Derniers Avis sur Invictus

Histoire vrai incroyable à voir et à connaître sur la naissance et l’union de l’Afrique du Sud lors de la coupe du monde de rugby de 1995, entre politique et match, on est projeté sur le terrain.

Excellent film, à voir absolument. Je n'aime pas le rugby mais j'ai adoré quand même (même les scènes de match) mais le film est peut être un peu trop long. À voir absolument

"Invictus", réalisé par Clint Eastwood, s’immerge dans la toile complexe de l’Afrique du Sud post-apartheid à travers le prisme du rugby, un sport alors marqué par les stigmates d'une époque révolue. Le film, appuyé par les performances solides de Matt Damon et Morgan Freeman, se distingue par sa capacité à dépeindre des personnages historiques avec une profonde humanité, évitant ainsi l'écueil commun de les réduire à de simples icônes.

Eastwood, en artisan chevronné, utilise le rugby, non seulement comme métaphore de l'unité et de la résilience, mais également comme un véhicule pour explorer des thèmes plus vastes tels que le pardon et la réconciliation. Cependant, le film ne se limite pas à une glorification unilatérale de ces idéaux. Il pose des questions délicates sur la possibilité de surmonter des divisions profondément enracinées par le biais d'un événement sportif, suggérant que si l'effort est louable, la réalité est inévitablement plus nuancée.

La direction de la photographie de Tom Stern capture efficacement la beauté austère de l’Afrique du Sud, tandis que la musique, signée Kyle Eastwood et Michael Stevens, enrichit l'atmosphère sans jamais l'alourdir. Le montage, assuré par Joel Cox et Gary D. Roach, maintient un rythme qui, bien que parfois inégal, permet une immersion profonde dans les moments clés du récit.

Là où "Invictus" peine à marquer de son empreinte, c’est dans son traitement de certains personnages secondaires et dans la simplification de la complexité politique de l'époque. Le film tend par moments à édulcorer les tensions et les enjeux, préférant se concentrer sur l'aspect unificateur du sport, au risque de négliger la profondeur et la diversité des perspectives en présence.

En somme, "Invictus" est un film qui, tout en s'efforçant de capturer l'esprit d'une nation à la croisée des chemins, se trouve parfois pris au piège de sa propre ambition. Il réussit à inspirer et à émouvoir, mais laisse le spectateur sur sa faim quant à l'exploration de la complexité inhérente à son sujet. Un bel essai, qui ne transforme pas complètement mais qui mérite d’être vu pour sa tentative d'élever le sport au-delà de la simple compétition, vers un outil de guérison nationale.

Clint Eastwood sait choisir ses histoires et sait les raconter. Je ne suis pas très informée sur l'histoire de Nelson Mandela et de la situation politique de l'Afrique du Sud. J'aurai aimé en sortant du film, d'être davantage éduquée sur ces questions, finalement le cinéaste a choisi de beaucoup se concentrer sur l'aspect sportif pour raconter l'influence de Mandela dans son pays. L'angle est intéressant mais un peu pauvre selon moi.

Très bon film de Clint Eastwood sur la coupe du monde de rugby post apartheid en 1995 avec Mandela très bien interprété par Morgan Freeman, Matt Damon dans le rôle de François Pienaar, le capitaine de l'équipe de l'Afrique du Sud délivre une performance remarquable. Ce film plein d'émotions est chargé d'histoire et de symbole, il marque un des événements les plus importants dans la lutte contre le racisme dans le monde...

Film racontant le vol de la coupe du monde par l’Afrique du Sud en 1995. Morgan Freeman joue très bien cependant

Jolie histoire . Dommage de ne pas raconter la véritable histoire ; celle qui montre que les springboks ont scandaleusement volés la coupe du monde 95...

Un récit historique passionnant. Le thème du rugby est un prétexte habillement utilisé. Supers acteurs. Un très grand film.

