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Coldfinger
4 abonnés
166 critiques
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0,5
Publiée le 21 août 2010
Très déçu. Il s'agit encore d'un de ces films de psychoses où malgré le comportement incohérent flagrant du méchant, les autres protagonistes s'embourbent dans leur naïveté. L'avènement des situations et le comportement des gentils deviennent complètement ridicules. La bêtise qui en résulte tue l'intérêt du thriller, on a juste envie de foutre des baffes au mari, à la mère et aux 2 gamins pour qu'ils réagissent un peu.
A priori tout semble normal. Seulement, on s'inquiète de plus en plus à savoir qui est réellement Esther, cette jeune fille contrariée et possessive. Un final grandiose et choc ! Coup de maître dans le scénario !
Excellent thriller comme je n'avais pas vu depuis longtemps. Le choix d'avoir pris une enfant est vraiment bien trouvé, la construction autour de chacun des personnage est bonne et cohérente, l'actrice Isabelle Fuhrman qui joue Esther est tout bonnement géniale de cruauté, de beauté et de mystère. Une vrai régal que je conseille à tous ceux qui hésitaient encore!!!
Précédé d’une flatteuse réputation, "Esther" confirme le talent de metteur en scène de Jaume Collet-Serra qui apporte une véritable fraîcheur au genre et qui semble surtout être le seul réalisateur à réussir au sein de la société de production Dark Castle. Le réalisateur, qui avait déjà réussi à transcender "La Maison de cire" (honnête série en forme d’hommage à la Hammer et Tobe Hooper), s’aventure ici sur les traces de "La Malédiction" avec son ambiance pesante et son gamin démoniaque. La grande trouvaille du film est d’ailleurs d’avoir réussi à duper le spectateur quant à une éventuelle possession démoniaque de la "petite" Esther. L’explication finale, bien qu’un peu tirée par les cheveux, a ainsi le mérite de surprendre même si on ne peut que regretter que le réalisateur ait choisi d’étirer son final au-delà du raisonnable et surtout de sombrer dans un happy-end peu en phase avec le ton du film (et surtout bien inférieur à la conclusion initialement prévue). On reprochera également à l’introduction du film son traitement un peu trop grandguignolesque. Il n’en reste pas moins que "Esther" brille par son interprétation avec, bien évidemment, dans le rôle-titre, Isabelle Furhman, la terrifiante révélation du film, épatante de maturité voire franchement troublante dans les dernières scènes du film, mais également une galeries d’acteurs étonnants à commencer par la fragile Vera Farmiga en mère brisée et Peter Sarsgaard qui campe un père aimant beaucoup moins fadasse que ses prestations habituelles, sans oublier les jeunes Jimmy Bennet et l’adorable petite Aryana Engineer. Ils ont pour beaucoup dans la crédibilité de l’intrigue, le public s’identifiant immédiatement à cette famille unie mais rongée par les blessures du passé (infidélité du mari, alcoolisme de la mère, fausse couche…). Le scénario réussit également à tisser une relation complexe entre le spectateur et Esther, puisque l’empathie initiale (due essentiellement aux railleries des autres enfants dont l’atypique fillette est l’objet) qui fait pardonner certains agissements pourtant répréhensibles (la scène du parc) fait peu à peu place au doute (ses manipulations, ses menaces…) jusqu’au point de non-retour (dès qu’elle s’en prend à sa "petite sœur"). C’est cette tension crescendo, appuyés par quelques scènes chocs sans concessions (que la présence d’enfant rend d’ailleurs assez dérangeantes), qui permet au film de faire passer certains effets de mise en scènes indignes car usées jusqu’à la moelle (les plans dans la glace ou avec le frigo). "Esther" n’est donc pas exempt de tout reproche mais reste comme l’un des films de genre les plus réussis de l’année ainsi qu’une belle contre-publicité pour l’adoption…
Malgré une durée excessive, ce thriller d'épouvante fait naitre une ambiance stressante et nous interroge sur les véritables intentions de cette jeune fille. Et c'est justement cette révélation finale qui donne de la qualité au film puisqu'ici, sans dévoiler le final, le pourquoi du comment peut être crédible et pas surnaturel. Cette apport de crédibilité rend ce film encore plus dérangeant et la qualité d'interprétation n'est pas en reste surtout la mère et cette gamine effrayante.
Bon... Au moins les deux premières minutes ont-elles l’avantage de nous éclairer tout de suite sur les intentions du film. Du sang, des cris, des bruits stridents... Bref du bon vieux stéréotype qui joue sur les effets faciles et automatiques : ça crie, je sursaute ; ça saigne, je grimace, etc... Finalement ce choix en deviendrait presque dommage, car au fur que s’égrainent les minutes, l’histoire se révèle finalement pas si mauvaise que cela, et quelques moments même – notamment la fin – peuvent se vanter de savoir créer une certaine tension dynamique. Mais bon, ce petit plaisir se fait tout de même au prix d’un spectacle bien long, sans surprise et surtout cousu de personnages fades et de situations familiales stéréotypées à l’américaine. Ainsi "Esther" passe à côté du bon petit film sans prétention qu’il pouvait être pour sombrer dans les abîmes déjà bien pleines des spectacles prévisibles, ennuyeux et, osons le dire, un brin ridicules...
