Derniers Avis sur L'Aigle de la Neuvième Légion

L'histoire de l'aigle de la 9ème légion s'articule autour de la disparition de 5000 hommes en 120 après JC. La réalisation expose avec brio la difficulté des romains à conquérir ce monde sauvage à la frontière de l'empire romain mais le film se perd un peu en chemin et se conclue par pas mal d’ambiguïté. L'ambiance du film est parfaitement mise en lumière grâce à des images sombres et des personnages intrigants. Malheureusement, ce film ne fait que survoler le sujet à la sauce hollywoodienne.

Le scénario aurait pu être plus étoffé mais il est compensé par une mise en scène de Kevin Macdonald réussie. Les décors et costumes nous immergent rapidement dans cette période de l’antiquité qui nous fascine et les paysages d’Ecosse sont majestueux. Le spectateur se laisse facilement emporter par cette aventure bien menée et nos deux héros, Channing Tatum et Jamie Bell, portent le film. Ce n'est, certes, pas un épisode majeur de la conquête de l'empire romain mais une aventure personnelle avant tout (recherche de l'aigle de la légion et restauration de l'honneur d'un père). L'ensemble est très respectable, divertissant sans être complètement abouti, certaines facilités ternissant un peu l’action et le rythme (vol de l’aigle romain, évasion du camp des autochtones…). A voir !

Si on fait abstraction de clichés narratifs typiquement américains et de dialogues insipides qui ne le sont pas moins, l'idée de positionner très tôt le héros comme personne handicapée dans une situation de guerre au corps-à-corps est intéressante... mais ne sert que de prétexte à lancer la véritable histoire.

Très vite, le centurion est remis sur pieds et s'embarque, avec son esclave breton, dans une quête héroïque et insensée au-delà du Mur d'Hadrien sur les terres des terribles tribus locales. Tout comme l'accident qui renvoie de facto le centurion de son service militaire, l'inversion de la relation maître-esclave est des plus intéressante.

Côté interprétation, on retiendra celle de Jamie Bell et on oubliera les autres, fadasses et sans intérêt. La photo est franchement belle et les paysages à couper le souffle. Enfin, le parti pris du réalisateur d'établir un parallèle culturel et visuel entre les autochtones des Highlands et des Natifs américains peut surprendre. La fin, quant à elle, retombe dans les travers américains des gentils impérialistes civilisés luttant contre les méchants sauvages cruels, ce qui décrédibilise tout le reste. Dommage.

Énième péplum que je n'ai pas trop apprécié car surtout scénario trop déjà vu et rythme inutilement lent. Les acteurs sont pas mal mais le gros plus du film est clairement la relation complexe entre le romain et son esclave. Il se distingue également par les territoires parcourus et les peuples (quand ils ne sont pas des voyageurs isolés) rencontrés au cours du récit. Malheureusement ça ne suffit pas à rendre le film recommandable.

La neuvième légion à souvent était mise au cinéma, et celui la sort un peu de l'ordinaire, même pas mal, on est plutôt sur une histoire d'une amitié qui naît de 2 personnes d'origine différentes et qui vont s'apercevoir au fur et à mesure du film qu'ils ont les mêmes valeurs ' à tels points qu'ils se battront contre des ennemis et se sauveront mutuellement la vie. Par contre , ne vous attendez surtout pas à voir des combats de légions contre des hordes de barbares, elles sont inexistantes

L'Aigle de la Neuvième Légion a une assez bonne ouverture à mon avis un milieu plutôt terne et une fin prévisible. Le problème avec cela pour moi est le même problème que je vois avec beaucoup de nouveaux films d'action. Les caméras restent très serrées l'action est floue et rapprochée vous ne pouvez donc pas voir ce qui se passe. La bande sonore est entièrement indexée et vous ne vous concentrerez donc pas sur l'action. J'ai aimé la demi-heure d'ouverture mais le milieu ressemble tellement à un film indien d'Amérique du Nord que vous perdez tout sens de la période. Les séquences de bataille étaient cependant une tasse de thé complètement différente, Kevin Macdonald optant pour un traitement très visuel qui ne bronchait pas devant les aspects plus sanglants et plus gorgés du combat rapproché. Vous voyez rarement une décapitation à l'écran mais il fait exactement cela sans couper. Bien sûr c'est de la magie du cinéma mais l'effet n'est rien d'autre que surprenant en plus des gorges fendues et des membres démembrés. L'Aigle de la Neuvième Légion est certainement un bon film pour se détendre...

Kevin Macdonald ne m'a jamais déçu que ce soit dans ses documentaires ou ses fictions. L'Aigle de la Neuvième Légion est un excellent péplum que même un non passionné du genre peut tout à fait trouver à son goût. Car il est conçu comme un film d'aventure avec de l'action, des combats, des paysages désolés, une quête à atteindre : retrouver l'aigle de la Neuvième Légion et la Neuvième Légion en passant. Les deux ayant disparu corps et bien au-delà du mur construit par l'empereur Hadrien. Marcus Aquila est à la recherche de son père. Il n'hésitera pas à s'aventurer dans un territoire hostile peuplée de tribus barbares pour découvrir ce qu'il lui est arrivé et récupérer l'emblème. Fierté, courage, honneur. Il sera accompagné d'un esclave qu'il a sauvé de l'arène. Les deux couvriront mutuellement leurs arrières et une solide amitié s’installe entre eux. On n'est pas loin du buddy-movie d'ailleurs. C'est ce que laisse sous-entendre le dialogue finale : "et maintenant, on fait quoi ?" Marcus Aquila sait se battre. Et tactiquement, il est très fort aussi. On le voit dès l'attaque du camp au début du film. Tous les deux forment une bonne équipe. Comme ils n'ont pas l'air d'aimer la politique politicienne menée à Rome, je ne les vois pas moisir dans l'armée mais plutôt parcourir les routes. Débusquer des trésors. Se battre contre des brigands. Mais pour ça, il faudrait un deuxième film.

