Derniers Avis : Frankenweenie - Page 20

J'ai passé un très bon moment devant ce dessin animé. Il y a beaucoup d'émotions qui traversent l'écran. Bref très bon dessin animé pour les enfants. Bravo a Tim Burton!!!

On passe un bon moment mais sans plus, il y a des facilités qui aurait pu être évitées. Des situations grosses et une fin très moyenne me font rester sur ma faim.

Film sympathique, personnage attachant, graphisme réussis, et histoire solide particulièrement le début. La deuxième moitié du film par un peu dans tout les sens, vraiment dommage.

Histoire un brin banale dans son deroulement mais personnages attachants bien que moches (mais on connait les personnages de Tim Burton .....). J'y ai été de ma larme, ça prouve qu'on s'attache aux perso non ?

On aime bien Burton car c'est l'un des derniers à proposer, le problème c'est qu'il propose toujours la même chose. Déçu par l'ennui généré au fil du temps, tous les personnages veulent faire la même chose que le héros principal... pas de trouvaille narrative, pas de suspense, pas d'intérêt...

Non pas que je considère "Frankenweenie" comme un chef d'oeuvre ou le meilleur film de Tim Burton, mais pour raisons personnelles c'est une histoire qui me touche de manière très proche et qui m'émeut beaucoup. Si je mets cela de côté c'est le meilleur Burton que l'on est vu depuis "Sweeney Todd", l'ancien animateur de chez disney s'étant égaré chez ce dernier avec son impersonnel "Alice aux pays des merveilles" puis avait le sympa mais mal écrit "Dark Shadows". C'est toujours chez Disney que l'on retrouve l'ami Burton avec "Frankenweenie" mais cette fois ci il a eu la liberté artistique et créatrice qu'il voulait. C'est même un anti-disney, le noir et blanc, sublime au passage, n'est absolument pas vendeur pour les américains, les personnages sont laids pour des gosses, l'ambiance est macabre et glauque, on est loin du bon goût coloré et joyeux de la firme au grandes oreilles. D'une manière générale ce long métrage "Frankenweenie" est bien plus sombre que le court métrage qui avait valu à Burton un joli licenciment D'ailleurs, Burton ne se contente pas d'offrir une simple version longue de son hommage à "Frankenstein" mais laisse sa folie créatrice parler. Malgré l'inventivité de chaque plan ou on trouve toujours quelque chose de génial, le film n'est pas sans défaut. Peut être peut on reprocher une nostalgie chez Burton, une nostalgie le condamnant à refaire éternellement la même chose, mais n'est ce pas le propre d'un artiste de se répéter ? "Frankenweenie" est plus proche d'un film de Burton des années 90 que 2000. Certains personnages secondaires ne servent à rien comme Winona Ryder qui nous refait exactement ce qu'elle faisait dans "Beetlejuice" et son oncle dont on pensait qu'il aurait une plus grande importance, quelques micro-défauts narratifs se tapent l'incruste, ou bien on peut aussi reprocher le manque d'expressivité des personnages malgré leurs gros yeux globuleux. Sur une rythmique quasi parfaite, Tim Burton nous offre le plus beau bestiaire de freaks de sa carrière depuis longtemps, qu'ils soient humains ou non, fait appel à tout un pan du cinéma fantastique et horrifique des années 50/60, voir 80, qu'il affectionne et particulièrement à "Frankenstein" dont ceraines séquences clés reprennent le découpage, pour nous en chanter les louanges.

frais et agréable, des clins d’œil en pagaille avec les noms des personnages, les situations et certains arrières-plans... tout à fait dans la lignée de Mr Jack, moins critique vis-à-vis de la société et donc plus léger

excellent noir et blanc, excellente histoire, du tim burton pur jus. je me suis régalé mais j'ai l'impression que cela disparait vite des salles...

