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    L'Attaque du métro 123
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "L'Attaque du métro 123" et de son tournage !

    Remake

    L'Attaque du métro 123 est le remake d'un classique du polar urbain des années 70, Les Pirates du métro, réalisé par Joseph Sargent en 1974. La version de 1974 fut directement à la source de l'inspiration du Reservoir Dogs de Quentin Tarantino : les personnages portaient en effet des noms de code basés sur les couleurs : Mr Orange, Mr Blue...

    Clins d'oeil

    Dans le film de Tony Scott, Denzel Washington porte une chemise jaune clair avec une cravate multicolore. C'est exactement l'inverse de la manière dont était habillé Walter Matthau dans la version original de 1974 où il portait une chemise multicolore avec une cravate jaune clair. De même, le personnage incarné par Denzel Washington s'appèle Walter Garber; une subtile variation avec l'original qui s'appellait Zachary Garber. Entre autres clins d'oeil, on relève également ceci : John Travolta revendique le pseudonyme de Ryder. Dans la version originale, Ryder était en fait le vrai nom du personnage incarné par Robert Shaw, alias Mr Blue. Enfin, dans la version de Tony Scott, Denzel Washington est accusé d'avoir accepté des pots de vin d'un fabriquant japonais de train. Dans la version de 1974, Walter Matthau effectue une visite des installations du PC par un groupe d'industriels japonais travaillant sur les trains.

    Quatrième collaboration

    Avec L'Attaque du métro 123, Denzel Washington et Tony Scott collaborent ensemble pour la quatrième fois après USS Alabama (1995), Man on Fire (2004) et Déjà vu (2006).

    Le saviez-vous ?

    Le métro de New York n'est pas le plus long du monde, c'est celui de Londres. Il remonte à 1863 et il est aussi le plus ancien de tous les métros. Toutefois, le métro de New York possède le plus grand parc de wagons, plus de 6400. Le NYC Transit rapporte qu'il y a plus de 1050 kilomètres de rails en exploitation, c'est-à-dire utilisés pour transporter des passagers. Mis bout à bout, les rails du métro pourrait relier New York à Chicago. Enfin, la ligne A qui va de la 207ème rue à Manhattan jusqu'à Far Rockaway dans le Queens fait 50 kilomètres, c'est la plus longue du métro de New York...et du monde !

    John Turturro le négociateur

    John Turturro prête ses traits à Vincent Camonetti, le chef de l'équipe de négociateurs de la police de New York. Un personnage créé de toute pièce car à l'époque du premier film en 1974, cette fonction n'existait tout simplement pas. Pour ce personnage, les scénaristes se sont inspirés du chef actuel de l'équipe de négociateurs du NYPD, le lieutenant Jack Cambria, qui a dicté presque toutes les lignes de dialogue de John Turturro. Jack Cambria ajoute : "Nous savons très bien qu'à chaque fois que nous devons prendre d'assaut un bâtiment pour sauver des gens, nous n'avons qu'une chance sur deux d'en sortir vivant, mais il faut y aller parce que les otages comptent sur vous. Il faut toujours donner l'impression que l'on est sûr de soi et maintenir une atmosphère de confiance pour faire ce travail".

    Formation spéciale

    Tous les cinéastes qui veulent filmer sur le réseau ferroviaire doivent d'abord s'inscrire à une journée de formation sur la sécurité, comme tous les employés du NYC Transit qui travaillent dans les tunnels. L'équipe de L'Attaque du métro 123 n'a ainsi pas dérogé à la règle. De même, on ne badine pas avec la sécurité : les employés du NYC Transit sont allés jusqu'à examiner les chaussures de 200 figurants avant que Tony Scott tourne une scène d'évacuation des passagers dans le tunnel de Church Avenue. Tony Annaruma, superviseur du service des trains, raconte : "nous avons regardé toutes les chaussures pour nous assurer que tout le monde était correctement équipé. Certaines personnes étaient en talons aiguilles, elles n'auraient jamais pu marcher dans le noir entre les rails chaussées ainsi".

