Derniers Avis sur Star Trek : Le Film

Je viens de revoir avec plaisir le premier opus d’une longue saga qui a bercé mon adolescence. « Star Trek, le film » est maintenant un brin kitchouille et nostalgique à souhait, un peu long à démarrer mais au final captivant et subtilement intelligent. Les effets spéciaux font sourire de nos jours mais à l’époque, ils étaient précurseurs et dignes des meilleurs films de cette catégorie. On retrouve donc avec plaisir Monsieur Spock et le capitaine Kirk dans un voyage aux confins fascinants de l'espace, dans son immensité et son mystère. Les personnages sont caricaturaux ou inconsistants voire sans charisme, qu’importe… C’est ce qui fait le charme de cette chronique intergalactique qui nous happe pour mieux nous séduire. Ce n’est ni du Star Wars, ni du Kubrick, c’est du Star Trek avec sa marque de fabrique, sa dimension philosophique, ces décors psychédéliques, son excellente musique signée Jerry Goldsmith. Une valeur sûre donc qui a cependant un peu vieilli.

L'histoire d'un spermatozoïde qui voyage vers un ovule pour s'unir. En tout cas c'est ce que j'ai compris, mais 2h pour raconter ça... Une vraie souffrance, un film qui s'auto-contemple, de long plans qui n'ont pour but que de montrer les effets spéciaux, dont tout le monde se fiche en l'absence d'une histoire qui en vaille la peine. Musique cache-misère omniprésente. Je venais tout juste de finir Star Trek DS9 et j'étais voulais encore voyager dans les étoiles mais je n'ai vu qu'un grand vide.

Avant de commencer, je dois préciser que, mis à part la dernière trilogie et les moult références à la franchise, je ne connais absolument rien de l'univers "Star Trek". Ainsi, ce film, réalisé par Robert Wise et sorti en 1979 est presque ma première introduction dans l'univers, enfin du moins celui construit dans les années 60 et 70. Parce-que oui, on est ici dans un film qui aurait du être le pilote de la série annulée "Star Trek : Phase II", qui aurait elle-même fait suite à la première série de trois saisons des années 60 ainsi que de "Star Trek : La série animée", terminée en en 1974. Du coup, ce film s'adresse avant tout aux initiés, ce qui se ressent surtout au début car, pour un néophyte comme moi, j'ai très vite été complètement largué. On nous balance en effet des informations en pagaille, le capitaine Kirk revient aux commandes de l'USS Enterprise après deux ans sans avoir navigué, Spock part de Vulcain pour rejoindre Kirk après un rituel bizarre et, dans un même temps, l'Enterprise doit se lancer à la poursuite d'une mystérieuse entités extraterrestre. En fait, ce n'est pas tellement ces éléments qui sont difficiles à comprendre mais le contexte. En tant que néophyte, on manque énormément de contexte forcément et on parvient simplement à recoller les morceaux grâce aux parodies ou références que l'on a pu voir mais le tout reste quand même sacrément foutraque et il est alors difficile de rentrer dans le délire. Et puis après, calme plat. Pendant une heure, voire même une bonne heure et demi, il ne se passe pas grand-chose mis à part l'équipage qui sautille sur leur siège pour faire genre le vaisseau il bouge beaucoup (la fameuse scène du vortex qui pique sacrément les yeux). On a bien un côté cinématographique avec notamment de l'ambition à la mise en scène mais on a surtout l'impression d'être devant un épisode étiré sur deux heures, surtout que les personnages restent majoritairement dans le vaisseau, et la série était quand même connue pour être notamment assez molle. On soulignera tout de même l'ambition de ne pas vouloir tomber dans de la SF un peu bêbête avec un fond relativement réfléchi, quelques fois même philosophique. Alors on n'est pas au niveau d'un "2001" ou d'un "Solaris" non plus, ça reste un pur produit de pop-culture avec de grosses ficelles, son lot de tirades pseudo-futuristes qui ne veulent rien dire (qui rappellent d'ailleurs beaucoup la parodie des Inconnus) et un happy end très kitsch. Concernant les acteurs, c'est là aussi assez pauvre, on retiendra surtout Leonard Nimoy pour le côté iconique de son personnage. "Star Trek, le film" s'adresse donc surtout dans un premier temps aux fans et aura, je pense, du mal à convaincre un public de non initiés, surtout aujourd'hui.

