Derniers Avis : The Irishman - Page 10

The Irishman, est le dernier film du réalisateur Martin Scorsese. Très attendu en fin d’année et finalement boudé lors des Oscars, j’ai enfin pris 3h30 de mon temps pour me consacrer à ce long métrage. C’est une déception. Je me suis retrouvé face à la formule mafieuse que Scorsese a l’habitude de manier, ce qui n’est pas une mauvaise idée en soit. Sauf qu’ici, le réalisateur n’apporte rien de novateur au genre, et régresse même. A coup de nombreux flashback, la vie tumultueuse de Franck, tueur à gage nous est exposé. Malheureusement, le rajeunissement passe très mal sur De Niro et nous laisse voir un visage jeune sur un corps qui lui, reste âgé… Sa vie, bien que racontée clairement, ne laisse place qu’a peu d’enjeux pour l’histoire présente. On sait comment va se finir la formule, par la mort. Joe Pesci semble bien loin de son grand rôle des Affranchis, endormis durant la moitié du film. Al Pacino s’en sort le mieux. L’histoire dure résolument trop longtemps pour une conclusion bien froide d’un père (Franck) en quête de rédemption. On sort bien amer du long métrage, puisqu’on se retrouve avec un film mou, malgré quelques bonnes idées de réalisations comme les arrêts sur images, les quelques blagues qui réveillent le spectateur endormi ou les décors vraiment sympathiques qui nous plongent dans l’ambiance. En conclusion, avec The Irishman, on sent que Martin Scorsese peine à se renouveler, et commence à se perdre dans son cinéma qui parait bien vieillot. Lui qui nous avait montré son talent pour faire un film dynamique et rafraichissant avec Le Loup de Wall Street, semble avoir tout perdu de son cinéma haletant et prenant. Ce qui devais sonner comme son un film signature, reste définitivement loin derrière son âge d’or. Les Affranchis demeure donc la référence mafieuse, et parait plus jeune que The Irishman avec pourtant une sortie en 1990. Je ne peut donc que vous conseiller Les Affranchis, symbole d’une maitrise qui ne se retrouve plus dans le cinéma de Scorsese désormais.

Je n'irai pas jusqu'au bout d'un film qui aurait pu être intéressant mais qui est atroce à regarder. Ce rajeunissement me fait le même effet que des acteurs qui auraient abusé de la chirurgie esthétique. Horrible à regarder. Ça enlève tout plaisir. Ça me fait de la peine, comme ces spectacles avec des costumes éliminés. Je suis aller sur Wikipedia pour connaître l'intrigue, ça évite le temps perdu....

En réunissant à l'écran Joe Pesci, Al Pacino et Robert de Niro pour cette crépusculaire histoire de mafiosi, Scorsese semble vouloir donner à son oeuvre une sorte de codicille pré-posthume.

Le résultat se regarde facilement, sans une seconde d'ennui, tellement le script est fluide et l'intrigue passionnante. La petite histoire (la destinée d'un tueur anonyme) rencontre la grande (les Kennedy et la mafia), et forme un ensemble qui se dévore, comme une série.

L'amitié entre le personnage de Jimmy Hoffa (extraordinaire Pacino) et son homme de confiance (un de Niro aux drôles de mimiques figées, probablement par la faute du fameux de-aging) est le coeur du film, et la trahison sans état d'âme du second illumine comme un diamant noir la fin élégiaque de cette saga aux multiples ramifications.

Si on reconnaît le savoir-faire inégalable de Scorsese, on ne peut s'empêcher de remarquer ici ou là les symptômes d'une certaine nonchalance dont on ne sait s'il faut l'imputer au support Netflix (faites ce que vous voulez...), à l'âge ou au sentiment que le chose racontée vaut désormais plus que la façon dont on la raconte.

La mise en scène n'a donc pas la précision des chefs-d'oeuvre de la grande époque, elle est même assez quelconque. Cela ne gâche pas le plaisir que procure la vision de ce film fleuve qui aurait probablement mérité un traitement en mini-série.

Grand fan de Scorsese, j'attendais avec impatiente cette fresque précédée d'une réputation flatteuse.Tout était fait pour combler mon attente : choix du sujet, des acteurs, reconstitution d'époque, moyen employés....
À la finale c'est une déception : acteurs pas crédibles suite à leur numérisation grossière, sujet rabattu mille fois ( rédemption, trahison , vengeance, nostalgie...) autour du thème de la mafia .
Avec Casino, Les Affranchis, Les Infiltrés Scorsese démontrait toute sa maestria et nous captivait jusqu'à nous donner le tournis .
Ici on suit durant 3h30 une histoire sans surprise ...
Ce film ne fera pas date.

Grand fan de Scorsese et de ses classiques qui resteront a jamais comme des chef d’œuvres du cinéma mondial, je me faisais une joie de découvrir cet ultime opus.

