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    Rose & noir
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Rose & noir" et de son tournage !

    Genèse du projet

    Ce projet est né de la frustration pour Gérard Jugnot de ne pas pouvoir réaliser le Astérix en Hispanie que le scénariste Philippe Lopes-Curval et lui avaient écrit pour Claude Berri. "L'Espagne est un pays que j'adore et je me réjouissais à l'idée d'aller y tourner, confie le réalisateur-comédien. Et puis, comme on sait, il y a dans ce pays si catholique une influence maure qui a laissé de magnifiques traces à Séville, Cordoue, Grenade... Ça rejoignait une autre idée qui me trottait depuis longtemps dans la tête. Celle de faire un film sur l'influence néfaste sinon des religions, du moins des excès qu'elles provoquent, sur le développement insensé aujourd'hui de l'intégrisme, du fanatisme. Qu'on puisse toujours, au XXIème siècle, s'entretuer au nom de Dieu me paraît totalement aberrant. Je pense également que de vivre depuis six ans avec Saida Jawad, une Ch'ti de famille marocaine, n'est pas étranger à cette préoccupation et à cette envie..."

    Note d'intention

    Pour Gérard Jugnot, le rose du film est porteur d'une symbolique très forte. Il "est à la fois celui du costume, celui de la mode, celui des gays aussi bien sûr, mais plus généralement celui de la Renaissance, de la civilisation, de l'humain, de la vie qui est opposé au noir dont sont vêtus les Inquisiteurs et à cette noirceur qui s'est abattue soudain à cette époque sur cette Espagne si belle, si lumineuse, si colorée, si développée, comme elle s'abat aujourd'hui en Afghanistan, en Iran et ailleurs..." Pour autant, le cinéaste-comédien ne souhaitait pas faire de Rose & noir un film à thèse. "D'autant que si le cinéma changeait la vie, ça se saurait, ajoute-t-il. En même temps, il y a une formule qu'on a trouvée avec Christophe Barratier et que j'aime bien : " je ne suis pas sûr que le cinéma change la vie mais il peut donner des forces à ceux qui veulent la changer ". Je pourrais dire que c'est ce qui nous anime avec Philippe Lopes-Curval lorsqu'on écrit un nouveau film."

    Pour une plus grande tolérance...

    Avec ce film, Gérard Jugnot a décidé de s'en prendre à toutes les formes d'intolérances. "La tolérance, le droit à la différence ne se divisent pas, explique le cinéaste. On ne peut pas être tolérants pour les uns et pas pour les autres. Moi je m'en fous que les gens croient en Dieu ou Mahomet - encore que je trouve que ces religions monothéistes ont fait et font encore beaucoup de mal - du moment que chacun laisse vivre les autres... J'ai retrouvé cette phrase de Gisèle Halimi : " Une foi n'est tolérable que si elle est tolérante ". Je partage cet avis."

    Pourquoi Saint Loup ?

    L'idée d'appeler ce grand couturier Saint Loup est venue à l'esprit de Gérard Jugnot et Philippe Lopes-Curval alors qu'ils travaillaient sur le scénario et buvaient du Pic Saint Loup. Quant aux bagues qu'arbore le personnage principal, il s'agit bien sûr d'un clin d'oeil à Karl Lagerfeld.

    A la ville et à l'écran...

    Ici, Gérard Jugnot dirige dans le rôle d'Amalia sa compagne depuis six ans Saida Jawad. Revenant sur les principaux atouts d'actrice de celle-ci, le réalisateur-comédien déclare : "Elle a une énergie fantastique qui en fait une actrice rare. Elle communique cette énergie, cet appétit de vivre, cette joie de vivre à Amalia. Elle en a fait un personnage lumineux et positif."

    Bernard Le Coq vu par Gérard Jugnot

    Voici en quels termes élogieux Gérard Jugnot considère son partenaire de jeu Bernard Le Coq : "C'est un type que j'adore, et, en tant qu'acteur, je le trouve de plus en plus épatant. Avec l'âge et l'expérience,il a pris une patine, un mélange d'épaisseur et de distance, qui était l'idéal pour ce personnage plus ambigu qu'il y paraît. Je lui ai dit : " En fait, ton personnage, c'est Wolf dans Objectif Lune. " Dans Tintin, il y a Wolf et Baxter. Le premier a l'air gentil et l'autre a une tête de traître mais, bien sûr, le traître n'est pas celui qu'on croit. Ce sont des personnages à la fois amusants et pas évidents à faire. Bernard ne l'a jamais lâché, jamais."

    A la musique, un compositeur espagnol...

    Pour Gérard Jugnot, compte tenu du sujet du film, il paraissait évident que la musique soit confiée à un compositeur espagnol, en l'occurrence Roque Baños. "On me l'a présenté, c'est un musicien assez exceptionnel qui a déjà remporté plein de Goyas, explique le cinéaste. J'avais envie d'une musique large avec des colorations andalouses pour la deuxième partie et il était idéal pour ça. Et lorsquej'ai voulu aussi utiliser une musique plus contemporaine, il est allé chercher un de ses amis plus à l'aise dans ce domaine que lui."

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