Avis sur Les Mouvements du bassin

Voir ainsi une star du hard faire preuve d’autant d’autosatisfaction relève de l’ironie artistique. En effet, HPG semble ignorer qu’il est presque aussi mauvais réalisateur que Cantonna est mauvais acteur, c’est dire si son style d’amateur en roue libre est criant! Ces rares idées scénaristiques se réduisent à l’entrecroisement de deux personnages ayant un souci commun de manque de maîtrise de leur corps (lui a l’air d’un hyperactif alors qu’elle est obnubilée par l’ambition de procréer) et à l’apparition d’une prostitution au look répulsif rappelant celui de Divine. Quand à sa mise en scène, elle est faite dans un esprit gonzo et un rythme saccadé qui nous rappellent étrangement ses antécédents pornographiques. C’est grotesque et fait avec des bouts de ficelles mais on sent la bonne volonté derrière, et ça, ça fait plaisir!

Intrigué un temps par l’incongruité de la démarche, le spectateur finit par se demander quoi regarder devant un tel dévoiement pseudo-auteuriste qui ne semble maîtriser ni le cadrage ni le montage. L’interprétation ne convainc guère davantage et oscille entre le médiocre et le correct ; la bizarrerie de certains personnages offre, de temps à autre, quelques moments savoureux, à l’instar de cette grosse prostituée dans sa caravane qui reçoit ses clients sous les yeux de son compagnon. Non, le véritable souci des Mouvements du Bassin, c’est de prétendre mettre en scène le mouvement tout en restant calcifié dans une somme de postures et de motifs répétés ad nauseam. Ou comment le dérèglement sans la folie, l’ambition sans les moyens techniques et la vision artistique, accouchent d’un rejeton difforme mais dont la difformité s’avère trop conventionnelle et inintéressante pour qu’on y accorde un quelconque intérêt.

Les mouvements du bassin est un film aussi bancal, mal filmé, carrément moche, voire abscons à de nombreux moments, qu'il est "aimable". C'est-à-dire que HPG filme son histoire carrément glauque à base de transsexuels prostitués, de types perdus ultra violents, d'une femme désespérée cherchant à avoir un gosse et qu'il le filme comme il filmerait l'un de ses pornos. Son film, sorti au cinéma, c'est un gonzo, il ne s'emmerde pas avec l'éclairage, ni même le jeu d'acteur et encore moins avec la mise en scène. Ce qui donne lieu à des scènes où la caméra a une liberté de mouvement folle, avec un montage qui ne respecte aucune grammaire cinématographique, ni même aucun bon sens et qui ose tout dans le mauvais goût certain.

Sauf que ce film a une candeur une candeur totalement sordide et malsaine, mais une candeur quand même. On sent que c'est un film fait avec le coeur, que c'est un film personnel sur un malêtre certain et il arrive très bien à le retranscrire.

Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est bien ou recommandable, mais j'ai aimé. Surtout qu'après les premières minutes on commence à comprendre le délire sans queue ni tête et puis les dialogues qui doivent être improvisés sur le tournage semblent parfois tout à coup résonner de manières assez particulières. On a surtout un Eric Cantona en roue libre, qui se fout limite à poil derrière une serviette et qui semble commencer à se branler en disant "je suis le boss, B. O. S. S." et rien que pour ça, quelque part ça vaut le coup de voir le film. Le charme du film réside dans ça, les petites idées, pas très bien amenées, parfois totalement flippantes, qui donnent au film un cachet derrière sa laideur.

D'ailleurs le film est tellement laid qu'on se serait cru dans une réalisation de Pallardy façon Kill for Love.

Dans sa détresse, dans son tragique qui prêt parfois à sourire sans qu'on sache si c'est du lard ou du cochon, le film parvient malgré tout à toucher des choses vraies, les craintes de l'homme moderne.

