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lara cr28
75 abonnés
123 critiques
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4,0
Publiée le 7 avril 2013
Une douce sensualité servie par des corps et des visages parfaits dans un paysage idyllique traverse ce film de bout en bout qu’on en oublierait qu’il est ici plus question d’une relation incestueuse (la ressemblance physique entre ces deux jolies quadra blondes aux yeux bleus est constamment soulignée) qu’un simple phénomène de société mettant en scène des cougars. La tentation d’y lire un conte de fée est grande alors que ce quatuor se meut dans une volupté régressive dans laquelle s'enlise le spectateur.
Vu le sujet et la réalisatrice du film, on aurait pu espérer un traitement plus audacieux ou pertinent sur la question: deux mères couchent avec le fils de l'autre alors qu'elles se connaissent depuis toujours et qu'elles ont vu grandir les garçons. Ce sujet principal est évacué en une scène de 2 minutes. On assiste à la vie en autarcie de ces deux couples quasi-incestueux qui ne se posent pas plus de questions que ça sur ce choix amoureux. Le film se transforme en article de Marie-Claire sur "ma vie de cougar" et une simple histoire d'amour sans que l'enjeu moral principal de l'histoire ne soit abordé. Le tout se laisse regarder car les 4 acteurs sont magnifiques et vivent dans un décor de carte postale (je me suis demandé ce que le film aurait donné s'ils avaient tous été moches et habité dans la banlieue de Clermont-Ferrand). Mais les dialogues sont lourds et artificiels, la musique sirupeuse et on regarde de loin les personnages se regarder le nombril dans leurs maisons de catalogue. Sans compter le cliché de la mère de famille qui tient une galerie d'art. Le trouble que devrait procurer ces relations croisées hors du commun (qui d'ailleurs jaillissent de nulle part: un des deux couples n'est que le résultat artificiel de la création de l'autre liaison) ne nait à aucun moment; on s'enlise dans un mélo lourd et compassé d'un huis-clos, certes esthétique, mais sans enjeu ni aspérité. Aucune émotion, aucun questionnement digne de la situation. Des situations et des dîners à la convivialité artificielle appuyés par des échanges mal écrits. Des mères de famille qui font 10 ans de moins que leur âge et des fils supposés avoir 18 ans mais qui ont l'air d'en avoir 28.
Restent les deux actrices principales dont le talent naturel apporte un peu de fraîcheur à ce film faussement sulfureux.
Enfin une histoire qui sort de l'ordinaire! Bien qu'au premier abord la relation qui se développe dans le film semble malsaine on fini par découvrir des sentiments très beaux et l'on s'attache a chaque personnage. Naomi Watts et Robin Wright jouent à merveille et tout cela dans un cadre idyllique ! Donc n'hésitez pas foncez le voir !
Découvrir un film d'Anne Fontaine, c'est un peu comme jouer à pile ou face : vous pouvez tomber sur quelque chose de superbe comme d'insignifiant. C'est heureusement la première solution concernant « Perfect Mothers », drame dont l'élégance n'a d'égale que la subtilité. Enfin un film capable de nous raconter une histoire avec intelligence et (presque) sans fausses notes. Enfin un film nous offrant des sensations fortes sans pour autant sacrifier ses personnages et encore moins sa réflexion puissante et passionnante sur la famille et sa signification. D'ailleurs, si comme moi vous n'êtes pas un inconditionnel du « Travail, famille, patrie », n'hésitez plus tant l'œuvre s'éloigne des sentiers battus pour suggérer quelque chose d'assez dérangeant, mais qui n'en est pas moins très juste et pour le coup sans aucun moralisme. On est également surpris de voir avec quelle intelligence la réalisatrice nous propose différents cas de figure afin de nous montrer à quel point le destin est parfois irrémédiable, donnant au résultat un aspect très cohérent, et surtout vraiment complet. Alors c'est sûr : « Perfect Mothers » n'a rien d'aimable et s'avère parfois légèrement inégal, mais devant autant de nuance, de finesse, le tout porté par une écriture et une imagerie de haut vol, je ne peux être que conquis, Naomi Watts et Robin Wright donnant qui plus est le meilleur d'elles-mêmes devant la caméra. Une très belle réussite, que conclut magnifiquement un dernier plan ô combien troublant...