Un Tim Burton qui nous laisse un peu sur notre faim. Plusieurs points réussis, comme le graphisme, le retour d'un humour noir grinçant et sans gêne, ni de bienpensance (j'aime quand on use et abuse des clichés de la mère bonne ménagère et le père qui fait vivre le foyer!), tout comme on sent que ce Frankenweenie est réellement autobiographique, avec une histoire assez touchante sur les souvenirs d'enfances de Tim Burton. C'est également une belle fable sur la science, avec une reflexion intéressante (pour les enfants, bien sûr), sur la place de la science dans la société, et une morale volontairement progressiste qui n'est pas désagréable. Cependant, je reste sur ma faim du point de vue de la mise en scène. On sent l'influence Disney, et surtout, le film va decrescendo. Un bon 4,5 en début de film, puis un solide 4 avant la fin. Mais je ne le note que 3,5 car la fin est totalement foiré, un peu à l'instar d'Alice au pays des merveilles, en mode gros battle contre le boss final, note finale ultra attendu, mise en scène surtout ultra classique. Dommage, sans trop spoiler, je pense qu'une fin inversé aurait était très bénéfique et aurait pu amener une reflexion très intéressante sur la vie et la mort, comme Pixar savait le faire il y a un petit moment. Surtout, j'ai était gêné par les clins d'oeil à déstination des plus vieux ; presque trop académique, trop visible, Godzilla Dracula Gremlins Frankenstein on reconnait mais c'est fait sans subtilité, trop t'a vu je te caresse dans le sens du poil pour te dire que je pense aux plus vieux. Mais je ne veux pas induire en erreur, Frankenweenie est très agréable à regarder, très rythmé, pas conservateur, drôle et parfois fin. Un bon Tim Burton sans être un grand.

Burton revient au top ! Après Alice et Dark Shadows ou j'étais plutot déçu, frankenweenie est vraiment du supert Burton ! Le noir et blanc est un pari gagnant ! Il y a du l'humour, de la tendresse, de l'émotion... un très bon mélange qui donne un résultat délicieux ! J'ai parfois eu l'impression de me retrouver dans Edward aux mains d'argent... En tous cas en guise de film "d'animation" Burton est vraiment extra avec Frankenweenie et Les noces funèbre ! Pourqoui 4.5 et pas 5? je fais la fine bouche, une petite longueur au milieu (tout juste assez longue pour qu'on la remarque mais elle n'est pas génante du tout !!!) et une fin légèrement trop rapide. Bravo monsieur Burton !

Magnifique !
Un retour aux sources parfaitement réussi de Tim Burton.
On rentre direct dans l'ambiance burtonienne, les personnages sont très attachants, les voix sont très bien doublées, le modelage est superbe.
Entre L'étrange Noël et Edouard aux mains d'argents. Avec un max de référence à ses films.
Et pour ceux qui connaissent la bio de Burton, vous verrez que c'est très autobiographique.

A voir d'urgence !

Juste après Dark Shadows, Tim Burton enchaîne avec la version long-métrage de son Frankenweenie. Résultat: et comme l'adaptation ciné de la série des années 1960, ce film d'animation est au final assez décevant. Et même si l'animation est réussie, l'ambiance rétro et noir & blanc convaincante, des clins d'oeil sympathiques à certains films (Edward aux mains d'Argent, Godzilla, Gremlins,...), rien de plus à se mettre sous la dent! Ces clins d'oeil ne cachent pas un scénario pas vraiment recherché, juste mené de manière gentiment naïve, les personnages volontairement clichés ne sont pas assez attachants. Il manque un brin de folie et d'efficacité dans ce bien gentil Frankenweenie. Ce film est comme un brave court-métrage réalisé en Super 8 par un fan de monstres en tout genre; ça plairait aux fans de l'univers de Tim Burton, mais rien de surprenant pour ceux qui s'attendent à une nouvelle pépite dans la filmographie du réalisateur.

Décidément, en 2012 Tim burton n'aura pas chômé. Après Dark Shadows en mai, l'anglais chevelu renoue avec le dessin animé pour Frankenweenie, sorte d'interprétation personnelle de la figure de Frankenstein.



Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça fait plaisir. En cette période entre Halloween et Noël, où les nuits s'allongent et où le froid court les rues, quoi de mieux que d'aller se nicher dans un fauteuil moelleux devant un dessin-animé noir.



L'histoire, c'est celle de Victor, un gamin solitaire et passionné d'inventions en tout genre. Il n'a pour véritable ami que son compagnon à 4 pattes, Sparkie. Lorsque ce dernier meurt renversé par une voiture, Victor est mort de chagrin. Inspiré par ses cours de science et fort de son inventivité, il décide de redonner vie à l'animal. Mais cette prouesse arrive aux oreilles de ses petits camarades, qui tentent de reproduire la même chose, et alors les choses se corsent, la ville est envahie par les monstres et le tout prend des allures de chaos.



Dès les premières images, le spectateur est plongé dans les eaux de la bizarrerie. Premier constat, le film est en stop motion, ce qui fait très plaisir à l'aire du dessin-animé numérique et apporte une dose d'authenticité. L'image est superbe, elle est faite d'un noir et blanc très contrasté, qui donne d'entrée jeu au film son aura mystérieuse.



