Mon compte
    La Danse, le ballet de l'Opéra de Paris
    Note moyenne
    3,4
    132 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La Danse, le ballet de l'Opéra de Paris ?

    29 critiques spectateurs

    5
    7 critiques
    4
    6 critiques
    3
    2 critiques
    2
    4 critiques
    1
    3 critiques
    0
    7 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 novembre 2009
    Voici ce que j'appellerai un très mauvais documentaire, un documentaire totalement raté.
    Aucune structure dans ce film : les séquences se suivent sans transition, sans commentaires, on ne sait jamais qui est qui parmi les protagonistes. A aucun moment on n'explique comment fonctionne l'Opéra de Paris, ce qu'est l'cole de danse ou le Corps de ballet. Pas trace non plus des "petits rats", dont tout le monde sait qu'ils existent, mais on ne les voit ni ne les mentionne jamais. Bref, ce film est un film d'initiés pour les initiés. En 2h38 (Dieu que c'est long !), l'auteur aurait largement eu le temps de nous expliquer de A à Z ce qu'est l'Opera de Paris. Pour couronner le tout, certaines illustrations dansées, si elles sont toutes à la gloire des danseurs et danseuses, tous et toutes excellents, sont proprement ésotériques et ne donnent guère "envie d'aller au ballet". Pour conclure, on n'apprend rien en voyant ce film, on ne comprend rien ou pas grand chose et on sort de la salle guère plus instruit qu'en y entrant. Un ratage bien triste.
    ricobab
    ricobab

    3 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 février 2023
    Si j'étais un expert de la danse et son univers, j'aurai mis 5 étoiles. Pour les profanes, ce film ne vaut rien. Explication :
    Ce film ne s'adresse qu'aux spécialistes. Il n'y a pas de commentaire, on ne sait pas qui sont les étoiles (oui, on se doute que ce sont ceux qui répètent seuls ou à; deux avec les chorégraphes…) ce que les danseurs font, et il n'y a aucune interview des danseurs, des chorégraphes ou même de la directrice artistique. Dommage car cela rapprocherait le spectateur de ces personnes et de leur monde très codifié.
    Et croyez moi, 2h30 dans ces conditions, c'est long, très long...
    Moi qui suis fan de course moto, je n'oserais pas m'imposer ou imposer à quelqu'un qui n'aime pas/qui ne connait pas ce milieu, un reportage de 2H00 sans commentaires sur le monde de la course… Résultat soporifique garanti.
    Dommage car l'opéra est un monde complexe et riche qui mériterait mieux et surtout quelque chose de plus abordable.
    A éviter de toute urgence si on est pas fan inconditionnel de la danse classique.
    Autrui
    Autrui

    19 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 décembre 2009
    Absolument passionnant. En perpétuel mouvement, la caméra-spectateur navigue de coulisse en coulisse. Jamais on ne tombe dans l'illusion de la facilité ; le spectateur fait le grand écart entre une fascination totale quand s'impriment sur l'Ecran des apparitions de Grâce, et entre la compassion pour la douleur sans doute subie.
    Aucune interviewée, c'est toujours le naturel qui l'emporte. Les pas de bourrer, c'est aussi l'administration, les cantiniers, les costumiers, ceux qui ramassent les papiers ou distribuent les programmes. Il n'y a pas que des paillettes ; c'est presque rassurant d'avoir connaissance de l'existence des égouts...
    Dense (danse?!), et d'une grande richesse, 2h30 passent si vite...le réel défi du réalisateur est de réussir à nous faire tenir en place, alors que l'on est emporté par le mouvement...
    jfharo
    jfharo

    54 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 octobre 2009
    Dommage qu'il n'y est eu que peu d'images des ateliers et trop de danses contemporaine.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 170 abonnés 7 493 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 septembre 2021
    Près de 15ans après avoir filmé l'American Ballet Theatre de New York avec Ballet (1995), le documentariste Frederick Wiseman est de retour, cette fois-ci on le retrouve sur le vieux continent, dans le même registre avec La Danse, le ballet de l'Opéra de Paris (2009), avant d’enchaîner quelques années plus tard, toujours à Paris, avec Crazy Horse (2011), mais ça c’est une autre histoire.

