Avis : Captifs - Page 4

Mais il est juste excellent! Je l'ai vu hier et je suis encore sous le charme de cette petite perle française qu'est "Captifs". Je n'ai compris que 10 minutes après le lancement du DVD qu'il s'agissait du Vo, c'est rarissime je pense que l'on ne s'arrête pas sur l'implicite dans le cinéma fr, j'étais étonné de voir que lorsque le film se voulait gore, il l'était et je trouve ça très bien maîtrisé. Les critiques sont démotivantes à souhait, bien entendu que le concept des "méchants des Balkans qui trafiquent des organes" sont devenus avec le temps un cliché, mais je me répète : si nous mettons de côté Alexandre Aja et Gaspar Noé, les films qui osent montrer de la torture psychologique et physique manquent! J'étais mal à l'aise plusieurs fois et en stresse continue surtout avec la traque finale... En bref, c'est un des meilleurs films d'horreur français qui a sa place au côté de Haute Tension, A l'intérieur et Martyrs (en beaucoup moins trash je vous l'accorde ;))

Grosse déception ! réchauffé à l'excès ce dont d'autres films ont maintes fois traités, sans nouveautés et plutôt très mal joué. Même l'atmosphère est mal reproduit. Un pseudo survival à la Française qui n'interpelle pas, laisse de marbre. L'impression que tout ce qui devait être mis en valeur est totalement oublié. On attend bien plus sur ce genre de scénario qu'un modèle tiré des années 80/90. 0/5 Désolé !!!

Le cinéma Français n'arrive décidement pas à sortir du ridicule , dans les films du genre , à fuir .

Attachez vos ceintures! Et non pas parce que ce thriller français très ambitieux va se passer dans les airs mais parce qu’il déroule son suspense imparable et ses chausse-trapes presque sans faiblir durant plus de deux heures. Nous ne sommes donc pas dans un film hollywoodien avec un avion comme décor, à l’instar de « Flight Plan », « Non-stop » ou encore « Air Force One », des thrillers ou films d’action du samedi soir sympathiques mais plutôt légers. Non, « Boîte noire » fait certes penser à certains films américains mais plutôt ceux de la mouvance paranoïaque des années 70 et 80 avec manipulations, trahisons, complots gouvernementaux et prises d’intérêts à la clef. Et cela fait d’ailleurs plaisir de voir un film qui prend un personnage dit complotiste comme héros, un personnage qu’une majorité croit fou mais qui a bien évidemment raison à force de preuves et d’évidences. Vu la kabbale actuelle injustifiée concernant ce terme et l’utilisation de ce mot à tort ou à travers lorsque quelqu’un n’est pas d’accord, c’est courageux.



Avec ce film français à gros budget, on célèbre les retrouvailles du duo Yann Golzan derrière la caméra avec Pierre Niney devant, cinq ans après un autre thriller, littéraire et d’usurpation d’identité celui-là : « Un homme idéal ». Et le cinéaste montre encore une fois qu’il sait filmer (il a aussi réalisé l’excellent et méconnu survival « Captifs » il y a dix ans, un film de genre rare pour le cinéma français). En effet, Gozlan n’a strictement rien à envier à ses cousins américains et fait preuve d’une réalisation ample et impressionnante digne des plus grands. L’ambiance procurée par les images est froide, clinique et sombre. Elle colle parfaitement à cette histoire. Le climat est angoissant au possible et l’atmosphère anxiogène comme jamais. On ne sait qui croire et qui est quoi et c’est plutôt plaisant car on ne voit rien venir. Le spectateur en vient même à douter de la santé mentale du personnage principal bien qu’on s’identifie à lui. Nous sommes avec lui mais plus le film avance et plus la folie le gagne on ne sait pas toujours si on peut véritablement s’y fier.



On retrouve aussi avec plaisir Lou de Laâge en femme carriériste et amoureuse physiquement transformée et clinquante, l’apport bienvenu d’une touche féminine dans ce monde d’hommes. Un monde peu connu que celui du BEA et des grandes compagnies aériennes qu’il fait plaisir de découvrir même si c’est par le biais d’un crash et des investigations qui en résultent. Les arcanes de l’aviation sont ainsi décortiqués et documentés de la meilleure des façons. Tout comme il est appréciable de voir le travail effectué sur le son et l’acoustique vu que c’est le métier du personnage principal, un peu comme François Civil dans « Le Chant du loup ». Il y a tout de même quelques longueurs notamment dues à une fausse piste qui dure près d’une heure. C’est un peu trop. La mécanique du scénario à priori prévisible nous surprend pourtant parfois surtout grâce à un final inattendu et nihiliste au possible, qui colle bien à l’ambiance. Le script se veut peut-être un peu trop malin parfois mais « Boîte noire » demeure un film réussi et maîtrisé de bout en bout.



Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.

Porté par une Zoé Felix convaincante, un survival anxiogène efficace, qui sait faire monter l’angoisse avec le minimum d’effets.

Captifs se révèle simple mais utilise très bien tout les codes des films d'angoisse. La tension et le suspens sont omniprésent et le scénario se trouve être plutôt efficace et réaliste...

