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    Les Citronniers
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    Hotinhere
    Hotinhere

    447 abonnés 4 791 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2022
    Tirée d’une histoire vraie, une fable poignante qui évoque avec subtilité le conflit israélo-palestinien, à travers le récit plein de courage et dignité du combat juridique d’une femme pour sauver sa plantation de citron, interprétée par la lumineuse Hiam Abbas. 3,75
    Audrey L
    Audrey L

    568 abonnés 2 443 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2024
    Portrait acide d'un monde amer... Un ministre israëlien s'installe dans une grande villa jouxtant une plantation de citronniers, et devient vite parano des terroristes qui pourraient profiter du feuillage pour s'approcher de la demeure. Une demande officielle de raser le verger est posée, au grand désarroi de la paysanne modeste palestinienne, qui vit déjà chichement des récoltes de citrons qu'elle produit... Sur fond de guerre éternelle (malheureusement d'actualité...) entre Israël et Palestine, les "trois citrons" deviennent un sujet médiatique, une préoccupation d’État, un conflit national concentré en quelques pépins. On ne dira rien du final, si ce n'est que notre fauteuil de cinéma n'aurait pas été si fortement soudé au plancher, il aurait volé. Le film est réaliste quant à la résolution qu'aurait un tel conflit, ne nous épargne pas avec une happy-end qui nous brosserait dans le sens du poil, préfère nous faire mal au cœur pour mieux dénoncer une guerre qui dure depuis trop longtemps, un rapport de force entre puissant et paysan qui n'a rien d'équilibré, un combat pour la vie (des arbres qui sont peut-être plus vieux que ce ministre...) qui n'intéresse plus si l'argent peut biaiser le verdict. Qui d'autre que Hiam Abbas pouvait apporter toute la dignité nécessaire à ce personnage, jamais montré comme miséreux, mais au contraire plus respectable en un regard de grande Dame (dont elle a le secret) que n'importe quel titre politique... Ici, on ne se trompe pas une seconde sur le personnage qui a l'ascendant moral, intellectuel, honorable, sur l'autre. On pensait naïvement que la femme du ministre allait interférer davantage dans cette folie juridique, mais encore une fois : on n'est pas dans une fiction américaine gorgée de bons sentiments, et on se le rappelle amèrement (acidement ?) dans le final de ce Les Citronniers qui ne nous épargne pas (le dernier plan avec spoiler: les arbres massacrés, et la paysanne vouée à la misère mortifère, qui nous lance ce regard transperçant, volontairement long, qui semble sonder notre cœur pour nous demander si tout cela est bien censé, dans un monde moderne...)
    . Vraiment, heureusement que notre siège était bien soudé.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    115 abonnés 2 346 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 décembre 2020
    L'éternel conflit israélo-palestinien traité par le prisme d'une plantation de citronniers et par le combat d'une femme contre un état qui prend ses aises.
    betty63
    betty63

    15 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 septembre 2017
    Eran Riklis a un talent pour raconter des histoires dont la sensibilité féminine est mise en avant qui donne des films très émouvants. Le sujet est original, peut être possiblement réel et c'est une bonne idée que de l'avoir abordé et encore plus de cette manière, avec cette fin. Merci M. Riklis !
    ffred
    ffred

    1 541 abonnés 3 981 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juin 2009
    Raté lors de sa sortie en salle, sur les conseils d'un ami (fan de Hiam Abbass) j'ai donc enfin vu Les citronniers qui passent ces jours-ci sur Canal plus. Les critiques et le bouche à oreille avaient amplement raison, voilà une film magnifique. Ce qui prime avant tout c'est qu'il est simple. Simple dans sa mise en scène, dans son scénario et dans son inteprétation. Mais c'est cette triple simplicité qui en fait justement sa force. Tous les rôles sont joués à la perfection mis tous éclipsés par la formidable Hiam Abbass qui a rarement été aussi bonne sauf peut être dans le très beau The visitor sorti plus tard et dans Amerrika qui sort la semaine prochaine. Comment parler du combat et de l'histoire simple d'une femme seule dans un conflit aussi absurbe et difficile que le conflit israélo-palestinien ? En faisant et en regardant un film aussi simple que beau, profondément humain, terriblement dur, que peut l'être Les citronniers. Un film simple et beau, dur et émouvant, nostalgique et politique.
    Fritz L
    Fritz L

