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    Don Camillo en Russie
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    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    11 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2023
    « Recommencez jamais à me raconter vos sales maudites calomnies sur votre Russie. Je veux continuer à croire à la mienne, moi !»

    Luigi Comencini… On peut se demander comment les producteurs de la série des Don Camillo, en déclin progressif depuis le premier volet, ont eu l’idée de débaucher le réalisateur de deux épisodes de la série de films « Pain, Amour, etc. » mais aussi, et surtout, des fabuleux « L’Argent de la vieille » et « La Bohème », sans oublier la mini-série « Pinocchio », celle-là même qui a bercé mon enfance et placé Gina Lollobrigida au rang des fées qu’on voudrait voir pencher soi plus souvent.

    Pouf pouf.

    Au fond, tenter de relancer une licence initialement développée en partenariat entre la France et l’Italie en engageant un orfèvre ès comédies populaires italiennes, ayant grandi en France, l’idée se tient. Voyons jusqu’où…

    Même si ce cinquième film est réalisé après Don Camillo Monseigneur, l’action se déroule avant : Peppone est toujours maire et Don Camillo toujours curé ; tous deux n’ont pas été vieillis, au contraire du volet précédent. La coexistence pacifique est, elle, toujours d’actualité, non plus figurée par les Etats-Unis et l’URSS mais par Khrouchtchev et Paul VI. On notera le clin d’oeil, volontaire ou non, au Nekrassov de Sartre.

    Si l’ancrage dans l’histoire était déjà un élément nouveau dans l’épisode précédent, particulièrement réactionnaire (la place des femmes et la laïcité), la caméra professionnelle de Comencini rompt avec l’immobilisme des deux épisodes réalisés par Carmine Gallone, eux-mêmes plagiant le style sombre des deux premiers volets réalisés par Julien Duvivier. Autant dire qu’on passe d’un trait de 1953 à 1965, quasiment une génération en terme de cinématographie. A ce niveau, l’irruption des travellings, des contre-plongées et de la lumière artificielle dans le noir et blanc tranche avec le réalisme statique des quatre premiers films. Au-delà de la caméra, il y a également le style de Comencini qui redonne des couleurs à une licence en perte de vitesse : les deux premiers épisodes étaient franco-italiens, les deux suivants une pâle copie de ceux-ci, enfin ce cinquième est proprement italien, presque comencinien ; on y retrouve la saveur des comédies légères et sociales du maître lombardo-aquitain et le côté touchant des deux premiers volets.

    De la série, puisque ce dernier volet en est la fin, on peut dire que :
    - Gino Cervi fut un grand acteur, hélas trop mal utilisé,
    - Fernandel mérite sa place au Panthéon du cinéma français (et franco-italien).
    - Don Camillo est un gros réac qui n’hésite pas un instant à faire de la récupération politique.
    - D’une œuvre anti-communiste, les réalisateurs et scénaristes des différents épisodes ont fait une œuvre finalement très indulgente pour les communistes (rappelons que les communistes italiens étaient traditionnellement beaucoup plus proches de la gauche actuelle que des staliniens français).
    - Sans une vue d’ensemble, il ne faut jamais, JAMAIS, faire de suite à un film qui contient en lui toute la poésie et tout le charme d’une œuvre passée
    - L’accent provençal est parfait pour camper l’accent des plaines émiliennes.
    - La veine dialoguiste de Barjavel s’essouffle d’épisode en épisode, avec comme révélateur les échanges entre Don Camillo et le Christ, percutants dans le premier opus, complètement anecdotiques dans ce dernier.
    - La qualité des épisodes suit inexorablement leur succès au box-office… sauf peut-être pour ce dernier épisode.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juin 2022
    J’ai revu « Don Camillo en Russie » de Luigi Comencini sorti en 1965 pensant y déceler un anticommunisme primaire. Et bien non en dehors de la surveillance (micros, agents à l’étranger…) mais il est vrai que c’était en pleine guerre froide. Mais le film est plaisant à regarder avec les éternels affrontements verbaux entre Peppone (Gino Cervi) et Don Camillo (Fernandel). Peppone vient d’être réélu maire et veut jumeler son petit village de Brescello en Emilie-Romagne dans le nord de l’Italie, avec Brezwyschewsky, une ville russe située sur le Don (tristement célèbre en ce moment avec la guerre entre la Russie et l’Ukraine) ce qui évidemment déplait à Don Camillo qui via un chantage arrivera à ce que Peppone l'emmène avec sa délégation, déguisé en camarade communiste Camillo. Si le comique prime avec la grève de la faim de Don Camillo et ses visions, les affrontements à coups de verre de vodka entre Peppone et le responsable du Kolkhoze, les « conversations » entre Don Camillo et Jésus… des finesses existent avec par exemple le « dépoussiérage » des photos de Khrouchtchev qui fut effectivement limogé en 1964 et remplacé par Léonid Brejnev. Le rôle du pope qui se cachait est plus lourd mais il est amusant de voir que Don Camillo va réussir à transposer en Russie le conflit Politique/Religieux de son village ! La fin ne manque pas d’humour : Don Camillo est chargé par son évêque d’organiser pour de jeunes prêtres un voyage aux USA… et évidement Peppone de rendre la pareille à Don Camillo en se déguisant en prêtre avec tous les papiers nécessaires en règle et caché dans un missel « le bréviaire du communisme ».
    Un cinéma familial plaisant et c’est vrai qu’à l’époque leurs aventures étaient attendues du public. C’est le 5ème volet des affrontements entre ces 2 amis d’enfance mais ennemis politiques sortis entre 1951 et 1965, mais peut-être pas le meilleur. Un 6ème volet était prévu mais a été annulé du fait que Fernandel est décédé d’un cancer pendant le tournage de ce film qui devait s’appeler « Don Camillo et ses contestataires » et que Gino Cervi a refusé de reprendre ce rôle sans Fernandel.
    vivaBFG
    vivaBFG

