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    The Visitor
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    4,1
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    300 critiques spectateurs

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    Kewin Powers
    Kewin Powers

    50 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 août 2023
    The Visitor fait parti de ces films à la fois simples et poignants pour lesquels on a envie de prendre sa plume.
    Le réalisateur Thomas McCarthy nous livre ici une belle écriture mise en scène avec brio nous racontant le retour à la vie d'un homme éteint.
    Le casting talentueux procure en outre cette puissance dramatique que le film avait besoin pour être une oeuvre sublime, témoin en est l'interprétation d'un Richard Jenkins émouvant derrière ses lunettes ternes.
    The Visitor est tel ce verre de vin que l'on déguste, à la fois somptueux et amer.
    bou77
    bou77

    118 abonnés 590 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 décembre 2008
    Toute la stratégie du film tient à l'attachement que l'on est censé avoir pour Tarek. Si on en a pas, on en a rien à faire qu'il soit expulsé. Je n'ai eu aucun attachement pour lui, désolé...
    eric G.
    eric G.

    1 abonné 43 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mars 2009
    Film très moyen.
    L'histoire est plate, et certaines scènes un peu trop longues. Seule l'issue du film, à laquelle on s'attend assez vite, laisse à réfléchir.
    Mais sûrement pas à s'en souvenir. Je crois que j'oublierai ce film assez vite.
    Zoumir
    Zoumir

    62 abonnés 1 034 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2017
    Walter Vale est un professeur d'université du Connecticut, du moins ce qu'il en reste. Absent, fané, desséché, hermétique aux joies de la vie, abandonné par toutes ambitions, il est de ces personnes qui ne semblent plus trouver de saveur dans leur quotidien. Sous les traits de Richard Jenkins qui brille d'une sobriété morose, il lutte contre toutes les possibilités qui pourrait l'éloigner de son quotidien terne et de sa routine pourtant pesante.
    Malheureusement, il ne peut refuser un aller-retour à Manhattan pour une conférence. De retour dans son vieil appartement, ce qui s'apparente à un supplice pour ce quinquagénaire au visage fermé va finalement l'amener à s'ouvrir lorsqu'il découvre un couple de squatteur.

    C'est alors le début d'une aventure, de celle dont on sort transformé. C'est ce petit coup de pouce du destin dont on ressort différent. C'est cette expérience aigre-douce qui vous donne ou vous prend quelque chose mais dont vous ressortez grandi. Ce sont ces petits riens sur lesquels on a longtemps oublié de s'attarder car la vie n'a pas toujours été tendre. Ce sont les plaisirs retrouvés de l'expérience, de la rencontre, les sentiments qui se dessinent en filigrane lorsqu'on se sent de nouveau utile, pour quelqu'un, pour quelque chose. C'est un combat, une lutte à laquelle on veut prendre part, quitte à en ressortir blessé. C'est sentir, ressentir de nouveau les choses. Sortir de cette marge routinière, de ce piège à la fois si cosy et si déprimant pour aller embrasser des convictions, des risques, pour se chahuter un peu et sortir de sa zone de confort.
    Il plane sur The Visitor une sensation de perpétuelle amertume et le jeu tout en retenu de chacun des acteurs en est l'image la plus flagrante.
    Qu'on se révolte ou qu'on se résigne, on pourrait s'attarder sur le fond très politique du film et débattre pendant des heures mais ce n'est pas à mon sens le but recherché par Tom MacCarthy. Il n'y a pas de dénonciation derrière sa caméra. Il n'y a qu'un miroir, un miroir qui relate sans le déformer un concours de circonstances à la suite duquel des personnages vont devoir se débattre avec leur choix.
    The visitor est un film simple sans pour autant être ennuyeux. C'est un récit touchant teinté d'espoir et de renoncement, parfois drôle et tendre mais bien souvent dur, qui nous relate la rencontre de ces deux hommes et de ces deux femmes.
    Requiemovies
    Requiemovies