2 étoiles - L'Aigle de la Neuvième Légion

Les 20 premières minutes sont prometteuses (une reconstitution plutôt remarquable). Puis, on bascule dans une sorte de western antique, étrangement vide de sens (errance dans des paysages désolés et rencontre avec une tribus de Bretons indianisés) et avec pour héros des adulescents qui flirtent (stupidement) avec la mort pour des questions d'honneur ... C'est donc par moment longuet et peu crédible. Seule, la violence des scènes d'action retient instinctivement votre attention. Bref, film occupationnel.

certes ce n'est pas un épisode majeur de la conquête de l'empire romain mais le courage et l'honneur y sont des maîtres mots. entre péplum et film d'aventure et malgré quelques défauts (notamment certains dialogues, des scènes de bataille pas toujours bien filmées), l'ensemble est respectable, divertissant sans être brillant.

Un peplum avantureux et sauvage servi par d'excellentes acteurs, à commencer par le duo Tatum-Bell. Le scenario tient la route et la photographie est superbe. C'est une réussite.

Un très bon film d'aventure sur la période romaine. Au départ c'est plutôt une série B , sur un épisode mineur de la conquête romaine. Mais ce statut de série B lui permet de se libérer des contraintes , et le budget modeste , oblige à une réalisation austère, juste,réaliste et qui colle au plus près de la réalité. On est pas du tout dans les effets spéciaux Hollywoodien, mais dans la boue , la sueur et la peur. Jamais effectivement on avait vu de cette manière si authentique des camps romains, la vie au quoitidien , d'une armée isolée,. La 2e partie du film avec la montée au nord du mur d' Hadrien est exceptionnelle. On avance dans l'inconnu , dans les contrées des barbares, rendant le tout très réaliste , et on tremble avec le héros. On retrouve parfois la puissance , le stress et l'étouffement du mythique " Délivrance". Nous sommes presque dans un film d'ethnologue . Une documentation et une reconstitution fabuleuse d'un "peuple primitif". Je ne me rappelle pas avoir déjà vu cela au cinéma.. La mise en scène est brillante quoique classique . Un film méconnu absolument surprenant. Surprenant par son jeu d'acteur qui est au top mais aussi par ses scènes d'actions qui peut présente dans le film sont justes sublimes et surtout la scènes d'introduction qui est très bien cadrés où on ressent chaque coup. Juste Un régal. 4/5

Un très bon film dans le genre . Assez dénigré à sa sortie et pourtant très bien fait et réalisé. On passe un bon moment devant ce cinéma de divertissement qui ressuscite les films qu' on voyait enfant à la télé le mardi soir .

Salut, De belles images, réalisation et jeu d'acteur appréciable, bonne immersion avec de beaux décors et costumes (beaucoup de scènes en extérieur). L'aspect historique est abordé quoique survolé. Bon rendu des cascades. Un peu légé question scénario, j'aurais apprécié un peu plus de profondeur. Bon divertissement au rendez-vous.

Film assez classique sur un honneur qu'il faut regagner,avec un duo plutôt cliché.Certes les scènes d'actions ne sont pas folichonnes mais ça reste tout de même un bon divertissement.

L'aigle royal, connu de tous temps pour représenter la puissance impériale, le pouvoir, la conquête. Au centre de ces conquêtes: Rome, la toute puissante, l'imprenable. Inconsciemment, lorsqu’on parle de camp retranché romain, c'est à Petibonum, Babaorum ou Laudanum que l'on pense, ceux d'Astérix. En temps que péplum de référence, L'Aigle de la Neuvième Légion nous présente les conquêtes de Rome sous un angle différent, au milieu de nul part, dans des contrées hostiles où l 'ennemis est partout. Un ennemis qui fut autrefois maitre de ces terres désormais conquises. La domination nécessite la soumission par la force, la barbarie. Ce film ne s'entête pas à concurrencer Gladiator d'une quelconque manière, il remanie les faits sous une autre forme, mais avec la même intension, celle d’insuffler de l’intensité aux images et à la BO. Tout y est presque parfais, je dis bien presque, car il manque si peu de chose pour atteindre la perfection. Une quête périlleuse conduisant Channing Tatum et Jamie Bell en territoire inconquis, au nord de l'actuelle Angleterre. Un véritable tour de force se profile afin de découvrir la vérité sur la disparition de la Neuvième Légion, ses cinq mille hommes et leur emblème. Tant de sang versé au nom de l'impérialisme. Ce film s'avère extrêmement captivant, depuis les silences de la traque, jusqu'à la noirceur païenne et sa violence sanguinaire. On comprend que face à l'oppression, la pitié n'existe pas. Très hollywoodien, mais poignant du début à la fin. 4,5/5