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    Ma vie avec Liberace
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    3,7
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    401 critiques spectateurs

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    septembergirl
    septembergirl

    602 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2013
    Un biopic de Steven Soderbergh qui, après "Effets Secondaires", s'attache à dépeindre la vie privée du pianiste virtuose de music-hall Liberace, artiste kitsch et extravagant, peu connu en France. Le réalisateur nous dévoile alors sans détours les coulisses de la vie pailletée de ce personnage exubérant et haut en couleurs. Michael Douglas et Matt Damon, protagonistes de la passionnée et orageuse relation qui nous est contée, au coeur du Las Vegas clinquant des années 1970-1980, livrent de belles et étonnantes prestations, sans tomber dans la caricature. Cependant, le film, souvent trop léger, manque d’un peu d'émotion et d’empathie pour véritablement marquer !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 23 septembre 2013
    Un sentiment mitigé.

    Le film est porté indéniablement par les performances de M. Douglas et M. Damon.
    Leur performance est époustouflante.
    La réalisation est excellente, l'image parfaite, bref un très beau film.
    Le point négatif est que pour moi le scénario n'a que peu d'intérêt et j'ai fini par regarder le film pour la performance des acteurs.

    La vie de Liberace est certes excentrique et à remettre dans le contexte de l'époque mais a peu d'intérêt pour un public qui n'est pas familier et attaché au personnage.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 059 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 novembre 2013
    Bon Soderbergh et le biopic ça me fait un peu peur vu la catastrophe totale qu'était le Che qui tenait plus du téléfilm que d'un vrai film et là on a un téléfilm sur Liberace (sait pas qui c'est et je m'en cogne, sans doute un mec que je détesterai dans la vraie vie) qui tient vraiment du cinéma… Dommage… Mais bon en France les distributeurs aiment les auteurs alors il a le droit de sortir au cinéma, ce qui n'est pas plus mal.

    On reconnaît dès le premier coup d'oeil qu'on est devant un Soderbergh on cette image assez dégueulasse et c'est un peu chiant, mais c'est bien : beau casting, belle mise en scène, bon scénario.

    On suit donc Matt Damon qui rencontre un pianiste plutôt "folle", mais qui arrive à faire croire qu'il est hétéro ! Miracle ou bêtise du public ? qui sait ? En tous cas l'esthétique que je n'aime pas du tout de Soderbergh qui vise à rendre le tout jaunâtre prend ici tout son sens parce que ça fait scintiller les Candelabra et ça colle parfaitement avec les décors, les costumes (et même les visages) complètement faux, kitchs au possible, ça participe totalement à l'ambiance et à la création d'une atmosphère. En tous cas je trouve ça plus bienvenu que dans ses autres films.

    Alors le gros défaut du film c'est que c'est trop long et que c'est un tantinet chiant, le film n'en fini plus, il est assez répétitif, mais pas dans le bon sens, j'aime lorsque des scènes peuvent se répéter, apportent quelque chose, mais là c'est juste redondant. Après tout reste relatif, ce n'est pas "si chiant" que ça, mais disons qu'on voit le temps passer, contrairement à ses deux films précédents bien mieux sentis au niveau du rythme.

    Mais là où il s'est fait plaisir c'est au niveau de la mise en scène, chaque scène a une petite trouvaille, un cadre sympa, un mouvement de caméra, c'est vraiment plaisant à regarder, surtout que ça ne fait jamais tâche, ce n'est jamais gratuit, ça sert toujours l'histoire, on a un vrai boulot de metteur en scène qui a compris son sujet. Et en parlant du sujet, j'ai été plusieurs fois mal à l'aise devant le film lorsque ça vire au glauque le plus total, chirurgie esthétique, disputes…

    Sauf que Soderbergh le traite avec énormément d'humanisme, on est du côté de Matt Damon tout le temps, on est avec lui, on comprend ses sentiments et quelque part on a la même sorte de crainte que lui, la même fascination que lui, etc.

    Vu que c'est humain ce côté dérangeant qui aurait pu être là par pur plaisir moqueur ou pour choquer, ce n'est jamais cynique, c'est toujours humain malgré la bonne dose de botox !

    Disons que le film vaut vraiment pour son traitement des personnages, attachant et humain et pour ses trouvailles de mise en scène.

