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    Achille et la tortue
    Note moyenne
    3,7
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    64 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 septembre 2010
    Après deux films très particuliers, à la limite de l'abscons. Kitano reste sur le fond sur la même lancée – il s'agit toujours d'un film fortement introspectif – mais applaise sa forme, pour nous donner à voir une semi-biographie/autofiction extrêmement poétique (dans la veine de Dolls) fourmillant d'idées. Chaque nouvelle oeuvre du peintre est un nouvelle enchantement et chacun de ses échecs auprès du galériste, un pincement au coeur. Dans Glory to the Filmmaker, le réalisateur nous parle d'un certain manque d'inspiration, là n'est plus la question, tant le film présent est preuve d'une créativité débordante.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 15 mars 2010
    Trop peu de scènes méritent une attention, trop peu de sujets abordés pour un film interminable. Quant à l'humour, il n'est même pas là où on l'attend.
    mac guffin
    mac guffin

    1 abonné 84 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2013
    Très bonne surprise pour ce film dont je n'attendais pas grand chose, Achille et la tortue est à mes yeux l'un des derniers films les plus réussis de Kitano. Après les expérience un peu ratées que furent Takeshis et Glory to the filmmaker, le réalisateur nippon revenait à une forme plus classique et plus douce.
    Kitano renoue ici avec la veine narrative de son cinéma, celle de Kids Return et de Kikujiro, tout en conservant la force visuelle, le plaisir pur de l'image, qui fait tout le prix de son oeuvre. Pour ceux qui aiment Kitano, on sera content de retrouver ce subtil mélange de tons, le film glissant progressivement vers le burlesque le plus décalé, avant de prendre des accents tragiques. Kitano égratigne le milieu artistique et remet en cause le pouvoir salvateur et libérateur de l'art, qui enferme ici le héros dans la folie. Mais au delà, l'omniprésence de la mort donne à cette œuvre une coloration très personnelle, dans la lignée des grandes signatures du réalisateur.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 190 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 juillet 2010
    A croire que les états d’âmes de fils de yakusa qu’était le Kitano des années 1990 me parlaient bien plus que les états d’âmes du Kitano artiste d’aujourd’hui... Autre possibilité, plus simple celle-là : Kitano n’est plus vraiment Kitano. Même en m’efforçant de le voir sans le mettre en regard par rapport à la filmographie du maître, cet "Achille" choque avant tout pour son côté surfait, sur-joué, mal mené, mal rythmé… On s’ennuie bien profondément tellement ce film s’étiole dans une linéarité pesante. Pourtant de telles caractéristiques pouvaient faire la force des précédentes œuvres du grand Takeshi, mais là on reste tout de même surpris par ces palabres incessantes et ces propos placardés sans aucune subtilité, lui qui pourtant savait se faire cru et silencieux autrefois… Alors resteront ici ou là quelques fulgurances pour les fidèles du maître, mais aussi et surtout beaucoup d’égocentrisme stérile, voire prétentieux, de la part d’un réalisateur qu’on peut juger comme perdu (temporairement espérons-le). Quel malheur...
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    64 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 mai 2014
    Avec ce film, Takeshi Kitano établit un parallèle intéressant entre le paradoxe d'Achille et la tortue et le rapport de l'artiste avec l'oeuvre suprême. Machisu, en tentant d'atteindre la perfection, essaye de transcender sa vie, et ni les critiques du marchand d'art ni les moqueries des autres ne l'arrêteront, pour son plus grand malheur. Pour le notre aussi, cela nous aurait épargné des longueurs inutiles. Car il ne faut pas s'y tromper, malgré son sujet alléchant, ce film est ennuyant. Attention je ne dis pas qu'il est mauvais, mais ces longueurs pèsent à force sur l'intérêt que le spectateur peut porter à l'égard de "Achille et la tortue", si bien qu'il pourra rater quelques moments forts sympathiques sur ses essais artistiques (j'ai failli les rater). A mon humble avis, le réalisateur a voulu trop bien faire et a du perdre quelques (ou plus) personnes en route. Le tout se regarde, mais on sent un potentiel inexploité. Dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 décembre 2018
    La douceur amère de ce film nous montre un artiste peintre sans talent, une autre réalisation drama-comique accompagné de mélodie paisible. La première partie sur son enfance est passionnée, le riche écolier tombe précoce sur la dure réalité, trainant ainsi le poids mortifère tout au long de sa vie en continue, un adulte qui manqua de pot. Copie sur copie d'originalité, l’éclaboussure de ses tableaux font sourire par leurs représentations grossièrement humaines, des œuvres personnelles. Tous les moyens utilisés pour arriver à ses fins, une reconnaissance du génie qui n’est pas là et ne le sera jamais, la peinture est sa passion déterminée dans une personnalité morbide. L’usage frôle la violence afin de trouver le déclic artistique à l’image des poètes maudits défoncés.
    Christoblog
    Christoblog

    757 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 octobre 2010
    Achille et la tortue intéressera particulièrement : les fans de Takeshi Kitano, ceux qui envisage la peinture comme concept, les fans de l'artiste peintre Kitano, en particulier ceux qui ont vu l'exposition récente à la fondation Cartier

    Kitano y explore la figure de l'artiste possédé par son art à trois ages de la vie : l'enfant, le jeune adulte, l'homme mûr.

