Avis : La Cabane dans les bois - Page 3

Une promenade enrichissante dans le genre qu'il faudrait vivre vierge de toute information préalable... Un savoir-faire difficilement contestable ainsi qu'une vraie générosité de cinéma se dégagent de cet étrange imbroglio, sorte de film-somme ultime à voir, revoir et à décortiquer encore et encore... Drew Goddard et son équipe ont évidemment conscience de ce qu'est un cliché cinématographique, connaissent les sous-genres sur le bout des doigts, leurs effets de manches, leur grammaire et leur rythme respectifs. Il s'agit bien d'une promenade - au sens de parcours de cinéphile - et La Cabane dans les Bois doit être considéré comme tel. On a malgré tout le sentiment que Goddard et Whedon courent dix lièvres à la fois, comme par excès d'ambition ou de prétention, et que l'ensemble se regarde comme un objet filmique remarquable et impressionnant mais sans lyrisme aucun. A trop vouloir donner un sens à tout et n'importe quoi, à trop dynamiter ou ré-inventer les codes, archétypes et autres gimmicks ce brillant long métrage est de fait un petit ratage émotionnel, bien que tout à fait admirable techniquement. Studieux mais trop sage dans son étude, le film réserve tout de même un vrai plaisir graphique dans son troisième acte, formidable débauche visuelle et thématique. On pense parfois à la roublardise d'un Shy ou à la dimension métaphorique de la saga Cube, et à bien d'autres longs métrages divers. Très original, intelligent et savant. A ranger aux côtés du récent Scream 4...

J'étais un peu septique à l'idée d'aller voir ce film, en effet: un groupe de jeunes qui s'en va passer un week-end dans une cabane perdue dans les bois; c'est du déjà vu mais cela est voulu comme il est dit dans la bande annonce: "Vous croyez connaître l'histoire, vous pensez connaître l'endroit, Détrompez vous". Cependant dès les premières minutes on comprend que cela est d'un toute autre genre. Certains y vois une sorte de parodie qui, oui, est légèrement présente, le scénario n’étant pas sans rappeler les classiques du genre et surtout un certain Evil Dead ( la cabane et quelques plans lui font d'ailleurs référence ). Le film ce déroule en deux parties: la première heure est un slasher basique et quand à la dernière demie heure, celle ci est complètement déjantée et nous surprend totalement ce qui en fait toute son originalité. Le scénario est bien ficeler, les acteurs, ma foi, ne sont pas mauvais en ce qui concerne le doublage après visionnage de la bande annonce; j'ai tout de suite su qu'il fallait le voir en VO. Voulant faire oublier remakes, prequel, sequel etc., dans ce style La Cabane Dans Les Bois innove et Hollywood devrait en prendre de la graine.

La cabane dans les bois: un superbe film d'horreur, en apparence juste un film de plus avec des zombie mais loin de là, les zombies sont la quelques fois, le scénario est beaucoup plus profond, la réalisation est génial, les effets spéciaux sont incroyable et le casting est génial !

La"Cabane Dans Les Bois"aura vraiment pris le temps de sortir de la foret...Bon passons ma blague pourrie,est concentrons nous sur le film.Tous d’abord ce qui auront vu le trailer du film,rassurer vous le GROS de l'histoire n'est pas révéler.Est quel grosse histoire,Whedon et Goddard on du fumer un paquet d'herbe,mais franchement sa passe avec un tel plaisir.

Dire qu'il réinvente les codes des films d'horreur est une petite chose,il inventes carrément une mythologie de films d'horreur(surtout pour le dernier quart du film ),a la fois WTF,bien fichu,et dans un certain sens,cela tient très bien la route.

Je ne peux pas trop en parler sans dévoiler les nombreuse surprises jouissif du film,déjà que ceux qui auront vu le trailer hurleront,mais comme la tagline du film nous le rappelle"Vous Croyez connaitre l'histoire.Vous pensez déjà connaitre la fin",beaucoup de surprise vous attendent.

Les persos sont vraiment les cliché(manque le noir de la bande)type des films d'horreur,mais pour une bonne raison.... Very Happy .Le seul regret que j'ai c'est que les mort s'enchaine bien trop vite(a cause du film trop court sans doute).

Du coté des"méchant"si je puis dire( Razz )il sont tout bonnement savoureux,oui il y a pas mal d'humour dans ce film(on sent Whedon dans les dialogue ou les persos)tout bonnement superbe,surtout le drogué du groupe incarner par Fan Kranz(Dollhouse),qui ma rappeler Spike de Buffy(doit être la VF Laughing )

Bref gros gros coup de cœur dans ce slasher,pas dit tout comme les autres.Je dirais même un genre d'ovni(faut vraiment voir la fin)qui a chaque fois ma surpris,aussi bien par le second degré du film que par son cynisme.Ça faisait longtemps qu'un film d'horreur ne m'avait pas autant accroché.