    Le film parvient à être touchant sur la fin, sans en faire trop, pas de musique, la caméra qui se pose, de la tendresse.

    À défaut de finir sa carrière au cinéma sur un chef d'oeuvre (pas certain qu'il en ait fait non plus), Soderbergh la fini sur un film sympa, pas sans défauts, mais intéressant et loin d'être con, ce n'est pas le pire scénario pour un réalisateur qui a connu des hauts et des bas.
    Frédérik P.
    Frédérik P.

    106 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 septembre 2013
    Pour son dernier film, Steven Soderbergh préfère donc illuminer son ami Michael Douglas et lui offrir un rôle en or pour un festival de kitsch parfois touchant, souvent vampirisé par les prestations géniales de ses acteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 octobre 2013
    Soderbergh, l'éternel moyen, l'apôtre du bof, s'attaque dans le dernier film de sa carrière -le der des ders : les paris sont ouverts-, à la vie du roi du kitsch : Walter Liberace.

    Hein, qui ?

    Liberace. Un pianiste virtuose dont le nuage de paillettes qui s'en libérait n'a -heureusement- jamais dépassé les frontières nord-américaines ; un virtuose insipide, soit à la technique exceptionnelle mais à l'inspiration limitée ; un séducteur de grand-mères et de jeunes garçons très refait ; bref, un André Rieu à la fortune et à la mégalomanie céline-dionnesque, ici brillamment interprété par Michael Douglas. De ce héros du petit écran, du King of Queers, de la Queen of Bling, le réalisateur explore donc les facettes pas toutes aussi scintillantes que celles d'une boule disco. Il se concentre sur sa liaison complexe et complète avec Scott Thorson, toyboy, amant, fils, parfois gênante mais jamais licencieuse, dont il se sert pour aborder le star system et dont il y avait bien plus à tirer. Car pour pallier la linéarité de la narration, du montage, ainsi que la prévisibilité qui en découle, Soderbergh aurait pu exacerber le sentiment de dépendance et d'abandon qu'éprouve le personnage joué par Matt Damon avec talent, déjà orphelin et qui, malgré les mises en garde, se croît singulier -à raison- et irremplaçable -à tort ; il aurait encore pu rendre davantage brutale la confrontation des deux hommes au monde extérieur, réel, notamment à la justice et à la maladie. En somme, la destruction de leur relation n'est pas à la hauteur de son élaboration, le rejet de Scott, pourtant bien amené, ne bénéficie pas du même traitement que la prise de possession dont il fait littéralement l'objet : comme dans Effets secondaires et malgré une scène finale touchante, le réalisateur bâcle le dernier tiers de son film. Mais les deux premiers valent le déplacement : la place de cinéma revient toujours moins cher que l'entrée de Madame Tussauds ou du musée Grévin, et le spectacle s'avère bien plus amusant -mention spéciale à Rob Lowe, hilarant en chirurgien plastique plastifié.

    Si la critique vous a plu, n'hésitez pas à faire un tour sur mon site !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 septembre 2013
    Soderbergh réussit le pari d'adapter la vie du pianiste Liberace à l'écran, sans tomber dans le kitsch ou l'exubérance. Le propos est subtil, le scénario solide. Surtout, les acteurs sont très convaincants, bien loin de leurs rôles habituels.
    A la fois sobre et subtil malgré un contexte excentrique, Ma Vie Avec Liberace est un film très réussi et plaisant. A voir, sans hésiter.
    Samuel B.
    Samuel B.

    16 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 septembre 2013
    Voici le genre de film que je vais voir par curiosité, car qui connaissait Liberace (prononcez "libératché") avant ce film ? Maintenant quand j'y pense je l'avais vu dans un épisode du "Muppet show" ! J'étais intrigué par ce personnage après avoir vu la bande annonce. Mais aussi intrigué de voir comment Michael Douglas allait s'en sortir avec un tel personnage ! Et il s'en sort haut la main ! Ca s'en l'Oscar à plein nez (attention Forrest Whitaker a de la concurrence !) Seul dans la salle de ciné (!) je me suis retrouvé devant un film hautement "gay" ! Normal vu le personnage mais quand on ne connait pas... Douglas forme avec Matt Damon (excellent) un couple hors norme, tellement passionné qu'il ne résistera pas au temps. La reconstitution historique (de 1976 à 1987) est très bien faite. A côté de ces 2 excellents acteurs, j'ai été agréablement surpris de voir Dan Aykroyd et Rob Lowe, mais surtout heureux de voir le trop rare Scott Bakula !! ("Code Quantum" vous vous rappelez ?) Malgré quelques longueurs, ce fut intéressant de découvrir la vie de cet artiste kitch et extravagant. Trop d'amour tue l'amour ! Soderbergh arrête vraiment de faire des films ? Il ne devrait pas, il signe là un bon p'tit film ! note 3.5/5
    Julien D
    Julien D