    188 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 novembre 2008
    Du premier au dernier plan, tout est mise en scène pour ne pas flirter avec la complaisance mais la justesse des rapports humains. L'originalité du point de départ sert un propos et un point de vu qui amènent une douce réflexion sur ce que sont "les autres" au final. Parlant a final de la même chose que le lourd et parfois gras Blindness (pour le fond) The visitor est formée d'une intelligence de la narration et d'une sobriété efficace de la mise en scène. C'est avec délicatesse et simplicité que l'on nous amène à réfléchir sur l'injustice que certaines personnes peuvent subir. Avec plusieurs niveau de lecture (évolution personnelle du personnage principale, réflexion sur les aberrations de l'immigration mal géré dans tant de pays, la musique comme source de renouveau et de projection) Mc Carthy oeuvre encore pour une petite perle du 7ème art. Tous les éléments sont encore présents, délicatesse, justesse, sincérité et rapports humain. On ne peut qu'adhérer pour enfin adorer.
    Incertitudes
    Incertitudes

    177 abonnés 2 320 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2018
    Crise de la cinquantaine. Ce prof de fac est en mode zombie. Le regard perdu. Il n'enseigne pas vraiment. Il n'écrit pas vraiment. Il semble déconnecté de la réalité depuis le décès de sa femme. Il prend des leçons de piano sans aucune envie. Et lui devrait savoir mieux que quiconque que quand on n'a pas envie ou qu'on aime pas ce qu'on fait c'est dur d'apprendre. Ces deux immigrés vont apporter un peu de soleil à sa vie. S'ouvrir à une autre culture. Différente de la sienne et malgré tout une culture dont il va se sentir proche. L'art pour se rapprocher les uns des autres ? Ça pourrait faire office de bon sujet de dissertation pour la prochaine édition du bac de philosophie. Puis, à la moitié du film, c'est un combat social qui s'amorce. Inhumanité de l'administration. Banlieues grises. Lenteur des procédures. Manque d'information. C'est un véritable parcours du combattant. L'histoire d'amour paraît presque de trop vu les combats à mener. Et encore, quand je parle de combat, c'est plutôt la lutte du pot de fer contre le pot de terre. La musique adoucit les mœurs ? Mouais. Elle ne résout ni les peines de cœur ni les injustices du quotidien.
    Rotten Tomatoes
    Rotten Tomatoes

    92 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juin 2014
    Film assez original traitant des conditions de manière générale de la question des immigrés sans papier et des règles de détention aux Etats-Unis. Le film n'a certes pas fait bouger les choses mais il est bien réalisé. Et oui, tous les immigrants ne sont pas des méchants qui profitent du système. Peut-être que le film mériterait d'être davantage connu dans notre cher pays des droits de l'Homme... Mention spéciale aux acteurs (notamment Tarek et sa mère) qui jouent excellemment bien.
    selenie
    selenie

    5 544 abonnés 6 037 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2008
    Nous ne sommes pas loin des 4 étoiles. Un homme esseulé, qui s'ennui, qui ne sait plus pourquoi il est là en fait reprend goût au quotidien grâce à un couple de clandestins. Le scénario est très classique mais il est ponctué de bonnes idées (les leçons de djembé, le bon goût d'éviter le happy end). Richard Jenkins superbe et surtout la bonne surprise Hiam Abbas toujours aussi épatante et toujours aussi belle. La dénonciation est trop attendue et d'une démagogie trop appuyée. Cependant cela reste un magnifique film parmi les 15 meilleurs de l'année.
    Redzing
    Redzing

    954 abonnés 4 314 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2013
    Un professeur d'université austère et timide rencontre un immigré chaleureux, et se voit revivre, notamment à travers sa nouvelle passion pour le djembe. Problème : l'immigré en question s'avère clandestin et est arrêté par hasard. Thomas McCarthy signe là un film poignant et sobre, qui se veut réaliste. La réalisation étant très sage, l'émotion passe avant tout par les acteurs. Haaz Sleiman livre une prestation simple et attachante dans le rôle du clandestin. Quant à Richard Jenkins, grand habitué des seconds rôles d'Américain moyen, il incarne très justement le rôle principal, en transformant subtilement son personnage au fur et à mesure. "The Visitor" joue enfin sur le terrain politique, en dépeignant les USA comme un pays pris dans la tourmente post-9/11 et réactionnaire vis-à-vis de l'immigration, un comble au vu de l'histoire de cette nation. Malgré une seconde partie un peu lente, le film est ainsi un drame touchant.
    Sylvain P
    Sylvain P

