Derniers Avis : First Man - le premier homme sur la Lune - Page 30

Un excellent film qui vous tient en haleine pendant 2h20. Vous partagez les expériences des astronautes pendant les 8 ans d'essais, qui jalonnent cette formidable aventure humaine, les succès mais aussi les sévères échecs. Le quotidien de ces personnalités hors du commun, qui ne rêve que leur voyage dans l'espace, celui de leurs familles, le stress et l'exaltation que cela procure, mais aussi les douleurs et les fêlures plus intimes que cache l'exploit. La personnalité de Neil Armstrong est très attachante et R. Gosling est excellent ds ce rôle. Son épouse, Claire Foy, aussi. On perçoit aussi les tensions politiques liées au coût de ces programmes spatiaux, les critiques qui ont visé la NASA. Les dernières,minutes du film vous conduisent sur la lune, son silence, ses paysages désertiques en noir et blanc. C'est magnifique.

Magnifique film, entre le documentaire et la fiction. Nous avons l'impression d'être dans la peau de Neil Amstrong. A travers ses yeux , on devient astronaute et on vit toutes les sensations .
A voir et revoir . Magnifique

Whaou, on s'y croirait ! Si l'histoire respecte bien l'Histoire, pour ce qui est de celle de l'homme... L'aborder sous cet angle sombre donne quelques longueurs au film. Mais très bien tout de même. Et à voir sur grand écran absolument.

Armstrong est un homme simple, marié et père de 2 garçons, qui vit mal ses longues années au sein de la NASA. Sentiment de détresse, enfermement progressif, sa participation à la mission Apollo déstabilise sa vie de famille (laquelle a déjà été fragilisée par la mort de sa fille) et son propre équilibre psychologique. First Man tire sur cette profonde corde sensible. Il se montre puissamment introspectif, et révèle une face très méconnue de l'exploration spatiale : celle des préparatifs et l'impact qu'ils ont sur la vie des astronautes. Ajouté à cela sa forme novatrice et d'une puissance inouïe, c'est assurément l'un des films les plus remarquables de ce début d'année. A voir absolument, au moins pour les 30 dernières minutes qui mettent en scène le voyage spatial.

On sort de la salle en se disant: « dommage ». De la même manière qu’à l’époque le coche a été manqué pour la partie visuelle de l’événement, pour ce film et les 50 ans de l’exploit, on aurait beaucoup aimé que visuellement ce soit beau, bien montré et que des images neuves nous exposent cette épopée sous d’autres angles. Ce n’est pas le cas: trop de gros plans, trop de tremblements (et pas que dans les véhicules) et trop de bruits de taules mal vissés. En sus, des musiques de fond trop présentes.
Le prisme psychologique et familial de l’astronaute est important et devait être narré, mais le robotisme du personnage tel qu’incarné par Ryan Gosling n’est pas crédible.

Magnifique biopic que réalise Damien Chazelle. Les acteurs sont convaincants et la BO volontairement planante, est parfaitement adapté au film. (Un grand bravo au travail de Justin Hurwitz). Cette mission d'aller sur la lune était tout sauf un long fleuve tranquille. La trame psychologique du personnage principal "Neil Armstrong" joué par Ryan Gosling (qui au passage effectue une très belle prestation) est vraiment intéressante à suivre car finalement le film se repose essentiellement le rôle humain en général. Après l'excellent La La Land, Damien Chazelle mêle ses connaissances artistiques et sonores pour faire de ce film un biopic parfaitement mesuré et réussie.

Très bon film qui nous fait suivre les progrès dans la conquête de l'espace jusqu'aux 1ers pas sur la lune. La partie technique est bien dosée. Le néophyte suit et peut juger des risques et des aléas de l'inconnu.

