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    Mirage de la vie
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    4,3
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    67 critiques spectateurs

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    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    82 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 janvier 2017
    Sorti en 1959, Mirage de la vie est le dernier mélodrame américain réalisé par Douglas Sirk. Dans l'Amérique conservatrice de la fin des années 50, le cinéaste d'origine danoise s'attache à traiter de la différence raciale. Un sujet qu'il caractérise par un duo de femmes, l'une est blanche et carriériste, l'autre est noire et servante.
    Malgré une indispensable re-contextualisation historique, Mirage de la vie n'est le réceptacle que d'un traitement superficiel de cet intéressant sujet. Les effets scénaristiques redondants, les interprétations posées, parfois guindées, et un finale larmoyant ont raison des belles intentions initiales. Dans ce mélodrame déséquilibré à l'intrigue peu sophistiquée, la romance prend trop ouvertement le dessus sur le drame sociétal. Alors que les États-Unis de l'époque étaient en plein combat sur les droits civiques, Douglas Sirk ne se montre pas suffisamment incisif dans ses propos, dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 novembre 2011
    Une grande beauté et une réflexion toujours très pertinente sur le racisme. Du grand mélodrame américain.
    Fabien S.
    Fabien S.

    480 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2018
    Un bon film des années 1950 sur une actrice de théâtre qui devient une célébrité. L'intégration des enfants blancs élevés par les servantes noires durant la ségrégation raciale. Très beau, magnifique, somptueux.
    cylon86
    cylon86

    2 307 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2016
    Lora Meredith, jeune mère célibataire, n'aspire à rien d'autre que devenir actrice. Quand elle rencontre Annie et sa fille Sarah Jane, sans domiciles toutes les deux, Lora accepte de les héberger. Le contact entre Susie, la fille de Lora, et Sarah Jane passe bien et c'est pourquoi les quatre femmes se retrouvent à habiter ensemble. Seulement voilà, Annie est noire et Sarah Jane, passant pour une blanche aux yeux de tous, vit mal le fait qu'on puisse la considérer comme une noire. Pendant ce temps, Lora voit sa carrière décoller mais au détriment de Steve, son grand amour et de sa fille Susie qui se retrouve élevée par Annie. Pas de doute c'est du grand mélo dont nous abreuve Douglas Sirk. C'est tellement mièvre, sirupeux et rempli de bons sentiments que ça dégouline de partout. Seulement voilà, le bonhomme sait y faire et filme mieux que personne ces histoires téléphonées dont tout le monde se moquerait si elles étaient au centre du téléfilm de l'après-midi de TF1. Ici, la beauté de la mise en scène et la pureté des sentiments sauvent l'ensemble. La force du propos aussi. Car nous sommes en 1959 et "Mirage de la vie" parle avec force du racisme sous-jacent rongeant l'Amérique. Il parle aussi des femmes qui rêvent d'indépendance. Lora, refusant de se marier avec Steve, pour mieux gérer sa carrière, en est un parfait exemple. C'est une femme qui s'émancipe, qui travaille. Mais à quel prix ? Le pauvre Steve fera le pied de grue pendant des années tandis que Susie ne verra que très rarement sa mère, trop occupée par sa carrière pour tomber amoureuse. Annie, elle, se démènera pour mener une vie décente, sans cesse rejetée par une Sarah Jane de plus en plus virulente, bien décidée à mener sa vie de jeune femme blanche telle qu'elle l'entend. Pour un film de son époque, "Mirage de la vie" est étonnamment moderne, abordant des thèmes qui sont d'ailleurs encore d'actualité aujourd'hui, notamment la place des femmes dans la société et le racisme. Et si le film est globalement réussi, porté par de belles interprétations, quelques chaudes larmes et un Eastmancolor magnifique, il n'empêche qu'il a parfois des allures d'éléphant dans un magasin de porcelaine. Le scénario n'a pas peur d'en faire beaucoup, développant des personnages un peu trop égoïstes pour qu'on s'y attache (cette gourde de Lora, tombant dans les bras de Steve avant de le rejeter pour un film) et des situations ultra-stéréotypées. Heureusement les acteurs jouent l'ensemble avec une bonne volonté féroce qui emporte le tout (pas facile de jouer au premier degré dans ce registre) et Sirk sublime l'ensemble avec son talent habituel, transformant cette mièvrerie totale en très beau film inoubliable.
    lilybelle91
    lilybelle91

    46 abonnés 914 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2012
    Un vrai et bon mélo, interprété avec une formidable intensité par l'ensemble du casting...Coté mise en scène, Douglas Sirk s'impose définitivement comme le grand réalisateur du mélodrame hollywoodien ! Préparez vos mouchoirs...
    Jipis
    Jipis

    34 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2012
    Une prise de conscience d’un manque ou d’une différence se manifestent par une envie d’exister ou de briser ses racines dans une page d’histoire américaine lourde en discrimination raciale.

    Deux éléments de deux couleurs fondamentales d’un territoire gigantesque roulent sur de mêmes rails en espérant les mêmes finalités.

    La différence n’a plus de raison d’être puisque chaque composant aussi éloigné qu’il puisse être de l’autre par sa couleur exécute un même parcours fuyant le pire des états, l’anonymat.

    « Le mirage de la vie « est un grand et somptueux livre d’images mélodramatique et romanesque comme il n’en existe plus.

    Une suite d’orages et d’éclaircies sur une route parsemée de séparations et de retrouvailles ayant une émotion intense comme pierre angulaire.

    Quoique que démodée cette potion larmoyante et naïve ne laisse pas indifférent loin de la. A sa vision il est conseillé d’emmagasiner un peu d’orgueil et de fierté quand malgré soi quelques symptômes de larmes se pointent à l’horizon.