Invictus, réalisé par Clint Eastwood, est un film captivant qui explore l'histoire vraie de Nelson Mandela et sa vision de l'unification de l'Afrique du Sud à travers le rugby. Avec une note de 4/5, je reconnais les qualités profondes de ce film, notamment sa portée inspirante et les performances remarquables de ses acteurs, bien que quelques éléments m'aient empêché de lui accorder une note encore plus élevée.

L'une des forces indéniables d'Invictus réside dans son message puissant et universel. Le film met en lumière la façon dont le sport, en particulier le rugby, peut rassembler les gens, transcender les barrières culturelles, et jouer un rôle essentiel dans la réconciliation nationale. L'histoire de Nelson Mandela, interprété magistralement par Morgan Freeman, est un exemple d'humanité, de leadership et de persévérance qui inspire et touche le spectateur.

Les performances des acteurs sont tout simplement remarquables. Morgan Freeman incarne Nelson Mandela avec une présence charismatique et une profondeur émotionnelle qui lui valent des éloges mérités. Sa capacité à capturer la voix et les manières de Mandela contribue à la crédibilité du personnage. Matt Damon, dans le rôle de François Pienaar, le capitaine de l'équipe de rugby, livre également une performance convaincante, incarnant la transformation d'un homme chargé d'une grande responsabilité.

La réalisation de Clint Eastwood est sobre et efficace, permettant à l'histoire de se dérouler sans artifices inutiles. Les scènes de match de rugby sont filmées avec une intensité palpable, nous faisant ressentir toute l'énergie et la passion du sport. De plus, la photographie du film capture les paysages magnifiques de l'Afrique du Sud, ajoutant une dimension visuelle à l'ensemble.

Cependant, malgré ces aspects positifs, quelques éléments m'ont empêché de donner à Invictus une note plus élevée. Le rythme du film peut sembler lent à certains moments, en particulier pour ceux qui s'attendent à un récit plus dynamique. Certains passages auraient pu être resserrés pour maintenir une tension constante.

De plus, bien que le film se concentre principalement sur la relation entre Nelson Mandela et François Pienaar, les autres personnages auraient pu être davantage développés. Certains membres de l'équipe de rugby et d'autres acteurs clés sont relégués à des rôles plus secondaires, limitant ainsi leur impact émotionnel.

Malgré ces réserves, Invictus reste un film puissant et inspirant qui met en lumière les valeurs de réconciliation, de leadership et de dépassement de soi. Son message universel, porté par des performances mémorables, est une source d'inspiration pour les spectateurs. Avec une note de 4/5, je reconnais la qualité de ce film, tout en soulignant certains éléments qui auraient pu être améliorés pour en faire une expérience encore plus captivante.

Je n'avais pas vu ce film et j'avoue avoir foncer sur la réservation et j'ai adoré. Déjà deux supers acteurs entre Freeman et Damon, une histoire vrai sur un pays qui à vécu des choses terribles et le sport en porte drapeau du rassemblement.
On apprend des choses essentiel , une simple décision contre l'avis unanime de son parti et de ses concitoyens noirs à fait cette histoire à eu lieu et on voit que cette homme fera à jamais parti de grands Hommes de notre monde!!!! Il fera tout pour la réconciliation de cette nation malgré ce qu'il à vécu. Le film relate magnifiquement cette période de l'histoire et avec Mr Eastwood derrière la caméra cela ne peut être qu'une belle réussite!!!!
Bon pour nous français cette défaite sous un déluge avec un essai raté de Benazzi à quelques centimètres en demi...ravive petit douleur sportive!^^
NOTE : 8.5/10