    1 195 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2013
    L’exubérance de ce personnage haut en couleurs que fut le pianiste Liberace semble être, pour Steven Soderbergh, un excellent prétexte de mettre en pratique sa fâcheuse tendance à la mise en scène tape-à-l’œil. L’histoire d’amour sur laquelle il revient en adaptant l’autobiographie de Scott Thorson permet de retrouver, dans des rôles que l’on n’attendait pas d’eux, Matt Damon et Michael Douglas (mais aussi Scott Bakula) qui réussissent parfaitement à recréer les tensions sexuelles et venimeuses entre leurs personnages mais aussi de mêler, grâce à un jeu sans concessions avec les clichés, un savant mélange entre humour et émotions. La domination sociale et affective de cette star du kitsch sur son amant a un réel impact tragique dont la construction linéaire et elliptique atténue malheureusement l’intensité. On peut également regretter que les grands studios aient été frileux par ce projet gay-friendly et que le budget alloué par la HBO n’a pas permis au réalisateur de mettre au point une reconstitution plus spectaculaire encore.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 septembre 2013
    Un beau film présentant une jolie histoire d’amour entre deux hommes merveilleusement interprétés respectivement par Damon et Douglas. L’histoire est prenante, le film traite du sujet parfois avec une certaine légèreté qu’on apprécie car elle empêche le film de tomber dans le mélodrame. C’est un conte que nous livre Doderbergh, pas une histoire d’amour homosexuel pour faire une sorte de new-wave de l’amour comme nous le proposera bientôt « La Vie d’ Adèle ». Le film raconte une passion déchirante, un amour polymorphe entre deux hommes attachants sans vouloir nous faire passer un message profond sur l’homosexualité, au contraire, il prend énormément de distance à ce sujet et on n’a pas l’impression d’avoir subi une campagne pro-gay en sortant du film.
    La musique (qui encore une fois fait partie du scénario et a donc une place primordiale) est intéressante, j’ai été déçu qu’on n’ait pas de thèmes musicaux marquants à part la scène ou Liberace apparaît pour la 1ere fois à l’écran.
    On n’a rien à redire sur la mise en scène, tout est compréhensible, prenant (mise à part la scène de l’enterrement qui m’a déçu, le film s’éteint avec Liberace de manière assez spéciale, pas assez marquant pour finir en beauté.).
    Bref, un film qui nous prends(xDdd par dériayr) et nous entraîne dans son univers décalé et passionnant : 7/10
    defleppard
    defleppard

    375 abonnés 3 367 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 décembre 2013
    Biopic réalisé avec efficacité. On ne s'ennuie pas. 3 étoiles.
    L_huitre
    L_huitre