    Pour cette seconde incursion dans l’univers de la danse, le bostonien a posé sa caméra pendant 3 mois au sein de l'Opéra de Paris et s’immisce dans les moindres recoins de cette vieille institution (fondée au XVIIème siècle !). Grâce à lui, on suit le quotidien des danseurs, chorégraphes, maîtres de ballet ou encore administrateurs, de salle en salle, enchaînant les répétitions et divers échanges professionnels (avec notamment des déjeuners de bienfaisance).

    L’Opéra de Paris se dévoile petit à petit sous nos yeux, partant du sous-sols (avec son fameux "lac" rempli de poissons) en passant par les étages supérieurs où, au fur et à mesure que l’on monte, on découvre les différents corps de métiers, notamment les costumières à pied d’œuvre et où s’opère un vrai travail d’orfèvre avec les couturières (et la création d’accessoires et autres bijoux), avant d’atteindre les coupoles transformées en salles de répétition et de finir sur les toits avec une vue panoramique sur la capitale, où un apiculteur vient récupérer le miel des ruches. A chaque extrémité, des espèces animales qui s’ébattent dans leurs univers, tandis qu’à l’intérieur, ce sont les danseurs et danseuses qui s’ébattent et s’échinent à retenir chaque mouvement pour retranscrire sur scène le meilleur d’eux-mêmes.

    Entre deux répétitions, le réalisateur prendra soin de laisser sa caméra dans le bureau de Brigitte Lefèvre, la directrice du ballet de l'Opéra de Paris (cette dernière sera d’ailleurs remplacée par Benjamin Millepied cinq ans plus tard). Une immersion passionnante qui alterne la danse classique et contemporaine avec brio puisque le réalisateur agrémente son film avec sept extraits de ballets. Personnellement, je retiendrais surtout "Genus" de Wayne Mcgregor où les danseurs donnent l’impression d’évoluer à la fois en saccadé et en accéléré, ainsi que "La Maison de Bernarda" de Mats Ek, où la théâtralité vient prendre le dessus sur la danse.

    Une plongée fascinante dans les coulisses d’une prestigieuse institution, nul besoin d’être un passionné de danse pour y adhérer, Wiseman parvient si bien à nous captiver que l’on s’étonne déjà d’être arrivée à la fin.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 mars 2013
    Quand on me disait que ce film ne toucherait que les initiés, je n'y croyait pas, la danse classique, c'est universel aujourd'hui, et ces variantes (néo-classique) sont intégrées... En lisant les critiques, je m'aperçoit que pour beaucoup encore, la danse classique est encore considérée comme une niaiserie pratiqué par des gamines en tutu rose bonbon. Et ce film qui montre tout le travail que demande cet art noble, dérange par son étonnante beauté et vérité.
    alain-92
    alain-92

    318 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2009
    Très beau documentaire. Mais vraiment trop long ... J'aime la danse, j'y ai donc trouvé mon compte. Cet élitisme délibéré n'encouragera pas les profanes à vouloir en découvrir davantage.
    cristal
    cristal

