Avis : The Irishman - Page 8

Bon, Scorsese et les films de mafieux c'est juste plus possible. Dans les années 90 je trouvais deja Casino" de trop dans la filmographie du bonhomme mais là c'est le summum. Je n'ai jamais vu un Scorsese aussi insipide et sans relief. Aucune fulgurance de mise en scène ou d'écriture, des tonnes de scènes sans intérêt qui n'apportent rien et ne font pas avancer le récit. C'est du cinéma à bout de souffle et de saturation. On dirait regarder un film de vieux copains qui se retrouvent pour nous dire qu'ils sont encore là et qu'ils ont encore à donner. Sauf, que c'est pour une histoire vue et revue sur les règlements de compte de la pègre italo-américaine traitée et narrée une énième fois de la même façon. MS n'a plus rien de neuf à raconter et se recycle, si vous en avez votre claque de son cinoche sur le grand-banditisme passez votre chemin.

Al Pacino, De Niro, Pesci, Et le maître Martin, que peut-on vouloir de plus ? C'est ici la fresque d'une vie, le film prend son temps, et c'est une très bonne chose. Merci à Netflix d'avoir financé ce bijou dont aucun studio ne voulait, ce qui est une honte. Les effets de rajeunissement se voient parfois, seul petit bémol, autrement, merci messieurs,et bravo pour votre génie.

3h26 de grand cinéma. Martin Scorcese nous livre ici une oeuvre magistrale avec surement la dernière confrontation de ces géants du grand écran que sont Robert de Niro, Al Pacino et Joe Pecci. L'émotion m'a étreint jusqu'à la dernière minute (la fin est sublime) Je recommande ce chef d'oeuvre + + +

Tout d’abord j’ai lu quelques critiques négatives avant de rédiger la mienne et je suis heureuse de n’avoir rien à dire en commun avec ce qui a été dit par de jeunes spectateurs qui ne connaissent rien au cinéma de Scorsese donc à son œuvre. Ils ont voulu émettre une critique pour se faire remarquer plus qu’un lien direct avec le film en question. J’ai grandis avec L’œuvre de Scorsese et c’est sur grand écran que j’ai découvert tous ses chefs d’œuvres. J’avais 20ans pour la projection de taxi driver suivis d’autres perles comme la couleur de l’argent, racing..., les affranchis etc etc. Et aujourd’hui cette fresque même si elle efface le naufrage de silence me déplaît mais le pire c’est que pour moi la faute en incombe à De Niro. Je m’explique, Scorsese fait le boulot, al Pacino et Pesci régale mais Robert qui n’est rien de moins que mon acteur fétiche me fait de la peine dans toutes les scènes où il est censé être plus jeune. Par exemple lorsqu’il part tabasser l’épicier qui a bousculé sa fille Le comédien qui jouait l’epicoer a dû en faire des tonnes tant on aurait dit De Niro incapable de retrouver ses enchaînements coup de savates avec la puissance de l’impact ressentie jusque dans les mimiques du visage. Ici et ce sera le problème tout au long c’est que De Niro malgré l’assistance numérique n’a jamais retrouvé son jeu d’acteur des affranchis ou raging bull etc bref Robert a vieilli et même lorsqu’il doit jouer des scènes d’un Irishman de son âge il est dans le faux. Bref Jamais je ne pensais qu’un jour j’allais critiquer De Niro. Harvey keitel aurait mérité plus de temps de jeu. Le rapport à la mort des dernières minutes est merveilleusement retranscrit

Long.

Oui c'est long, mais qu'elle plaisir de voir un film complet comme celui-ci. Il ne manque rien, action, amour, trahison, amitié, regret. The Irishman est le final magnifique de l'énorme carrière du casting présent : Robert de Niro, Joe Pesci, Harvey Keittel et Al pacino.

The Irishman est et restera la perfection qui aura clôturé l'immensité de ce cinéma et de ces acteurs.

Vu en salle a Lyon, un grand film testament qui étire avec délectation les performances d'acteurs immenses. Un final poignant

Magistral.
Tout est maitrisé à la perfection, rien n'est laissé au hasard. Le casting est incroyable, De Niro irréprochable, Al Pacino superbe dans un rôle à sa hauteur. Il y a ici 50 ans d'expérience et d'expertise cinématographique que Scorcese nous livre comme le dernier joyau de sa couronne, sans originalité particulière certes, mais avec une justesse incroyable.
Concernant les critiques sur la longueur et la lenteur, je regrette simplement que la génération zapping ne sache plus apprécier une histoire racontée patiemment, pleinement, sans cascades, scènes d'actions et rebondissements toutes les dix minutes. Les 3h30 du film servent le propos, à explorer toute la profondeur des personnages, tout le background, les enjeux, les rapports, les détails, la symbolique, et c'est bien là tout l'intérêt.
Du grand Cinéma avec un C (ou avec un grand N comme Netflix?).