    13 abonnés 1 295 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2021
    Rare sont les sagas qui parviennent à conserver cet intérêt, cette verve du début. Les "Don Camillo" y parviennent! Certes cet opus parait un brin en dessous, mais si peu que cela ne se voit guère.
    Pour les puristes, on pourrait reprocher cet anticommunisme clérical qui a tant fait de mal depuis des décennies, mais il faut oublier cela. Ce film est fait pour se marrer, et se moquer de toute cette mascarade et il remplit bien son objectif.
    A voir par les amateurs de comédie et de Fernandel.
    bug bunny
    bug bunny

    41 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 février 2021
    Film d une série de don camillo meme ancien et en noir je prends toujours un plaisir de rire et les regarder en famille
    CH1218
    CH1218

    201 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 novembre 2021
    Cette virée au pays des Soviets est clairement l’épisode de trop pour Don Camillo et Peppone. En dépit de quelques bonnes tirades, la mayonnaise ne prend plus.
    Roub E.
    Roub E.

    958 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 novembre 2020
    Après un quatrième épisode déjà très en deçà des précédents Peppone et Don Camillo reviennent encore une fois. Cette fois ci le terme de la discorde est le jumelage de leur commune avec une ville russe et du coup un voyage en URSS auquel va prendre part le prêtre en se faisant passer pour un militant communiste. Ce coup ci il n’y a presque plus rien, les deux acteurs qui ont fait en grande partie le succès des précédents semblent s’être lassés et ne donnent plus le change, la critique du système soviétique paraît bien désuète aujourd’hui et n’arrive pas à donner un nouvel intérêt à une saga comique qui ne sait de toute façon plus ou aller. Un dernier film à éviter pour garder une bonne image de deux personnages qui ont fait rire un nombre incalculable de spectateurs.
    cinono1
    cinono1

    304 abonnés 2 056 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 octobre 2020
    L'herbe n'est pas plus verte ailleurs. les comédies possèdent leur petite morale de vie, souvent pertinente et aiguisé. L'humour regarde avec lucidité et tendresse. De bons acteurs, de bons personnages, les mœurs italiens, quelques bonnes situations et un réjouissant Fernandel et son compère Gino Cervi, une comédie de qualité malgré quelques longueurs
    GéDéon
    GéDéon

    86 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 janvier 2023
    Il s’agit du cinquième et dernier épisode de la saga des « Don Camillo » réalisé par Luigi Comencini en 1965, soit treize ans après le premier. Cette fois-ci, Don Camillo (Fernandel) et Peppone (Gino Cervi) partent ensemble en voyage en Union Soviétique. L’intrigue reste classique en multipliant les querelles entre ces deux meilleurs ennemis. Bref, même si le film manque de rythme, on est triste de voir pour la dernière fois ce fameux curé qui parle au Christ et entend sa voix.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 octobre 2020
    Le meilleur Don Camillo avant le pire : Don Camillo et les Contestataires. Un peu d'exotisme cela rend cet opus unique et c'est drôle comme les précédents
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 décembre 2018
    Excellent film. De grands moments à partager avec les plus jeunes qui doivent dépasser leurs préjugés culturels (noir et blanc, absence d'effets spéciaux etc). De grands acteurs pour beaucoup d'émotions. Et une immersion dans notre histoire récente.
    Fabios Om
    Fabios Om