    164 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2008
    Le citron s’il est bien accommodé peut se révéler moins acide qu’il n’est… C’est le postulat de départ d’Eran Riklis qui file cette métaphore pour servir son récit et nous livre un joli film. Certes c’est un peu simpliste sur le discours, mais tellement généreux que l’on ne peut qu’être bienveillant dans l’ensemble. « Les citronniers » est avant tout une histoire de deux femmes que tout oppose. L’une palestinienne, seule et désargentée, l’autre israélienne, femme de ministre, belle, à l’arrogance défaillante. Entre elles, une barrière naturelle aussi anodine que dangereuse : un verger de citronniers, sorte de nomads’land source d’apaisement et de discorde. Ces arpents séculiers symbolisent le combat à niveau égal entre deux pays, deux libertés, deux individualités. Le parcours de ces combattantes allant de l’espoir d’une paix difficile à concrétiser en interne et en externe à la plus noire désillusion sera donc laborieux. Car sous des allures de légèreté, c’est bien d’un drame qu’il s’agit. Et même abordé dans l’anecdotique, il s’immisce, persiste et plombe la paysage. Esthétiquement très fort, le film rayonne aussi par la générosité de ses acteurs. A commencer par Hiam Abbas qui se révèle depuis quelque temps comme l’une des valeurs sures du cinéma international et qui ici offre une performance toute en nuance et en éclat. Ali Suliman en avocat opportuniste joue sur du velours et Rona Lipaz Michael en femme de ministre impliquée est parfaite. Ce trio d’exception apporte une émotion sincère qui vient palier au manque de crédibilité d’un récit blindé de bons sentiments et un peu naïf.
    MaxPierrette
    MaxPierrette

    155 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mai 2008
    Très en vogue depuis quelques années, le sujet du conflit israélo-palestinien, bien que passionnant, présente dorénavant le risque, pour les réalisateurs, de tomber dans la redite. Un piège que parvient très bien à éviter Eran Riklis avec ses “Citronniers”, dans lesquels les affrontements ne constituent qu’une toile de fond à l’histoire de Salma, veuve palestinienne qui passe ses journées à cultiver ses plants de citronniers, jusqu’au jour où le Premier Ministre israélien, venu habiter à côté, voit dans ces arbustes une menace. Résolue à ne pas se laisser faire, Salma présente l’affaire à la justice, et trouve une alliée inattendue, en la personne de Mira, l’épouse du chef du gouvernement. Un rapprochement qui va au-delà du conflit, comme point d’orgue d’un long métrage pétri de bonnes intentions, mais dont l’impact est atténué par la langueur de son milieu, lorsque l’intrigue donne le sentiment de peiner à avancer. Heureusement, lumineuse, Hiam Abbass donne un supplément d’âme à ce drame frontalier, en incarnant parfaitement cette femme solitaire, qui parvient à rester digne tout en étant malmenée.
    ned123
    ned123

    130 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juin 2013
    J'ai vu un film... qui traite d'un sujet qui occupe le haut de l'actualité et qui a comme vertu de présenter une image, bien que dure mais aussi équilibrée de la société israélienne... C'est un film qui parle de l'humain, du sentiment et de l'émotion... Comment ne pas être touché par la situation ubuesque que cette femme "arabe" subit, et d'un autre côté, on perçoit la difficulté de la situation que vit la femme du ministre... Et même, le ministre "souffre" de cette situation... Ce film recherche et montre la simplicité et le non-dit de cette situation. Malgré qq longueurs préjudiciables, on suit le parcours de cette femme dans sa querelle de voisinage qui tombe mal... et qui prend une proportion où les enjeux qui naissent dépassent largement cette petite parcelle de terre. Lorsqu'on suit Salma, on voit bien qu'elle est elle-même dépassée par la situation et qu'elle devient instrumentalisée par les caciques de la société palestinienne... Son histoire d'amour est réprimée par la pesanteur de la société environnante. Et malgré tout, ce film montre que la société israélienne est une démocratie, car les propos le ministre de la défense est soumis à la Cour de justice et doit accepter une décision qui aura des conséquences sur sa vie.
    Cluny
    Cluny

    66 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 octobre 2012
    Le précédent film d'Eran Riklis, "La Fiancée syrienne", traitait du même sujet : comment la raison d'état élaborée dans le conflit israelo-arabe amène à prendre des décisions absurdes et injustes pour les habitants des deux camps. Ici, c'est la décision d'instaurer des colonies de peuplement en Cisjordanie, la nécessité pour un ministre de montrer l'exemple et le hasard qui a placé le verger de Salma sous les fenêtres de Mira qui conduisent à cette injustice.

