Avis : Le Stratège - Page 6

Suivant toute la carrière de Brad Pitt à fond depuis 1998, j'ai été voir ce film juste pour lui mais franchement qui en France a envie de voir un film de base-ball (sport quasi inconnu ici) ? Beaucoup de médias ne signalent même pas la sortie du film ce
mercredi, il est vrai face à la folie TWILIGHT, il n'a aucune chance. Aux Usa il est rentabilisé car avec un budget de 50 millions de $ il en est à 70millions de recette, ce qui est remarquable.

Je me suis profondément ennuyé pendant 2h15 (c'est long ! ) je n'ai jamais pu rentrer dans le film et n'ai d'ailleurs absolument rien compris à ces fameuses stratégies et tout ce blah blah du personnage de Brad Pitt m'a profondément ennuyé.
Pourtant j'avais déjà vu quelques films sportifs comme un avec Keanu Reeves vers 2002, que j'avais bien aimé même si je ne m’intéresse pas du tout aux sports collectifs. j'avais vu aussi INVICTUS que j'avais mieux supporté que LE STRATÈGE.
La présence de Robin Wright est une arnaque sur l'affiche : elle a une seule scène de 5mn ! Quel scandale pour une telle actrice !

Pourtant les quelques critiques sont très bonnes comme quoi " si vous n'aimez pas le base-ball, Brad Pitt va vous le faire aimer "
eh bien ça n'a pas été mon cas, qui n'ai pas eu une once d'émotion tout le long du film.
Pourtant je suis bon public de type populaire à la base.

Brad Pitt me déçoit vraiment pour la première fois depuis 1998... Qu"'est-ce qu'il a été foutre dans une telle galère ?!

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* secrets de tournage =
http://www.allocine.fr/film/fichefilm-140005/secrets-tournage/

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Soyez avertis, "Moneyball" est visiblement un film fait par et pour les Américains, et en particulier les amateurs de baseball. Personnellement, je m'intéresse (très) peu au monde du sport. On pourrait même dire que le baseball, je m'en tamponne l'oreille avec une babouche. Mais c'est toujours avec curiosité que je découvre un film sur un univers qui m'est inconnu. Là, Bennett Miller nous assaillit très rapidement et constamment de termes techniques, de noms de vrais joueurs, de noms de vraies équipes, de concept sur l'organisation du baseball aux USA, etc. Si bien qu'il est assez difficile de rentrer dans le film, et d'éprouver de l'empathie vis-à-vis des protagonistes. J'avoue d'ailleurs n'avoir pas bien saisi quel était le but ultime d'une équipe de baseball, à part gagner des matchs... Heureusement, "Moneyball" fait partie de ces films suffisamment bien racontés pour que l'on s'y accroche, mais si le contexte apparait flou. Ceci grâce à une réalisation efficace, mais surtout grâce au protagoniste, interprété par un Brad Pitt en forme. Ancien joueur pro ayant raté sa carrière malgré les prédictions de ses recruteurs enthousiastes, Billy Beane saisit une opportunité de dynamiter les méthodes de recrutement de ce monde très fermé. Un personnage (réel) intéressant à suivre. Il est secondé par un Jonah Hill étonnement sobre, un Philip Seymour Hoffman quelques peu sous-employé, et aussi un tout jeune Chris Pratt. Le scénario se veut également caustique sur l'univers du baseball, montrant des joueurs traités comme du bétail par les managers, vendus d'un club à l'autre du jour au lendemain !

Si comme beaucoup d'européens vous ne pipez strictement rien à ce sport si populaire outre atlantique qu'est le baseball, n'hésitez surtout pas à vous plonger dans ce biopic passionnant de Bennett Miller. Ce dernier va nous montrer comment Billie Beane en son temps a totalement révolutionné l'approche managériale du baseball en donnant aux statistiques des joueurs la part du lion dans le choix d'une équipe. Ça paraît fou mais les résultats sont là et au delà de la découverte d'un monde qui ne nous est pas familier, Miller nous offre tout simplement un très bon long métrage avec du suspens, de l'humour et de l'émotion ainsi qu'un excellent Brad Pitt campant un personnage assez complexe. L'ensemble est très bien monté, très documenté et assez passionnant à suivre. Ce qui en soit est déjà un petit exploit vu le sujet. Le casting complet est au diapason, mêlant comédiens et acteurs majeurs de ce sport et la mise plutôt dynamique, en tout cas et malgré les 2h il semble bien difficile de s'ennuyer ici. Un très bon moment en somme.

