Avis : Centurion - Page 5

Une bonne dose d'hémoglobine, de l'humour et un film qui ne se prends pas au sérieux flirtant avec le nanar.
Centurion plairas sûrement aux amateurs de péplums et de films d'horreur.

Malgré de bons atouts, Centurion ne parvient jamais à devenir captivant, la faute à un certain manque de sensation, de crédibilité et d'efforts sur la mise en scène. On n'y croit pas une seconde, ce qui insuffle un certain ridicule dont il est difficile de se débarrasser une fois qu'il s'est installé.

Au IIème siècle après J.C., Rome s'enlise dans sa campagne contre les Pictes, et décide d'y envoyer la 9ème légion. Mais la campagne tourne au carnage et un centurion, accompagné de quelques soldats, devra tenter de regagner ses lignes. N'attendez pas de "Centurion" un péplum ou un film historique, le contexte n'est là que pour servir de prétexte à un survival plutôt bien ficelé, avec des Romains à bout traqués par des Pictes assoiffés de sang. Et là-dessus, le film ne déçoit pas, proposant une intrigue simple mais efficace, avec un fond nuancé (les Pictes sont montrés comme endurcis et barbares à cause de l'oppression romaine), et des personnages charismatiques. Avec en tête Michael Fassbender, peu connu à l'époque (sa carrière explosera en 2011), en centurion dur à cuire. Les nombreuses scènes d'action sont assez musclées et surtout très sanglantes, mais leur montage laisse parfois à désirer (transitions & enchaînements étranges, trop de gros plans...). Il n'empêche, "Centurion" divertit bien et c'est tout ce que l'on demande à cette série B qui n'a pourtant pas rencontré le succès en salles.

Ce long métrage envoie le spectateur au temps de l'Empire romain en pleine guerre sur le territoire Picte. Après le massacre de la neuvième légion (pas de spoiler, c'est dans la bande annonce), on retrouve un groupe d'hommes survivants qui tentent d'échapper à leurs poursuivants. Film basique de course poursuite sans grande originalité entrecoupé de scènes de bataille. La présence de Michael Fassbender, plus que crédible dans le rôle d'un centurion romain, donne une vraie pluvalue au film. Pas un grand film mais pas catastrophique.

Images magnifiques, nature somptueuse, sauvagerie de circonstance, ce film a de bons atouts pour réussir. Le scénario reste toutefois simpliste et manque d’épaisseur. Un certain lyrisme apporte de quoi ne pas s’ennuyer.

Je reste cruellement sur ma fin. Le massacre de la 9e est assez bien fait, sans qu'on ne réalise qu'il y ait 3000 légionnaires. L'utilisation des boucliers romains est simplement une honte. Où sont les éclaireurs ?! Le chemin pour franchir les lignes ennemis est sans plus. Il y a une fausse injustice sur le final spoiler: Le romain à cheval se prend une flèche et pas celui à pied qui se voit ouvrir grandes les portes ?!
. Quant à Virilus, son charisme est très mal utilisé. Décevant pour un film sur la légion d'élite romaine.

Moi que m'attendais à une grosse daube, je me suis trouvé face à un film au budget moyen mais réellement pas mal. Cette chasse à l'homme nantie de vengeance est intéressante et la mise scène, les costumes et l'ambiance de cette époque sont vraiment bien retranscrits.

Un bon film d'aventure aux belles scénes de batailles. De très beaux paysages du nord de l' Angletere , l'avancée en territoire Picte est très bien filmée. Une belle prestation de Fassbender qui tient le film sur ses épaules et lui donne une autre dimension.

