Avis : L'Aigle de la Neuvième Légion - Page 8

« L’aigle de la Neuvième Légion » est un film d’aventure dramatique dynamique et disposant d’une histoire intéressante focalisée sur l’honneur et la fierté. Les scènes d’action sont dynamiques et l’intrigue est bien construite. La photographie est magnifique et la distribution offre de bonnes prestations. Le duo formé par Channing Tatum et Jamie Bell fonctionne bien de par leurs différences et l’opposition de leur personnage. Un film qui se veut être un agréable divertissement.

Je vais faire vite. C'est esthétiquement beau. Très limpide du point de vue du scénario. Classique. Qu'est-ce que la loyauté. La fidélité est-elle nécessairement exclusive ? Entre Braveheart de les Seigneur des anneaux, en moins bien, et en gay. Très bon Jamie Bell.

Un bon péplum de Kevin Macdonald qui s'essaye au genre avec succès. Pourtant le choix des deux acteurs principaux ne m'inspirais pas trop confiance mais Channing Tatum et Jamie Bell s'en sont très bien sortis. De plus l'histoire est intéressante et les combats sont épiques et très réussis. Plutôt une bonne surprise au final.

Le scénario aurait pu être plus étoffé mais il est compensé par une mise en scène de Kevin Macdonald réussie. Les décors et costumes nous immergent rapidement dans cette période de l’antiquité qui nous fascine et les paysages d’Ecosse sont majestueux. Le spectateur se laisse facilement emporter par cette aventure bien menée et nos deux héros, Channing Tatum et Jamie Bell, portent le film. Ce n'est, certes, pas un épisode majeur de la conquête de l'empire romain mais une aventure personnelle avant tout (recherche de l'aigle de la légion et restauration de l'honneur d'un père). L'ensemble est très respectable, divertissant sans être complètement abouti, certaines facilités ternissant un peu l’action et le rythme (vol de l’aigle romain, évasion du camp des autochtones…). A voir !

Je m'attendais a un navet, et finalement plutôt agréablement surpris. Une histoire simpliste mais cela reste divertissant de bon décors et des acteurs qui ne surjoue pas. A voir un dimanche après midi^^

Un film qui m'a agréablement surpris tant je ne suis pas habitué au genre.
Malgré une histoire assez simpliste, on s'attache aux personnages qui véhiculent de véritables valeurs et on reste subjugué par les merveilleux paysages des Highland agrémentés d'une sublime photos.
certes, le final est prévisible mais le suspens reste présent jusqu'au bout avec des rebondissements et scénes de combats pas trop exagérés et surtout peu sanglantes.
Mais enfin quel sens de l'honneur et de la patrie pour risquer à tel pointsa vie pour un embléme ... certe en or , mais quand meme.

Je me suis surprise à aimer ce film, j'ai été prise par l'histoire du début à la fin, bien qu'en temps normal c'est un type de films qui n' m'intéresse pas. Bizarre !

Ce film prouve qu'on peut faire un excellent péplum sans un bugdet pharaonique et une surenchère d'effets spéciaux. Avec des moyens somme toute limités, on nous scotche devant notre écran pendant quasiment deux heures, dans cette quête d'honneur et de rédemption, de courage et d'amitié. Une nouvelle réussite pour Kevin McDonald, qui nous avait offert le superbe "Dernier Roi d'Ecosse" et un fort intéressant "Jeux de Pouvoir".

après avoir lu quelques critiques, je me suis dit pourquoi pas. au finish, que de regrets. après 1/2 heure j'ai arrêté le dvd! les acteurs ne sont absolument pas crédibles!!

Pas terrible ce film ! Le casting a du mal à convaincre (surtout Channing Tatum, d'habitude il s'en sort beaucoup mieux), le scénario est peu prenant... et j'ai détesté la fin. Heureusement, il y a de bons décors et quelques scènes qui sortent du lot. Mais dans l'ensemble, c'est pas indispensable, loin de là !