Bref si vous avez l'occase,faites vous plaisir,est si vous n'avez pas vu le trailer,encore mieux(même si au début du film vous serez peut être un peux perdu).

Excellent pourquoi? Parce qu'unique. Unique dans sa conception et dans l'originalité de son scénario. Alors que la convenue cabane habitée pour les vacances par 4 ou 5 écervelés dont seule une fille (vierge de préférence) peut se sortir parce qu'il y a un terrible secret... devient le lieu des retournements incessants de situations pour notre plus grand plaisir. Avec un casting 1er choix et inattendu pour le genre, Goddard et son producteur Whedon mettent toutes les chances de leur côté pour nous sortir un film solide. Jettant à coup de pieds puis ensuite à coup de balai sous le tapis tous les codes du genre survival en explosant notre conception de l'horreur pour apparaitre comme un Big Brother dégueulasse. Alors qu'une scène d'antologie ponctue l'ensemble vers la fin (ces ouvertures d'ascenseurs sont à la fois hilarantes et scotchantes), aucun happy end n'est prévu pour un ovni du film de genre qui redéféinit (souvent) les codes du genre tout en gardant ce qui nous y plait quand même (avec humour). Une excellente surprise...

film vraiment trop bizarre et au final médiocre. Voir tout ce qu'il y a derrière ce film ( je veux dire pourquoi ca se passe et a cause de qui) je trouve ca nul . Bref un film que je déconseille vraiment

Mon avis en quelques mots:
Le classique Evil Dead revu et corrigé en version ultra gore 2.0

Critique complète sur mon blog au lien suivant:

Un régal !

Drew Goodard n'en est pas à son premier contact avec le cinéma. Il faut dire que le bonhomme à déjà signé quelques productions de scripts de la série Lost ou encore dans le ressent film Cloverfield. Ici, il signe son tout premier film et le résultat est surprenant !
Sur le papier, le synopsis de La Cabane Dans Les Bois ressemble à un énième film sordide où des jeunes partent en week-end dans un lieu isolé et qu'une fois arrivé sur les lieux se font tuer les uns après les autres de manière toutes aussi gores les unes des autres. Cela n'est pas sans rappeler les nombreux opus de Vendredi 13, Cabin Fever ou encore les deux premiers Evil Dead. Bien que des scènes semblent directement tirée du célèbre film de Sam Raimi, Evil Dead premier du nom, le film oscille entre une installation mystérieuse ou des gens semblent diriger et contrôler les événements, et le groupe de jeunes. Autant le dire de-suite, le début du film est ennuyeux, bien que mystérieux, misant sur des scènes et des personnages clichés. Pas très inspiré, ni même intriguant, le film marque par sa piètre banalité et la violence de certaines scènes qui sont particulièrement à sanglantes. On s'attend à un dénouement classique et pas très recherché, st quelle erreur ! La dernière demi-heure est vraiment jouissive et carrément inattendue. En fait SPOIL ( spoiler: cette organisation secrète sert à satisfaire des dieux anciens qui ont renoncés à gouverner la terre en échange de sacrifice rituel régulier. Ce sacrifice comprend la mort d'une vierge, d'un fou, d'un scientifique, d'une putain et d'un athlète
) ce qui est particulièrement original c'est la façon employée par cette organisation pour parvenir à ses fins car SPOIL ( spoiler: elle laisse les victimes libre choix de leurs destins. Ces dernières peuvent, selon leurs actions et à leur insu, invoquer tel ou tel monstre. Les monstres vont des zombies au loup-garou en passant par des fantômes, des vampires, des tueurs psychopathes et autres monstres anodins et originaux
) cette fin est sans nulle doute l'une des fins que je n'aurai jamais attendu en voyant tout le film et cela constitue un très gros plus pour cette histoire.
Côté casting, on retrouve Chris Hemsworth (Thor) dans le rôle d'un gros bras dur à cuire. Très à son aisé dans le film, il apporte un gros plus au casting. Il en va de même pour Kristen Connolly (série Mercy Hospital), Anna Hutchison (série Underbelly), Fran Kranz (série Dollhouse) et Jesse Williams (série Greek) qui se débrouillent tous très bien dans leurs rôles, bien que leurs personnages soient étonnements clichés. La présence de la sublime Sigourney Weaver (saga Alien) fut d'un très grand plaisir pour moi car c'est une actrice que j'apprécie énormément.
Plastique ment parlant, le film est très propre bien qu'il n'ait pas d'identité propre car une cabane au fond des bois est un cadre déjà-vu des dizaines de fois. Les scènes sanglantes sont très bien mises en scènes et montrent l'habileté du réalisateur à exploiter le moindre filon intéressant. Les effets spéciaux sont nombreux et sont tous très convaincants, tout comme les musiques qui sont un régal sonore.