Ah ! Voilà le retour en force d’Anne Fontaine ! Ce film traduit tout ce que j’aime chez cet auteur : l’audace de l’écriture et la richesse des personnages. Là, j’ai été servi. Le casting est juste brillant, mais surtout ce propos explorant nos mœurs et ses limites est mené avec beaucoup d’intelligence et – mieux encore ! – avec une vraie science du rythme. Parce que oui, il y a généralement deux écueils sur lesquels ce genre de démarche s'écrase vite. Soit le film se sent très vite mal à l'aise avec son sujet sulfureux et il va alors vite se réfugier dans un consensus mou. Soit le film n'a pas le contenu pour durer une heure et demie et se contente de banalités après avoir jeté un pavé dans la marre. Rien de tout cela avec ces "Perfect Mothers". J'ai vraiment apprécié qu'Anne Fontaine explore jusqu'au bout toutes les conséquences de ce type de relations atypiques, de la même manière que j'ai apprécié le fait qu'elle ne s'enlise jamais et booste très bien son affaire. Dommage – une fois de plus – qu'Anne Fontaine ne soit pas une esthète de l'image et du son car, si en plus de la grande rigueur d'écriture, il y avait eu un vrai souffle et une vraie atmosphère propre aux grands films j'aurais tout simplement crié au chef d’œuvre...
Film avec une ambiance malsaine et une histoire sordide, tournée de façon agréable (de beaux paysages, de belles plages, de jolis corps) qui vous fait oublier l'inconcevabilité et l'immoralité de cette situtation il est vrai que mettre 2 femmes en avant les Mères paraît moins choquant que si cela avait été deux pères. et pourtant tout aussi choquant je n'ai pas aimé ce film
un film hypocrite et amoral pour ne pas dire immoral. Pourquoi immoral, parce la réalisatrice se plait à flirter avec certains fantasmes, avec l'inceste, tout en ayant l'air de ne pas y toucher. tout est fait pour se protéger des critiques justement. Ce ne sont jamais les "mères" qui draguent les fils, ce sont les fils qui draguent les mères, les mères sont justes consentantes. Les fils ont bien sûr "tout juste" la majorité, forcément. Mais surtout ce qui choque le plus, c'est cette séquence finale où les fils, avec leurs nouvelles familles, reproduisent à nouveau ces fantasmes malsains. Et, Et ! Et la cerise, le seul argument à retenir finalement, on vient à s'imaginer une inversion des rôles, et si les mères étaient des hommes, et si les fils étaient des filles ? je prend le pari que le film aurait été alors censuré, interdit de projection, et que 80% des journalistes qui ont mis des critiques positives se seraient alors bouchés le nez et dénoncés l'immoralité malsaine de ce film. Donc c'est un film hypocrite, ou tout du moins les jugements des critiques sont hypocrites. Il y a bien une différence de traitement suivant que l'on parle du phénomène côté femme, ou côté homme. Imaginez une seconde ce titre: Perfect Fathers, imaginez comment vous auriez alors perçu ce film...tout est dit.
Perfect Mothers est un film qui porte très mal son nom. Au lieu de nous faire croire à l'histoire de deux mères qui tentent de faire de leurs enfants des enfants modèles, elles les enferment dans des vies sentimentales qui les empêcheront de s'amuser et de vivre tout simplement. Le film est très mal écrit et on n’est à aucun moment touché par l'un des protagonistes. Qui plus est, les dialogues sont navrants et la mise en scène sans âme. Le casting ne recèle pas de petites perles et la bande sonore qui est belle, enferme le film dans le registre du sentimentalisme. Chose peu convenable puisque le film n'arrive pas à émouvoir le spectateur. Perfect Mothers est un film artificiel, qui a au moins le mérite de mettre en lumière une actrice formidable qu'est Naomi Watts ainsi que de beaux environnements. Un film que je ne conseille pas, mais qu'il faut peut-être voir juste pour Naomi Watts.
