Avis : Funny People - Page 3

Il semble que la presse cinéma ait plus apprécié ce film que les spectateurs, ça veut déjà dire quelque chose.
Si Funny people a le mérite d'être drôle de temps à autre, ne vous attendez pas à la comédie idéale : c'est une comédie dramatique, racontant l'histoire d'une star du rire qui a appris qu'elle avait une maladie grave et essaie plus ou moins de se racheter.
L'ensemble est un mélange de douceur et d'amertume qui me fait penser à la série animée Bojack Horsman, où l'équivalent d'Adam Sandler est un cheval ex-star d'une série qui traine son spleen dans un univers où se côtoient animaux parlants et humains.
Pour en revenir à Funny people, j'avoue que c'est loin d'être mon film préféré avec Adam Sandler, mais il se laisse regarder à défaut d'autre chose de mieux.

Funny People n'a rien du film poilant et archétypale comme le laisse présupposé son affiche, casting et l'idée générale que l'on peu se faire de la comédie en général. Le film pose des questions, cherches plus ou moins des réponses ( l’intérêt n'est pas là ! ), l'humour bien gras présenté tout du long ne sert uniquement que de prétexte pour sa critique du vedettariat, de l'amour et sur la notion d'amitié.

A ce jeu Judd Apatow explore des recoins encore jamais exploré jusqu'alors. Il se surpasse à tel point qu'il détourne la gravité, maîtrise tout son sujet et insuffle une réelle sympathie pour ces personnages qui ne sont pas vraiment présentés sous leurs meilleurs jours. Le film est un concept en soi, la première heure construit, la seconde déconstruit. La combinaison bouscule les attentes, elle signe sa singularité. Pour l'avoir vu il y'a un peu moins de cinq ans cela m'avais déjà interpellé. La première partie m'avais bouleversé avant d’être un peu ébahis par son " Happy End " qui vire au fiasco. J'y voyais là un soucis de rythme, mon bémol de l'époque avec du recul et une connaissance plus approfondis de mon sujet n'on en fin de compte rien à voir avec le tempo mais entre au contraire parfaitement dans le cadre borderline instauré par cette équipe de " comique " !

Le casting est d'ailleurs à son summum. Adam Sandler n'a jamais été aussi bon qu'ici. A la fois déroutant, horrible et infâme mais aussi complètement chamboulé et attendrissant. Une composition magnétique, incroyable ! Son compère, Seth Rogen lui tiens le pavé. La bienveillance ainsi que sa gentillesse fond de se personnage un Saint. Lui aussi trinque, il morfle avec et pour les autres. Leslie Mann, Eric Bana, Aubrey Plaza, Jonah Hill, Jason Schwartzman et les autres amènent leurs contributions. Tous, sans exception !

Quelques mots pour cette bande son. Elle synthétise toute l'affection que l'on peu avoir pour un pareil film. Warren Zevon, John Lennon, Neil Diamond, James Taylor, Bob Marley ... Des chansons toutes plus belle les unes que les autres !

Pour conclure ce deuxième visionnage de Funny People, ce dernier questionne sa solitude sous le regard des siens. Il n'y a au fond que très peu de morale dans cette comédie. Comme je l'ai écris plus haut dans cette critique, son sens ne réside pas là-dedans. Ici, l'amitié est un réconfort, il s'agit de son message. Voilà le remède. C'est cette déduction qui perturbe, qui redistribue les cartes pour donner une image à l'idée de base, son postulat de départ, le meilleur des pieds de nez. Funny People malgré ces gags ne fait que très peu rire, il fait en revanche beaucoup sourire, un sourire triste. Celui-ci fait momentanément beaucoup de bien ...