______________________________________________________________

Note : 15 / 20

Terriblement banal, le film nous emporte dans une histoire sombre et surprenante dont on n'aurait même pas imaginé la fin. Prenant, bien fichu et diablement bien ficelé, le long métrage de Drew Goddard marque par son originalité et son degrés de suspens. Une future référence sans hésiter !

Quelle surprise ! Etant amateur du genre, je craignais que la bande-annonce fasse semblant d'être originale pour en fait retomber dans un déjà-vu soporifique, mais pas du tout ! Dès la scène d'ouverture, on pressent que ce film d'horreur n'est pas comme les autres et il déjoue avec subtilité les codes du genre, jusqu'à s'en moquer. Le scénario établit un parallèle intéressant entre un groupe de jeune prêt pour aller passer le week-end dans une cabane isolée en pleine forêt (le scénario vu et revu du film d'horreur type) et des employés a priori normaux qui les observent et les manipulent grâce à tout une série de boutons pouvant influer sur leur comportement, leur façon de penser ou leur positionnement dans l'espace. Ce sont les marionnettistes du film d'horreur qu'ils sont en train d'inventer. C'est eux qui décident de leur mort et du rôle qu'ils jouent. J'ai trouvé le concept très original et surprenant alliant l'horreur avec un côté thriller / science-fiction rythmé à toute allure. Les codes du genre se transforment en un jeu malsain et aléatoire. De plus en plus intriguant, plusieurs indices nous font comprendre qui sont ces gens, pourquoi ils font ça et comment ils y arrivent. Et ce qui semble être une fin évidente, dont on aurait pu se contenter, n'est qu'en fait que le début de la fin que j'ai vraiment adoré. Elle est surprenante et met en scène une série impressionnante de monstres en tout genre (je n'en dit pas plus) et achève en beauté et d'une façon imprévisible ce film qui semblait tant ressembler à tant d'autres. L'apparition "guest-star" de Sigourney Weaver vaut le coup d'oeil et est plutôt bien pensé. C'est le genre de film qu'on a envie de voir deux fois pour vérifier si l'on a tout compris. Le concept est original et m'a beaucoup intrigué. On aimerait en savoir plus sur l'origine de tout ça car c'est tellement gros qu'on voudrait avoir toutes les réponses mais ça reste ouvert à la réflexion : les images du Japon par exemple. En tout cas, c'est très surprenant et malin. Joss Whedon, réalisateur de "Avengers" et producteur de "La Cabane dans les bois" retranscrit un univers singulier et trash qui peut faire penser à celui fantastique et dérangeant (seulement certains épisodes) de la série "Buffy contre les vampires" dont il est le créateur... Ce qui semble être un survival banal se révèle être un florilège de tous les méchants conçus pour ce genre, répondant aux besoins d'une grande cause, très grande cause. Alléchant et inattendu : un jamais vu qui a du charme !

Ce qui partait comme un film d'horreur pour adolescents avec tous les clichés qu'on peut s'imaginer se téléporte très vite vers une autre dimension : celle de la totale réussite avec un scénario en béton, de bons acteurs, des effets spéciaux d'excellentes factures et des maquillages très réussi.
Une bonne grosse claque !

