Derniers Avis sur Instinct de survie

N'est pas M.Night Shyamalan qui veut, et ce film lorgne sur une façon de faire qui s'en rapproche. Le côté surnaturel, mystérieux, angoissant, le père livré à lui même face à ses deux enfants, dont la mère aurait voulu se séparer...le film s'étire sans vraiment apporter quelque chose de neuf à ce genre, c'est assez mou, et le seul exploit et intérêt, c'est d'avoir réussi à avoir Kevin Costner au générique.
On ne s'ennuie pas vraiment, mais les enjeux ne sont pas bien défini, on tourne autour du sujet pour éviter de trop en dire, mais est-ce pour maintenir le suspens ou par manque de crédibilité.
Et le final, sans trop en dévoiler n'est que du grand guignol, si on pousse un peu plus loin la réflexion, allons, ses créatures comment peuvent elles survivre depuis si longtemps ?
C'est toujours comme cela, on s'attarde sur les personnages pour créer de l'empathie, puis on passe sur le fantastique, et là, pour que l'on y croit, il faut que tout soit maitrisé, et malheureusement, peu réussisse dans ce genre d'exercice, la preuve, c'est que ce film est assez méconnu, et le restera.

Le film démarre très (trop) doucement et il faut attendre la dernière demi heure pour que le film soit sauvé de l'ennui. Et c'est dans ces derniers moments que l'on retrouve tous les bons ingrédients du film de genre et aussi un bon Kevin Costner.

À travers l’étude des rapports conflictuels entre un père et sa fille, Berdejo marche confortablement sur les traces de ses glorieux compatriotes (Balaguero, Collet-Serra, Fresnadillo et Amenabar en tête) sans toutefois atteindre leur brio quant à surprendre le spectateur lambda. Pourtant, "Instinct de survie" demeure un métrage de facture honnête dont le scénario reste sans réelle surprise (hormis le twist final ô combien surprenant) pour les habitués de films de genre mais au casting vraiment bien senti. Berdejo semble ainsi avoir les épaules aussi larges que ses illustres compatriotes même si son long-métrage ne semble pas assez abouti car inégal et au parfum de vu et revu. Il reste cependant un jeune réalisateur prometteur à suivre…

C'est dommage que The New Daughter n'ait pas de scénario digne de ce nom. J'ai suffisamment lu et vu d'œuvres du genre horrifique pour être navré·e, comme tant d'autres sûrement, devant ce réchauffé impudique d'archétypes niaiseux. Les trois premières scènes m'ont d’ailleurs largement suffi pour écrire les deux premiers tiers du film.

C'est dommage car il y avait de bonnes idées, et des idées qui comptent. L'image est jolie et la musique pertinente, par exemple. Et puis il y a la relation avec le mythe amérindien dont le mystère a fini par me happer brièvement. Mais je redoute l'appropriation culturelle et le recul révèle que c'est au moins de l'appropriation d'inspiration : Berdejo a voulu créer une histoire Del Toro-esque (tiens, qu'est-ce qu'il fait dans les remerciements, d'ailleurs ?), et les deux réalisateurs rêvent de la même intersection entre réalité et légende. Rien de nouveau donc, ni dans l’idée ni dans la mise en œuvre.

J'ai bien aimé le film. Bonne histoire, bons acteurs qui jouent très bien spoiler: mais c'est quoi cette fin débile...

Il y a des parties de ce film qui sont légèrement divertissantes. Je sais que c'est une formule pour tous certains films que les personnages doivent inexplicablement agir de manière stupide mais le personnage de Costner l'est à un tout autre niveau. Supposons que votre maison soit assiégée par des monstres et que vous protégiez votre jeune fils en les éliminant avec un fusil de chasse. Je suis d'accord avec vous si des monstres m'attaquaient et que j'avais un fusil de chasse c'est probablement ce que je ferais. Maintenant supposons que votre fille adolescente soit apparemment attaquée par ces monstres et que vous soupçonniez qu'elle se soit rendue au tumulus pendant que vous étiez en train de repousser les monstres à la maison. Vous décidez alors d'abandonner votre jeune fils dans la maison à la merci des monstres qui l'attaquent pendant que vous allez essayer de sauver votre fille c'est pas logique ca. Il ne vous vient pas à l'esprit de mettre d'abord votre fils en sécurité mais non Costner prend l'arme et laisse son fils seul et espère que tout ira bien. Si laisser un petit enfant seul dans une maison attaquée par des monstres hideux est le choix que vous feriez alors c'est votre genre de film...