Genialissime

J’ai adoré ce film

On ne voit pas les 2h passer

Superbe histoire

Les frissons tout le long

First Man -le premier homme sur la lune restera, c'est certain, parmi les grands films autour de la conquête spatiale... Même si je garde un petit faible pour "Houston, on a un problème": on se ronge les ongles en regardant le film de Ron Howard alors qu'on sait que tout cela finit bien....

         Mais on n'en est qu'à Apollo 11, "un petit pas pour l'homme, mais un bond de géant pour l'humanité" et à une biographie intelligente, approfondie, nuancée de Neil Armstrong. Un homme marqué par la plus terrible chose qui puisse arriver: la mort d'un petit enfant des suites d'une tumeur au cerveau. Quelque chose qu'il n'oubliera jamais..... Et que de morts autour de lui, parmi ces pionniers de la conquête spatiale! A commencer par Ed White, un ami du couple Armstrong, avec ses deux camarades, lors de l'incendie d'Apollo 1. On suit aussi un couple qui se délite (ils finiront par divorcer, d'ailleurs, mais plus tard), quand Neil est de plus en plus possédé par sa vie professionnelle et s'occupe de moins en moins de sa famille.

         Mais, soyons francs: même si le film de Damien Chazelle marie de façon subtile l'intime et le grand spectacle, c'est celui ci qui domine et le film s'adresse surtout aux fanas de l'aventure scientifique qui se laisseront avec délices secouer comme des pruniers aux décollages et claqueront des dents au moment des problèmes techniques (sur la mission Gemini 8 par exemple). Sur ce plan là, c'est un chef d'oeuvre!

         Claire Foy joue Janet Armstrong, et on retrouve plein d'acteurs éminents dans les second rôles, Jason Clarke, Kyle Chandler, Ciaran Hinds...... Mais évidemment, le film repose sur les épaules de Ryan Gosling dont la sobriété fait merveille.

         Bref: mission réussie!

Rentrant directement dans l’aspect « dramatique » par des premières scènes difficiles, le film n’éludera aucun moment difficile, aucun drame, aucune blessure physique ni morale, ne cherchera pas à « embellir » la vie de Neil Armstrong ou les essais préparatoires à cette mission historique que sera Apollo 11, comportant son lot inévitable de catastrophes.
Mais il ne fera pas non plus l’impasse sur les réussites, les moments de joie, de grâce et de fierté ressentie lorsque les astronautes vivront enfin le Graal, donnant enfin en quelque sorte pour eux un sens à tous les sacrifices vécus, quels qu’ils soient. Certaines images se suffiront à elles-mêmes pour comprendre, spoiler: notamment une scène poignante, vers la fin, lorsque Neil Armstrong fera ses premiers pas sur la Lune…


Damien Chazelle a pris le parti de cadrer les visages des protagonistes en gros plan, notamment Ryan/Neil, pour être au plus près de ses ressentis, comme si l’on vivait avec lui ses émotions spoiler: (notamment ses pleurs, lors de la perte de sa fille malade, au début du film).


Le réalisateur a également souhaité « étirer » certaines scènes dans le temps, spoiler: (notamment d’ailleurs lors de cette même scène de pleurs lorsqu’il vient de perdre sa fille au début du film)
, comme si nous étions nous-mêmes à côté de lui, dans la pièce, et que l’on pouvait même, à un moment, « déranger », se sentir de trop. À cela, deux réactions possibles chez le spectateur : soit ce dernier aime ressentir une certaine proximité avec le personnage, soit il peut se sentir gêné. J’ai d’abord pour ma part ressenti la première option, puis je me suis par la suite sentie assez gênée je l’avoue, au fur que et à mesure que la scène venait à durer.

Les différentes scènes où les astronautes se trouvent dans le vaisseau, soit pour des essais, soit pour de « vraies sorties » dans l’espace, ou pour le grand jour du 20 juillet 1969, sont absolument incroyables de réalisme, si bien que l’on soit se sent comme confinés avec eux dans ce minuscule cockpit, à ressentir l’isolement, le stress, l’angoisse (gare d’ailleurs aux claustrophobes), et quand ils en viennent à rencontrer certains problèmes, on se met à s’agripper à son siège de toutes ses forces, et quand on sort de la salle, on peine pendant quelques minutes à savoir où l’on se trouve, surtout s’il faut nuit quand on sort de la séance.