ATTENTION, IL Y A QUELQUES SPOILERS DANS MA CRITIQUE : Ce film est génial, je ne regrette pas du tout d'être allé le voir au cinéma !! Ça fait vraiment du bien de voir un film qui réinvente le genre (ça change des suites, des remakes, et des reboots), et qui possède une vraie originalité scénaristique et visuelle. Au début, le film commence comme un film stéréotypé (malgré des indices qui déstabilise le spectateur), puis peu à peu les secrets de la cabanes se révèlent... et là, c'est le délire total !! Les rebondissements sont superbes, et les 30 dernières minutes sont carrément jubilatoires pour les fans du genre. Le slogan "Vous croyez connaitre l'histoire. Vous pensez déjà connaitre la fin" est excellent car il ironise parfaitement la situation que devra "affronter" le spectateur face à ce film, au début on dirait un énième slasher, puis on se rend vite compte que Joss Whedon se "moque" des clichés et cherche à surprendre le spectateur. Il est clair que le film s'attaque aux clichés du cinéma horrifique (et nous explique même pourquoi). De plus, les décors sont superbes, et le casting est sympa puisqu'on s'attache vite aux personnages. Mention spéciale à spoiler: Sigourney Weaver
à la fin, qui est superbe dans son rôle de directrice. 'La cabane dans les bois' est surement LE film d'horreur de l'année... A ne surtout pas rater, car c'est un excellent hommage qui réinvente réellement le genre (un peu comme l'avait fait 'Scream' de Wes Craven en 1996). Ce film est juste très fort. Même s'il souffre de sfx pas toujours très réussis, il demeure la plus grosse déclaration d'amour au genre que j'ai pu voir sur un écran depuis un petit moment. On s'amuse avec les références, les clichés présentés comme un coup de manipulation de marionnettes... Pour conclure, je dirais que c'est juste un film totalement original. Les critiques négatives lues précédemment concernant le scénario montrent une incompréhension du vrai concept du film. Qu'on n'aime pas ce film, ok, mais qu'on ne l'aime pas parce qu’il est cynique, c'est idiot. Ce film EST cynique, c'est son but absolu, de tout démonter et retourner. Les spectateurs qui reprochent que les personnages soient finalement aussi cliché que dans les vrais films d'horreur... mais évidemment qu'ils le sont ! Sinon le film n'aurait pour le coup aucun sens ! Les plans qui révèlent soi-disant trop d'infos trop tôt sont calculés exprès dans ce but, c'est quand même pas trop dur à comprendre les gars... Je suis heureux de voir les critiques positives à l'étranger (92% sur Rotten Tomatoes, par exemple), malheureusement en France, le film semble un peu incompris. .

Film d’horreur complètement barré. Tout commence comme un film d’horreur au scénario classique. 5 jeunes vont passer un Wend dans une cabane dans un coin perdu au fond des bois. Le casting est parfait avec la blonde bimbo et nympho magnifiquement et superbement interprétée par la sensuel Anna Hutchison, le sportif costaud avec le génial Chris Hemvorth puis le dingo drogué, l’intello et la gentille vierges niaiseuse. Tout va s’enchaîner comme prévu dans l’horreur avec zombies à la clef mais c’est là que tout dérape. On est en fait dans une sorte de télé réalité où tout est déclenché et programmé avec un vaste choix d’horreurs et de monstres plus horribles les uns que les autres. Le délire atteint son paroxysme avec le lien avec un rituel ancestral de sacrifice qui doit sauver le monde. Bref, du delirium complet, rien de crédible mais que cela fait du bien de changer du film d’horreur classique pour basculer dans un scénario de folie pure.

Très bonne surprise, je ne m'attendais pas du tout à ce genre d'histoire assez novatrice! On se demande à chaque minute ce qu'il va leur arriver! spoiler: Et j'adore le caméo de Sigourney Weaver!
A voir pour les fans du genre!

Un film purement prétentieux, se vantant et assumant renouveler le genre, pensant également balader habilement son spectateur dans différentes directions, mais il n'en est rien. Certes, le spectateur est effectivement secoué, ou plutôt malmené dans un flot d'absurdités totales. Un film qui ne réinvente strictement rien mais prouve uniquement un manque total d'inspiration. Là où Wes Craven, Stanley Kubrick ou plus récemment Alexandre Aja savaient renouveler, pasticher ou créer un réel effet de peur primaire (ou tout simplement proposer un scénario original agrémentés de twists réellement pensés), La Cabane dans les bois et son producteur Josh "Buffy" "Avengers" Wheddon se contentent uniquement de proposer du vide en se proclamant innovants et inventifs... mais non. Pour du pastiche : préférez Scream, pour de l'horreur appelant à des peurs primaires : préférez Les Griffes de la nuit ou encore La Dernière maison sur la gauche. Pour du twist : préférez Saw 1er du nom ou encore, pour de la conspiration et un scénario solide : préférez Cube. Enfin, pour du vrai renouvellement de genre, repassez-vous Shinning. Concernant La Cabane dans les bois, on en sort purement et simplement trompé, ou pris pour un imbécile, à choisir...

Quant le cinéma de genre n'arrive pas a se renouveler il s' auto parodie,et joue avec les clichés du genre,un style mis en place avec scream.Mais la cabane dans les bois effleure des modèles quelle n’égale pas.Le film se veut malin,il est peut être bien vu par moment,avec certains plans et dans sa mise en scènes,mais il n'est jamais malin.C'est un mix entre Cube et scream.Mais le problème du film réside surtout dans une fin inexistante et bâclée,tout ne tourne qu'autour d'une envie de jouer au scenario du petit malin qui bernera son spectateur avec des références au genre.C'est une série b mal ficelée bourré d’incohérences,qui cependant se regarde dans sa première heure,puis par manque d'inventivité des scénaristes deviens du grand n'importe quoi dans sa dernière demie heure.