Vu en avant-première il y a quelques semaines. Esther est un peu vendu comme un film d'horreur alors que ce n'est pas le cas. C'est plutôt un thriller certes un peu horrifique mais pas de gore ou de surnaturel. En tout cas c'est bien effrayant. Un suspens savamment distillé qui monte en puissance jusqu'à un twist final qui sort de l'ordinaire même si la dernière scène fait un peu grand guignol. Une mise en scène solide, rythmée, qui ne relâche jamais la pression, au service d'une histoire forte même si parfois un peu tirée par les cheveux. Les comédiens sont convaincants surtout la jeune Isabelle Fuhrman qui est franchement hallucinante. Une prestation étonnante pour une jeune actrice de douze ans seulement. Mais on a surtout envie de la claquer et de lui démonter la tête ! La petite fille qui joue la petite sœur, Aryana Engineer à seulement huit ans est très bien aussi pour son âge. En tout cas un film bien flippant pour terminer l'année sur les chapeaux de roue...
L'antéchrist a 9 ans et elle a des couettes ! Sous ses airs de petite fille de bonne famille, camarade de princesse Sarah et Laura Ingalls, cette fillette est vraiment terrifiante. L'interprétation est vraiment saisissante : elle alterne entre regard glacial et sourire de façade, bouille d'ange et sourire machiavélique... La mère de famille est également très convaincante. La réalisation ne ménage pas ses effets (même s'ils sont parfois un peu trop appuyés) et ce thriller horrifique remplit parfaitement son contrat : mettre mal à l'aise, inquiéter, faire peur, et même une petite surprise finale...
Pourquoi a-t-il fallu attendre les derniers jours de 2009 pour (enfin) avoir d'excellents films? Car si la réputation de Paranormal Activity était aussi surfaite qu'injustifiée, celle d'Esther était amplement méritée et le réalisateur Jaume Collet-Serra nous livre là le film le plus terrifiant depuis L'Exorciste de William Friedkin. Détournant les codes pour mieux les servir, Jaume Collet-Serra multiplie les hommages tout en le réinventant en permanence, jouant sans fin avec les nerfs du spectateur de manière sadique. La musique de John Ottman et l'ambiance sonore font beaucoup dans la qualité du film mais la très grande qualité du jeu d'acteurs rend tout à fait crédible cette histoire de jeune fille manipulatrice et dangereuse. La jeune Isabelle Fuhrman est tout simplement extraordinaire et la très belle Vera Farmiga (Les Infiltrés) dans le rôle de sa mère adoptive prouve qu'elle est de loin une des plus grandes actrices du moment, et qu'elle devrait faire parler d'elle très bientôt. Même si les intentions d'Esther sont très claires, le suspense, que n'aurait sûrement pas renié Alfred Hitchcock, tient en haleine jusqu'au bout avec un rebondissement final assez inattendu. Esther est de très loin le meilleur film de 2009 (bon, peut-être à égalité avec Gran Torino) et permet de clôre cette très décevante année cinématographique en beauté.
Ce film est vraiment une excellente surprise comparait aux nombreux navets. Je suis juste un peu déçut de la fin qui s’arrête brusquement après une chevauchée dans l’horreur.
WAAAHHH. Je sais pas comment expliquer, mais ce film est flippant sans vraiment l’être... en fait c'est très glauque et malsain. Oui, malsain c'est le bon mot je pense, puis l'actrice qui joue Esther, Isabelle Fuhrman a l'air toute innocente, c’était vraiment un excellent choix pour jouer un rôle pareil. Esther a tout du thriller/horreur ultra efficace, avec un suspense qui va vous maintenir tout le long jusqu’à la fin. Et une réalisation efficace ( oui encore ce mot, mais c'est pas de ma faute, tant ce film l'est ! ) qui va vous inquiétez tout le long..... Un film extraordinaire, comme on en voit pas souvent. A voir et a revoir, et petit conseil perso, si vous comptez adopter, faites attention..
La terreur enfantine a un nouveau visage,elle s'appelle Esther.Petite fille de 9 ans orpheline,elle est adoptée par une famille de Toronto,chagrinée après la perte d'un bébé mort-né.Esther porte des couettes,un collier et une jolie robe.Elle est mignonne,bien élevée et précocement intelligente.Kate et John devraient s'en réjouir.Sauf que derrière son masque impassible,la gamine a des tendances psychopathes qui ne demandent qu'à exploser...Rarement une enfant n'aura autant fichu la frousse,et rarement on aura eu autant envie de la voir souffrir.Sadique?Pas vraiment quand on voit le film.Les catastrophes s'enchaînent,Esther est toujours dans les parages.Que cherche t-elle?D'où vient-elle?La réponse à ces questions dans un twist hallucinant,légèrement exagéré.Jaime Collet-Serra maîtrise sa tension croissante avec un art consommé du mystère et de l'oppression.Le visage dégoulinant de haine d'Esther ne laisse guère la place au doute:Méphisto en personne l'habite.Ce thriller de genre parfaitement exécuté est d'une rare intelligence,et bénéficie en outre d'une très bonne photographie dans le cadre enneigé du Canada,ainsi que Vera Farmiga(décidément habituée aux petits démons après "Joshua")et Peter Sargsaard en couple apeuré.Oedipien et politiquement incorrect,"Esther" provoque un trouble et une angoisse sourde.Réjouissant.