La musique est quant à elle, magnifique, et comme parfaitement aux différentes ambiances voulues lors de certaines scènes. Les images de la Lune sont très belles également, on s’y croirait vraiment, et les traces de pas sur la Lune semblent bien réelles.

spoiler: En revanche, la fin du film est assez expéditive, on ne voit rien du retour sur Terre des astronautes, et quant à la scène finale, elle laisse quelque peu perplexe… Dommage de laisser ce long-métrage se finir ainsi, à mon sens, après 2h30 de tant d’intensités vécues auprès des personnages.


Je ne regrette cependant pas d’avoir vu « First Man » au cinéma, et il ne m’a d’ailleurs pas paru aussi long que sa durée le laisse présager, malgré donc quelques scènes trainant en longueur.

Mon analyse complète sur mon blog: reves-animes.com

Je mets 3 étoiles car mon sentiment est très partagé. D'un coté, un film à couper le souffle. Des reconstitutions de sorties spaciales incroyablement réalistes; on se croirait presque à leur place. On réalise le courage de ces hommes.
D'un autre coté, la vie d'Amstrong avec son quotidien fait d'entrainements, sa famille, sa femme un peu mis de coté. Un quotidien pas joyeux; c'est le moins que l'on puisse dire....Je dois dire que ce volet de l'histoire présente des silences et des longueurs qui pésent sur le rythme du film d'ou le sentiment partagé.

Damien Chazelle est une pépite de réalisateur et il le confirme à nouveau via ce film qui touche à la vie de Neil Armstrong.
Une narration sous l'angle familial vs l'environnement professionnel qui fait mouche. On entrevoit le côté extrêmement renfermé de ce personnage mythique. La qualité son et image est également à mettre en valeur. On comprend mieux le côté exceptionnel de la tâche menée par ces hommes à travers ce périple.
Ryan Gosling reprend un rôle ressemblant à celui qu'il avait dans Drive, discret par le discours, très dur par l'attitude et cela fonctionne très bien.
Un sacré film qui permet d'entrevoir une infirme partie du grand Neil Armstrong grâce au duo Chazelle-Gosling.
Bravo!

Dans First Man, la conquête de la lune ne se résume pas à une épopée humaine et scientifique. Elle est d’abord une façon pour Neil Armstrong de faire le deuil de la mort de sa petite fille. Cette approche émeut par la retenue du regard triste de Chazelle. Belle séquence d'alunissage portée par la musique de Justin Hurwitz. Voir mon analyse complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com

19/10/2018 : une très belle épopée sur plusieurs années pour goûter à l'espace lunaire.
L'être humain serait il capable de réaliser à nouveau cet exploit de nos jours ?

Le talent de Damien Chazelle est incontestable. Il a cette rare capacité à pouvoir changer radicalement de genre sans perdre sa personnalité cinématographique. Après avoir filmé le désir d'un jeune batteur (Whiplash) et d'une apprentie chanteuse (Lalaland) d'atteindre le firmament, il sort de la symbolique pour narrer la vraie conquête des étoiles, celle de Neil Armstrong. Son choix est audacieux : suivre son héros pour nous faire ressentir la difficulté physique de cette conquête comme sa difficulté sociale. C'est pour cette raison que les scènes embarquées et familiales sont toutes les deux tournées en caméra épaule, avec beaucoup de mouvements et de changement de focale. Le résultat est efficace mais peut-être un peu froid voire parfois gênant pour les scènes au sol. C'est beau, il y a des scènes très fortes mais il manque la puissance créative d'Interstellar et le réalisme épique de L'étoffe des héros. C'est dommage.