En revoyant ce film, je me rends compte de ses qualités. Il repose sur une idée de l'intelligence artificielle qui fait son chemin aujourd'hui. Surtout, il présente un côté majestueux, un côté aventureux avec une très belle musique pour l'accompagner. Et puis la fin reste mémorable. Alors, il faut le savourer dans sa lenteur voulue et admirer le bel environnement proposé par cet univers.

Premier d'une très longue lignée, servi par un casting star à l'époque qui s'aventurait dans un space opéra dont personne ne pouvait concrètement prédire le succès, je dirais clairement que ce récit se coupe en 2 parties bien distinct ; la rencontre de l'équipage, l'Entreprise qui s'envol vers son premier inconnu et les premiers développements non dérangeants. Puis la seconde ou les échanges deviennent vite interminables, le jeu trop réserver (comme d'habitude) et l'histoire qui penne à convaincre. Ce qui m'aura impressionner, c'est la durée affolante des plans de déplacement spatiaux, filmer la vue en mouvement pendant quasi 1 min, interminable et limite gênant. Notre duo principal, William Shatner & Leonard Nimoy aura été bien distinct par son jeu, caractère et direction, les premiers pas légendaires de l'ultra réserver Spock sont à la hauteur de cette réputation. Des effets très correct pour l'époque mais des actions très limites, à voir maintenant ce que la suite présentera.

spoiler: V'Ger, les Unités Carbone et Le Créateur


L'écrivain fantastique et de science-fiction Alan Dean Foster a conçu l'histoire et écrit le scénario de ce premier volet de la série de films Star Trek, basé sur la série télévisée Star Trek originale créée en 1966 par Gene Roddenberry, qui a également officié en qualité de producteur sur "Star Trek : Le film".

L'intrigue, spoiler: qui se déroule dans les années 2270, est inspirée de manière perspicace par les personnages historiques qui sont tous brillamment incarnés par la distribution originale et le programme Voyager du 20e siècle de la NASA
.

Douglas Trumbull, pionnier et superviseur des effets spéciaux, et son équipe, qui ont notamment créé des scènes époustouflantes pour "2001 : L'Odyssée de l'espace" (1968), "Rencontres du troisième type" (1977) et plus tard "Blade Runner" (1982) accomplissent encore une performance extraordinaire pour ce premier film de l'univers cinématographique de Star Trek.

Le début de l'aventure cosmique humaine est accompagné de l'une des bandes originales majeures de Jerry Goldsmith et mis en scène efficacement par le réalisateur chevronné Robert Wise.

4.7/5

Douze ans après l'arrêt de la série mythique, on retrouve l'Uss Interprise, et son équipe. Ainsi que tous les acteurs qui la composait à l'époque, William Shatner, Leonard Nimoy, Kelley Deforest, et les autre, Michelle Nichols, George Takei, James Doohan et Walter Koening. Les effets spéciaux ont pris un coup de vieux, mais aussi sublime que puisse été celle de la série, cela passe bien, le vaisseau a grandit et changer de look, mais que de l'intérieur, à l'extérieur, il est resté le même, bien heureusement. La qualité de l'écriture, celui de son illustre créateur Gene Roddenberry, est au même titre que sa réalisation, très bien. La joie de retrouver un nouveau épisode, qui celui-ci, dure plus de deux heures est aussi délectable qu'un épisode de Star Wars, aussi série inter galactiques. Prodigieux.

Avant de commencer quoi que ce soit, je n’ai regardé que les “Star Trek” de J.J. Abrams, je ne suis donc pas très familier à l’univers. Mais dans l’ensemble, je suis assez intéressé ; me voilà en train de regarder le premier film sans avoir vu la série d'origine. Et j’ai tout de même trouvé le film plutôt pas mal ; c’est sûr que l’histoire n’est pas très intéressante mais la réalisation est assez soignée et vraiment moderne.