Quelle déception... Le rajeunissement des personnages n'est presque jamais crédible, l'histoire tire beaucoup trop en longueurs inutiles et le génie des ces dieux du cinéma semble s’être estompé avec le temps.

Au final un film triste voir pathétique laissant un sentiment de malaise au spectateur.

Je vais me mater Casino immédiatement afin de me remonter le moral.

Un film long comme un Scorsese qui a l'odeur d'un Sergio Leone ! mais on est loin de " Il était une fois en amerique" !
ici De Niro est ... comment dire ? plus vieux, beaucoup plus vieux. Pareil pour Joe Pesci, les effets spéciaux, le traitement informatique de rajeunissement est très médiocre ! On sent que quelque chose n'est pas normal. En plus De Niro se déplace comme un petit vieux alors qu'il est censé être jeune !
Le film a un côté historique intéressant, il offre par exemple une thèse crédible sur la mort de Jimmy Hoffa ( Al Pacino), responsable du puissant syndicat americain des camionneurs et qui a mysterieusement dsparu le 30 juillet 1950 !
En dehors de ça c'est long mou vieux et décevant !
C'est un film dont on se passera ...

Film au goût étrange.
J'ai mis 1h30 à m'ôter de la tête le travail de l'ordinateur sur le rendu des acteurs.
En fait le boulot de rajeunissement est bien fait mais énorme erreur d'avoir changé la couleur des yeux de De Niro. Un point de détail très dérangeant qui casse tout ce travail. On sent que quelque chose n'est pas normal. De Niro se déplace comme un petit vieux alors qu'il est censé être jeune. Difficile pour la suspension d'incrédulité.
A part ça l'histoire est correcte mais un peu longue, j'ai dormi un petit quart d'heure vers le milieu. C'est un film dont on peut se passer.

Superbe film bien exécuté auquel on aurait pu allègrement enlever 1 heure (surtout la dernière). Une fois que "les jeux sont faits", inutile de s'éterniser...

The irish man est un énième film de mafieux réalisé par Martin Scorsese. Rien qu’en disant cela on comprend tout à fait les critiques qui lui sont adressées. Outre la redondance du genre mais aussi l’utilisation de ses acteurs fétiches, Scorcese fait ici une dédicace, ou hommage à une filmographie bien remplie et exemplaire mais qui se sourit à elle même. D’où la question que l’on est en droit de se poser: pourquoi ce film?

Personnellement j’y vois une sorte de paroxysme cinématographique non pas sans défaut, mais qui veut fleurter avec la perfection. Les « monstres sacrés » font leur job et ils le font bien, le scénario tiens facilement la route (encore heureux) et la technique utilisée pour rajeunir les acteurs, même si elle est critiquable reste tout de même plutôt pas mal fichue.

Scorcese a toujours pris son temps, l’intrigue et bien fidèle à ce que l’on pouvait attendre, spoiler: elle s’étale inlassablement sur une vie entière.
Le film en est évidemment impacté et on retrouve des longueurs dans quasiment tous ce qui peut être allongé. Mais pour autant, ce qui est un défaut pour les uns peut être un atout pour d’autres. Selon moi, le film s’explique bien, il s’exprime bien, de sorte que le moindre détail et aisément observable. Cela n’aurait pu être possible sans le parti pris de sortir un film long voire très long. Scorcese nous invite ici à prendre le temps d’observer la vie ( spoiler: loins d’être monotone
) des personnages. Dommage d’ailleurs qu’il ne soit pas sorti sur grand écran, cela aurait collé avec le concept même du film.

Pour les adeptes du genre dont je fais parti, c’est 3h30 de pur régal et on ne voit pas le temps passer. Mais c’est aussi là le point le plus problématique du film. Scorcese ferme un peu plus la porte à ses détracteurs (en même temps il va pas faire du « mainstream teen mafia movie ») de sorte qu’il en ressort pour certains un film long avec une spoiler: fin bien monotone.


Alors pour moi, certes c’est un 4,5, mais il est vrai que pour les plus réticents face au « Scorcese style », ce n’est malheureusement pas the irish man qui changera la donne. Quant à ceux qui pensent que: « Martin il a grave gé-chan, c’était mieux avant » ou « c’est long j’m’ennuie y’a pas d’action », je suis contraint de vous apprendre qu’il s’agit du film le plus scorcesien de notre cher Martin.

J'ai apprécié ce film qui m'a rappeler les classiques des films de mafia américaines que j'aime, mais j'ai détesté la fin du film, qui traîne en longueur sur la vieillesse et la dégradation du corps humain, peu importe la vie que l'on a menée, ça traîne en longueur et n'apporte pas et a nui à mon plaisir de ce film, à mon avis personnel.

un film tout bonnement incroyable. avec un rythme lent juste parfait . Une une bonne son incroyable, les prestations d acteurs excellente. pour moi ce film est un chef d'œuvre.