Les personnages possèdent cette poésie décalée qui plaît tant chez Burton. Ils ont beau être des marionnettes aux mouvements plus limités que dans du numérique, ils dégagent tous une complexité fascinante. Les adultes ont cette part d'ombre qui les rend inquiétants, comme ce prof de science qui roule les « r » et semble tout droit revenu des ténèbres avec ses gestes emphatiques. Les enfants, eux, ne sont pas tout à fait des enfants. La poésie est aussi là. Il y a ce gosse virtuose et solitaire, cette petite fille qui semble avoir vu tellement de choses qu'elle en garde les yeux écarquillés, et cette gamine au look quasi gothique dont on ne soupçonnait pas la voix rauque jusqu'à l'entendre répondre, l'air las, à son oncle bedonnant. Non, décidément, ce village n'est pas le royaume de la candeur enfantine.



Et pourtant, malgré la noirceur des personnages et de l'histoire, les différents messages donnés par le film sont presque innocents, comme s'il y avait une part d'enfance que l'on ne pouvait pas totalement éradiquer, une pureté des sentiments qui résistait à l'ombre.Et ces messages sont multiples.

Les enfants verront dans ce film une histoire d'amitié profonde et sans bornes entre un petit garçon et son chien. Ils y verront peut-être aussi une sorte de morale : seules les choses qui sont faites avec le cœur apportent de beaux résultats, le reste risque toujours de se retourner contre nous. Et à cette réflexion un peu candide peut se superposer une réflexion plus profonde, sur la légitimité de la science. Si ici, Sparkie reste fidèle à lui-même alors que les animaux qui n'ont pas été créés avec amour se muent en des bêtes dangereuses, c'est peut-être pour quelque chose. Ces animaux ressuscités qui deviennent des monstres prennent un aspect symbolique.

Les questions se posent alors : Jusqu'où la science peut-elle aller sans constituer une atteinte à l'éthique ? Y aurait-il une bonne science, une science pure, et une science malsaine, menant à la destruction ? Où se situe la limite ? Frankenweenie, sous ses allures de conte, peut finalement être une illustration efficace du livre d'Edgar Morin, Science avec conscience.

Et, quand ce qui à la base est un dessin-animé tout public réussit à se lire sur autant d'échelles, et est à la fois agréable pour ce qu'il est et pour les réflexions qu'il entraine, c'est que la magie a opéré.



La fin doit rester une surprise, mais on pourrait lui reprocher d'être une « fin surexploitée », le genre de fin où l'on pense que c'est fini, et en fait, jamais complètement. Si Burton avait réellement tranché, elle aurait pu être parfaite et le film aurait presque sonné comme un sans-fautes à mes yeux.



Mais passons sur cette fin décevante bien que très touchante. Frankenweenie est pour moi le meilleur Burton depuis longtemps.

Au delà de cette superbe esthétique et de l'intrigue, c'est aussi une jolie mise en abyme de la relation entre le maître et sa création : Finalement, si Victor triche en redonnant la vie à Sparkie, Tim Burton ne triche-t-il pas lui aussi, quand il tire les fils de ses marionnettes ?

Excellent film animé, les personnages nous sont familier et le concept est reussi, il y des scènes vraiment hilarantes, de surcroit le noir et blanc et la 3 d s'accordent très bien, un bon moment.

On a souvent reproché ces derniers temps à Tim Burton d’avoir perdu l’esprit qui le caractérisait et qui faisait son charme. Surtout depuis Alice au pays des merveilles où Disney avait produit le film et lui avait mis beaucoup de bâtons dans les roues, si bien qu’au final, cela ressemblait peut-être plus à du Disney qu’à du Burton. Dans ce dessin animé, même s’il est produit par Disney, Tim Burton a eu beaucoup plus de liberté et on retrouve beaucoup plus l’esprit de Burton. Le réalisateur est assez fidèle à son court-métrage tout en ayant bien réadapté l’histoire. Les dessins sont très bien faits, on se croirait parfois dans un film des années 40 (surtout avec la tortue géante) et cela reste très crédible et ces dessins donnent beaucoup de charme au film. Le chien est très bien fait, il est très mignon et très attachant. Le scénario est très bien fait. Burton a fait une bonne adaptation de son court-métrage. Le scénario est bien construit, il y a pas mal d’humour et pas mal d’action.