Le titre est trompeur car avec ce film, Judd Apatow traite un sujet surieux au travers d'un personnage d'humoriste et d'acteur de comédie qui tombe dans la dépression. Honnêtement je n'ai pas ri une seule fois, la VF n'a pas aidé non plus car les blagues des stand-ups tombent à plat. Donc quand le film s'appelle "Funny People" et qu'il contient les comiques les plus bankables, c'est assez mal parti. Au final, c'est une comédie romantique de plus.
Je n'aimais déjà pas Adam Sandler et en faisant de lui le personnage principal, ca n'a pas relevé le niveau. Les films où on le voit apparaitre quand il regarde la TV ne sont même pas parodiques car c'est le type de film où il a l'habitude d'évoluer.
Hill, Schwartzmann et Bana ne servent que de figurants dans cette mascarade. Une belle déception pour ce qui aurait pu être un bon film avec un autre sujet traité ou en le traitant différemment.

Que c'est long et lent pour si peu finalement... Le jeu des acteurs, qui est assez bon, sauve un peu la mise ! Mais l'on ne rit pas, même en se forçant !

Judd Apatow s’essaie pour la première fois (à la réalisation) au registre de la comédie dramatique, après avoir remis au goût du jour les teen-comedy pour adultes (40 ans, toujours puceau - 2005 & En cloque, mode d'emploi - 2007).

Dans le rôle-titre, on retrouve Adam Sandler, qui campe un comique égocentrique, roi du stand-up et qui apprend qu'il est atteint d'une leucémie dont il y a de fortes chances pour qu’il n’en réchappe pas.

On pouvait s’attendre au pire de la part d’Adam Sandler dans le registre du drame, lui qui est plutôt habitué aux comédies familiale. Après A coeur ouvert (2007) qui baignait dans le pathos à en gerber, le revoici dans le même registre, mais sous l’égide du roi de la comédie US, donc il y avait fort à parier pour qu’il s’en sorte mieux et le résultat est loin de nous déplaire.

Judd Apatow prenait des risques en réalisant cette comédie dramatique centré sur l’approche de la mort et sur la deuxième chance que l’on peut prétendre (ou non). Il en résulte un psychodrame bien trop long (qui dépasse allègrement les 120min, comme cela était déjà le cas dans ces précédents films). Le film aurait gagné à être raccourcit, en dehors de quelques répliques cinglantes et d’un casting toujours aussi réussit, les états d’âme de ce comique dépressif qui s’interroge sur le sens de la vie finissent rapidement par devenir interminables.

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Ce film de Appatow est sans aucun doute son plus ambitieux, le mieux vendu mais au final il est celui qui déçoit le plus... 3 quart d'heures de trop et surtout pas un gag de valable, une comédie très fade. Un joli casting et un bon scénario mais trop étiré en longueur ce qui casse les effets. Médiocre.

Après les excellents 40 ans toujours puceau et n cloque mode d'emploi, Funny People est seulement le troisième film en tant que réalisateur de Judd Appatow alors qu'il en a produit plus d'une dizaine dans le même temps. Celui-ci est différent des autres. C'est en effet beaucoup plus grave et dramatique bien que les personnages parlent sans arrêt de la taille de leur bite. Ça oscille en permanence entre drame, comédie romantique et comédie potache si bien qu'on ne sait plus sur quel pied danser. Finalement rien n'est vraiment traité à fond. De plus c'est long, trop long (2h20) et cela aurait bien mérité une coupe de trente ou quarante minutes. Les acteurs sont bons, Adam Sandler s'en sort bien dans un registre différent de d'habitude. Seth Rogen comme toujours très à l'aise et Eric Bana nous fait un numéro sympa. Pas la comédie de l'année mais quelques scènes sympas et de beaux numéros d'acteurs. Ca se laisse regarder, faute de mieux...