    82 abonnés 354 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 octobre 2013
    Prochain oscar des costumes et du maquillage, c'est une certitude ! Ma vie avec Liberace est d'abord un formidable numéro de transformiste qui ferait pâlir un Arturo Brachetti, pourtant expert en la matière. Michael Douglas et Matt Damon ne jouent pas; ils habitent totalement leur rôle pour un exercice qui leur vaudra sûrement un ou plusieurs oscars. Matt Damon notamment qui nous avait habitués à des films d'action, démontre avec maestria qu'il est aussi un grand acteur. Il est simplement époustouflant. Mais au-delà du jeu des acteurs, que vaut le film ? La réponse est mitigée. La vie de Lee Liberace, sorte de Richard Clayderman en paillettes qui, sur scène, minaude et joue les précieuses ridicules, n'est pas des plus passionnantes. Ce qui fait l'attrait du film est la très belle reconstitution des années 70, la débauche de décors et de costumes kitchissimes, et surtout l'homosexualité non totalement assumée du show-man. C'est cette préférence sexuelle qui fait tout le piment du film. Une sorte de cage aux folles qui donne lieu à quelques scènes d'ébats masculins assez crûs, mais toujours avec la retenue américaine dans l'utilisation de la caméra, ce qui confine carrément au ridicule , en particulier dans la scène se passant dans une boite échangiste homo. Montrer le plus possible sans vraiment montrer et pouvoir ainsi garder le maximum de spectateurs, j'imagine à quel point le réalisateur a dû s'arracher les cheveux pour réaliser la quadrature du cercle. Reconnaissons-le, ce travail d'équilibriste est au final satisfaisant. Mais il ne s'abstrait pas d'une certaine complaisance militante. Surtout il fait du spectateur un voyeuriste passif qui a du mal à s'emballer pour cette histoire. Il n'y a guère que dans la scène finale, quand survient le spectre du Sida, que l'émotion nous étreint. Grâce à ces deux zozos qui nous font presque douter de leur hétérosexualité. Bravo les filles ! Douglas et Damon superstars !
    cineccita
    cineccita

    46 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 octobre 2013
    Michael Douglas mériterait un oscar pour son interprétation, Matt Damon s'en sort aussi très bien. Un film touchant, assez réussi, un bel hommage à Liberace.
    cylon86
    cylon86

    2 506 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2013
    Pour ce qu'il a annoncé être son dernier film, Steven Soderbergh offre à Michael Douglas l'un de ses meilleurs rôles sinon son plus touchant. Incarnant Liberace, pianiste gay qui a toujours nié son homosexualité à son public, Douglas, homme à femmes qui a eu comme partenaires Glenn Close, Sharon Stone ou encore Demi Moore à l'écran, met ici Matt Damon dans son lit. Le pari est tellement osé que le film, jugé trop gay, n'est passé qu'à la télévision aux États-Unis. Mais qu'il soit gay ou non, "Ma vie avec Liberace" raconte avant tout l'histoire d'un grand artiste qui se sent seul et qui a sans cesse besoin d'être regardé, admiré par de beaux jeunes hommes qui lui font retrouver une certaine jeunesse. Dans ce rôle, Michael Douglas est fabuleux et se montre d'autant plus touchant qu'il a avoué que le rôle a été important pour lui puisqu'il vient après son combat contre le cancer. En jouant Liberace, il se montre tour à tour charmeur, pervers, jaloux, lâche mais aussi amoureux. Le couple qu'il forme avec Matt Damon (qui est lui aussi très bon) est très convaincant et montre toutes les complexités de son personnage. Si le film souffre dans sa deuxième partie de quelques longueurs, il sans cesse amené vers le haut par la performance de ses acteurs et par la mise en scène clinquante de Soderbergh qui s'adapte parfaitement bien au style de l'époque, aidé par des décors vraiment fabuleux.
    Ricco92
    Ricco92

    221 abonnés 2 148 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 septembre 2013
    Un bon biopic qui vaut surtout pour ses deux interprètes principaux (Michael Douglas et Matt Damon, éblouissants l'un comme l'autre) et sa mise en scène à la fois élégante et inventive (les jeux sur les flous pour faire ressentir les effets de la drogue sur Scott). Il faut également noter le travail impresionnant pour modifier les visages des interprètes suite aux opérations de chirurgie esthétique et aux maladies. Il est difficile, par contre, pour un français de juger la justesse du scénario, Liberace étant tout à fait inconnu dans notre pays. Toutefois, nous avons l'impression d'assiter à la classique description des mauvais aspects de la vie avec une star (drogue, solitude progressive...) à laquelle s'ajoute un côté "Cage aux folles" assez surprenant pour un film américain (ce qui l'empêche d'ailleurs d'être diffusé en salles aux Etats-Unis).
    Don Keyser
    Don Keyser

    73 abonnés 1 641 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 décembre 2013
    Doté d'un scénario bien écrit en adaptant la vie réelle de la star, "Ma vie avec Liberace" entraîne le spectateur dans une histoire touchante et plutôt prenante. Avec une réalisation réussie, l'œuvre démontre sa qualité. Quant aux acteurs, ils sont convaincants et jouent bien leurs personnages. Ainsi, le film est un bon divertissement, captivant avec un travail maîtrisé.
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