Derniers Avis : Frankenweenie - Page 2

Proposition sympathique de Tom Burton à travers une animation visuellement superbe. Reste un récit très attendu, qui manque de rebondissents, de surprises et qui a des difficultés à se conclure à travers un final au rythme parfois poussif.

Ce dessin animé est une version longue d'un court métrage en film de 1984 aussi de Disney et Burton, l'histoire globale est similaire et certaines scènes sont quasi identiques. Le garçon s'appelle Victor Frankenstein, le film fait référence à Mary Shelley spoiler: Shelley est une tortue réanimée
et le film Frankenstein de 1931, noir et blanc et diverses péripéties. Beaucoup d'humour en tout genre dans ce dessin animé qui en fait un petit bijou. Il y a aussi les thématiques de l'univers de Tim Burton et le tout devient un peu confus avec les diverses réanimations et le caractère malsain du voisin qui est le maire. Cependant la fin tragique est évitée, c'est ce que j'apprécie car au juste c'est bien de la S.F. parodie de film d'horreur où les bons sentiments prédominent avec le caractère vertueux de la famille Frankenstein. Ce qui était moins manifeste quoique dans le film de 1984 est une sorte de séparation peu réaliste entre les personnages qui sont soit bienveillants soit malveillants , cette répartition accentue au final une confusion entre le bien et le mal dans une imagerie qui se plait à casser les préjugés et les traditions. Le récit de Mary Shelley est riche pour cette forme d'expression, peu étonnant qu'il soit ainsi vers le début et vers la fin 28 ans après dans la filmographie de Tim Burton.

On a tous perdu un animal auquel on tenait, ce qui fait que nous pouvons très facilement nous mettre à la place du héros. Nous retrouvons un Tim Burton en forme, qui a réussi à nous refaire plonger dans un univers qui ressemble à celui d'"Edward aux mains d'argent". L'histoire est belle, bien que prévisible et simple, les personnages attachants et le stop motion parfait. Ce n'est certes pas le meilleur de ses films, mais il est une valeur sûre. Et bien que le rythme soit assez rapide, on passe un très bon moment.

Encore un film d animation digne de Tim Burton à la fois drôle et décalé. L ambiance noir et blanc est parfaite pour rappeler l ambiance des 1ers films d horreur

Version longue en animation, par Tim Burton un de ses courts-métrages faits lorsqu’il travaillait chez Disney...cela préssentait de remâchage d’un artiste en panne d’inspiration, mais j’ai tout simplement adoré Frankenweenie. Le film de Burton est fantastique, pourvu d’une animation et d’une photographie en noir et blanc sublimes et Danny Elfman prouve encore une fois son talent ! Les personnages et leur voix (regardez le film en VO!) sont parfaitement choisis, le scénario, quoique prévisible est amusant et touchant. Mais surtout, le film est un hommage aux vieux films de monstres particulièrement chéris par Burton... entre Frankenstein, Dracula, la Momie, Godzilla, ou l’étrange créature du lac noir (pour ne citer qu’eux) aucun monstre n’est oublié dans ce fantastique conte !

Burton parvient ici à nous créer intérêt et émotion dans ce long métrage peu ambitieux où presque tous les paris sont respectés.
15.5/20

Produit en 2012 par Walt Disney Pictures, ce long-métrage en N&B fait suite au format court produit en 1984. Un très bon film d'Animation Co-scénarisé et superbement réalisé par Tim Burton. Le maître du genre fantastique nous offre avec Frankenweenie, une Comédie drôle et émouvante avec une belle BO et un très joli "happy end". Les séquences d'horreur (ajoutées pour le long-métrage) peuvent effectivement effrayer les plus jeunes. Sinon, cette fiction savoureusement naïve et tendre, nous conte une belle histoire. Si les marionnettes humaines sont suaves, celle du chien Sparky est réellement géniale.

Le film est cool et il y a un style propre à Tim Burton, l'histoire est très chouette et c'est une chouette réinvention du MONSTRE DE FRANKENSTEIN.