Malheureusement, je n’ai clairement pas accroché au scénario ; il est sans doute très intéressant mais la façon dont le film est raconté le rend affreusement chiant. Malgré un univers très développé et complet, j’ai trouvé le récit très peu prenant pour ne pas dire à aucun moment. Sinon, du côté des personnages, je les trouve plutôt attachants sans les avoir suivis dans une quelconque série mais ils manquent quand même de profondeur et de développement. En fait, la narration est correcte ; je trouve juste que les plans sont extrêmement longs et interminables que j’ai tendance à m’ennuyer trop souvent et à me détacher du film.

La réalisation est vraiment planante bien qu’un peu trop contemplative parfois ; cela est probablement dû à la longueur conséquente de nombreux plans. Visuellement, le film montre quand même une maîtrise des effets spéciaux ; ils sont de très bonnes qualités et sont très convaincants. Visuellement, le film a une vraie proposition photographique et c’est très beau. Par contre, je trouve que la musique est trop envahissante et ne fait que se répéter ; déjà qu’elle n’est pas des plus stimulantes. A part cela, les mouvements font un peu kitsch mais restent globalement corrects. Simplement, une belle mise en scène en apparence mais qui n’est pas immunisée aux problèmes.

Pour les familiers et les non familiers, je conseille ce film car il est peut-être un peu trop long mais n’est pas moins divertissant.

Et blablabla, et blablabla, et blablabla !! Des dialogues interminables pour une histoire qui n'avancent pas !! C'est long, c'est mou , on balance quelques visuels coloré tout les 5 min , on radote toujours les mêmes choses et ça continue !! bref, perte de temps pour ce 1er opus !!

Pas le meilleur, même si tout est fait pour sortir de la série, cela reste assez long et surtout pas la hauteur au nivdai du scénario. Même si l'histoire est interessante, le traitement est assez basique et n'apporte rien à la série.
On regardera surtout pour les acteurs et le magnifique Ncc1701.

Je me suis enfin lancée dans cet saga de science-fiction, je connaissait la série que je regardais enfant et bizarre je préfère 1000x la série au film, ce huit clos ne m'a pas emballé, rivale de la franchise Star Wars, ce premier film a pas mal de défauts le fait qu'il est mal vieilli, certaines séquences mal réalisées et surtout on ne reconnais pas l'essence mm que faisait la série.

Sa force c'est le scénario et les effets spéciaux. Sa faiblesse la réalisation. Ce film a été accouché dans la douleur et cela ce sent. Handicapé par de nombreuse lenteur, il faut s'accroché. un coté contemplatif ou une volonté de showcase d'effet spéciaux ou encore ce différencier de la série par le granduose? Peut-être un peu des trois. Mais étant un trekkies, je regarde ce film avec complaisance.
Juste que vous devez pas vous attendre au rythme soutenu des star trek de JJ Abrahams.

Film au rythme très lent qui a pris un gros coup de vieux. L'histoire n'est pas si mal dans le fond mais les décors nous renvoient à la préhistoire....

Lorsqu'on voit ce film; on a beaucoup de mal à s'imaginer qu'il sort 2 ans après le 1er star wars. Et oui, quelle différence d'effets spéciaux! Ici, ils sont "d'époque"! Pas mauvais, mais visiblement fait avec de petits moyens. Et c'est bien dommage. On se demande alors comment il y a pu avoir autant de suite. Mais les spectateurs de l'époque devaient être moins exigeant.
Mis à part les effets spéciaux mauvais, les décors sont assez réussit. Le scénario pas mal alambiqué mais un "peu sur autre planète", c'est le cas de le dire!
Ce film sera donc à découvrir essentiellement par les fans qui voudront connaitre les origines et voir le chemin parcouru depuis.