    Le centre de contrôle

    Bien que la majorité du film ait été tournée sur les vrais sites, il n'a toutefois pas été possible à la production de tourner dans le nouveau centre de contrôle du métro New Yorkais, un immeuble discret situé au coeur de Manhattan, pour des raisons évidentes de sécurité. L'équipe a fabriqué son centre de contrôle ferroviaire sur un plateau des studios Kaufman-Astoria, dans le Queens. 45 mètres d'écrans et panneaux vidéo avec des enregistrements interactifs ont été installés dans le décor.

    Un souci de réalisme

    Dans un souci de réalisme, Tony Scott tenait absolument à tourner son film dans les sous-sol du métro. "Il voulait entendre les sons et ressentir les secousses des wagons en mouvement. Son idée était de faire du métro le troisième personnage de l'histoire" explique Barry Waldman, l'un des producteur exécutif du film. Ainsi, Tony Scott a filmé dans le métro pendant quatre semaines, le plus long et le plus gros tournage de l'histoire du métro de New York. L'équipe a pu accéder à certaines zones du réseau ferroviaire dans lesquelles le NYC Transit n'avait jamais autorisé aucune équipe de tournage, pas même celle du premier film. Un tournage difficile, en raison de la température parfois très élevée, et des rames de plus de 400 tonnes qui passaient à seulement quelques centimètres des membres de l'équipe, qui devaient éviter de marcher sur le troisième rail d'alimentation dans lequel circule un courant électrique de 600 volts.

    Recyclage

    Les anciens wagons de métro sont d'ordinaire immergés dans l'océan pour faire des barrières de corail artificielles. 40 tonnes d'acier ont été recyclés pour les besoins du tournage : l'équipe du film construisit un wagon spécial en studio, destiné à accueillir un maxmimum de personnes et les caméras, contrairement à un wagon traditionnel dont les dimensions sont très réduites.

    Good Guy Vs Bad Guy

    La parole à Denzel Washington explique : "Le rôle m'a tout de suite attiré parce que ce n'est pas le genre de personnage qu'on a l'habitude de voir dans un thriller d'action. Cet aiguilleur n'est pas un policier, c'est un fonctionnaire, un homme ordinaire, et quand Ryder lui fait part de ses exigences, sa première réaction est de demander l'aide de la police. Il n'a rien d'un super-héros, il est vraiment terrifié par la situation". Et John Travolta d'ajouter : "C'est très libérateur de jouer un méchant parce que contrairement aux gentils, vous pouvez faire tout ce que vous voulez. Vous pouvez créer votre propre morale ; vous pouvez être ignoble, calme, dingue, charmant... La gamme de comportements est très ample".

    Préparation au rôle

    Pour préparer son rôle, Denzel Washington a rencontré des employés du métro, dont un qui a pris sa retraite au bout de soixante ans de carrière. Il s'est aussi lié d'amitié avec Joseph Jackson, un contrôleur de trafic ferroviaire du . Comme le personnage de Denzel Washington, Joseph Jackson a commencé sa carrière comme conducteur de rame. Responsable chaque jour de la sécurité des cinq millions de passagers qui empruntent le réseau souterrain de la ville, la plus grande qualité d'un contrôleur de trafic ferroviaire est de rester calme dans les situations d'urgence. Conseiller technique sur le tournage, ce dernier raconte : "Quand il y a un problème, les passagers ont tendance à paniquer, en particulier dans les tunnels. Il n'y a que deux membres d'équipage à bord de chaque rame, et les gens ne doivent pas descendre entre les stations. Le contrôleur joue un rôle capital parce qu'il gère les crises sur l'ensemble du réseau et régule la circulation pour éviter les accidents".

    A propos du scénariste

    Assez méconnu par le public français, Brian Helgeland n'a pas exactement le profil d'un débutant. On lui doit notamment les scénarios de L.A. Confidential, pour lequel il remporta un Oscar; celui de Complots réalisé par Richard Donner; deux collaborations avec Clint Eastwood (Créance de sang et Mystic River), ainsi qu'une première collaboration avec Tony Scott sur le tournage de Man on Fire. Entre autres films, il a signé le sombre Payback avec Mel Gibson, dont les relations houleuses avec l'acteur finieront par lui coûter son siège de réalisateur, totalement dépossédé de son film. Une oeuvre qu'il remontera d'ailleurs pour son exploitation vidéo en 2006, sous le titre : Payback: Straight Up - The Director's Cut.

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