    L’œuvre est sensible à recadrer dans un temps ou des psychologies tourmentées par des époques chaotiques avaient le temps et le verbe adéquat pour exprimer leurs désarrois dans des scènes prenant le temps de s’étirer.

    Du beau travail exécuté par le maître du genre donnant des couleurs chatoyantes à un concept foulé par des cobayes de la vie et de sa montée chromatique passant par la frustration, l’espoir, le combat et la réussite dans un contexte historique aussi tranchant qu’une lame.
    Pierre E
    Pierre E

    199 abonnés 665 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mai 2009
    Dans ce que Douglas Sirk présente comme une ‘imitation de la vie’, se distinguent l’âpreté du propos : sur le racisme, alors au cœur de la société et qui va jusqu’à envenimer la relation entre une mère et sa fille, et sa justesse : quant aux valeurs morales, sur les qualités humaines des uns et l’égoïsme des autres. Dans une œuvre entièrement constituée de contrastes très prononcés, Douglas Sirk allie avec force et élégance l’audace de son propos vis-à-vis de l’époque, avec une esthétique formelle sublimée de classicisme. Un contraste qui ne fait au final que mieux souligner la perfection totale de l’œuvre, un grand mélodrame hollywoodien doté d’un grand sens de la tragédie, excluant le sentimentalisme et osant faire face au contexte racial de l’époque.
    14caen
    14caen

    41 abonnés 1 087 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2009
    Remeke du film "Images de la vie" de 1934, "Mirage de la vie" est une réussite.
    benoitparis
    benoitparis

    97 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2010
    J’ai beaucoup de mal avec l’esthétique du mélodrame, avec surtout ses artifices et son sentimentalisme exacerbé. Je ne dirais pas que « Mirage de la vie » m’a réconcilié avec, mais le film a indéniablement ses splendeurs. Il y a beaucoup d’authenticité dans le tableau des arrières fonds difficiles de la vie du spectacle. Le drame de Sarah Jane représente d’une manière très convaincante le terrible complexe des rapports blancs-noirs aux Etats-Unis. Le final, la cérémonie des obsèques dans le temple baptiste est d’une beauté à tirer les larmes et il ne devait guère y avoir à l’époque de films américains qui aient représenté la communauté noire avec un tel respect, avec même une sorte de glorification.
    Freaks101
    Freaks101

    130 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2013
    Dernier film hollywoodien pour Douglas Sirk, « Le mirage de la vie » est un mélo original puisque son sujet principal tourne autour de la ségrégation et des rapports de classe. Cette thématique est mise en évidence par le personnage poignant de Sara Jane, jeune métisse qui renie ses origines noires, et sa mère par la même occasion. C’est à elle que l’on doit les plus belles scènes. Le final, tourné dans un style proche de l’opéra, reste un grand moment d’émotion. A noter que c’est la seconde adaptation du roman de Fannie Hurst, après celle de John Stahl, autre roi du mélo, dans les années 30.
    jfharo
    jfharo

    48 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 octobre 2011
    Le plus beau rôle de Lana Turner ,dans ce mélo flamboyant .
    Vareche
    Vareche

    35 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 octobre 2006
    Difficile d'oublier une seule scène de ce film. Simplement parceque Sirk arrivera toujours à vous faire pleurer, ce film est le protoype du tire larme inmanquablement ça ne loupe pas, la force tragique et son implaccable rouleau compresseur vous emporte comme un torrent (sic) de larmes. C'est definitivement un chef d'oeuvre, à voir et à revoir comme une épreuve, un jalon.
    Chris Art
    Chris Art

    71 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 septembre 2014
    (...) Dans la grande tradition américaine qui a construit sa légende depuis la nuit des temps, le mélo tient une place à part dans le mythe Hollywoodien. De ces années 50, propices à un grand bouleversement social pour les États-Unis au sortir de la guerre, émergera un genre encore balbutiant même si ancré dans son histoire. Ces drames, tout en revendiquant de façon formelle un caractère contestataire, n’en oublient aucunement une flamboyance et une démesure qui sied particulièrement bien au genre
    (...) Mirage de la vie appartient pleinement à cette catégorie. Éloge de la liberté, le film emprunte autant au mélodrame qu’au pamphlet. Plus que la dénonciation d’un racisme lattant dans une Amérique encore largement ségrégationniste, c’est une ode à la célébration de la vie aussi dure et injuste soit-elle
    (...) Le mirage du titre correspond à la sublimation de l’existence de ces êtres, qui ne redoutant pas la mort, font de la vie un éternel songe merveilleux. Cette envie de toujours faire du pathétique quotidien une exaltation exacerbée de L’Amour et du partage donne tout son sens au déroulement de cette intrigue. La Passion qui les animent prend le dessus sur leurs fragiles expériences d’humains. Ils se sentent plus fort que le destin, une belle preuve que la vie est une illusion (...)
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 janvier 2013
    Un film à l'accent très théâtral, qui met en abime le genre mélodrame et nous fait une description terrible de la société Américaine des années 50. Ou comment montrer la comédie de tout les jours d'une société qui se voile la face. Une formidable composition d'acteurs, qui malgré le surfait de leur jeu savent exprimer de grandes choses en un regard. A découvrir, même si il peut rebuter certains.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 avril 2013
    Un chef d'œuvre ! A voir et revoir en n'oubliant pas qu'il date de 1959. Quand on voit l'affiche on constate à quel point le racisme était présent aux USA dans les 50" : Juanita Moore qui a l'un des rôles principaux n'apparaît même pas ! Elle est également citée en dernier au générique ....
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