Génial, passionnant, 3h30 de pur bonheur !!!! Ce film est un chef d'œuvre de Martin Scorsese, avec un trio d'acteur excellent et incroyable. Les trois acteurs méritent un oscars! Les costumes, la photographie, les décors et les coiffures sont une énorme réussite ce qui fait découvrir aux spectateurs un des plus beaux films de l'année 2019.

Un grand film de Scorsese. Merci pour ce cast 5 étoiles ou tous se donnent la réplique à coeur joie. Les décors et le montage sont super classes. On ne voit pas passer les 3h30 et on le ressent plus comme un film de 2h40 grâce à cette superbe réalisation. Si les 10, voir 15 premières minutes on ne fait attention qu au rajeunissement numérique, faites moi confiance on s'en fiche assez vite par la suite et les deux scènes les plus gênantes se trouvent au début du film (De Niro a l'armée, l'attaque sur l épicier). Mais ça ne mérite même pas que j'enlève un demi point. Foncez c'est un de ces meilleurs films.

Martin Scorsese retrouve Robert De Niro, qui rejoint Joe Pesci après "Casino", et Al Pacino après "Le Parrain, 2ème partie", dans "The Irishman" disponible exclusivement sur Netflix. Difficile de ne pas être nostalgique lorsque la première scène de "The Irishman" commence sous la musique de The Five Satins "In the Still of the Night", avec un magnifique travelling dans une maison de retraite nous menant à De Niro, affaibli par les années, qui commence à raconter son histoire. Il commence alors à radoter, et ce pendant trois heures et demie de film, qui peuvent parfois sembler longues, surtout au début du film. L'intrigue n'a pas vraiment de fil conducteur, et il est donc parfois difficile de se passionner vraiment pour celle-ci, malgré un casting incontestablement très talentueux. Alors le dernier tiers du film est plus convaincant, avec des enjeux plus importants, mais globalement on aurait aimé être plus séduit par ce film de Scorsese qui était vraiment très prometteur sur le papier. Dans les faits, "The Irishman" n'est pas à la hauteur d'autres films du cinéaste tels que "Casino", plombé par trop de longueurs.

le film n'arrive pas a la cheville de casino , des affranchis , les flash back sont mal gérer , je ne comprend pas comment il peut avoir autant de bonne critique , je me demande si netflix s'amuse pas a allez sur les site pour noter ou influencer des journaux car la c'est une blague , je met une telle note car il est sur coté . les effet spéciaux sont mal fait , on dirait que le film a été bâcler . Vraiment deçu , je m'attendais a un film comme il était une fois en amerique mais au final je me suis retrouver face a un telefilm rien de plus.

Que dire..
Loin de "Les Affranchis "..Loin de "Casino.."
Martin Scorsese a toujours de belles idées mais cependant l'inspiration manque véritablement dans cette oeuvre..
Al Pacino est plus ou moins sobre..
De Niro est plutôt dans le registre "Mafia Blues".
Joe Pesci Formidable ..Incarne un rôle inversé à celui des interprétations passées..Un peu à l'instar de Paul Sorvino alias Paul Cicero dans Goodfellas..
Le rajeunissement des acteurs n'est pas la surprise attendue également..

L'ensemble reste bien emballé .
Belles Bagnoles .
Beaux Décors .

L'exécution de Hoffa est assez expédiée.."Viens on s'casse" Boum boum ...
Moins percutante que celle interprétée par Jack Nicholson .
Cependant le métrage se concentre sur la vie de Frank Sheeran..Cela est donc normal..
Un bon Scorsese au final..Mais pas le Chef -d'Oeuvre attendu..

Il y a du bien et du moins bien. D'abord, il y a l'unique, la seule, l'incontournable, la plus grande, je parle de la mise en scène de Scorsese. On baigne dans la virtuosité du maître, sa redoutable efficacité, estampillée Les affranchis, Casino, avec ces mouvements et ses placements de caméra qui n'appartiennent qu'à lui, son montage unique, cette voix off dont on a l'impression que lui et lui seul en a l'art de la maîtrise, ses grosses cadillacs et la musique des crooners années 60. Ca fait un bien fou. Mais malheureusement, en ce qui me concerne, le plaisir s'arrête là. Le film est très long, je me suis lassée au bout d'1h30 de l'histoire de Jimmy Hoffa qui je le reconnais peut présenter un certain interêt pour d'autres mais mais dont les innombrables détails ont fini par me lasser. Mais le pire ce sont les gueules de De Niro et de Joe Pesci., De Niro grimé en mec de 40 balais apparaît bouffi, presque méconnaissable, c'en est dérangeant, son jeu est terne à mourir, rien mais rien du grand acteur qu'il a été ne se dégage de lui tant il est éteint. Quant à Pesci, il m'a fait de la peine. Finalement Al Pacino est toujours lui même et il est bien le seul. Il crève l'écran. Génial. J'ai repris le lendemain, car on laisse pas une oeuvre pareille je parle de la mise en scène Scorsesienne en plan car vu son âge, ce film fera peut-être partie des derniers de ce génie du cinéma.