    306 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 octobre 2008
    Je reste quasiment sans mot devant un tel film, d'une belle humanité. On aura beau nous parler de politique, rien ne peut justifier de tels actes au nom d'un pays dit civilisé. The Visitor est l'un des films les plus réussis de l'année, installant une ambiance, une détresse. Un cri face à l'injustice.
    Hastur64
    Hastur64

    197 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juin 2013
    Quoi qu’on en dise il ne reste plus que le cinéma indépendant pour évoquer dans le cinéma américain des problèmes de société, le reste du cinéma préférant les comédies un rien salaces et les blockbusters dopés à l’action pour écouler le maximum de tickets et espérer rentabiliser au mieux des budgets pharaoniques. Pour voir évoquer des sujets comme la politique sur l’immigration il faut attendre que des cinéaste comme Thomas McCarthy s’attèlent à la tâche. C’est qu’il a fait dans « The visitor » mélodrame sobre sur le destin de personnes en bute à un système qui oublie le côte humain des situations. Le cinéaste ne profite pas du film pour mette en image un pamphlet contre la politique migratoire américaine (ça pourrait d’ailleurs être celle de n’importe quel pays occidental), ni pour confectionner un tire-larme consensuel. Au contraire il inclut de façon maligne son sujet dans une intrigue solide pourvue de personnages crédibles. Il traite de ce problème à travers l’amitié entre un jeune syrien en situation illégale et un vieux professeur d’université blasé et perdu. La musique va leur servir de lien et de mode de communication, jusqu’à ce que le drame ne se noue. Si le film met vingt minutes à se mettre en place, il n’en est pas moins passionnant et on se laisse rapidement capté par cette amitié entre ces deux hommes au-delà des cultures et des générations. La performance de Richard Jenkins, éternel second rôle, est impeccable. La conclusion du film est un peu pressentie d’avance, mais ça n’entache en rien la beauté et la réussite de ce long-métrage. Un film à voir donc pour la rareté de son sujet, la finesse de son utilisation et la grande qualité de son interprétation.
    Fritz L
    Fritz L

    163 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2008
    « The visitor », dès les premières images, proclame immédiatement et radicalement un humanisme revendicatif évident. A un point tel qu’on ne puisse le résumer en soi au seul sujet du film. Et c’est le désir intentionnel de Thomas McCarthy qui livre ici une œuvre bouleversante et puissante dans ses différentes lectures. Qu’il s’agisse de l’histoire de Walter et de Tarek (l’immigration clandestine, la relation filiale manquée), celle de Walter et de Mouna (le deuil) ou encore de manière plus générale la famille idéale qui pourrait se recomposer, les contrastes religieux ou ethniques, la solitude… il aborde tout ces sujets en jouant sur un tableau unique. Et c’est là la grande force de cette œuvre originale : sa structuration. Si les qualités de McCarthy à la tenir sont indéniables malgré parfois un côté appuyé, les acteurs viennent parfaire cette intensité dramatique. Chacun, Richard Jenkins (le père de « Six feet under »), Hiam Abbass (« Désengagement », « La fiancée Syrienne »), Haaz Sleiman (une belle révélation) ou encore Danai Jekesai Gurira provoque l’empathie naturelle et nous assène une émotion brute allant de l’espoir au renoncement, de la joie à la rage. « The visitor » Grand Prix de Deauville 2008 se veut la démonstration que l’on peut allier le cinéma grand public avec un sujet aussi difficile, sans pathos ni condescendance. A voir la réaction des spectateurs sur le générique de fin dans une salle bondée, le pari est gagné !
    Maqroll
    Maqroll

    135 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 février 2011
    Film courageux issu du cinéma indépendant américain qui nous donne de temps en temps des petits joyaux comme celui-ci. Thomas McCarthy filme New York comme personne ne l’avait jamais fait, sans esbroufe, sans cliché, tout en pudeur et en retenue. Le sujet est celui de l’immigration, ce qui est particulièrement audacieux dans l’Amérique d’après le 11 septembre. Dans le rôle principal de ce professeur qui voit en quelques jours sa vie chamboulée du tout au tout, Richard Jenkins est tout simplement magnifique, sobre et émouvant. À ses côtés, le jeune Haaz Sleiman est irradiant de vie et de désespoir. Et puis, il y a la grande Hiam Abbass, sublime comme dans chacune de ses apparitions, emplie de chaleur et de lumière. C’est toute une Amérique qui est ici exposée, celle du côté revers, celle qui renie ses valeurs et se renie elle-même en refoulant sans raison des individus qui ne demandent qu’à vivre à l’endroit où ils ont choisi de le faire. Un grand film qui fait songer longtemps après sa fin amère et injuste.
    Cluny
    Cluny