Parce qu’il dispense une grande tendresse à l’égard de son personnage principal et de la relation entretenue avec Sparky, Tim Burton ressuscite sa poésie macabre à grand renfort d’une animation traditionnelle tout à fait remarquable : le choix du noir et blanc coïncide avec l’ambition d’inscrire son film dans la filiation des œuvres de la Hammer et des séries B horrifiques qui peuplèrent jadis l’enfance du cinéaste. Et de l’enfance, Burton propose une lecture assez subtile : temps où rien n’est impossible, temps de l’émerveillement et de la découverte de soi, l’enfance s’érige en laboratoire dans lequel s’expérimentent toutes sortes de remèdes au désarroi ambiant. La petite ville adoptée en guise de cadre regorge de ce mal-être que Burton associe au monde adulte : à l’instar de la chanson déclamée lors de l’anniversaire de sa fondation, New Holland porte curieusement dans son nom l’idée de renaissance, de restauration d’une rigueur qui semble hanter la vie quotidienne à la manière d’un spectre indéfinissable. Les rues sont propres, les maisons identiques – on retrouve ce climat embourgeoisé et oppressant cher à Edward aux mains d’argent –, les passants rares. La cellule familiale ne renvoie, de prime abord, qu’une collection de rôles à jouer, et la télévision, support que tente d’investir le jeune garçon en y diffusant ses créations, aveugle des parents lassés de leur routine. Dans cette même télévision, d’ailleurs, court Sparky sur un tapis roulant derrière lequel défile un paysage fait de papier : le bricolage cède peu à peu le pas à la technique, à mesure que Victor se perfectionne, repousse les limites du réalisable, transgresse les lois de la physique et de la morale. Ce faisant, il reproduit l’entreprise burtonienne dont l’objectif est de galvaniser l’imagination adolescente – rappelons que Frankenweenie est, à l’origine, un court-métrage de 1984 – avec plus de moyens. Car l’entièreté du film est animée par un courant salvateur, une électricité qui vient vivifier ce qui paraissait mort. Et pourtant, on ne peut s’empêcher d’éprouver une légère frustration : on ne sait pas vraiment si le Sparky que nous avons sous les yeux est le chien enfermé dans la télévision ou, au contraire, le chien ressuscité. Car tout fonctionne sous cloche, dans une trajectoire scénaristique qui refuse la moindre sinuosité. Le happy end confirme la mainmise de Disney sur la création de Burton, quoique cette scène émeuve profondément. Le souci de Frankenweenie, c’est qu’il transforme les marginaux en attractions d’un parc à thèmes, comme si le cinéaste reniait en partie ses premières inspirations pour plaider la cause de la souris milliardaire. Quand on regarde Frankenweenie, on se dit qu’un artiste qui éprouve un tel besoin d’électriser son imagination risque, dans les films à venir, de court-circuiter son génie, de tomber dans la parodie de soi-même. Demeure pourtant une mécanique très bien huilée où l’émotion atteint des sommets à faire frissonner un cadavre, notamment aidée par la partition de Danny Elfman, tout bonnement admirable.

En recyclant son court-métrage de 1982, Tim Burton nous fait oublier son échec de ce début d’année. Le réalisateur d’Edward aux mains d’argent rend hommage au film d’horreur noir et blanc. Mais nous présente aussi une œuvre sensible qui parle d’amitié et de passion. Pour petits et grands.

