Avis : L'Aigle de la Neuvième Légion - Page 3

Le film est un peu long et lent parfois mais sa réalisation est astucieuse et intelligente. La tribu bretonne est surprenante et flippante avec un tahar rahim au sommet. Un bon film entre aventures et action.

En regardant L'Aigle de la Neuvième Légion on songe à Centurion de Neil Marshall sorti 1 an plutôt tant l'histoire et les lieux sont similaires donc on ne peut s'empêcher de faire une comparaison et pour ma part j'ai aimé les 2 films. Centurion est plus brutal et violent quant à L'Aigle de la Neuvième Légion il ne privilège pas l'action même si on a droit au début du film à une excellente attaque de fort très intense d'ailleurs on peut regretter que le reste de L'Aigle de la Neuvième Légion ne contient pas d'autres scènes d'action aussi palpitantes mais ce film m'a plu il est assez nerveux surtout après la traversée du mur d'Hadrien. Il y a une intéressante relation entre le maître et l'esclave (bien que sans doute improbable), au niveau de l'interprétation des 2 Jamie Bell est le plus convaincant, on apprécie aussi les apparitions de Donald Sutherland et Mark Strong, il y a même le Français Tahar Rahim qui fait partie du casting méconnaissable en guerrier ancêtre des Highlanders. En tout cas L'Aigle de la Neuvième Légion est un très bon film.

Bof bof, long à démarrer, une impression visuelle de seconde zone, des relents de............."La guerre du feu"!!! (oui c'est bizarre!!!) bref, du plutôt moyen sans être 6 pieds sous terre. Une histoire qui semble passionnante en lisant le synopsis mais qui reste mal exploitée au travers de longues discussions inutiles, de plans n'apportant rien et de baisses de rythme perpétuelles. Passer votre chemin.

Kevin MacDonald ne donne pas le meilleur de lui-même on s’attelant au péplum. Plus faible dans sa structure (histoire décevante) que dans sa mise en abîme (réalisation soignée et originale pour le genre), L’Aigle ne s’élève que trop rarement vers des sommets intéressants de ce qu’un tel pitch pouvait donner. On flirt ainsi plus du côté du western dans le traitement et le fond que vers le Colisée de l’époque grecque. En ressort un intérêt infime tant on a l’impression de nous avoir menti sur le genre. Pas mauvais, simplement sur la mauvaise voie de traitement, et quant à cela s’ajoute une interprétation correcte mais inégale, difficile de suivre avec force l’ensemble du film. L’ensemble reste donc moyen et frustrant à défaut d’éviter d’être caricatural sur sa fin.

sympa original mais un pei mou. les paysages grandioses et la bromance entre cjanning tatum et jimmy biel rehaussent agréablement le tout.

Une épopée racée menée avec talent au temps de l'empire Romain. Un bon film d'aventure qui vous transportera.

Certes pas le film de l'année, en raison d'un scénario convenu, prévisible, et bien-pensant. En outre, "l'aigle" ressemble à s'y méprendre à un film américain en raison du peu d'intérêt des auteurs pour l'Histoire. Des costumes, des décors, mais rien de sérieux du côté de la recherche historique, ce qui est bien dommage.

Hormis ce détail, qui relève malheureusement de l'anecdote, le film est potable. Il existe une certaine atmosphère, et la probité du personnage principal le rend attachant.

Ce long-métrage ne suivra pas la même lignée que Gladiator.

Le scénario est souvent malhabile et ne réussit pas vraiment à nous intéresser. Les personnages sont peu attachants et même si les relations entre les deux personnages principaux sont bien développées avec plusieurs retournements de situation, je n’ai à aucun moment réussi à m’immerger totalement dans l’ambiance. Le scénario reste très Léger et superficiel.
La mise en scène de Kevin Macdonald est réussie. Grâce à de beaux décors et costumes, il nous fait revivre l’époque de la Rome Antique. Néanmoins, le rythme est mal géré et le film est parfois un peu trop longuet. A noter, les scènes d’actions sont réussies.
Du côté du casting, rien de mémorable. Channing Tatum et Jamie Bell sont convaincants, mais sans plus. En revanche, j’ai été ravis de retrouver l’acteur Donald Sutherland.