Je consulte Allociné depuis des années, sans participer à la critique, mais là, j'ai pas pu me retenir, trop c'est trop.
J'ai souvent pensé que Scorsese était surfait, et en faisait souvent trop, notamment avec Casino, Le Loup de Wall Street, The Gangs of New-York..
Avec cet Irishman, sur le thème du crime organisé, c'est simple, il confirme qu'il n'est plus dans le coup (l'a-t-il jamais été..). Le pb avec Scorsese, c'est qu'on ne sait jamais s'il fait du cinéma ou s'il essaie de nous survendre la culture italo-américaine. Depuis Casino, on a l'impression qu'il essaie de rattraper, de se rattraper face aux productions qui, de loin, ont mieux réussi à mettre en valeur ces deux thèmes. En comparaison, David Chase avec Les Sopranos (pourtant format série) défonce littéralement Scorsese sur le thème du réalisme mafieux new-yorkais. Je n'évoque même pas Coppola avec ses Parrains ou un Donnie Brasco. Même Staying alive (premier du nom) décrit mieux l'univers italo-américain que ne le fait Scorsese, c'est dire...
Ne parlons pas des productions européennes dans ce domaine (Dogman, Lo Spietato, Gomorra...) qui atomisent la vision scorsesienne dans le réalisme mafieux.
En bref, vous l'aurez compris, j'ai détesté ce film, tout, même la musique m'a dégouté, du pur copié/collé d'Il était une fois dans le Bronx, aucune créativité.
Et que dire de ce maquillage et effets spéciaux...mon Dieu..
Je termine sur les acteurs. Tous plus ridicules les uns que les autres, on dirait du William Shatner de la grande époque, tout est surjoué, aucune crédibilité, les seuls qui sauvent un peu la mise, comme d'hab, Joe Pesci, et Harvey Keitel (dont on se demande ce qu'il est venu faire dans ce naufrage).
Bref, à oublier, et vite.

The Irishman, dernier film de Scorsese à l'heure où j'écris ces lignes est un pur film de gangster "à l'ancienne", une plongée dans le monde de la mafia du point de vue de Frank Sheeran (Robert De Niro), ancien criminel dans une organisation qui le dépasse.

Ce film est une pure merveille, malgré le fait qu'on puisse regretter de ne pouvoir le voir que sur Netflix (en France en tout cas). Martin Scorsese réussit un coup de maître avec ce (très) long-métrage, à l'heure où les films de super-héros et les comédies sont les maîtres d'Hollywood, et où lui vient s'imposer sur une plateforme parfois décriée par l'industrie avec son style, ses acteurs et ses histoires sombres et complexes.

Déjà, inutile de préciser que si vous voulez regarder le film, il est préférable d'avoir du temps devant vous (3h30, ça peut paraître long). Ensuite, il faut bien s'accrocher car le nombre de personnages et leurs liens ainsi que le contexte historique peuvent paraître parfois durs à saisir. Heureusement, le film prend son temps et ne précipite pas l'action, ainsi on peut assimiler les informations sur les personnages, leurs vies et leur univers. Car oui, les personnages sont extrêmement bien écrits et développés (sans compter le jeu d'acteur grandiose de ceux qui les incarnent). On se plaît à suivre la vie de nos protagonistes et on en veut toujours plus, si bien qu'à la fin, on en ressort avec un manque malgré la durée du métrage. L'histoire se déroulant sur plusieurs décennies, on explore en profondeur l'Amérique à différentes époques dans le long flash-back de Frank Sheeran. On suit ses débuts avec Russell Buffalino (Joe Pesci), son amitié avec Jimmy Hoffa (Al Pacino) et je n'en dirais pas plus pour éviter le spoil.

La musique du film est superbe (In The Still Of The Night est parfaitement bien calée ans l'histoire). Les musiques viennent d'ailleurs de chaque époque montrée dans le film, ce qui rend le tout d'autant plus appréciable part l'authenticité apportée. Authenticité que l'on retrouve d'ailleurs dans la violence, crédible et crue. Les morts sont expéditives et pas forcément glorieuses. Le monde de la mafia est très bien retranscrit dans un ton sombre mais parfois amusant et c'est ça qu'on aime chez Scorsese: du réalisme, de la violence, de la musique et de l'humour.

Pour finir, je ne peux que vous conseiller ce film si vous avez aimé Les Affranchis et si les films très longs et compliqués ne vous font pas peur!