Le Britannique Kevin MacDonald ("Le dernier roi d'Ecosse", "Jeux de pouvoir") adapte ici un roman historique pour ados écrit par Rosemay Sutcliff dans les années 50, dont la trame concerne une des hypothèses de la disparition de la légendaire Neuvième Légion. La scène est en 140 après J.C, aux marches de l'Empire romain, sur l'île de Bretagne (l'actuelle Grande-Bretagne). Marcus Aquila, un jeune centurion de grande bravoure, entreprend un périlleux périple au-delà du Mur d'Hadrien (en fait peut-être plutôt du Mur d'Antonin, qui doublait ce dernier au nord), dans la seule compagnie d'Esca, un prince brigante de son âge réduit à l'esclavage (les Brigantes étant une peuplade établie dans ce qui est aujourd'hui le Yorkshire) qui doit lui servir d'interprète dans sa recherche de la Neuvième Légion, et plus encore de la cohorte commandée par son père. Ils s'aventurent en territoire calédonien (l'Ecosse), guidés par les rumeurs faisant état d'une tribu picte ayant récupéré l'aigle romaine, emblème de la légion disparue, et l'associant à son culte. "The Eagle" est une histoire simple (quand d'aucuns diraient à tort, vieillotte, dépassée) de courage, d'honneur et d'amitié virile (pas de rôles féminins, juste quelques silhouettes côté "sauvages"), que le réalisateur nous conte plus à la façon d'un western (ici un "northern", eu égard à la géographie) qu'à celle du péplum auquel on s'attendrait. A cet égard, son choix de casting est éclairant : les Romains, et donc Marcus au premier chef (Channing Tatum, à son meilleur) sont incarnés par des acteurs américains, quand les redoutables Pictes (le peuple "phoque") sont menés par l'"exotique" (et indécelable sous son enduit d'argile très "Guerre du Feu") franco-maghrébin Tahar Rahim, doublement césarisé en 2010 pour "Un Prophète", le gros de la tribu étant des Ecossais, et le "brigante" Esca le très "british" (et excellent) Jamie Bell. De chaque côté du Mur, en ennemis irréductibles, les colons et les "Indiens", ou même avec une lecture plus contemporaine, l'Oncle Sam ou l'impérialisme appliqué, en Afghanistan ou en Irak, par exemple. Lecture cohérente en fable "politique" donc, mais d'abord film d'aventures bien fait, avec par exemple de belles scènes de batailles et une haletante cérémonie d'initiation chez les "Phoques", et une nature superbement rendue à l'écran, grandiose, héroïque même, une nature des premiers âges, qui m'a fait penser à celle, magnifiée, lyrique, du "Guerrier silencieux".

Et hop !!! Encore un péplum dont l''intrigue se déroule en Grande Bretagne et qui a pour theme la neuvième légion. Evidemment, le rapprochement entre "La dernière Legion" et "Centurion" est vite fait. De plus, comme pour ce dernier film, on retrouve dans "L'aigle de la neuvième légion" une longue course poursuite entre le romain et les autochtones. Comme les deux précédents films, l'oeuvre de Macdonald souffre de l'absence d'un réel scénario et surtout de vraies surprises. En effet, on se retrouve seulement en face d'un film d'action tout ce qu'il y a de plus basique. Les réalisateurs devraient se bouger un peu plus pour nous proposer des péplums dignes de ce nom.

L'Aigle De La Neuvieme Legion ou le buddy movie adapté au péplum. En effet, cette épopée d'un centurion blessé qui décide d'aller rechercher derrière le mur d'Hadrien l'aigle que son père a perdu lors d'une défaite militaire.

Channing Tatum et Jamie Bell sont excellents et donnent au film ses meilleurs moments, avec ceux de Donald Sutherland. Tahar Rahim ferme beaucoup les mâchoires, Ned Dennehy saute beaucoup et Mark Strong n'est pas le méchant. Sinon, le reste est plutôt classique avec l'échange des rôles, la capture, l'amitié, la confiance et toutes les autres scènes obligées et notions inhérentes aux buddy movies (c'est assez pénible quand même au bout d'un moment). Heureusement pour nous, la réalisation de Kevin Macdonald est très efficace et on ne s'ennuie rigoureusement jamais malgré des longueurs malvenues en milieu de film et une intrigue qui met du temps à se mettre en place. La formule a beau être éculée, elle fonctionne.

Enfin, quand on a vu des Season Of The Witch avant, autre buddy movie médiéval, ça change du tout au tout. Un film soigné, ça se voit.

Le spectacle que nous procure ce film est tout simplement enorme.

Tourné dans de splendides décors naturels, un film d'aventures à l'ancienne visuellement somptueux, plus axé sur les relations entre ses deux héros incarnés avec charisme par Channing Tatum et Jamie Bell que sur les scènes de bataille.