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Vanessa L
259 abonnés
821 critiques
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3,0
Publiée le 17 janvier 2013
Ce n’est pas mon préféré de Tim Burton mais j’ai bien aimé l’histoire qui est comme d’habitude tordue et originale ! L’idée principale et le fond ne sont pas nouveaux mais j’ai bien aimé comment cela a été transformé et c’est assez réussi. La fin part totalement en apothéose. On ne s’ennuie pas du tout pendant le film, le noir et blanc le rend assez réaliste par rapport à l’histoire et on s’attache à Sparky et Victor assez vite. A l’origine c’est tiré d’un court métrage de 1984 qu’il faudrait que j’arrive à regarder, celui-ci était avec de vrais acteurs, ça peut être sympa à voir ! En tout cas, je n’ai pas été déçue mais je n’ai pas été non plus sous le charme de ce film, une chose est sûre il est quand même à voir.
Ce n'est un secret pour personne : Tim Burton est clairement en perte de créativité ces dernières années. En 2012, il entreprend le projet de longue date d'un remake de son deuxième court-métrage réalisé en 1984 "Frankenweenie". Or, ce retour aux sources s'avère plutôt réjouissant. Déjà parce que le cinéaste se sépare enfin de Johnny Depp auquel son attachement était devenu trop prégnant jusqu'à la catastrophe "Dark Shadows". Ensuite parce qu'il a eu la très bonne idée d'en faire un dessin animé en stop motion dont le résultat s'avère payant. Enfin parce qu'il déclame à nouveau sa dette envers "Frankenstein", Vincent Price etc dans une forme faisant plaisir à voir. Avec le retour de Danny Elfmann à la baguette, "Frankenweenie" promet d'être un moment agréable et créatif. On s'en contentera.
Nous n’avions tout simplement pas retrouvé un Tim Burton en aussi grande forme depuis des années. Si Dark Shadows laissait présager un retour en forme (et en force) rien ne présageait que Frankenweenie serait dans cette continuité. Une dizaine d’années (voire plus pour certains) à attendre un potentiel retour de Tim Burton. Si la production de l’édifice s’est faite sous l’œil bien veillant de Walt Disney (comme quoi, ne jamais cracher dans la soupe, Alice en était les prémices), le réalisateur n’a pas totalement sacrifié son esthétique sur l’autel de Mickey. Si les plus regardants peuvent, à juste titre, regretter l’absence de cette poésie macabre et ingénue dont Burton était devenu le maître, il ne faudra cependant pas bouder son plaisir en bradant l’essentiel, un retour aux sources est toujours plus délectable qu’un énième brouillon d’univers bridé et répétitif. On se satisfera également des quelques clin d’oeil cinématographiques et gothiques du réalisateur, entre ressasser le déjà-vu de ses films et éternels hommages, on hésite. Ne faisons pas la fine bouche et prenons ça comme un retour en grâce de son auteur. Retour tant et si bien qu’on est presque surpris que Disney ait laissé à Tim Burton cette liberté d’expression, que sa filmographie récente ne laissait plus entrevoir. Graphiquement le film est sublime, d’un noir et blanc confondant de profondeur (la 3D en elle-même n’apporte cependant que peu de relief). Le lighting engendre une aura supplémentaire nécessaire aux personnages. La beauté des décors et nombreux clin d’oeil qui ont contribué à définir l’empreinte de Tim Burton sont bien sûr présents. Frankenweenie s’il n’est pas le comeback (encore) attendu de son auteur, s’octroie les saveurs d’un melting pot qui a fait l’essence même du cinéma de Tim Burton. On pourrait y apposer deux regards, celui d’un film encore référent, hommage à un cinéma dont Burton s’est construit en tant qu’élève puis en maître et un manque d’originalité (on refait une version longue de son propre court-métrage), où le réalisateur ne pourrait que nous servir par facilité son savoir faire esthétique (voire une copie, cf. scène du moulin à vent). On préfèrera choisir l’option du retour en force tant ce Burton là nous a manqué, poétique, malicieux, macabre et drôlement piquant. Après tout, c’est dans les vieux pots… http://requiemovies.over-blog.com/