Après avoir révolutionné le cinéma de l'animation avec "L'Étrange Noël de Mr. Jack" et "Les Noces Funèbres", Tim Burton revient avec un nouveau film d'animation du même style, je veux bien évidemment parler de "Frankenweenie". Sorti en 2012, la même année que "Dark Shadows", "Frankenweenie" est le deuxième film d'animation de Tim Burton produit par Disney, soit 18 ans après "L'Étrange Noël de Mr. Jack". C'est pour moi un film d'animation très sympa, convaincant, avec bien sûr tout le style sombre et glauque de Tim Burton, avec en plus un aspect noir et blanc, ce qui lui donne nettement un aspect horrifique des années 30, faisant même référence à plein de films d'horreur de l'époque, mais qui pour moi n'arrive pas à la hauteur de ses deux premiers films d'animation. L'histoire est assez intéressante dans son propos, avec un chien qui reprend le rôle de la créature de Frankenstein, et qui plus le film avance, plus les conséquences de ramener un animal à la vie sont très funestes. Même si ça part d'un principe de base, je reconnais que "Frankenweenie" va nettement plus loin dans son propos et devient un film presque horrifique et catastrophe, mais avec quand même une certaine profondeur et des enjeux forts entre les personnages. Après, ce que je reproche au film, c'est son côté humour qui vient un peut tout gâcher. En effet, l'humour du film est pas souvent au top, car même si y'a pas mal de moments drôles, la plupart des gags sont de mauvais goûts et tombent à l'eau. Y'a également quelques petites facilités d'écritures et des choses qui se répètent en boucle. Mais sinon, le film remplit bien son contrat, avec toute la deuxième partie qui devient nettement plus dynamique et plus palpitante. Le film possède éventuellement un côté dramatique, pas aussi bouleversant que dans les autres films de Burton, mais qui apporte bien au film. Quant à la musique de Danny Elfman, compositeur iconique des films de Burton, elle rentre toujours bien dans le concept du film, mais n'est pas aussi impactante. Les personnages du film, du moins Victor Frankenstein et son chien mort-vivant Sparky, sont attachants et leur relation est l'un des points forts du film. Les autres sont plutôt fades, mais leur alchimie fonctionne très bien. Niveau doublage, je dirais que la VO reste meilleure, avec les voix du jeune Charlie Tahan (Victor Frankenstein), Martin Short qui interprète plusieurs voix, de même pour Catherine O'Hara. On peut aussi noter la présence de Martin Landau et Winona Ryder, et le reste du casting VO fonctionne amplement, mais la VF reste quand même bonne. En conclusion, si vous aimez le style d'animation de Burton, je vous recommande bien "Frankenweenie". Bien que pour moi il reste un cran en dessous de "L'Étrange Noël de Mr. Jack" et des "Noces Funèbres", ça reste un bon film d'animation à la fois sombre et prenant, et je pense que vous pouvez trouver de quoi vous satisfaire.

Ici la formule Burton marche parfaitement !
Le réaliser revient à ses débuts et nous présente un univers sombre dans lequel évolue un petit génie avec son chien.
L’animation est plutôt bien faite et le design des personnages et très travaillé
Un très bon film à mon sens

A bien des égards, Frankenweenie est le meilleur film de Tim Burton depuis Sleepy Hollow ! Il renoue avec la sensibilité et la délicatesse des ses œuvres 90's, un retour au source salvateur. Frankenweenie est d'une mélancolie proche de celle d'un Edward aux mains d'argent, c'est dire à quel point Burton c'est cette fois surpassé. Le génie de l'animation est un autre point essentiel de ce long métrage, beaucoup de talent et d'inventivité à travers ces 90 minutes. J'étais déjà un peu rabiboché avec Tim Burton depuis son précédent long métrage ( Dark Shadows ), je suis plus que réconcilié après avoir vu ce film-ci ! J'attends maintenant beaucoup de Big Eyes !

Un univers glauque, sombre et déstabilisant au premier abord... Frankenweenie impose le "style" Tim Burton du début à la fin. Les personnages sont volontairement flegmatiques, les références sont légions et l'esthétique est à mi-chemin entre les Noces Funèbres et L'Etrange Noel de Mr Jack. L'histoire plaît aux enfants, malgré son côté sombre, malsain et inquiétant. En tant qu'adulte, j'ai bien aimé la première partie mais ai complètement lâché à 30 minutes de la fin. Un film en stop-motion plaisant mais pas exceptionnel.

Ah enfin ! Tim Burton est revenu ! voilà un bon voyage dans l'univers train fantôme du grand Burton. C'est poétique, tendre, angoissant et danny Elfman à la musique ça fait du bien aux oreilles...