    177 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 octobre 2009
    Ou quand le simplisme se confronte à la complexité (mot à l'infinité de sens, complexe institutionnel, complexe du corps enrobé, complexité de l'art). Wiseman, reconnu pour être à son actif l'un des plus grands documentaristes de son temps, touchant à toutes les grandes institutions pour en acquérir les fonctionnements et les exposer au public, a ici voulu saisir l'essentiel même du corps humain et son mouvement - pour ne pas dire son trajet - à travers la danse. Tâche quasiment impossible puisque l'oeil de la caméra devient, tel l'oeil humain, un capteur différent aux sensibilités de chacun. La représentation pourtant très académique et dénuée de grâce qu'en fait la mise en scène de ce docu d'un ennui théorique, ne fait qu'affirmer qu'à ce jour il n'a pas été donné à ceux qui s'y sont attelé, de montrer la beauté du corps humain dans l'action du perfectionnisme et de l'émotion. "La Danse" part du principe déjà douteux de tout filmer sans rien faire d'autre que de montrer, avec fatigue et exténuement, ce que les autres ne pourront pas voir ; mais comment peut-on montrer, saisir et mettre en place de tels trésors de complexité, de tels entremêlements administratifs, de tels sensibilités compliquées et insaisissables sans jamais qu'un mot n'apparaisse? La simplicité tourne à la fumisterie ; aucun documentaire ne peut se pâmer d'avoir saisi un système sans jamais en expliquer les fondements et les évolutions. "La Danse" est ici un enchaînement de cours, de quelques détails (la cantine, mais pas les Rats de l'Opéra...), de quelques morceaux de dialogues à vif d'une directrice terre-à-terre et divinisée dans son trône de gouverneuse rigide, mais surtout, de représentations, de spectacles grandioses. Mais que fait Wiseman sinon autre chose que filmer les courants? Filmer ce qui est déjà mis en scène appartient-t-il à la mise en scène, ou à la mise en abîme? Même si le vertige se côtoie parfois dans d'impressionnantes séquences de spectacles qui prennent l'allure d'un thri
    Abarai
    Abarai

    132 abonnés 1 507 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 juillet 2010
    Documentaire musical sur le ballet de l'opéra de Paris, la danse est envoûtante. Partagé entre les répétitions des danseurs, les réunions de travail, ou encore les ateliers de couture, le film est tout à fait digeste et bien construit. La longueur est parfois gênante, mais finalement, le film se laisse regarder avec entrain. Les images sont soignées, les cadrages intéressants, pour un état de grâce corporel et visuel de chaque instant. Frederick Wiseman signe un bon documentaire.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2009
    A voir si, et seulement si, vous aimez la danse, la classique, la vraie, la pure et dure -et Garnier. Car à part cela, il n'y a rien: ni scénario, ni montage, ni dialogues. Juste un patchwork de scénettes, plus ou moins brèves, liées par les passages de l'omniprésente Brigitte Lefèvr: recevant les danseurs mal dans leur tête ou dans leur corps qui vieillit trop vite, recevant les nouveaux chorégraphes ou les représentants des (richissimes) mécènes, assistant aux réunions syndicales. Garnier, ses dédales, ses couloirs, ses escaliers en colimaçons, ses salles de travail sous les toits, les poissons qui vivent dans le lac souterrain, les abeilles qui font leur miel sur le toit.... Garnier avec ses cintres, ses praticables, l'envers du décor; Garnier et ses mille métiers, la création, l'entretien, gestion des costumes...

    Et puis le travail. Le travail quotidien à la barre. Les répétitions avec le chorégraphe et le maître de ballet, depuis les premiers jours où la chorégraphie se met en place, se peaufine, jusqu'aux ultimes répétitions sur scène, en costume. Et, enfin, jusqu'à des extraits de plusieurs spectacles. Si vous aimez la danse, c'est passionnant. Si vous pensez que le ballet de l'Opéra de Paris est la meilleure compagnie du monde [quant vous y voyez un ballet de Béjart, de Forsythe, de Matt Eks, vous le trouvez encore plus beau que l'original, parce que c'est encore mieux dansé], vous comprenez pourquoi.J'ai quand même un gros, un énorme reproche à faire à Frédérick Wiseman, sur sa façon de nous balancer ça (comme un paquet de sottises, comme aurait dit ma grand-mère], en vrac, sans aide. Etes vous capable de reconnaître immédiatement Preljocalj ou Aurélie Dupont (pour ne pas parler des maîtres de ballet....). Moi, non. Ces longues danseuses, j'ai un peu tendance à les mélanger, voyez vous.... Donc, à chaque changement de scène, un petit cartouche avec le nom des danseurs, du chorégraphe, du ballet qu'ils travaillent, ça aurait été bien utile.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 octobre 2009
    quel beau film ! une véritable plongée dans l'univers de l'opéra de paris, sans didactisme pompeux et pédant. on est bien loin du reportage télé et ça fait du bien. Wiseman filme la danse et les corps comme jamais. je suis ressorti ému et émerveillé, ça faisait bien longtemps...
    diehard5
    diehard5