La beauté de "Frankenweenie" tient avant tout en la foi inépuisable que Tim Burton garde en un cinéma artisanal, quasi naïf dans sa peinture simple de sentiments universels (l'amour d'un petit garçon pour son chien... c'est à peu prêt le seul argument du scénario). Formellement, "Frankenweenie" est à proprement parler miraculeux, tant l'amour des belles images, mais aussi des images justes, irrigue chaque plan du film, loin, bien loin des fictions numériques "efficaces" dont les studios nous abreuvent ces dernières années. Pour cela - mais pour cela seulement - il faut voir "Frankenweenie", qui nous prouve que Burton n'a pas encore tout perdu de ses principes ni de son coeur d'enfant : il est tout-à-fait permis de se sentir profondément ému par la sincérité du geste Burtonien - au moins dans la première partie du film, la plus belle -, ce qui ne nous était plus arrivé depuis longtemps. Pour le reste, l'électroencéphalogramme reste quand même assez plat, en particulier dans la seconde partie du film, qui nous apprend (!?) qu'il ne faut pas jouer avec la nature (non ??) : Burton recycle ici - comme à chaque fois - ses thèmes habituels, et son monde de freaks vaguement gothiques, sans aller non plus chercher très loin les rebondissements assez poussifs d'un film finalement "sans histoire", un film qui ne provoque jamais son spectateur, un film tout-à-fait... "disneyen", une fois bien intégrés et digérés les codes morbides de l'univers de Tim Burton !
La technique de la stop motion est parfaite, l'histoire est adorable, la mise en scène très souvent inventive, et pourtant il manque quelque chose où plutôt il y a trop de choses et notamment les références nombreuses aux films précédents de Burton à un point que l'on décroche et l'on se remet à penser à ses chefs d'oeuvre... Celui-ci n'en fera pas partie. Gentillet tout de même.
Depuis le temps que Tim Burton tournait en rond dans des films interchangeables il a bien fait de passer à ce film d'animation ma foi, assez réussi. Comme beaucoup de films d'animation le scénario ne tient pas vraiment la longueur et il y a des moments creux, mais ce défaut mis à part, c'est un joli film. Le dessin est bon, le rythme aussi, l'histoire est mignonne et les personnages typés comme il se doit. On reste dans l'univers fantastico-morbide de Burton mais avec une poésie qui avait disparu de ses films.
Après un Dark Shdow raté et une carrière depuis plus de dix ans en dents de scie (de l'excellent Sweeney Todd au raté Big fish), on commeçait à se demander si Burton n'était pas un peu fini, passé de mode. Ce Frankenweenie avait de quoi inquiéter puisque l'auteur réadaptait en animé l'un de ses premiers courts-métrages or le résultat est plutôt réussi car l'auteur d'Edward aux mains d'argent revient à ses premiers amours rendant autant hommage aux films de la Hammer qu'aux Gremlins de Joe Dante et aux films de monstre japonais type Godzilla. Le film est jouissif peuplé de personnages d'enfants psycothiques qui rappellent et sont parfois repris des oeuvres antérieurs de l'auteur (le héros est Vincent, la petite fille blonde était dans la triste histoire de l'enfant huitre). Burton livre un film intertextuel, drôle, rythmé et macabre auquel on peut reprocher un petit manque d'originalité (pas de renouveau chez Burton finalement) et aussi une fin très cucul identique à cele du court-métrage des 80's (production Disney oblige). Mais Frankenwwenie reste un bon divertissement, esthétiquement soigné et qui prouve à ceuw qui en doutaient que Burton n'est pas mort. Attention cependant à la concurrence, de très bons films d'animation voient le jour (cf Paranorman), il va falloir tenir la distance.
Histoire un brin banale dans son deroulement mais personnages attachants bien que moches (mais on connait les personnages de Tim Burton .....). J'y ai été de ma larme, ça prouve qu'on s'attache aux perso non ?
Tim Burton bricole dans son coin et signe un objet référencé, bourré de clins d’œil rappelant ce qu'il aime et ses débuts. La trame narrative est simple et simpliste, l'exploit de Monsieur Jack n'est pas réitéré et la fin est quelque peu "dommage" mais l'on est bien content de retrouvé le Tim que l'on connait et pas celui qui s'est fait avalé par le système depuis pratiquement une dizaine d'années.