    66 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2012
    J'avais vu à sa sortie "The Station Agent", et j'avais apprécié cette histoire aérienne et doucement loufoque d'un nain qui héritait d'une gare désaffectée au milieu de nulle part, situation et lieu prétextes à des rencontres improbables. C'est justement lors de la tournée que le Département d'Etat avait organisé au Moyen-Orient pour présenter ce film que Thomas McCarthy a découvert à la fois l'ampleur du fossé qui séparait les Etats-Unis du reste du monde, et la passion des artistes de ces pays qui lui a inspiré le personnage de Tarek.

    Le procédé consistant à prendre un M. Tout-le-Monde, et lui faire croiser la route de gens persécutés n'est pas nouveau au cinéma, il suffit de penser au "Vieil Homme et l'Enfant" ou à "Monsieur Batignole". Comme les personnages incarnés par Michel Simon et Gérard Jugnot, le Professeur Walter Vale n'est pas franchement sympathique, puisqu'on le voit refuser le devoir d'un étudiant hors-délai juste pour ne pas avoir un peu de travail en plus, alors que lui même ne se gêne pas pour être en retard dans l'annonce de son programme.

    Partisan du moindre effort (il se contente de passer un coup de tippex sur la date de ses cours), fuyant les relations sociales au delà du strict minimum vital, il s'intéresse si peu à lui qu'il n'envisage pas de s'occuper des autres. Pourtant, le sort, et la rouerie d'un dénommé Ivan vont lui mettre dans les pattes un couple de réfugiés auquel il va s'attacher, et entrevoir la dure situation qu'ils doivent subir. Car si avant le 11 septembre, l'administration US mettait peu de zèle à traquer les clandestins, il n'en est plus de même à l'heure de la chasse aux terroristes, surtout si comme Tarek, on est arabe.

    Progressivement, le citoyen sans histoire découvre la vie quotidienne de ces sans-papiers, avec la même stupeur que celle que j'avais eu il y a 15 ans quand j'avais accompagné des amis réfugiés à l'OFPRA et que j'avais constaté comment l'état français traitait ses administrés de seconde zone. Il se confronte notamment aux gardes du centre de rétention, géré par une société privée dans un bloc anonyme au coeur de Queens, avec une absurdité bureaucratique qui fait dire à Mouna : "On se croirait en Syrie".

    Thomas McCarthy n'évite pas un certain sentimentalisme, et l'évolution de la relation de Walter avec la mère de Tarek (jouée par Hiam Abbass, vue dans "La Fiancée syrienne" et "Les Citronniers") est un peu trop prévisible. Pourtant, l'ensemble passe bien, grâce à une mise en scène procédant par petites touches, avec des scènes juste esquissées, et des échappées vers la musique, que ce soit la découverte du djembé par Walter ("Au tambour, il ne faut surtout pas penser"), ou celle du piano par Mouna.

    Loin des blockbusters hollywoodiens, Thomas McCarthy nous montre une autre Amérique, humaine et complexe, avec une profonde affection pour ses personnages et un sens du détail qui en dit long. Après "The Station Agent", "The Visitor" confirme l'intérêt de ce réalisateur original et sensible.
    http://www.critiquesclunysiennes.com
    Claude DL
    Claude DL

    79 abonnés 1 600 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2014
    J'ai trouvé l'étude psychologique de cet homme qui s'ennuie après le décès de son épouse et avec un métier de prof qui ne le passionne pas intéressante. Sa rencontre avec des immigrés clandestins qui occupent illégalement son appartement de New York va bouleverser sa vie et le faire renaitre. Beaucoup de sensibilité, aucun misérabilisme, tout s'imbrique naturellement. Un film chaleureux qui rend plus tolérant.
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