Plusieurs années après le succès de "Truman Capote"; Bennett Miller effectue son retour en changeant totalement de registre. Le cinéaste s'intéresse en effet à l'histoire vraie de Billy Beane, directeur général des Athletics d'Oakland qui tenta de créer une équipe de baseball compétitive en se basant sur une approche statistique et l'appui d'un jeune économiste. Qui aurait pu croire qu'un tel sujet aurait pu être aussi passionnant ? C'est là tout l'exploit de ce "Stratège" qui demeure captivant sans montrer un seul match. Le film bénéficie par ailleurs de deux pointures scénaristiques, à savoir Aaron Sorkin et Steven Zaillian. Porté par un excellent duo Brad Pitt-Jonah Hill, une brillante réflexion sur la créativité.

Sans y rien connaître au base-ball, on se laisse pourtant entraîner aisément dans cette histoire vraie qui montre comment l'analyse objective et statistique des joueurs ainsi que des actions adverses mènent à des victoires inattendues et révolutionnent des a priori sportifs séculaires. L'ignorance se révèle même un atout puisque le suspense fonctionne pleinement, aidé par une mise en scène dynamique et un usage pertinent du son, mais aussi par des comédiens concernés, au premier rang desquels de surprenants Brad Pitt et Jonah Hill. Un excellent divertissement qui prône la réinvention pour pérenniser une passion!

[Le Stratège, 4/5] Comment refonder un secteur d'activité en profondeur ? Comment changer les codes ? Comment revoir les normes ? Le Stratège, interprété par l'excellent Brad Pitt, applique au base ball de nouvelles méthodes. Les résistances s'organisent. Les médias commentent en tournant en ridicule. Les soutiens se raréfient. Jusqu'à ce que l'évidence saute aux yeux de tous. Alors les riches investisseurs avides de bons placements se manifestent et remarquent que "ceux qui refusent de mettre à plat leur équipe pour la reconstruire en se servant de ton modèle, ce sont des dinosaures. Ils auront leur cul scotché dans leur fauteuil pour regarder les Red Sox remporter le championnat." Inspiré d'une histoire vraie, le film n'en est que plus passionnant. Une belle démonstration qu'il faut toujours croire en ses idées et les mener au succès, malgré les obstacles.

Une belle plongèe dans l'univers du baseball comme savent si bien le faire les ricains! Ce qui est intèressant dans "Moneyball", c'est le personnage de Billy Beane qui va apporter une vision nouvelle dans le milieu du baseball! L'histoire vraie d'un recruteur qui, malheureusement face a l'inflation du prix des joueurs, ne peut plus remplir son èquipe avec l'argent qu'il a! Beane dècide de faire table rase des règles classiques et de choisir autrement en prenant plutôt une base sur les statistiques de jeu des diffèrents joueurs! Une idèe rèvolutionaire! Dans ce film, il rencontre Peter Brand qui a eu cette idèe mais qui n'ose pas trop la dèvelopper! Tous les deux vont complètement changer la façon de recruter une èquipe. "Moneyball" montre comment parfois il faut penser à l'opposè ou perpendiculairement a ceux que les gens pensent classiquement! Et en science c'est très fructueux! Bref, c'est très difficile à faire mais il y a des chercheurs gèniaux pour ça qui ont vu le dètail que d'autres n'ont pas vu, qui ont l'idèe que les autres n'ont pas eu! Le jeu des acteurs est impeccable où Brad Pitt et Jonah Hill s'en tirent avec èclat, tant ils sont brillants dans leurs personnages si dissemblables! Les larmes montent dans la scène finale du lecteur radio de la voiture! spoiler: Difficile de ne pas être èmu quand votre enfant vous chante tendrement une chanson...