Réalisateur de porno gonzo, HPG continue son immersion dans le film ''dit'' traditionnel avec ces Mouvements du bassin quelques peu déconcertants. Mise en scène, scénario, dialogues, interprétation, tout flirt allègrement avec l'amateurisme le plus grossier. En gros, on dirait un porno sans les scènes explicites le tout saupoudré d'incohérences et d'absurdités. Sortes de film choral du pauvre, les mouvements du bassin permet à HPG d'interroger la question du désir (celui de la chair à travers l'étonnant couple Eric Cantona et Marie d'Estrée, que John Waters n'aurait pas renié, mais aussi celui d'avoir un enfant, ce qui donne au film un étrange côté mélo assez misérabiliste). Il arrive parfois qu'on sombre dans le délire (HPG a tendance à en faire toujours trop) mais l'ensemble finit par faire de ses défauts et faiblesses des qualités. Les mouvements du bassin est un ovni, c'est souvent très mauvais mais parfois fascinant et envoûtant. Comme si la médiocrité était devenu un art. Derrière cette façade grotesque pointe la sensubilité de l'auteur. Mais HPG, génie incompris ou débile profond? Peut-être les deux après tout...

On s'ennuit grave et c'est vraiment du n'importe quoi !!!!!!!!

Je ne met pas zero car voir l'acteur principal essayer de faire des postures de combattants frise le ridicule!
Pour le reste c'est vraiment mauvais, mal joué, un scénario bidon et filmé avec les pieds

HPG nous revient en cette année 2012 avec un deuxième film dont il est le héros. Après l’excellent documentaire Il n’y a pas de rapport sexuel, le voici dans un véritable film de fiction au casting assez excitant et dont il a assuré lui-même la mise en scène pour son nouveau projet de réalisation après On ne devrait pas exister.
La suite est par ici : http://critiqueconnection.wordpress.com/2012/10/03/les-mouvements-du-bassin/

Beau goût et sincérité : bricolé avec les moyens du bord, le film ne ressemble à rien, sinon à un film d'HPG. Une histoire sur le fil du rasoir sublimée par des acteurs libre de tout vide scénaristique et un humour fin.

Des acteurs pas toujours terribles, très mal filmés, Les mouvements du bassin auraient dû me faire fuir. Pourtant une sympathie émerge de ce petit ovni underground. HPG et ses étranges mouvements provoquent fascination et divination. Je ne conseillerai ce film qu'aux motivés qui veulent bien prendre le risque de peut-être perdre leur temps.

La grande médiocrité du cinéma francais.
Jeu d'acteur minable (meme cantona) peut être à part Rachida.
prise de vue amateur
scénario inexistant à part la solitude du réalisateur autobiographe
on comprend que le réalisateur soit une star du porno, son film est tourné ainsi: MINABLE

90 minutes de perdues

Une énorme daube sans queue ni tête, avec des acteurs au même niveau (Cantona aurait dû se limiter au sport, ce gros nullard autosatisfait !).
Le réalisateur devrait se contenter de continuer dans le porno... c'est beaucoup plus facile !

je n' ai rien , mais vraiment rien contre Hpg ...Son précedent film était non seulement novateur mais en plus nous mettez en déséquilibre constant!Chose rare au cinéma.Mais ces mouvements du bassin sont définitivement plombés par le jeu de Cantona.On ne s improvise pas acteur,on ne s improvise pas artiste ....cantona (que j aime bien par ailleurs) est et sera plombant pr tous films.Même le super ''looking for eric'' était brouillé par son jeu inepte.

J'ai vu le film mercredi 26 à 14 h à Paris. Trois hommes seulement dans la salle qui pensaient que HPG n'avait pas changé de genre et moi.
C'est maladroit, très amateur, mais il y a de bonnes idées et des trucs plus naifs ou barges.
HPG est allé au bout de sa réalisation et le film existe. Une des rares fois où l'on a envie de prendre un café avec l'auteur pour en discuter.

Quand je vois des 4 étoiles pour ce film. Vraiment "mort de rire." je pense que c est le film le plus nul que je suis aller voir au cinéma...beaucoup de scènes incohérentes. pourquoi l acteur principal va donner ses vêtements aux singes du zoo Après avoir été vire de son club? Je comprends pas trop le message du réalisateur. je pense que personne ne va payer pour aller voir ça. encore un film pour quelques abonnés pour faire passer le temps.....

HPG est pour moi une personne sympathique, un type qui a un génie d'invention quelque soit le genre qu'il aborde, même maladroitement. Tenter, créer, se planter, mais toujours vouloir faire bouger les lignes, telles sont les principales motivations de l'art, c'est pourquoi j'aime vraiment bien ce mec.