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Kevin dioles
39 abonnés
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4,5
Publiée le 27 mai 2020
APOLLO 13 (1995). Le 11 avril 1971, le troisième voyage vers la lune, Apollo 13, fut considéré comme une mission de routine jusqu'au moment où le commandant Jim Lovell (TOM HANKS) tira la nation américaine et bientôt le monde entier de leur léthargie en lançant ces cinq mots devenus célèbres: Houston nous avons un problème. L'objectif ne sera plus la lune, mais la Terre. Comment faire revenir ces trois astronautes (James Lovell, Fred Haise, Jack Swigent) avec un minimum de ressource pour leur survie? Le réalisateur RON HOWARD se penchera sur cette incroyable défi lancé à l'esprit d'équipe des techniciens de NASA: la résolution d'une série de problèmes, sans aucun droit à l'erreur. Mais au-delà de la science, il faudra aussi compter sur le facteur chance qui alimentera un suspense très prenant. Autant Apollo 11 fut un évènement extraordinaire pour ce premier Pa de l'homme sur la lune, autant Apollo 13 se métamorphosa en une aventure haletante pour la première mission de sauvetage dans l'espace. Une histoire vraie, parfaitement ficelée au casting assez impressionnant: Tom Hanks, Kevin Bacon, Bill Paxton, Ed Harris,...Du cinéma très divertissant grâce à une très bonne interprétation, mais surtout à des scènes très réalistes sur la catastrophe, et sur des visions fascinantes de la lune, de l'espace, et de la terre. Excellent.
Une petite aventure dans l'espace, mais là pas d'alien, juste du réalisme tiré d'une histoire vraie. On peut hésiter mais au final c'est très bien. Certes c'est très ricain, enfin orienté patriotisme et tout ça, pas le côté blockbuster on vous en met plein les yeux. Non c'est très juste, assez mouvementé pour qu'on ne s'endorme pas, avec une belle brochette d'acteurs qui donnent comme il faut et des effets spéciaux qui tiennent encore la route. Même si on n'aime pas trop l'espace on s'y retrouve sur le côté huis clos, oppression, ambiance, suspens, et on s'attache aux persos ainsi qu'à leur sort. Sans pour autant arriver à ce qu'ont vécu les vrais astronautes et ceux qui les suivaient depuis la Terre, le rendu est fidèle et bon, le film est de bonne facture et on n'a pas vu aussi bon dans ce thème depuis.
Le film est bon, il n'y a pas de doute. Les 3 têtes d'affiches du film sont excellents. Les effets spéciaux restent aujourd'hui assez impressionant. La musique de James Horner (rip) est également inoubliable. Le plus gros défaut du film est la durée : 2h20 de film, j'aurais enlevé 20 à 30 minutes. Le film reste malgré tour assez bon.
Apollo 13, nom de code : Forest Gump dans l'espace, nous fait revivre avec panache un épisode foireux de l'histoire de l'humanité, j'ai nommé la septième tentative, comme son nom l'indique, d'envoyer des stars hollywoodiennes dire bonjour aux vraies. Trololololo. C'est quand même beau ce que je raconte.
« Houston, on a un problème », cette phrase a fini par devenir plus emblématique de la conquête spatiale américaine que le « C’est un petit pas pour l’homme, un bond de géant pour l’Humanité » prononcé par Neil Armstrong neuf mois avant le décollage de la navette Apollo 13. Autant dire que le long-métrage de Ron Howard a su marquer les esprits, et pourtant son scénario, comme souvent chez le réalisateur, se construit de la façon la plus classique qui soit et n’a pour seul véritable élément innovant que de rester extrêmement fidèle au vocabulaire technique des ingénieurs de la NASA. Immersif pour certains, trop complexe pour d’autres, cette volonté de reconstitution jusqu’au-boutiste passe par une mise en scène assez sobre qui ne s’emballe que dans les montées de l’intensité dramatique pendant lesquelles les gros plans sur les femmes en larmes et l’usage poussif de la musique forment des effets terriblement grossiers. C’est en fait surtout parce que les trois passagers du vaisseau et certains des techniciens au sol sont incarnés par des acteurs véritablement talentueux que leur aventure en devient intense et que l’on en vient à fermer les yeux sur le caractère outrageusement pro-américain de la réalisation.