Avec ce film le tout est de savoir si c'est une bio sur Billy Beane ou surtout l'histoire du système et des choix qui ont modifié la façon de faire dans le base-ball ... C'est clairement la seconde option mais malheureusement le scénario est écrit comme une bio médiocre. Billy Bean qui pleure en écoutant sa fille chanter est en ça uen scène dont on se fout entièrement. Ensuite le fait que le base-ball soit méconnu pour beaucoup la mise en scène devait en tenir compte ; les matchs sont montrés par brides et ne créent jamais l'intérêt. En résumé on s'ennuie pas mal de fois. Les acteurs n'ont pas à s'en vouloir mais le film manque de punch. On est loin de "L'enfer du dimanche". Miller le réalisateur n'a pas su filmer ce sport et s'attarde trop sur des considération qui n'ont pas grand chose à voir avec la trame princiaple du film, à savoir le pourquoi du comment dans le fonctionnement de ce base-ball.

Moneyball (avec un titre français qui peut sans aucun soucis tenter de remporter le titre de pire traduction de titre de l'année (in time ne comptant pas)), était intéressant sur le papier, un film qui s'intéresse à des données virtuelles, des classements etc, ça me fait une peu penser à the social network sur le fond, traiter au cinéma de choses qui ne sont pas du cinéma, mais quelque chose de très dur à représenter autrement que sous forme d'équations etc. Et moi ça m'intéresse. Seulement voilà, bien souvent ce genre de films se plantent totalement, surtout que là il y a Brad Pitt (que j'aime beaucoup, là n'est pas la question), inspiré d'une histoire vraie, et le réal n'est pas Fincher. ça pue très fort le film à oscars de prime abord.
Alors c'est un peu plus malin que le film à oscars habituels, même si bon on n'évite pas les écueils pour faire chialer dans les chaumières, la musique triste, ou bien les effets un peu douteux durant les matchs (je coupe le son… et je remets le sonnnnn), et bien sûr on étale le triste passé du héros, on lui donne une vie de famille pas forcément géniale. En fait je m'en fous complètement de tout ça.
Ce que je veux voir, c'est comment un type c'est battu contre son entraîneur (enfin je crois), contre le système pour faire jouer l'équipe qu'il veut.
Alors bon heureusement ça reste le gros côté du film, même si bon, j'en aurai aimé encore plus.
Et malheureusement le réalisateur tombe dans le piège de filmer en gros plan une page excel sur un vieil ordi en gros plan lorsqu'il parle de chiffres (bon on a évité les incrustations sur l'images, tant mieux). C'est tellement plus crédible lorsqu'on voit l'acteur réaliser la manip, expliquer comment il fait, comme dans the social network (si je parle de ce film c'est qu'ils ont le même scénariste et des thèmes un peu semblables dans les grandes lignes : représenter ce qui ne peut pas l'être).
Mais malgré tout le film est prenant, certes très classique, c'est du déjà vu, aucune surprise, mais bon ça a son charme, les acteurs sont convaincants, et puis j'ai aimé qu'on ne prenne pas le spectateur pour un débile en lui réexpliquant les règles du baseball. Alors oui je ne connais rien à ce sport et je n'ai rien capté à leur championnat etc, mais il n'y a pas besoin de ça pour apprécier le film. D'ailleurs ça ne m'intéresse pas du tout, heureusement que ça n'a pas été détaillé.
On a un film qui à défaut d'être touchant super bien foutu et super intelligent qui est plaisant, avec un charme, et des personnages assez attachant pour qu'on les suivent plus de deux heures.

Un bon film sur les coulisses du baseball et qui aborde un peu les à côté cependant, le manque de rythme et le jeu toujours très moyen de Brad Pitt plombe un peu l'ensemble, dommage!

Après avoir dépeint un moment charnière de la vie de Truman Capote, B. Miller renoue avec le biopic en nous narrant l'aventure de B. Beane, manager d'une équipe de base-ball aux moyens limités mais qu'il amènera aux portes du titre. Beane est joué par un B. Pitt concerné et d'une sobriété qui force l'admiration, la méga-star s’effaçant parfaitement derrière son rôle. Le script est intelligemment écrit et pour cause, il est signé de 2 des scénaristes parmi les plus brillants au monde (S. Zailian et A. Sorkin) et malgré le fait que je ne pige toujours rien à ce sport, on est jamais vraiment perdu car l'intérêt se porte avant tout sur la gestion de l'humain. Une vision dure d'une vie qui ne fait pas de concessions avec quelques scènes très fortes. Bien épaulé par un casting judicieux, Pitt brille et la mise en scène de Miller se révèle intéressante à défaut d'être brillante. Une belle reconstitution, une plongée dans un univers opaque et à la morale peu commune. Un très bon film. D'autres critiques sur

Un bon film qui se passe dans le milieu du sport, comme aime les faire les américains. Ici il s'agit du Base Ball, sport extremement populaire et de l'histoire d'un coach qui essaie de remonter une équipe "looser" avec une stratégie innovante. Le film nous intérèsse , même si on ne connait pas trop ce sport. Il doit beaucoup à la superbe interprétation de Brad Pitt, impeccable.