Une entité inconnue d’une force colossale surgit dans l’espace de la Fédération et menace la terre. La mission de la dernière chance pour tenter de comprendre ce qu’elle est et tenter de stopper sa course inexorable est confiée à Kirk, devenu amiral entretemps, qui reprend à l’occasion les commandes de « son » USS Enterprise. Un scénario très classique de la Science Fiction, mais traité ici à la « Star Trek » pour la première fois au cinéma. Ce qui est inconnu ne se négocie pas forcément tous canons à plasma dehors sur une double rangée de dents. On tente de comprendre et connaître ce qui est inconnu, et les motivations de l’éventuelle conscience qui est derrière, établir un contact et rajouter à son encyclopédie galactique une nouvelle somme de connaissances. Star Trek est une utopie, celle d’un monde où les problèmes sont résolus dans le respect des formes de vie, de toutes les formes de vie, selon des standards éthiques extrêmement élevés. Et ce film ne déroge pas à la règle établie par la première série. Il en projette juste la portée encore plus haut et encore plus loin. -
Sur la genèse de ce film, on peut trouver, en français, toutes les ressources sur la toile en faisant fonctionner avec intelligence son moteur de recherche. Les premiers projets et scénarios, avortés puis repris, les négociations avec les acteurs dont Leonard Nimoy qui se sentait spolié de ses droits sur le merchandising jusqu’au projet final et sa réalisation après la sortie de Star Wars qui a relancé le goût du public pour la SF au sens large du terme. Même si Star Wars n’est pas vraiment de la SF, dans le fond, mais du « space fantasy ». Et si certains critiques ont écrit que ce Star Trek avait souffert de la comparaison avec Star Wars, on peut aussi penser qu’il a profité du soudain engouement du public pour ce genre spectaculaire un peu délaissé pendant les années 70. Et non seulement de ce goût mais aussi des avancées techniques dans le domaine du trucage, le film profitant au passage de l’expérience des studios spécialisés acquise lors de la réalisation du film de Lucas. -
Alors certes, depuis 2020, le film peut paraître parfois « pataud » dans la mise en scène de l’espace mais je me demande comment les films de 2020 seront perçus dans 40 ans par les gamins d’alors. Je trouve au contraire ce film encore très crédible, n’étaient le découpage et mise en perspective de certains premiers plans sur des matte paintings parfois. Mais c’est valable aussi pour Star Wars, du moins quand on le revoit dans son « jus » des origines et non pas retouché par la suite par les studios de Lucas lors des sorties ultérieures, au cinéma comme en VHS puis DVD et Blu-Ray. Et quelque part, on s’en fiche quand on est porté par le merveilleux car ce ne sont que des détails ici anecdotiques sur l'ensemble de la réalisation. -
Reste le « sense of wonder » de ce film, typique de la bonne SF. Et on en prend plein les yeux. A commencer par le tour du propriétaire avec Kirk et Scotty dans leur petite navette avant de monter à bord de l’USS Enterprise. Certains l’ont trouvé long ? Mais pas du tout ! Musique somptueuse et grandiose. Voici le vaisseau de haut bord dans son dock, brillant de tous ses hublots dans le noir profond de l’espace. Prêt à larguer les amarres pour l’inconnu. La réunion à nouveau de l’ancien équipage. Ah… Uhura… Dans sa pose hiératique de plus belle femme du monde… Retrouver leurs interactions, leurs tics, leurs efforts par dessus leurs caractères intrinsèques pour vivre ensemble dans un but commun et pour le bien commun. Puis lors de la longue odyssée de l’équipage au sein de l’immense « nuée » qui entoure le cœur de V’Ger. -
On a dit que les images alors se voulaient une resucée de 2001, A Space Odissey. Possible, certain même. C’est comme ça qu’on se figurait alors le merveilleux. Et qu’on se le figure toujours aussi. Rappelez vous. La SF c’est aussi et surtout du « sense of wonder » dans sa mise en scène. Kubrick en a juste posé les fondations pour les générations à venir. Comment poser ses couleurs sur la toile. -
Mais bien plus, c’est aussi la même thématique qui est abordée, en cette fin de décennie 1970 avec l’émergence dans notre quotidien de l’informatique. C’est la même histoire que celle de 2001, mais cette fois-ci plus grand public tout en restant de très grande qualité. C’est l’histoire de l’outil devenu tellement sophistiqué, qu’il dépasse sa vocation d’automate et sa programmation pour émerger à la conscience. 2001, Star Trek Motion Picture, Matrix… C’est dans le fond, la même thématique : celle de la machine qui devient consciente et doit coexister avec celui qui l’a « engendré et non pas créé »... -
Longue vie et prospérité.