    52 abonnés 1 269 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 juillet 2017
    pour moi ce don Camillo est le meilleur de la saga après le tous premier car il arrive à mélanger humour et émotion avec brio . cette histoire est très bonne et surtout celui là est très drôle et triste parfois .
    Eselce
    Eselce

    1 397 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2017
    Voilà un dernier opus qui clôture magnifiquement la saga ! Peppone emmène avec lui Don Camillo en Russie. Comment ? Grâce au jumelage qu'il a orchestré par ses pouvoirs de maire communiste. Les deux hommes ne sont pas au bout de leur peine et s'en vont découvrir les us et coutumes à la russe ! J'ai beaucoup aimé le final à la libre appréciation du spectateur quant au devenir des deux hommes. Très bien trouvé !
    Stephenballade
    Stephenballade

    397 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 décembre 2015
    Tout comme je le disais dans mon petit commentaire à propos de "Don Camillo Monseigneur", le duo vedette a perdu un peu de sa superbe. Ainsi se termine une saga entamée 13 ans plus tôt. Du moins officiellement, car la production a tenu à poursuivre le tournage du 6ème épisode en dépit des problèmes de santé de Fernandel rencontrés au cours du tournage, et malgré le fait que Gino Cervi ait quitté le navire en déclarant que "sans Fernandel, Don Camillo n’est plus Don Camillo". Bien que n’ayant jamais vu "Don Camillo et les contestataires", film non officiel de la saga, je pense que Gino Cervi n’avait pas tort et on peut saluer ce geste qui a dû lui coûter quelques frais relatifs à la rupture du contrat. Mais revenons-en à cette virée en Russie. Nous savons tous que l’emblématique maire de Brescello arbore fièrement la couleur rouge de son courant politique, aussi il parait logique qu’il veuille jumeler son village à une commune soviétique. Le curé de choc voit là encore une occasion d’entrer en conflit avec son frère ennemi, et participe au voyage, sans ses effets religieux (à quelques détails près). Il s’ensuit de nouvelles situations cocasses, et tout ce qui a fait le succès de ce duo hors normes : les joutes verbales aux répliques cinglantes, l’expression scénique riche en mimiques, sur cette éternelle bataille politico-religieuse. Comme d’habitude, les deux lascars n’ont pas froid aux yeux, ils viennent d’un pays somme toute ensoleillé : ils ont le sang chaud ! Alors quand on voit Peppone s’adonner à un concours de verres, et Don Camillo donner des cours pour imposer Dieu là où on le demande, ça donne des situations truculentes. Aussi, j’ose affirmer que "Don Camillo en Russie" est un peu supérieur à "Don Camillo Monseigneur", mais reste en-deçà des trois premiers opus. Peu importe, nous avons toujours les ingrédients que nous demandions, d’autant plus que si on regarde l’ensemble de l’œuvre (à condition de prendre un peu de recul), on voit qu’elle a été animée par une réelle complicité, une ambiance bon enfant, sans jamais tomber dans la vulgarité, et que les deux acteurs vedettes ont pris énormément de plaisir dans leur rôle respectif. Ca tombe bien, nous nous sommes bien amusés aussi, et ce fut un réel plaisir de les suivre. Sans conteste la meilleure saga du grand écran français encore à ce jour.
    alouet29
    alouet29

    76 abonnés 1 514 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 août 2015
    C'est le dernier èpisode de la série et sans doute le moins réussi. C'est drôle mais le filon s'épuise.
    willycopresto
    willycopresto

    130 abonnés 1 352 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2015
    Cinquième épisode de la saga de Don Camillo avec un sujet qui s'annonçait bien. Pourtant, sortir le curé et le maire de leur village, enlever sa soutane à don Camillo, semblent enlever de l'intérêt à l'histoire. A moins que ce ne soit l'usure du thème, ou la maladie de Fernandel (il décédait six ans après) toujours est-il que cette aventure n'a pas la même tonicité que les autres et que ce chant du cygne laisse un peu d'amertume. Par contre, le rôle des femmes est un peu plus important (ou moins ignoré, c'est selon...) et permet de faire la connaissance de la superbe Graziella Granata qui a 73 ans (2015) et qui joue une traductrice russe qui vivra une belle histoire d'amour ! Dommage, on nous promettait presque l'Amérique qu'on ne verra pas avec notre curé : le bolchévisme aura triomphé ! Et coup de chapeau à Gino Cervi qui n'a plus accepté de perpétuer cette aventure sans Fernandel.
    willycopresto.
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