Un bon thriller avec un scénario relativement plausible, une Zoé Félix crédible, pour une film finalement bien ficelé et qui tient donc en haleine.

Thriller d'horreur des plus classiques, dans la lignée des Hostel , Haute tension en moins gore . Le scénario n'est pas mauvais . Mais c'est du réchauffé. La tension reste du début à la fin . Bon petit film de deuxième partie de soirée

Attention légers spoilers) Voilà un film qui est sorti dans une indifférence générale. Parfois ça peut donner une bonne surprise. Pas ici. Au contraire, c'est vraiment sans surprise même si cela n'est pas mal fait. Premier film pour le réalisateur Yann Gozlan ses Captifs n'ont vraiment rien d'original. La mise en scène est ultra conventionnelle, le scénario vu et revu et trop invraisemblable. Le suspens sont trop léger. Ça manque d'épaisseur, de stress et surtout d'une angoisse digne de ce nom. Pas de happy-end aurait pu redresser un peu tout cela et donner une autre dimension. Techniquement c'est un beau travail sur la lumière, le son et les décors. L'interprétation n'a pas à rougir. Zoé Félix s'en sort bien, et même mieux que d'habitude (elle ne peut pas faire pire que dans les Ch'tis). Eric Savin est toujours aussi convaincant, Arié Elmaleh est pas mal non plus mais il se fait autopsier très vite. Bref un petit film de genre à la française, pas vraiment raté mais pas vraiment transcendant non plus. Ça se laisse regarder. Tout à fait dispensable malgré tout.

Film de genre survival français qui n'a rien a envier à ceux d'autres origines, mais qui, malgré une réalisation et une interprétation de qualité, donne une furieuse impression de déjà vu et fait preuve d'un sérieux manque d'originalité. Pas trop sanglant, c'est bien, mais vraiment trop prévisible.

Perdus dans un Kosovo en pleine guerre civile, des médecins humanitaires sont fait prisonniers par des trafiquants d'organes.
Le début est très basique: un groupe, une femme meurtrie, un territoire hostile, un chemin détourné, une prison, l'horreur. Mais le film ne s'embarrasse pas du superflus et va à l'essentiel: sauver sa peau. C'est donc du déjà-vu, mais pas mal foutu et assez tendu avec de la violence sans excès.
Un film de genre pas très original, mais pas mal du tout. Et français en plus. C'est important de le souligner, car les réussites hexagonales en la matière ne sont pas si courantes.

Pour un premier film dans un genre où les français côtoient d'habitude le ridicule, Yann Gozlan s'en sort avec les honneurs pour un huit-clos aux airs, certes, de déjà-vu mais offrant une maîtrise du suspens avec le minimum d'effets. Claustro et angoissant, une affaire à suivre.

Le film de genre Français sait se vautrer, pas besoin de le rappeler. Captifs semble prendre le même chemin. Le début est d'un classicisme sans charme, une introduction parce qu'il faut en faire une. Le voile sur les motivations des assaillants se lève trop vite et jusqu'à l'échappatoire plutôt réussie, on se démotive. Pas vraiment pesant ni oppressant avec des personnages dont on ne sait pas grand chose, on se lasse de les voir dans leur cellule, surtout que la dimension psychologique est inexistante. Pourtant, on relèvera quand même de bonnes choses comme le téléphone. La barrière de la langue elle aussi nous interroge sur ce que les ravisseurs peuvent dire même si l'on se doute de la conclusion. Dans une telle situation, quoi de pire que de ne rien comprendre et même si l'on se le dit, les acteurs ne nous le donnent pas toujours. Pas mal de faiblesses donc mais quelques bonnes choses dans la partie finale. Un survival qui tente de renouer avec ces pères, je dis bien: qui tente.

Très très bonne surprise. Premier film très réussi. Le trio des captifs est parfait. Ambiance, peur, suspens... Ca fonctionne très bien. Une réserve sur le traumatisme canin de l'héroïne qui n'apporte rien et le procédé est déjà vu mille fois.
Mais sinon, bravo !

Premier film de son réalisateur, "Captifs" dispose déjà d'une qualité de réalisation tout à fait étonnante. L'histoire de ces trois français en mission humanitaire kidnappés dans les Balkans par de mystérieux tortionnaires est le prétexte pour tourner un pur film de genre, mi-suspense mi-horreur, diablement efficace. Yann Gozlan montre une très belle capacité à filmer l'enfermement en utilisant les jeux d'ombre et de lumière, la géométrie des corps, les respirations, les regards... Le suspense et la sensation d'oppression montent tranquillement jusqu'à une scène de poursuite finale trépidante et très maitrisée, entre une forêt et un champ de maïs. Il est en cela bien aidé par ses acteurs, notamment Zoé Félix qui parvient très bien à transmettre son angoisse puis sa détermination sans parler, juste par son attitude et son regard. Enfin, le plus intéressant dans "Captifs" est sans doute le travail sur le son qui permet au réalisateur de développer de très jolies idées de mise en scène (la scène du stéthoscope, les aboiements en leitmotiv, la langue incompréhensible,...). Un film à petit budget qui mérite d'être découvert.