Une surprise que ce film : étrange love story (le moins qu’on puisse dire de ce sujet c’est qu’il sort vraiment de l'ordinaire !) Ici il n’est question que d’attraction, d’abandon aux sens, de folie sensuelle, d’ego flatté et d’insouciance face aux conséquences des actes établis. Ces deux femmes laisse leur raison de côté pour n’écouter que leurs cœurs, même s’ils leur soufflent de vivre un bonheur fou et politiquement incorrect (certains auraient certainement été moins choqués si leurs jeunes amants n’étaient pas leurs fils respectifs, mais ça aurait eu moins de force). Ce film est beau, sensuel, inattendu, cruel, à l’encontre de toute morale bienséante. Le tout servi par un remarquable quatuor d’acteurs rivalisant de justesse en interprétant des rôles aussi complexes que touchants (Robin Wright et Naomi Watts sont juste fabuleuses), jusqu’au final concluant cette histoire d'amour hors normes sur une petite touche de raison et de moralité. Merci pour ce film Mme Anne Fontaine.
En quelques mots : Une histoire qui sort de l'ordinaire ! Au-delà de la mise en scène, de très beau plans, du MAGNIFIQUE cadre Australien et d'un très bon jeu d'acteurs, Perfect Mothers c'est quand même un film ''sociologique'' et perturbant, malsain . En effet on a du mal à accepter ce genre d'histoires dans la vie, question de moeurs et de la société actuelle oblige, on est obligé de quasi tous dire 'Oh god c'etait bizarre, sale, pervers,'. On juge. Et c’est ici le but du film. En dehors de ça, le réalisatrice donne le sentiment de ne pas savoir comment ça va finir, comment l'histoire et les relations vont évoluer. Elle met cette story line ''malsaine'' qui est la base du film en second plan. J'ai donc trouvé ça intéressant. j'avoue qu'en sortant du ciné je ne disais que ''OMG c'est bizarre et malsain' Il faut prendre du recul je pense. On a une grande appréhension pour la fin car on se demande ''mais ou ça va aller ?'' J'avoue que ça m'a satisfait tout en me laissant perplexe.
Il y a bien longtemps qu'un film ne m'avait autant scotchée que celui-là. Beau et scintillant comme un iceberg sous le soleil, il donne à voir dans un premier temps presque trop de beauté : les actrices/acteurs, les paysages etc... Tout est attirant comme dans le monde magique des enfants. Chacun sait toutefois que la partie immergée des icebergs est de la loin la plus importante et la plus dangereuse .... L'intelligence de la réalisatrice consiste à laisser le spectateur faire aussi sa partie du travail et là, eh oui, on comprend que ce dont il s'agit vraiment c'est de la relation fusionnelle entre ces deux femmes et d'un vécu d'inceste interposé (car c'est bien de ça dont il est question). L'envie du monde extérieur n'est finalement pas suffisamment forte pour contrer l'incapacité de sortir de cette bulle d'attraction vénéneuse. Alors forcément, le piège se referme (définitivement ?) sur les protagonistes. C'est beau, profond, amer, comme la catégorisation du film le précise, c'est un drame,... et à revoir absolument !
Perfect Mothers nous les fait vraiment toutes : une interprétation à la limite du supportable, une mise en scène sans aucune subtilité où tout est vu et revu, des scènes bavardes où les gens se disent des choses totalement irréelles, une utilisation de la musique aussi fine que de la sauce béchamel sur des frites, des acteurs sensés avoir 19 ans et qui en paraissent 30, et pour finir, des spectateurs qui rient à tout bout de champ tellement tout ceci confine au ridicule. Passez votre chemin, je vous aurais prévenu.
Heureusement qu'il y a la mer, le ciel bleu et de jolies photos... Pour le reste, rien à sauver. Le sujet, certes scabreux, aurait dû, aurait pu donner lieu à une réflexion mais il n'en est rien et on s'ennuie ferme et on s'agace de tant de mièvreries et de dialogues indigents.