Le confinement m'a permis de trouver les 3h20 nécessaires pour enfin voir le dernier Scorsese qui me m'a fait terriblement envie depuis des mois et pour lequel je ne connaissais rien de l'histoire. A vraie dire, j'ai même un peu fantasmé sur une fiction mêlant la mafia à l'assassina de JFK. Ça m'apprendra à ne pas me documenter. Cela n'a rien d'une fiction.
Et après le visionnaire, je me pose encore la question s'il n'aurait pas été plus judicieux de me documenter un peu sur Jimmy HOFFA et l'Irlandais avant de voir ce film. D'un autre côté, je me serais auto-spoilé.
Revenons à l'oeuvre en elle même, tirée donc d'une histoire vraie. Est-ce que cela méritait un film de plus de 3 heures ? NON.
Le procédé de rajeunissement des visages, c'est pas mal, mais les silhouettes et leur faible tonicité montrent des acteurs qui font leurs ages, plus de 70 ans. Je pense que cela participe au rythme plutôt faiblard du film.
Autrement, seul Scorsese pouvait s'emparer d'un tel sujet mais est-ce que le sujet passionne encore autant de nos jours. Pas certain. Du coup c'est long, lent, parfois décousu, avec des personnages qui défilent sans réel interêt.
Les 15 minutes jusqu'à la disparition d'HOFFA semblent avoir voulu être travaillées, comme le balai des voitures au carrefour avec un même angle de vue. Malheureusement, cela ne procure aucun effet. Aucune scène culte.
La seule scène qui bouleverse spoiler: c'est le coup de fil de Franck à l'épouse d'HOFFA pour la réconforter, quelques heures après que celui-ci l'ai assassiné.
. D'ailleurs tout le film est finalement axé sur cette scène où plusieurs choses se casseront dans la vie de Franck.

Martin Scorsese revient aux sources et nous propose avec The Irishman un film de gangster en guise de testament comme à la bonne époque. Enfin presque comme à la bonne époque. Oui car disons le tout de suite, le maître n'arrive pas ici à ne serais-ce qu'égaler un Casino ou Les Afranchis. L'histoire nous raconte la vie de Frank Sheeran à travers son récit qui a eu une vie mouvementé aux côtés d'hommes peu fréquentables. On traverse donc plusieurs décennies et le film prend son temps d'ou sa longueur. C'est d'une richesse folle, les décors sont superbes, les époques bien reproduites, les costumes sont ultra classes, on a le droit a des clins d’œils aux films du genre qui sont fort appréciable et surtout la galerie de personnages est magistrale. Et que dire du casting en platine qui les composent avec De Niro, Pacino, Pesci, Keitel pour ne citer qu'eux! On en rêvait, Scorsese l'a réalisé! Ils sont tous plus charismatique les uns que les autres même si je regrette qu'Angelo Bruno soit si peu mis en avant mais Jimmy Hoffa est un sacré phénomène. Les relations entre les personnages montre les thèmes abordés dans cette fresque qui sont nombreux comme l'amitié, la loyauté, le temps qui passe ou encore la vieillesse. D'ailleurs il se dégage beaucoup de nostalgie et on sent que c'est l'heure de la rédemption. J'aurais quand même aimé un meilleur traitement de la relation entre Franck et ses enfants et ça manque clairement d'une femme forte et importante. Ici les femmes sont étrangement absente et ça crée un manque. Par contre j'ai adoré la complicité entre Franck et Bufalino qui se comprennent d'un simple regard. Les innombrables dialogues eux arrivent toujours à capter l'attention. Il se détache aussi quelques scènes marquantes notamment les assassinats qui sont froid, brutaux et inattendus. Pour ce qui est du rajeunissement qui a fait beaucoup parler, il se voit plus ou moins selon les plans et surtout sur De Niro mais dans l'ensemble ça ne choque pas. Ce sont plutôt les lentilles de Robert qui m'ont déstabilisé car on a l'impression qu'il est non voyants par moments. Et c'est plus au niveau du corps que ça rend la chose moins crédible. Reste une b.o. parfaite très présente, parfois en contradiction avec l'action à l'écran pour plus de légèreté lors de certaines scènes graves et souvent la pour marquer des moments plus forts même si elle s'efface volontairement dans la dernière heure. Petite déception pour les vingt dernières minutes et la fin que j'ai trouvé décevante au vu de la longueur de l'oeuvre. Au final, The Irishman est un bon film qui mérite d'être vu mais il ne parvient pas au niveau des classiques dont il est inspiré dans la filmographie de Martin Scorsese.

Un très bon Scorsese. Après c'est sûr qu'avec un film de 3h30 on est obligé de ressentir de la longueur mais c'est visuellement magnifique et les acteurs sont toujours aussi bons.

Un poids lourd du cinema de gangster mais sans fantaisie ni originalité. On apprécie suivre la vie d'un des leurs certes et on ne s'ennui pas à vrai dire, pour autant sommes nous face à un film qui s'il n'aurait pas existé aurait manqué au cinema ?