Avis : Mother & Child - Page 3

Mother and child dans ce drame choral s'avère touchant et déchirant par un bon scénario et des actrices qui portent les blessures de leur personnage avec une volonté inébranlable. Saisissant...

Aventure(s), n, f/pl : terme utilisé pour faire l'échos d'une relation non officielle et/ou temporaire entre deux personnes - qu'elle soit sexuelle et/oui sentimentale.

Et pas besoin d'aller vivre au bout du monde, pour en vivre.

La relation mère enfant est par définition émotionnelle et nécessaire à la construction de l'individu. Lorsqu'en plus elle est perturbée par l'abandon et l'adoption, que les démêlés des uns et des autres s'entremêlent, que le scénario est bien conçu et que la réalisation est tout en délicatesse, on assiste à une montée en puissance du film qui finit par subjuguer le spectateur. Et je ne parle pas du jeu des acteurs.
A voir absolument...

"Mother & Child" réussit à donner une psychologie intéressante à ses personnages, notamment grâce à une interprétation très éloquente de la part de tous les acteurs du casting. Une Naomi Watts antipathique, une Annette Bening touchante, une Kerry Washington dans la justesse. La réalisation est bien maîtrisée, avec un changement vers le mélodramatique qui se fait en crescendo. On commence avec de longues scènes à silence et des fantaisies déroutantes et assez osées (emmenez pas vos enfants^^), puis au fil des scènes la musique prend ses marques, et on retrouve quelque chose de plus conventionnel: les intrigues classiques se mettent en place, les dialogues se dévoilent, les personnages deviennent humains. J'ai trouvé cet aspect de la mise en scène assez pertinent. L'histoire se concentre sur des thèmes de société comme l'adoption, l'avortement... tout y passe: sans grande originalité mais avec émotion. Le scénario prend parfois des tournures prévisibles, auxquelles il est difficile d'échapper, notamment dans les destins croisés entre les personnages.

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Film sans fautes ! Bon à tous points de vu. Le scénario est génial , on n'imagine pas la fin avant les 10 dernières minutes. Comment un film aussi exceptionnel peut être aussi peu distribué ? Vu en Vo et à 22h20 de peur de le rater (seul autre horaire 17h45) je ne me suis pas ennuyée une seconde. Le fait qu'il soit uniquement en VO le réserve à un public limité est c'est très dommage compte tenu du sujet on ne peut plus universel traité avec tellement de justesse est de subtilité. J'ai pleuré une bonne partie du film. Une vraie perle produite par Inarritu à voir absolument .

Un très joli film sur la maternité, et la vie ... les actrices sont formidables, samuel l Jackson est sexy ... c'est un peu tordu comme scénario mais franchement çà se laisse voir avec intérêt, les blessures de chacune de ces femmes, les destins, les vies ....triste mais pas patho.. à voir

film qui va chercher le spectateur j'usq'au bout de l'emotion avec des comediens magnifique.

Puissant et très fort en émotion grâce à un casting sensationnel, "Mother & Child" entre -pour moi- dans la catégorie des chef d'œuvre vers lesquels je ne reviendrais peut-être pas pour un deuxième visionnage (Agora, Into The Wild, ...). Annette Bening en tête, tout le casting livre une pretation très émouvante, Noami Watts, Kerry Washington, en passant par Samuel L. Jackson. Le seul bémol de ce film est sa durée, même si énormement de choses sont à dire sur le sujet proposé par film, 2h05 c'est vraiment trop, on ressent quelques longueurs. "Mother & Child" offre des personnages complexes et ne tombe jamais dans des clichés au contraire on est souvent surprit par les choix que font les personnages. Un film qui méritait d'être réalisé et qui rassemble le destin de trois femmes autour d'une naissance.

Un film très émouvant, il dégage une incroyable force émotionnelle, traitat tous les sentiments humains avec une grande justesse...
Naomi watts dans un rôle à contre emploiest parfaite comme le reste du casting! Un très bon film.

un bon casting, le film est tristounet, mais n'était ce pas le but ?