    Comme l'explique un notable Palestinien à la pauvre Salma venue se plaindre dans un café rempli d'hommes qui se sont tu à l'entrée de cette femme, il y a des situations plus graves, celles des familles des kamikazes dont les maisons sont rasées par exemple. Même son de cloche du côté de l'autorité militaire israélienne, comme le dit un officier en lui montrant la file d'attente : "Ceux qui sont là ont de vrais problèmes, les vôtres sont dérisoires à côté".

    Mais l'entêtement de Salma, et la parabole voulue par Eran Riklis, font de ce lopin de terre beaucoup plus qu'une affaire d'expropriation. D'ailleurs, quand Mira interpelle son ministre de mari en lui disant "Elle défend sa terre, tu aurais fait quoi à sa place ?", il répond : "C'est l'histoire de ce pays". Ce micro-litige qui devient une affaire d'état suivie par la presse internationale (un officiel norvégien vient assurer Salma du soutien de son pays, lui proposant en cas de problème, "d'appeler Oslo" !) permet de mettre en lumière les contradictions de ce conflit : malgré la loi du plus fort imposée par Israel, ce pays reste une démocratie où même le ministre de la Défense doit se soumettre aux décisions de la Cour Suprême, et les notables palestiniens sont plus soucieux de surveiller la moralité supposée de Salma, veuve depuis dix ans, plutôt que de la soutenir.

    Malheureusement, l'action se disperse entre plusieurs histoires secondaires, comme la place envahissante que prend l'aguichante aide de camp du ministre, ou surtout l'idylle naissante entre Salma et son avocat. Une fois posée la situation, le récit se perd dans la bataille procédurale, et malgré notre compassion pour Mme Zidane (elle a d'ailleurs affiché chez elle une photo de son illustre homonyme, raison de plus pour nous la rendre sympathique !), l'intérêt s'effiloche progressivement, d'autant plus que la réalisation sans relief n'a rien pour nous surprendre.

    La critique est assez enthousiaste devant le jeu d'Hiam Abbass ; pour ma part, je n'ai pas vraiment été emballé par sa prestation hiératique, et sans doute surtout par la façon engoncée de filmer son visage à la Irène Papas. La performance de son alter ego israélienne, Rona Lipaz Michael, m'a semblé plus subtile pour montrer sa solitude parallèle à celle de sa voisine et la montée progressive du doute devant les certitudes de son mari.

    Dommage, j'aurais aimé aimer ce film écrit de même que "La Fiancée syrienne" par un réalisateur israélien et une scénariste palestinienne ; comme pour "La Visite de la Fanfare", une belle idée et de bons sentiments ne suffisent pourtant pas à remplir un film, et il y manque la poésie légère et grave d'autres oeuvres israéliennes récentes, comme "Les Méduses" ou "The Bubble".
    http://www.critiquesclunysiennes.com
    selenie
    selenie

    5 587 abonnés 6 047 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juin 2008
    Très beau film sur la bêtise humaine. L'histoire de deux femmes qui se rapprochent par leur solitude ; l'une seule avec ses citronniers qu'elle va perdre et l'autre délaissé et non comprise par son mari ministre. Au-delà de la portée politique évidente il s'agit d'une belle histoire de femme. Pour le côté bêtise on ne peut pourtant que comprendre les services secrets sur le risque terroriste et en même temps on ne peut que supporter et être indigné par le déracinement des arbres et surtout par l'inhumanité du tribunal. Excellente et superbe interprétation des deux personnages féminins principaux... Plus juste du côté du ministre sans relief.
    velocio
    velocio