Avec Invictus, Clint Eastwood réalise un magnifique drame biographique traitant d'un événement important et d'un grand homme. En effet, l'histoire nous fait suivre la transformation que va opérer Nelson Mandela, après être devenu président de l'Afrique du Sud en 1994, à travers l'équipe de rugby nationale qui jouera le mondial de 1995 à domicile. Une formation qu'il va utiliser comme symbole afin d'unifier le peuple après des années d'apartheid. Ce scenario nous plonge pendant environ deux heures dans un récit historique poignant et rempli d'espoir, qui mêle à la perfection la politique et le sport. On y découvre un Nelson Mandela inspirant dans toutes ses décisions qui sont uniquement dans le but d'aider à changer les mentalités pour réconcilier les deux camps qui s'opposent, à travers cette équipe peu talentueuse et donnée perdante qui va se surpasser sous son impulsion. Un réconciliateur œuvrant à apporter de la fierté et de la grandeur à sa nation arc-en-ciel, à l'image du public divisé qui va se rattacher à sa cause. Il s’efforce à transmettre de belles valeurs comme le pardon, qui est difficile a accepter par une partie de la population. Une population et des collaborateurs qu'il traite d’égal à égal dans ses rapports. On découvre également ses failles dues à ses près de trois décennies passées en prison qui l'ont séparé de sa famille avec qui il entretient des relations compliquées. Étant aussi le premier président noir élu à la tête du pays, il existe un danger pouvant survenir autour de lui. Une potentielle menace qu'on nous montre à travers ses gardes du corps qui tiennent une place importante dans ce récit. Les personnages sont attachants, à commencer par Nelson Mandela incarné à la perfection par Morgan Freeman dont la ressemblance est frappante au point d'avoir l'impression que c'est lui. Il est impossible d'oublier son visage passant des sourires au ton grave. Matt Damon se démarque également en jouant ce rôle de capitaine et meneur d'hommes de la sélection, faisant le lien entre le président et son équipe. Ces deux noms sont entourés par d'autres acteurs tout aussi appréciables. Les échanges entre tous ces individus procurent beaucoup d'émotions, notamment à travers des mots impactants et touchants. Les discours du président sont tout simplement bouleversants, empreints d'une grande sagesse et d'une intelligence rare. L'ensemble est réalisé de façon sobre mais efficace par Clint Eastwood, qui nous offre des matchs réalistes à l'ambiance joyeuse. Un visuel accompagné par une b.o. aux notes séduisantes, qui mettent en avant des compositions traditionnelles du pays. Cette leçon d'humanité s'achève sur une dernière partie accordant un match généreux, avant de nous laisser sur une très belle fin. Difficile de ressortir indemne d'Invictus, qui s'avère être une œuvre émouvante et nécessaire pour permettre de se souvenir d'un passé qu'il ne faut pas oublier et d'un humain d'une grande bonté.

Une ode au sport et a ses vertus fédératrices. Clint Eastwood réussit à faire le constat d'une situation politique qui a créé de profondes injustices, et a donner un espoir de renouveau en braquant ses caméras sur la coupe du monde de rugby de 1995. On connaît tout à l'avance mais on se laisse bercer par cette belle histoire. Eastwood fait preuve de beaucoup de sensibilité pour brosser ses protagonistes, montre comment le pardon libère les êtres et fait évoluer. Clint a tout compris.. . Morgan Freeman est a l'aise dans les bottes de Nelson Mandela et Matt Damon est parfait de sobriété

Attention chef d'oeuvre ! Ce film est une pépite à ne pas rater, du grand Clint Eastwood et des acteurs au top.

Clint Eastwood a encore une fois réalisé un très bon film de rugby avec un très bon casting qui donne envie en plus de la musique.

Avec ce long-métrage sorti en 2009, Clint Eastwood revient sur la fin de l'Apartheid en Afrique du Sud en abordant le sujet à travers l’organisation de la Coupe du monde de rugby de 1995. Morgan Freeman qui apparait sous les traits de Nelson Mandela et Matt Damon en tant que capitaine de l’équipe des Springboks restent très crédibles dans leurs rôles respectifs. Ils sont tous les deux le symbole d’une nation qui va tenter de se rassembler après de nombreuses années de déchirure. Pour parfaire la noblesse de son histoire, le réalisateur omet volontairement quelques passages sombres de cet évènement sportif, notamment la demi-finale opposant l'Afrique du Sud à la France qui fut arbitrée avec beaucoup de partialité permettant aux Springboks de se qualifier de manière douteuse. Bref, un film historique enjolivé pour mieux décrire les premiers pas vers la réconciliation du peuple sud-africain.