Film dont je n'avais jamais entendu parler,et qui aurait quand même mérité une sortie en salle;vu qu'il y a pire sur grand écran.J'ai vraiment adoré ce film,l'ambiance,les décors,le suspense.Il met très longtemps à démarrer,et c'est très bien.
Malheureusement,il y a des défauts,des incohérences et invraisemblances. spoiler: Par exemple,le chat de Louisa,s'enfuit de la maison,et le père le retrouve mort,mais ni Louisa,ni Sam ne demandent ce que devient le chat après un certain temps.

Les acteurs sont bons,mais le manque d'explications autour des événements autour de la maison,et la fin trop vite expédiée,et nous laissant dans le floue est un gros point noir.

Kevin Costner a choisi d’apparaître dans cette réalisation espagnole faite par Luiso Berdejo pour son premier film. Les espagnols sont connus et reconnus pour leurs films d'épouvante/horreur comme "Rec", "L'échine du diable", "Les autres" etc... Il faut avouer que dans ce film, on est plus dans le style de Night Shyamalan. La musique de Javier Navarrete est présente du début a la fin et va crescendo avec le dénouement du film qui se fait de plus en plus oppressant jusqu’à un final stressant spoiler: dans un tunnel étroit ou on sait qu'il va forcément se passer quelque chose mais on ne sait pas quand mais surtout les dernières secondes ou l'on voit le petit "Sam" avec une créature derrière lui mais, dans le reflet de sa fourmilière on voit une ombre sans savoir si c'est son père ou une créature
. Ivana Baquero incarne bien la fille qui change du tout au tout a cause d'un tas de terre. Samantha Mathis incarne bien l'image de la femme de l'histoire spoiler: même si elle meurt après trois apparitions de deux minutes chacune
.

Film à la critique globalement négative, Instinct de survie n’est pas, en effet un métrage d’horreur franchement bien bon malgré son casting. Maintenant je ne dirai pas que c’est mauvais non plus, juste assez ennuyeux et pas aidé par une histoire faiblarde.
Le casting est plutôt bon. On ne peut pas dire que Baquero ne soit pas une spécialiste du genre, et elle mène une prestation plutôt réussie. Son personnage est un peu inégal, l’écriture n’est pas tip top, mais elle sait lui donner du volume, et de l’intérêt. Costner hérite d’un rôle assez convenu, déjà souvent vu, mais il s’en sort bien, il a de l’expérience, et le prouve. Pour le reste j’ai été plutôt agréablement surpris des seconds rôles, et surtout du jeune Gattlin Griffith, qui surprend pour le mieux. Samantha Mathis en revanche, est là pour assurer une présence « femme adulte », mais elle ne sert pas à grand-chose en tant que tel.
Le scénario est un élément faiblard. Pas très dynamique, lourd dans sa narration et prévisible, Instinct de survie n’est clairement pas le film le plus digeste, ni le plus original du genre. Certes il y a une idée de base originale par rapport aux habituels films de maisons au passé sulfureux, mais son exploitation hasardeuse, le manque de spectacle, le déroulé attendu, ne viennent pas le mettre en valeur le moins du monde. Dommage.
Formellement rien de particulier à signaler. Quelques scènes horrifiques mais vraiment peu nombreuses, une mise en scène correcte mais sans plus, des décors appréciables mais pas exceptionnels, le tout desservi par une ambiance assez plate. On sent le style espagnol derrière ce film, mais on est loin des meilleurs films d’atmosphère du genre, alors que c’est une des spécialités de l’école espagnole. Sans être vilain, Instinct de survie reste dans une sobriété un peu frustrante.
En clair vous ne serez pas spécialement enthousiasmé je pense en visionnant Instinct de survie. Cela ne signifiant pas que vous serez complètement déçu non plus. On est sur un métrage mineur, mais pas dénué totalement de saveur, néanmoins très maladroit dans la gestion de son histoire. 2.5

Après une dizaine de minutes correcte, la purée prend petit à petit de plus en plus de grumeaux. En somme, c'est très mauvais. Costner dans une histoire somnolente, un thriller mélange horreur revu et re-revu... Encore genre j'habite pas loin d'un petit bout de terrain indien sacré... Ma seule satisfaction est de revoir à l'écran l'actrice espagnole Ivana Baquero qui joue Ofelia dans Le Labyrinthe de Pan.