    La partie de l'enfance, un peu longuette, montre un héros mutique et obsédé, qui déjà met sa vie et celles des autres en danger. Dans la deuxième partie, la meilleure à mes yeux, les expériences d'art conceptuel tournent à la catastrophe quand un jeune peintre se tue en projetant une voiture transportant des seaux de peintures contre une toile. Cette période donne à voir une scène de happening hallucinante durant laquelle 4 déjantés rivalisent de défis stupides sur une scène : très représentatif des performances de Kitano sur la télé japonaise, façon Jackass. La dernière, franchement amère, montre l'artiste en prise avec une sorte de folie qui ne connait plus de limite : il prostitue sa fille, puis dessine avec du rouge à lèvre sur son cadavre, sa femme le quitte, il manque de mourir brulé en peignant un feu.

    Bien entendu, tout cela est intelligent, beaucoup de clins d'oeil rendent la chose intellectuellement stimulante. Mais il manque au final un je ne sais quoi qui emporte l'adhésion du coeur au-delà de celle de l'esprit.
    D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 mars 2010
    Takeshi Tikano conclue sa triologie sur l'auto-réflexion artistique avec un Achille et la Tortue en apothéose. Le film peut clairement divisé en 2 parties, une première relatant de manière beaucoup plus longue qu'attendue l'enfance dudit peintre et la seconde ses pérégrinations pseudo-artistiques. Dans le premier segment, on s'attache à ce petit bonhomme en qui sont placés de grands espoirs, par un père amateur d'art vaguement éclairé par une ampoule vacillante. Mais surtout, la folie prend Kitano dans une seconde moitié qui brasse avec désinvolture toutes les problématiques de la question: influences, milieux d'arts légitimé ou non ou encore l'intégrité de l'artiste. Par l'absurde, -le film garantis certains fous rires d'humour noir- Kitano semble à la fois se moquer de l'extrême avant-gardisme et prôner la spécificité de l'artiste. Entre personnalité et traditionalisme, Achille et la Tortue est l'histoire d'un homme qui ne rattrapera jamais le wagon de la mode.
    diehard5
    diehard5

    25 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 août 2010
    Au premier degré (sans doute une erreur), film disparate où le burlesque se réduit à des gags stéréotypés qui ne font plus rire personne depuis deux générations ; situation aggravée par les protagonistes sous l'emprise d'aucune espèce de motivation. Plus subtilement, l'auto critique d'un créateur que sa muse a déserté, qui par sa naïveté touche et fascine.
    lorenzo fly
    lorenzo fly

    18 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 mai 2011
    Ennuyeux et long. Certes l'histoire est belle mais il se passe pas vraiment grand chose. ce long métrage ravira les amateurs d'art avant tout.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 651 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 juillet 2021
    Le film ne fonctionne pas à un seul niveau il ne peut donc pas être considéré comme un film d'art dans ce cas peinture de différents points de vue ou dimensions. De mauvais acteurs l'humour à la Kitano le style japonais tordu et c'est un mélange de 2 ou 3 films en un. Il change radicalement d'une partie à l'autre (le film n'est pas formellement divisé) et le seul lien semble être l'art lui-même. La première moitié a un développement cohérent une bonne photographie et nous montre le protagoniste comme un écolier puis comme un jeune homme mais le reste est incohérent. Il s'agit d'une personne presque autiste qui ne semble pas affectée par les bonnes ou mauvaises choses qui arrivent dans sa vie. Peut-être la réponse à la raison pour laquelle il continue à échouer dans son travail. Le fait de ne pas s'impliquer émotionnellement d'une manière ou d'une autre dans de tels scènes et de ne pas y prendre part physiquement ou d'en être mentalement affecté fait de lui un artiste qui n'acquiert pas les compétences nécessaires pour les traduire ensuite dans son travail normalement une manière de dire les choses ou les sentiments de ce qu'une personne (un artiste) ne peut pas dire d'une autre manière. Nous voyons une personne qui peut avoir un talent naturel pour la peinture ou basé sur la peinture et qui a développé de bonnes capacités mais ne sait pas comment laisser sortir son propre souffle créatif et en plus c'est un film plus qu'ennuyeux...
    Philemon P
    Philemon P

    13 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mars 2010
    Allez voir ma critique sur mon blog "Le Septième Sens"!
    http://leseptiemesens.blogs.allocine.fr/leseptiemesens-262591-_achille_et_la_tortue__de_takeshi_kitano__2010.htm
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 15 mars 2010
    non non et non
    autant filer, nez au vent, débusquer le printemps qui s'annonce
    Kitano lourd, pesant, attendu : Achille et l'éléphant (pas gentil pour les éléphants)
    rares moments poétiques, autour de l'enfant, mais c'est bref
    surtout : NON
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 mars 2010
    Une comédie tragico-burlesque à ne pas manquer, portrait à la fois cynique et touchant de la vie d'un peintre raté, un nouveau bijou de Kitano qui décidément ne cessera jamais de nous surprendre...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 février 2011
    Amateurs de poésie et d'inventivité... FONCEZ ! Cette nouvelle cinématographique aux parfums de romantisme trouve son inspiration dans la Peur Ultime d'un Artiste : celui de l'Indifférence.
    Une grosse surprise au point de vue de la disposition narrative du scénario.
    Le personnage de Machisu est à la fois troublant et magistral !
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