    41 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juillet 2010
    Par l’un des grands cinéastes américains de notre temps qui nous a appris que le documentaire peut donner son titre de noblesse à l’expression cinématographique. Fred Wiseman dresse le portrait d’un « milieu », moins un reportage didactique qu’un poème célébrant l’effondrement de l’éphémère (la vie artistique d’un danseur est courte). C’est un film important et surtout beau.
    RedMidget
    RedMidget

    1 abonné 18 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 octobre 2009
    Le dernier film de Frederik Wiseman est superbe.
    Avec un dispositif très simple, il parvient à filmer le travail. Pas seulement le côté institutionnel de l’Opéra de Paris (comme on pouvait s’y attendre de la part du cinéaste). Ici Wiseman filme plus précisément les corps au travail : on sue, on souffre, on se masse, on se bande…
    De la tension des cours et du perfectionnisme insatiable des enseignants, il restitue de grands moments passionnants… comme pour mieux mettre en valeur la beauté des ballets qu’ils nous offre.
    Le film dure plus de 2h30 et on aimerait en voir davantage, tant Wiseman filme la danse (classique comme moderne) et ses protagonistes avec amour et parvient à captiver tout en refusant la fiction.
    Pierrick
    Pierrick

    19 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 octobre 2009
    Quelle déception. Durant 2h38, le réalisateur de ce pseudo-documentaire se contente de poser sa caméra dans les quatre coins de l'Opéra Garnier et nous livre, sans commentaires, des images prises sur le vif. Il n'y a là aucun souci d'informer, de transmettre. Les plans de danse (essentiellement des cours et des répétitions) certes bien filmés, succèdent aux plans où l'on voit le fonctionnement interne de l'institution (cantine, administration). On ne se soucie pas de chronologie. En tant que spectateur, je me suis senti profondément méprisé par ce documentaire qui ne nous apprend rien. Pourquoi ne pas nous livrer un nom ? une date ? une référence musicale ? On assiste à un ensemble décousu, bâclé, où Wiseman a choisi la facilité et gâche le superbe sujet qu'il avait entre les mains. Pour tous les amateurs d'Opéra qui veulent en savoir plus sur Garnier et ses étoiles, mieux vaut se tourner vers le vrai documentaire de Nils Tavernier, Tout près des étoiles.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 décembre 2009
    Film très décevant qui traîne en longueur... sans aucune raison! Au niveau de sa construction, c'est un film décousu avec des prises hasardeuses, des cadrages limites et beaucoup de plans flous!!! On a vraiment l'impression d'avoir à faire... à un débutant! Et encore il y a des débutants qui se débrouillent très bien. Des vues sur les cuisines de l'Opéra sans aucun intérêt, sur les sous-sols, sur les ascenseurs(!?), sur les balayeurs de la prestigieuse salle de spectacle, sur une ruche installée sur les toits de l'Opéra (???) Il en a oublié qu'il faisait un film sur la danse!! C'est tout sauf un film esthétique qu'on espérait voir. Il en a fait un vulgaire reportage dans lequel le réalisateur ne se mouille pas. Aucune interview, aucun suivi des danseurs dans leur évolution, je regrette d'avoir emmené ma fille. De plus on ne voit pas les "petits rats de l'Opéra" qui fait la renommée de l'Opéra, non vraiment c'est une honte de sortir un film comme celui-là et dommage pour tous ces danseurs qui sont passés devant sa caméra et qui eux sont dignes de respect. L'affiche pourtant était prometteuse! Ce reportage aurait pu tenir en 1h30 c'était inutile d'en retartiner 1h08 de plus. Aucune émotion ne transparait, en clair... N'y allez pas!!!!
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top