    1 204 abonnés 3 048 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2008
    Il y a des pays qui, pour certains, donnent l'impression de n'abriter qu'un seul cinéaste. L'Espagne, avec Almodovar. Israël, avec Amos Gitaï. Dans ces 2 cas, il n'en est rien. C'est ainsi que, 4 ans après "la fiancée syrienne", le réalisateur Eran Riklis continue son analyse des rapports des israéliens avec leurs voisins dans un très beau film intitulé "les citronniers". Le hasard ayant fait que le nouveau ministre de la défense de l'état d'Israël ait bâti sa nouvelle maison à proximité immédiate du verger de citronniers d'une veuve palestinienne, le Mossam ayant décrété que ces citronniers pouvaient facilement cacher des "terroristes" palestiniens et qu'il fallait les abattre, Eran Riklis va pouvoir fouiller le caractère d'un certain nombre de personnages, mais également celui d'un pays au travers de son armée et de sa justice. La veuve, jouée par Hiam Abbass, déjà présente dans "la fiancée syrienne", est déterminée. Le ministre de la défense a plutôt de bonnes idées mais, s'il aime bien se mettre en avant lorsque la situation est facile, il est plutôt lâche par ailleurs. Sa femme (jouée par Rona Lipaz-Michael, femme magnifique, comédienne remarquable) est beaucoup plus forte que lui et elle comprend plus vite l'absurdité de la situation. Quant à l'état d'Israël,son armée se comporte de façon intolérable avec les palestiniens mais il a une justice de pays démocratique et les populations arabes peuvent faire valoir leurs droits jusqu'à la Cour suprême. Il a aussi des cinéastes qui ont la liberté de montrer tout cela au monde entier.
    Maqroll
    Maqroll

    137 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 août 2010
    Une femme seule défend courageusement sa terre menacée par l'envahisseur. Le propos n'est certes pas neuf et, du péplum au western, le cinéma l'a souvent traité. À travers ce conflit perdu d'avance au cœur du problème de la Cisjordanie, c'est aussi de l'émancipation des femmes qu'il s'agit. Deux femmes (et deux actrices sublimes) sont justement au coeur de cette histoire, une Palestinienne et une Israélienne que tout devrait séparer mais qui se retrouvent pourtant pour défendre la survie des « quelques citrons » qui font de l'ombre au ministre de la défense. La réalisation d'Eran Riklis est sobre et efficace et nous offre de magnifiques images nimbées de lumière méditerranéenne. La fin, un peu amère, laisse cependant ouverts tous les avenirs.
    kibruk
    kibruk

    115 abonnés 2 413 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2010
    Basé sur une histoire vraie, "Les citronniers" parle subtilement de l'occupation des territoires palestiniens par Israël. Il montre les abus qui peuvent découler d'une politique sécuritaire paranoïaque et de décisions frisant l'absurde qui peuvent en découler. Et finalement tout le monde est perdant... Le film est très sobre, il n'y a aucun effet visant à émouvoir plus qu'il ne le faut, et surtout il ne prend pas position pour un camp. Il nous montre que la seule solution est la paix et le respect commun.
    Nico2
    Nico2

    78 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juin 2009
    Un très joli film original où le conflit israëlo-palestinien est montré sous forme de guerre des voisins dont la pomme de discorde est en l'occurence un verger de citronniers, et un des deux partis le Ministre Israëlien de la Défense. Le film se regarde avec beaucoup de plaisir, les acteur sont très naturels et le film aborde des sujets divers de manière toujours subtile sans jamais sombrer dans le pathos ou la caricature. A découvrir.
    Nelly M.
    Nelly M.

    82 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2008
    Beaucoup de pudeur à dire la séparation que l'on sait entre Israëliens et Palestiniens : les citrons parlent pour les antagonistes, toujours mieux qu'un mur ! Filtrent également quelques aperçus du machisme ambiant, et également des petits arrangements autour du pouvoir, les femmes juste plus douces que les hommes, car tous sont emm... par le protocole ! Le recours à la Cour Suprême s'avère laborieux, et juste un peu loufdingue quant au résultat. Actrice d'une beauté digne, même apprêtée, remarquée dans "Satin Rouge", sa réserve laisse entendre que la parole gagne à être mesurée.Comme la situation semble inextricable et qu'on n'y peut pas grand-chose à ce jour sinon se tenir informé des réalités, on passe un bon moment et ça donne envie de couper du citron en rondelles au retour pour s'en mettre jusque-là...
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