Roi de la nouvelle comédie US, J. Apatow tomba sur un os en subissant son 1er plantage. On lui reproche de faire des comédies de 2h20 sauf que ce film n'est pas une comédie mais un drame humain émaillée de fulgurances comiques (dont certains passages de stand-up, 1000 fois plus drôles que n'importe quel sketch du Jamel Comedy Club) et le film traite surtout d'un sujet grave qui fait partie de la vie : la Mort. Mise en scène au cordeau, scénario ciselée, acteurs magnifiques, réflexions intéressantes sur notre société et peinture acide d'une société du spectacle, le film traite beaucoup de sujets, quitte à parfois se perdre dans sa densité mais il offre aussi des moments merveilleux, portés par un S. Rogen génial, un A. Sandler magnifique (aussi bon que dans "Punch-Drunk-Love" mais sans la caution "auteuriste" qui va avec donc les critiques "éclairés" de la presse bobo passent à coté) et si on rit, c'est parfois jaune et souvent noir. Il y a aussi des scènes "polémiques" comme celles avec le médecin suédois qui a beaucoup rebuté certains mais elle est désamorcé par la suite de façon brillante. On est parfois mal à l'aise mais c'est voulu et ça fait partie du style Apatow. Bref, c'est une pure bombe, très bien écrite et très intelligente.

Judd Apatow semble en connaitre un rayon en ce qui concerne la paternité, la virginité, sans oublier les quadras un peu attardés. Inutile de citer les allusions, on les connait tous. Ici, il nous parle de maladie et de mort. C'est tout de suite moins drôle bizarrement. Pourtant son film s’appelle Funny People. Hormis le côté mélodramatique, il y étale un humour au raz des pâquerettes sous forme de stand up. Avec tous ces adeptes de l'humour graveleux au casting, tels que Seth Rogen, Jonah Hill, ou encore Adam Sandler, on peut s'attendre à du rire gras et trash. En réalité, pas du tout. C'est à peine si on se marre tous comptes faits. Soyons même tout à fait clairs, les vingt premières minutes suffisent à nous faire décrocher. C'est terriblement ennuyeux et insipide. Donc pour ne pas être allé jusqu'à la fin de ce film en m'épargnant 2h20 de souffrance, je resterais vague quant à mon analyse. Peut être suis-je passé à côté de quelque chose. En attendant, très peu pour moi. 2,5/5

J’avoue avoir regardé ce film en ne sachant rien de lui et surtout pas ce dont il parlait, à peine ai-je découvert que le réalisateur était Jude Apatow, me disant alors que j’allais assister à une comédie potache dont il est coutumier. J’avoue avoir en outre un peu frémi en m’apercevant qu’Adam Sandler faisait partie de la distribution et ce d’autant plus que c’était peu de temps après qu’il est fait un carton aux Razzies Awards (les Gérards américains) ! Mais surprise le film procède plus de la mise en abîme douce-amère des comédiens de stand up et des comiques, dans le genre de Sandler justement, que de la farce pour adolescents attardés. Le scénario met un acteur comique ultra connu et spécialiste des grosses comédies à l’humour lourdingue (comme Sandler aux Etats-Unis) devant l’imminence de sa mort et le vide affectif dans lequel il vit, croisant un jeune qui rêve de succès dans le stand up il l’engage pour lui servir d’assistant personnel. Franchement j’ai été très agréablement surpris par le ton acide et tendre dans lequel les personnages évoluent et la critique sous jacente plutôt féroce du milieu hollywoodiens avec ces superstars égocentriques et vaniteuses, ces demies célébrités qui se la racontent comme si elles étaient à la place des premières et ces aspirants au star système qui végètent dans des salles de seconde zone et des boulots alimentaires. De plus Adam Sandler que j’avais plutôt aimé dans « Punch Drunk Love » où il jouait un rôle plus tragique, reprend ici ce type de rôle qui lui va bien et qu’il devrait cultiver dans ces futurs films au lieu de se complaire dans des productions soi-disant comiques qui sont au mieux juste grotesques (comme « Jules et Julie » pour ne pas le citer). Seth Rogen, découvert dans « En cloque mode d’emploi », est lui aussi vraiment touchant dans son rôle d’apprenti comique avec un côté romantique qui le dessert dans sa vie amoureuse. Malheureusement le film perd ce côté touchant pour se perdre dans une joute sentimentale à trois (avec Eric Bana dont la version française atomise la crédibilité avec un accent absolument absurde) qui fait dériver le film vers la médiocrité tant on s’ennuie et on ne croit pas à cette histoire par ailleurs mal ficelée. Bref sur les deux heures trente du film la dernière demi-heure et vraiment pénible et gâche un film dont les intentions premières étaient vraiment intéressantes. Si vous n’êtes pas fan des films de Jude Apatow et du comique d’Adam Sandler, je vous conseille de voir ce film qui est plutôt atypique dans leurs carrières personnelles et qui du point de vue purement cinématographique fourni une assez bonne copie.

