens, un extravagant Alain Chabat en tête, dont les attitudes canines illustrent son talent de mime. Drolatique, truffé de références, de clins d'oeil, de jeux canins et de répliques cultes, cette comédie amuse plaisamment: un agréable moment!

Alain Chabat fût auréolé du César du meilleur premier film avec cette histoire à dormir debout de chien prenant forme humaine. Une histoire absurde et loufoque à l’image de l’humour des nuls ; c’est surtout un film de copain. Chabat convoque tous ses potes pour cette partie de rigolade ; il en invite tellement que certains paraissent simplement ajouter au casting sans être réellement partie prenante du scénario ; c’est le cas de Farrugia par ex. Ça donne donc bien souvent un ton bien brouillon au film. Néanmoins, le duo central composé de Bacri-Chabat fonctionne à merveille. On peut même dire que dans ce scénario famélique, c’est même Bacri qui porte un film dans lequel Chabat fait office de cabot d’exception.
Vu avec mon fils de bientôt 13 ans, on a eu quelques beaux fous rires… surtout moi.
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L’idée est originale. Alain Chabat fait bien le chien et son duo avec Bacri fonctionne. Mais à part ça, ce n’est pas très drôle. Chabat en profite pour égratigner le monde du foot (qui le mérite surement) mais tout cela reste assez plat et le film s’essouffle très rapidement car il n’a finalement pas grand-chose à raconter. Je n’ai pas été convaincu.

Film culte ! L'imaginaire permet tout, l'univers des Nuls le concrétise, Alain Chabat le sublime. Son interprétation de ce labrador est magnifique. Les quelques scènes de Chantal Lauby et Dominique Farrugia, la tranche d'un livre des Nuls que l'on voit furtivement au début, les messages personnels dans le générique de fin, les seconds plans où il se passe toujours quelque chose et surtout beaucoup de belles filles, rappellent l'humour décalé des Nuls et ça fait du bien ! Je suis un fan inconditionnel, regardant Didier comme un enfant regarde Tchoupi. Les mimiques ou les râles de chien, la course mimée de nos amis à quatre pattes, le rattrapage de morceau de jambon au vol (je n'ai jamais réussi !!!), bien-sûr la crédulité de Jean-Pierre Bacri remarquable, quelques effets spéciaux bien sentis, même les skin heads, tout est bon ! Monsieur Alain Chabat, merci ! Alors pourquoi pas 5/5 me direz-vous ? Parce que 23 ans après sa sortie en 1997, force est de constater que votre film, malgré tout le bien que j'en pense, n'a pas changé la donne dans le cinéma ou créé un courant. Oui, je sais, c'est difficile d'atteindre la note maximale. Une prochaine fois !

On se demande ou Alain Chabat est aller chercher l'idee de ce scenario tout a fait inimaginable. Le fait est qu'il arrive a rendre le film interessant en evitant de tomber dans le ridicul et le vulgaire. Alain Chabat interprete le chien a merveille. Le reste est rendu amusant par de tres bons acteurs, second roles et repliques decalees.

Revoir "Didier", c'est toujours passer un bon moment avec ce premier film drôle et original d'Alain Chabat. Il révèle tout son talent de comédie en jouant un chien, formant un duo hilarant avec un Jean-Pierre Bacri au sommet de son art. Le reste du casting est plutôt pas mal aussi. Si le scénario se démarque ainsi globalement, avec de bons gags et dialogues, il y a tout de même aussi quelques lourdeurs (les hooligans, les scènes avec le patron du club de foot, le match au Parc des Princes). Et des éléments comme le générique ont bien mal vieilli. Pas parfait donc, mais assez de bonnes choses pour le revoir avec plaisir!

Je dois dire que je n'ai jamais vraiment réussi à apprécier ce premier film réalisé par Alain Chabat, pour lequel il a d'ailleurs reçu un César, et sorti en 1997. Effectivement, je dois même avouer que j'ai eu beaucoup de mal à m'y remettre, ayant eu un mauvais souvenir lors de mon premier visionnage. C'est donc tout simplement l'histoire d'un chien qui se transforme en homme. Voilà, c'est simple mais il fallait y penser et c'est vrai que l'idée est plutôt originale ! Malheureusement, Chabat est capable du meilleur comme du très lourd et ici, je dirai que nous sommes dans une sorte d'entre deux constant. Enfin, en ce qui me concerne, le film est drôle car j'adore Jean-Pierre Bacri, c'est vrai que l'acteur correspond comme un gant au personnage, d'ailleurs beaucoup de répliques ne seraient pas aussi drôles dans la bouche d'un autre acteur. Mais, plus que ça, je pense que, sans Bacri, le film n'est absolument pas drôle ! Car, honnêtement, les scènes où Chabat fait le chien, c'est marrant deux minutes mais c'est très vite lassant ! D'ailleurs, je trouve le match de foot très long et pas vraiment intéressant (en même temps, je ne suis pas non plus vraiment fan de ce sport). Concernant la mise en scène, le film possède de très bonnes idées. "Didier" est donc un film très bancal qui reste très bon concernant tous les moments dans lesquels Bacri est présent mais est très lourd le reste du temps.

Alain Chabat pour son premier film en tant que réalisateur en 1996 réussit le pari de captiver le spectateur avec uen histoire de chien se transformant en homme. Pas gagné d'avance, et pourtant dans le rôle titre du chien, Alain Chabat à quelque chose de cabot qui lui va à la perfection. Jean-Pierre Bacri, toujours avec son allure bouguon y est aussi génial. On rigole à plusieurs reprises et c'est juste ce qu'on demande à ce charmant premier film du cinéaste.

Didier, c’est l’histoire de mon premier film préféré (ont suivi Billy Elliot, Little Miss Sunshine et Cashback, autant vous dire que j’ai changé depuis). Du coup, je ne l’ai jamais revu et je ne compte pas le revoir. Je doute fortement qu’il s’agisse d’un très bon film mais je ne veux pas briser un rêve d’enfant. 4/5

Une comédie originale.
L'histoire est amusante et Alain Chabat est très bon dans rôle, une interprétation dur à réaliser mais qu'il a très bien maîtrisé.
Jean-Pierre Bacri est convaincant et les autres acteurs sont corrects.
L'ambiance est plaisante et les gags peuvent paraître lourd mais sont dans l'ensemble assez marrant.
Un film donc pas mal, ce n'est pas une comédie de haute volée mais on passe un moment rigolo avec un Alain Chabat complètement barré !