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legend13
222 abonnés
1 025 critiques
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3,5
Publiée le 21 novembre 2011
Un film lent à démarrer mais , qui , au final laisse une agréable impression de reussite. Une histoire d'amour impossible ou Daniel Auteuil y excelle avec la belle Marie-Josée Croze.
Le nouveau film de Zabou Breitman est une œuvre poignante, de sincérité et de justesse. Il y est question d’adultère et d’amour, de choix difficiles pouvant tout remettre en question, notamment une vie de couple qui en apparence, est bien sous tous rapports, sauf que le mari entretient une relation extraconjugale. Je l'aimais démarre dans l’incompréhension au point de ne pas savoir qui est qui, mais c’est pour mieux rebondir au fil de l’intrigue. Le film alternant entre passer et présent, on revit chaque instant de ce mari volage, ce qui l’a conduit à tromper et surtout, ce qui l’a conduit à renoncer à l’amour de sa vie afin de rester auprès de sa femme et de ses enfants. Remarquables interprétations du sublime duo, incarné par l’enivrant Daniel Auteuil et la magnifique Québécoise Marie-Josée Croze. Je l'aimais est un très beau drame, poignant et touchant, magnifié par ses acteurs, à ne pas rater !
Après Se souvenir des belles choses et L'homme de sa vie, le nouveau film de Zabou Breitman reste bien dans la lignée de ce qu'elle nous avait déjà proposé : une histoire d'amour impossible. Après deux malades de l'esprit et deux hommes, c'est, cette fois-ci, le tour d'un homme marié et père de famille de tomber amoureux fou de l'une de ses collaboratrices de travail. Les trois films de Zabou sont intimement liés de par leurs thème et à la fois très différents sur la forme. On assiste ici à un subtil va et vient entre présent et passé, récit de cette histoire d'amour impossible et incandescent faite par le beau-père à sa belle-fille abandonnée quelques heures plus tôt par son mari. Les scènes intimistes entre les deux sont très réussies mais moins que les scène entre le mari/beau-père et sa maitresse. Elles sont sublimées par deux excellentes actrices : Florence Loiret-Caille pour les premières, très touchantes et convaincante, et l'excellente actrice québécoise Marie-Josée Croze pour les secondes. Je ne cache plus mon admiration pour cette dernière depuis le décoiffant Ne le dis à personne. Je l'adore ! Elle est belle et en plus elle joue à la perfection dans chacune de ses apparitions depuis le Guillaume Canet (je ne l'avais pas remarquer avant). Daniel Auteuil n'est pas dans son meilleur rôle mais il est plutôt pas mal en beau-père amoureux transis qu'un bel amour impossible à laisser exsangue. Le film manque d'un petit quelque chose pour nous faire chavirer totalement mais reste émouvant et touchant. Une carrière de réalisatrice qui se dessine, convaincante, après trois films différents mais qui se ressemblent. Attention à Zabou de ne pas tomber dans la routine et d'essayer, peut être, la prochaine fois, de nous offrir quelque chose d'autre.
Adaptation d’un roman d’Anna Gavalda tout à fait à la hauteur de sa source d’inspiration : lourd, sans imagination et parfaitement convenu. L’histoire est racoleuse (style Harlequin ou roman photo) et les personnages artificiels. La mise en scène est conventionnelle et sans intérêt. Les deux comédiens principaux sont pourtant excellents et portent le film sur leurs épaules, Daniel Auteuil solide et Marie Josée Croze, lumineuse. Mais ça ne suffit pas à faire une œuvre de qualité, loin s’en faut …
"Je l'aimais" aurait pu être un très bon film. Simplement, j'ai trouvé qu'il n'allait pas au fond de son sujet. Pourtant, il y avait là matière à faire un excellent métrage. Mais "Je l'aimais" est toujours un peu trop pudique. Il explore les sentiments des personnages mais toujours selon des thèmes bien codifiés ("je t'aime",...). De plus, on sent une certaine theâtralité dans les dialogues. Cela n'empêche cependant pas ce dernier film de Zabou Breitman de se révéler intéressant. D'une part par le jeu des comédiens qui se révèlent exemplaires (même si Auteuil, parfois, cabotine un peu trop... mais c'est aussi ça qui fait son charme), d'autre part par certaines scènes qui se révèlent formidables (la rencontre Auteuil-Croze, le dialogue de Suzanne au restaurant,...).
Je connaissais le talent de Zabou Breitman pour diriger les acteurs, mais je n'avais pas encore vraiment capté, avant ce film, son sens aigu de la mise en scène. On ne voit pas si souvent l'éclosion des sentiments filmée avec autant de justesse et de finesse. Bravo.
Rares sont les films qui dépriment autant et celui-ci atteint des summums, tant par le scénario que l'ambiance et que le jeu des acteurs, tout nous entraine vers le fond PLV : Daniel Auteuil n'était pas en forme quand il a tourné, dans aucune des scènes il n'est crédible
pour la dernière demi-heure que je n'ai pas vue; c'est tellement soporifique, tellement plat, tellement conventionnel, que c'est en désarmant; le mot qui convient le mieux est terriblement ch.....le livre est bien plus interessant.à conseiller aux insomniaques.
Moi aussi j'aimerais bien avoir l'adresse de la pizzeria du film qui prépare des pizzas en "30 secondes" pour rejoindre la même remarque lue plus haut. Plus sérieusement, ce film raconte le "martyr" d'un type qui pleure une maîtresse qu'il a aimée malgré le fait qu'il soit déjà casé maritalement, bien... Mais qu'en est-il de la souffrance incommensurable de sa femme trompée par ce même époux infidèle...? (qui commet un adultère). Soyez fidèle à l'Amour et que cesse tous ces mélodrames récurrents et répugnants... (Désolé pour ma morale,... sachez que je me fiche bien des curetons et des grenouilles de bénitier !).
Cette romance fleurte de beaucoup trop près avec la niaiserie. Rien ne vient faire croire aux sentiments amoureux qui animent les personnages de Daniel Auteuil et Marie-Josée Croze (il n’y a vraiment que dans un cinéma mal écrit que l’on devient éperdument amoureux après avoir échangé trois banalités). Zabou Breitman l’illustre avec sobriété mais sans personnalité.
Une curiosité que ce film, qui se veut être l'adaptation d'une livre mais reste aussi froid que des pages blanches. Daniel Auteuil n'est pas mal dans son rôle d'homme qui a choisit la facilité à l'amour. Sa partenaire malgré son rôle plutôt important passe inaperçue; on ne l'a voit pas. La belle fille qui l'écoute joue le femme blessée mais tourne au pathétique dès quelques minutes.
Avec cette tragédie sur l'amour, Zabou signe une composition désenchantée qui donne un spleen certain. L'amour, le vrai, pas celui que vivent 90% des couples dans leurs petites habitudes est tellement rare... Les plans « artistiques », les flous surlignant les moments paradisiaques étaient-ils cependant nécessaires?