Le film démarrait bien mais le film tourne un peu court. La fin est malheureusement confuse. J'ai préféré avoir plus de scènes d'horreur. Heureusement que Kevin Costner et nos jeunes acteurs rattrapent l'ensemble. Mais le film reste sympathique a suivre.

Pour son premier passage derrière la caméra, le scénariste de [REC] Luis Berdejo s'exporte aux États-Unis et adapte la nouvelle "La Nouvelle Enfant" de John Connolly. Avec le désormais has-been Kevin Costner en tête d'affiche et la jeune Ivana Baquero (la révélation du Labyrinthe de Pan), le long-métrage joue la carte de la maison près du cimetière et de ses évènements paranormaux. Les Espagnols étant réputés pour flanquer la frousse dans des lieux relativement restreints, on espérait obtenir ici un nouveau petit bijou du cinéma fantastique. Malheureusement pour nous, ça ne sera pas le cas... Comme cantonné dans une obligation de rester soft, Berdejo n'arrive jamais à nous immiscer dans son histoire lorgnant finalement beaucoup du côté de Signes de M. Night Shyamalan. Costner, transparent dans le rôle principal, peine quant à lui à tenir le film sur ses épaules et, en dépit de bonnes idées et d'une ligne directrice intéressante, le film ne sera qu'un drame familial où un père de famille célibataire se heurte à la poussée d'adolescence de sa fille. Dans la forme, on ne voit que ça. Puis vient bien entendu les mystérieuses créatures de l'ombre ayant apparemment un rapport avec ce monticule situé près de leur nouvelle demeure campagnarde. Mais aucun frisson ne viendra pointer le bout de leur nez, ni lors de rares attaques bâclées ni lors du final presque guignolesque, Berdejo peinant à créer une atmosphère pesante malgré une photographie inquiétante. Et plus le film avance, moins on s'attache aux personnages, moins on attend l'issue et moins on comprend quelque chose quant à l'origine des assaillants qui semblent transformer progressivement la fille de notre héros. Et ce n'est pas un vague discours vaseux d'un scientifique apparaissant comme un cheveu sur la soupe pour mieux disparaitre qui va arranger ça. Non, Instinct de survie (les titres français de chez Metropolitan Export, cette énigme) ne convainc jamais, ne fait jamais peur et ennuie plus qu'il n'intrigue.

Instinct de survie explore quelques pistes intéressantes et est visuellement plutôt réussi. Dommage qu'il soit plombé par le jeu apathique de Kevin Costner et par un rythme franchement inégal qui a du mal à conserver une once de tension.

Des ETs cernent la baraque de Kevin et le cowboy n'est pas content, du tout. Costner cachetonne régulièrement mais diable ! Un peu de dignité.

Le pompon du navet, on n'y croit pas une seconde, du gore bas de gamme et la fin est vraiment ridicule. Ils espérait peut-être une suite ? Va savoir.
A éviter même pour les spécialistes du genre.

Personnellement, j'ai adoré. Vraiment un bon film, il m'a tenue en bouche du début à la fin.
Bon c'est vrai qu'il y a quelques hics dans le scénario, mais je suis passée au dessus.
On reste certes sur notre fin que ce soit concernant l'histoire des créatures (on comprends pas trop leur histoires, le scénario est allé un peu vite là-dessus), ou que ce soit les derniers instants du films que j'ai vraiment adoré; Personnellement, j'ai imaginé ma fin à moi, et j'ai opté pour le happy end (le père se sauve lui même (L'ombre sur le cadre) et son fils..)
Concernant le jeu d'acteur, j'ai adoré le rôle du petit Sam, et celui de Kevin Costner (vraiment au top)..
Donc un très bon 4/5;