Ce n'est pas vraiment grâce à ce film qu'on comprendra quelque chose au base-ball, ni pourquoi les Américains sont tellement dingues de ce sport. Passée cette barrière culturelle, le film mérite le coup d'œil et permet à Brad Pitt de faire son "Jerry Maguire". Il s'en sort d'ailleurs plutôt bien même s'il abuse de sa moue pensive.

Un film sur le baseball, toujours aussi incompréhensible par un public européen, doublé d’une réflexion de la place des mathématiques dans le sport, pouvait-il faire un divertissement accessible à tous ? "Le stratège" apporte une réponse somme toute très nuancée. En effet, au vu du sujet qui ne traite pas tant du baseball que des désillusions d’un sportif raté reconverti en coach qui s’accroche à ses rêves envers et contre tous (sujet ô combien porteur), le film aurait pu être bien plus fédérateur. Malheureusement, le réalisateur Bennett Miller a eu la main particulièrement lourde en refusant toute idée d’efficacité (ce qu’avait parfaitement réussi Oliver Stone et son "Enfer du dimanche") pour privilégier une mise en scène contemplative, riche en longs silences et en flash-back pesants, sans parler de la quasi absence de BO. En résulte une ambiance lancinante et une intrigue qui peine à évoluer, d’autant plus que le réalisateur a eu la grandiose idée d’apporter à son personnage principal une certaine densité par l’intermédiaire de la relation qu’il entretient avec sa fille… éparpillant par la même occasion un récit qui n’en avait déjà pas besoin. Enfin, malgré une tentative de vulgarisation des formules mathématiques employées par le coach et son assistant, on est gavé de statistiques du début à la fin du film. On est loin des montées d’adrénaline propres au sport et des discours musclés de vestiaires propres au film sur le sport. Pour le reste, "Le Stratège" bénéficie malgré tout de l’interprétation tout en intensité de Brad Pitt, qui confirme qu’il reste une des valeurs sures d’Hollywood. A ses côtés, Jonah Hill nous ressort son numéro habituel, Philipp Seymour Hoffman fait la gueule et le reste du casting marquera encore moins les esprits. "Le Stratège" est, malgré tour, traversé par quelques fulgurances comme cette scène où le coach reformate son équipe à coups de transferts par téléphone. C’est malheureusement bien peu pour sortir le film de sa torpeur.

Nous avions laissé Bennett Miller avec le succès de Truman Capote. Le réalisateur laissait alors entrevoir de grandes qualités de mise en scène sur un sujet délicat par bien des côtés (le sujet même, adaptation d’une œuvre littéraire elle-même déjà adaptée, film noir, peine de mort…). L’exercice du retour sur grand écran qui plus est au film « sportif » semblait intéressant. Miller donne à son long métrage l’aura des grands films qui parlent des hommes, de valeurs (Sorkin au scénario n’est pas étranger à cela), l’exemple même des scènes de flashbacks utilisées et réalisées avec tact et non facilité comme souvent. Brad Pitt, emporte son personnage avec un charisme qui à force d’être habituel n’est plus un travail de comédien mais fait partie de l’homme, saisissant de crédibilité. P.S Hoffman magnétique au possible quand Jonah Hill lui nous montre qu’il peut fait rire sans cabotiner. Un casting parfait dans un écrin scénaristique brillant où quand un film de sport parle des hommes et des choix à faire contre toutes valeurs mercantiles. Loin des poncifs du genre par facilité d’émotions lors de moments sportifs (et il y en a tout de même), les sommets drama du film se trouvent dans les échanges humains mise en scène avec saveurs personnelles et codes du genre, hors académisme. C’est donc dans ce savoureux mélange que Miller à su trouver l’axe parfait pour un tel film. Brillant.
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