Apatow signe là une œuvre iconoclaste sans doute la plus personnelle de son oeuvre mettant la comédie en veilleuse pour mieux se concentrer ses personnages. Le film peut être drôle par moment mais il est surtout sincère voir touchant quand il s'attaque au comique ou se mêle ironie et tonalité douce-amère pour les transformer en clown triste. Il nous entraine dans l'envers du décors du stand up à la limite du biopic pour un Adam Sandler épatant On retrouve également tous les habitués du réalisateur de Rogen à Hill en passant par Eric bana en petit nouveau.

Une incroyable distribution d'acteurs comiques pour ce film qui bien qu'évoluant dans le milieu du spectacle, des stand up, des sketchs,blagues et pitreries n'est que très rarement drôle. En fait le film tourne essentiellement autour du tandem Adam Sandler Seth Rogen ,l'un richissime comique vedette qui découvre qu'il est atteint d'une maladie très grave et rare et un jeune débutant maladroit qui va l'accompagner, étant embauché pour lui écrire des idées, des répliques mais surtout lui tenir compagnie, l'accompagner dans la dernière ligne droite et être un peu un homme à tout faire. Beaucoup de personnages satellites et petites histoires satellites mais finalement sans grande importance ni intérêt, le film tournant plus autour de la relation des 2 hommes entre amitié et simple rapport patron employé. Le problème c'est que c'est un film assez long et on se lasse un peu de ces 2 personnages avec une intrigue assez pauvre,une relation qui devient répétitive et pour tout dire assez ennuyeuse. Pas une comédie, pas un drame, pas d'histoire passionnante et pas d'évolution assez significative dans la psychologie des personnages pour rendre ce film attractif. Très très moyen.

Auncun interet long et lassant. l'histoire ne tient pas debout et ca ne fais même pas rire.

Une comédie qui se veut un ersatz de Woody Allen, mais n’est pas un génie qui veut, si la réflexion sur la maladie, les relations qui en découlent, sur la comédie américaine et ses comédiens parait juste, elle n’apporte guère qu’une sensation de longueur et d’inachevé entre comédie et sentiments, on s’y perd.

"Funny People" semble l'illustration cette idée généralement répandue que les comiques sur scène sont souvent des gens dépressifs et sinistres dans le privé. Sans réel fil conducteur, le film est une chronique de la vie de George Simmons, comique surmédiatisé, qui, apprenant qu'il va mourir d'une leucémie, prend sous son aile un jeune comique qui galère. Ensemble, ils discutent, écrivent des blagues (pas souvent drôles), vont faire des spectacles, tentent de remettre en ordre la vie de cet homme finalement très seul, très égoïste et qui malgré le succès semble avoir raté sa vie. Très long et sans rythme le film porte un message épouvantablement convenu : les pauvres gens riches qui réussissent, qui font rire tout le monde, sont finalement bien tristes dans leurs grandes maisons vides. Il y a tout de même une bonne idée qui est de le faire guérir et de montrer comme il est difficile et désorientant de se dire qu'on doit recommencer à vivre alors qu'on s'était fait à l'idée de mourir. L'affiche promet Woody Allen et Blake Edwards... on en est vraiment très très loin et quand on sort de la salle, on repense à notre bon ami texan : "Yes, yes, but what is the point?"