Jusqu'au final, je donnais facilement 4 étoiles à ce film qui m'avait vraiment emballé malgré le rythme pas très soutenu. Mais cette fin dont je ne dirais rien me déçoit, reste trop prévisible et pas assez émotive. Cependant, ce long métrage est très intéressant, divertissant, le noir et blanc rend parfaitement bien, même si une couleur par ci par là n'aurait pas fait tâche. Garder le noir et blanc mais laisser une couleur paraître par exemple (ce n'est que mon avis et ça n'a aucune influence sur mon jugement). Cette histoire très créative, très poussée offre beaucoup de bons moments et de plaisir !!
Visuellement génial, Frankenweenie met un peu de temps à installer son intrigue. J'y ai croisé des personnages savoureux et une ambiance terrible même si le tout manque parfois un peu d'épaisseur.
Quelle joie de retrouver Tim Burton dans toute sa splendeur, son meilleur long métrage depuis quelques années déjà... On retrouve ici toute une galerie de personnages ressemblant à des freaks en tout genre, une histoire parfois macabre, beaucoup d'humour, de belles références cinématographiques, une technique de stop motion vraiment parfaite, ... Le grand Burton est-il enfin de retour ? En attendant ses prochains projets, "Frankenweenie" est à voir aboslument !!!
Frankenweenie est une réussite compte tenu de l'appréhension de départ, celle de procéder par Tim Burton à un gonflage de son CM datant de 28 ans. La maîtrise technique, scénaristique, personnelle est là. Passé un premier tiers du film un peu long à se "mettre en route" ce qui donne au film un côté trop assagi, Frankenweenie devient de plus en plus palpitant pour donner une derniere partie somptueuse digne du meilleur Burton et au niveau des meilleurs productions Pixar. Quoiqu'il en soit, le film a vraiment la "patte" de Tim Burton. Un merveilleux mâtiné d'humour très noir, d'une vision pessimiste de la gente humaine sans aucune concession (les personnages -surtout enfants- sont décrits sans pitié, peut être le souvenir de ses anciens camarades de classe qui se moquaient de sa tronche? Sa force est de caricaturer ces enfants (obèses, niakoué, difformes..) sans pouvoir être taxé de xénophobie. Burton, dès son premier film semble s'en prendre aux zones pavillonnaires américaines et à leurs rancoeurs qui s'y trament en douce, dans le stupre. Burton prend par contre la défense des citoyens "différents" (voir le prof de sciences). La qualité du dessin est execptionnelle -magnifiée par le noir et blanc- mais assombri par la 3D. Frankenweenie est aussi chargé de nombreuses références littéraires et cinéphiliques : voir les hommages à Edgar Poe, au mythe de Frankenstein (quelle idée lorsque la chienne est transformée en femme du monstre !), Godzilla, Les oiseaux.... A noter les superbes clins d'oeil à Christopher Lee et Vincent Price, des mythes éternels du cinéaste. Deux messages humanistes importants sont portés et énoncés explicitement dans le film : faire des compromis (donc aussi entre la vie et la mort, où sont les frontières ?) et la science, la création doit provenir du coeur de l'homme, voià pourquoi seul l'enfant réussit à faire revivre peacefully, son chien. Une ode humaniste à peine gâchée par une première partie où j'ai eu du mal à rentrer dans Frankenweenie.
On ne peut plus dire que Burton déçoit tellement on n'attend plus rien de lui. Dans la continuité de ces précédents films donc, une histoire au scénario épouvantable (on s'amuse de cette résurrection du chien mais on se questionne sur le pourquoi du comment des résurrections "monstrueuses" qui vont suivrent) qui sent le remplissage pour faire tenir en 1h30 ce qui tenait à l'origine en quelques minutes. Passé les 20 premières minutes plutôt agréables (malgré des choix artistique comme d'habitude plus que discutables) on s'ennuie donc fermement et ne cesse de regretter le Burton des début, celui qui, nous faisait rêver avec Edouard aux mains d'argent ou Beetlejuice... une époque tellement lointaine qu'on se demande même si c'est bien lui qui a fait ces films ! Passez votre chemin.