Nouveau film du réalisateur Neil Marshall (à qui l’on doit l’excellent "The Descent"), "Centurion" parait avec plusieurs atouts, avec une intrigue centrée sur la fameuse disparition de la 9e légion romaine en territoire Picte et la présence en tête d’affiche du prometteur Michael Fassbender. Malheureusement, le film n’est pas à la hauteur du talent que le réalisateur a laissé entrevoir dans "The Descent" et s’avère également inférieur à "Doomday". La faute notamment à une intrigue sous forme de rengaine ultra-classique, parfois un peu tirée par les cheveux (la capture de Quintus Dias sous forme de prétexte pour repérer le camp Picte, le rôle de la sorcière Picte comme alliée providentielle…) mais jamais surprenante (la trahison de Etain, le sort du traître du groupe, le retour de Marcus Dias auprès d’Arian… seule la mort du Général est inattendue). Autre problème : une mise en scène trop tape-à-l’œil qui tente de compenser les faibles moyens dont a bénéficié la production par l’utilisation un peu pompeuse de la voix-off du héros et des effets sanguinolents franchement too much (les effusions de sang en CGI, les décapitations et autres amputations de membres…). On est loin de "Braveheart" qui avait su trouver restituer la barbarie des combats sans sombrer dans le voyeurisme. On passera également sur les approximations historiques, le but du réalisateur n’étant pas de nous servir un documentaire. "Centurion" n’en reste pas moins un péplum tout à fait regardable (rythme soigné, BO pas vilaine…), qui a soigné ses personnages et qui a le bon goût de ne pas trop s’étaler (le film ne dure que 1h37). Le casting est sans doute la principale satisfaction du film puisqu’on retrouve l’excellent Michael Fassbender en soldat pétri d’honneur, le trop rare Dominic West en Général atypique, la superbe lga Kurylenko en traqueuse déterminée ainsi qu’une poignée de 2nds rôles appréciables (David Morrissey, Liam Cunningham, Ulrich Thomsen, Imogen Poots, Paul Freeman…). L’histoire de la 9e légion méritait néanmoins un traitement plus soignée.

Un film intéressant bien en deçà de "L'Aigle de la 9ème légion" et pas au niveau de "The Descent" ou "Doomsday" du même Neil Marshall qui descend ses ambitions de plusieurs crans. On aurait pu s'attendre à un film de guerre type "La Dernière Légion" mais c'est plutôt à un survival auquel nous avons affaire. Après rien d'original ici mais l'ensemble de laisse voir sans déplaisir et sans longueurs. 3/5

Un péplum pas si désagréable que ça, j'en attendais moins. Certes, je ne le placerai pas dans le haut du panier du genre, mais j'ai passé un bon moment sans m'ennuyer un instant. Pourtant le scénario n'est pas des plus originales, le réalisateur a plutôt misé sur l'action, et de ce côté-ci, vous ne serez pas déçus. En plus, le bonhomme y va brut de décoffrage dans sa mise en scène des batailles et combats, en ne lésinant pas sur le sang. Autant vous prévenir, c'est une vraie boucherie par moment. Les acteurs, quant à eux, tiennent bien leur rôle, j'ai même été surpris par la performance d'Olga Kurylenko. En prime, on a le droit à de beaux paysages, histoire de voyager un peu. En gros, un film assez sympathique à visionner en mode déconnexion de cerveau.

Si l'histoire était crédible, le déluge d’hémoglobine fait perdre au film toute envie de voir la suite. C'est dommage car les scènes de combat sont bien tournées et le scénario est crédible. Mais bon, trop de violence tue ;)

N'est pas gladiator qui veut, ce film est une boucherie avec romains, pictes et glaives. Pas de grand interet si ce n'est de deverser des litres de sang

Au vu des critiques, j'étais parti pour voir un nanar à déguster comme tel... et j'ai vu un belle ballade aventuresque.
Certes, le scénario ne brille pas par sa vraisemblance et certains personnages sont ouvertement abusés (Olga Kurylenko, idée géniale pour son role).
Mais Neil Marshall a beaucoup plus de talent que les réalisateurs habituels de ce genre de films (récemment, me viennent en tete King Arthur, Solomon Kane, voir Prince of Persia), et il se joue de ce scénario pour mettre en scène une traque quasi féérique dans les brumes et le jour blanc enneigé des Highlands écossais, transcendés par une photographie qui ne laissera pas indifférente mais qui à mon sens exploite à fond la beauté originale de cet environnement désolé. Cadrages souvent très bien pensés et montage efficace donnent du rythme à l’ensemble.
Après un beau ratage (Doomsday), Marshall montre que The Descent n’était pas un accident et on ne peut qu’ésperer qu’on mettra entre ses mains un projet un peu plus ambitieux.

Bon c'est sûrement pas le film de l'année mais ça reste un bon film quand même, de bons acteurs, de bons décors, de bonnes scènes d'actions et de batailles. Le seul reproche je trouve c'est la pisteuse qui retrouve trop facilement la trace c'est quand même étrange et la raison étrange de celui qui prend en otage à la fin.