Produit et visiblement influencé par Innaritu, Mother and Child traite de la maternité dans ses formes les moins classiquement évidentes (mais peut être pas au cinéma): abandon d'enfant et tentative d'adoption procédurière. Après un début très laborieux, car très clichetonneux et agissant comme une fabrique de stéréotype, le film décolle peu à peu. Sans jamais vraiment se départir de la classique trame chorale, M&C réjouit par quelques idées qui rompent avec le ton catho bon enfant sous-jacente. Le film, cependant, replonge dans un dernier tiers lacrymal en diable, pour ce qui, finalement, s'avère être une réflexion un peu moralisatrice sur ce qu'est, ou doit être, la maternité.

Inarritu a réalisé récemment le puissant «Biutiful», son collègue de toujours Rodrigo Garcia a de son côté signé «Mother & Child» (mais produit par Inarritu!), un drame feminin aux destins croisés sur la relation mère/fille. Le démarrage est poussif et apparaît comme un mélodrame classique, assez lent, au montage moyen (on passe trop vite d'une histoire à l'autre), et au jeu dramatique un peu trop appuyé ... Mais les histoires se croisent et commencent à gagner en intensité, le classissime laisse place à une certaine force assez pesante grâce aux bonnes interprétations de ses actrices : Annette Bening, Noami Watts insaisissable, et Kerry Washington, l'égérie de l'Oreal, qui se révèle tout simplement épatante! Elle campe avec brio une femme incapable d'avoir un enfant, qui se résoud à passer par l'adoption. Le film avance et gagne en finesse, en subtilité, l'émotion affleure et dépasse les sensibleries du début. S'il est long au démarrage et qu'il laisse un peu trop l'homme sur le carreau, «Mother & Child» touche sur la durée, le dernier quart du film est magnifique ... Un beau film.

très beau film, très bien joué, belle histoire algrè quelques probleme dans la chronologie du montage parallele, belles images, un poil long…

Les vies entrecroisées de trois femmes en attente d'un enfant (l'un est déjà né). Les personnages sont complexes, trop pour le script qui manque de profondeur. L'avocate sexuellement (très) active, jouée par Naomi Watts, qui cache ses fêlures derrière une attitude glaciale, a notre préférence. En face d'elle, Samuel L. Jackson, tout en subtilité, fait regretter d'avoir été si mal employé au cinéma depuis des lustres. D'ailleurs, toute l'interprétation est émérite. C'est trop long d'une demi-heure, c'est plein de beaux sentiments, c'est effroyablement féminin... C'est charmant.

Fils de, produit par. Rodrigo Garcia a pour géniteur un certain Gabriel Garcia Marquez et pour producteur de son film Mother & Child, le dénommé Alejandro Gonzalez Inarritu. On a connu auspices moins favorables pour montrer sa valeur. Et de ces influences latines ne sourd point une oeuvre machiste, tout au contraire, puisque dans le film, le titre dit tout, il n'est question que de maternité, de féminité, d'instinct et d'instants maternels.
Attention, c'est un mélo. Pas pour de rire, avec un trio à cordes très sensibles, soit trois femmes jouées avec brio par Annette Bening, Naomi Watts et Kerri Washington. L'une après l'autre, dans un film construit en 3 récits parallèles, elles prennent toute la place à l'écran, ne laissant que quelques miettes à des seconds rôles qui, pour être peu présents, ont pourtant une importance considérable.
Mother & Child est intelligemment bâti, les personnages s'ouvrant peu à peu à la tendresse et aux autres dans un lent crescendo qui, on le redoute, devrait déboucher sur un final à grandes eaux. Ce en quoi on a tort, le scénario réservant une surprise de taille pour les dernières minutes. Et les larmes se font plus discrètes.
Avertissement sans frais : le film est plus fait pour les midinettes que pour les durs à cuire. C'est de la pellicule sensible, il faut le répéter, qui n'a pas peur de mettre les sentiments à nu et dont la capacité à émouvoir est plus ou moins efficiente selon le degré de cynisme et de résistance au sentimentalisme tapis en chacun de nous.
La mise en scène est faible, hélas, et ternit quelque peu l'éclat de ces portraits croisés de femmes blessées. On peut quand même se laisser prendre, sans honte, par cet hymne maternel, pas si gentil et conformiste qu'il y parait, à première vue.