Bref, c’est un film d’aventure sans prétention, on peut passer un bon moment.

Une version cinoche de l'excellente bande-dessinée "Les aigles de Rome" ? Tout le laisse croire, à commencer par le titre. Idem pour l'affiche, graphiquement très proche de la page de garde du premier volume de l'œuvre de Marini. Le thème enfin, avec une histoire d'amitié entre un Romain et un esclave d'origine indigène. Et pourtant, c'est comme les frères Karamazov, aucun lien. Il s'agit de l'adaptation du poussiéreux roman de Sutcliff destiné à la jeunesse britannique. Au final, le produit proposé est de qualité bien moyenne. Historiquement, "L'aigle de la neuvième légion" est plutôt correct. Ils ont juste merdé sur les langues, faisant parler les barbares en gaélique. L'intrigue n'est pas trop, mal non plus. Action bien répartie, un ou deux retournements de situation, mais rien d'extraordinaire non plus. Les scènes de bastons sont convenables aussi, intéressantes voire prenantes, même si le suspense est malheureusement aux abonnés absents. Mais le film souffre tout de même d'un défaut majeur voire rédhibitoire : son manque de réalisme doublé d' une fâcheuse tendance au niaiseux. Le dernier quart constitue un acte de lèse-majesté, il assassine honteusement la crédibilité de l'intrigue. La terre tremble et un gouffre oppose désormais les gentils super mignons et les méchants super pas beaux. La dernière scène est la cerise sur la gâteau, elle est d'un anachronisme déplorable. On se souvient alors qu'il s'agit à la base d'un vulgaire roman pour mioches, et que sa visée pédagogique est malheureusement bien présente. Malgré tout, "L'aigle de la neuvième légion" dépasse largement son clone sorti quelques mois plus tôt, à savoir "Centurion". Il était d'ailleurs difficile de faire pire.

Péplum nous voilà sauf que là pas vraiment bien sùre il ya ses batailles mais c'est plus une histoire de loyauté et de devoirs que l'on nous raconte cette foi, un film plus personnel. Le peuple du nord est moins convainvant mais pas détéstable pour autant. A essayé pour les amateurs du genre. Belle interprétaion de nos deux acteurs principaux.

Excellent film ! Moi qui ne suis pourtant pas un fan du genre, je me suis laissé emporter par cette aventure très bien menée par Channing Tatum et Jamie Bell. De très beaux décors et paysage, une immersion garantie...

Le péplum, le retour du retour…mais dans les terres de Bretagne ce coup-ci. Des terres où les romains ont fini par construire un gigantesque mur pour marquer la frontière entre l’Empire et le monde barbare, suite à la disparition de la neuvième légion. Mais le fifils au commandant de cette neuvième légion est bien décidé à aller chercher l’Aigle, insigne de cette légion, pour restaurer l’honneur de la famille et en boucher un coin à ces prétentieux élites et experts qui n’y comprennent décidément rien. (le peplum serait-il sarkozyste ? Pardon je m'égare)

On débute par un « vis ma vie » de légionnaire dans un trou perdu, humide et peuplé d’autochtones plutôt vindicatifs. Si la cadre viril et discipliné des légions romaines a déjà été vu ailleurs, le film met le paquet sur l’ambiance inquiétante des terres hostiles de l’Ecosse, pour mieux se démarquer d’un Gladiator ou encore de la série Rome. Cela passe par de chouettes décors et des paysages absolument magnifiques. Mais aussi par une mise en scène sèche, qui ne cherche ni le grandiose ,ni le souffle, mais plutôt l’identification, en tous cas à nous mettre au beau milieu de la mêlée.

C’est déjà pas mal mais hélas, c’est tout. Car le pauvre Kevin Macdonald a usé ici toutes ses cartouches. Il ne nous passionnera pas avec ce scénario simpliste, centré sur l’honneur, la famille et la recherche de cet objet perdu. On comprend mieux la longueur de la mise en place car, une fois de l’autre côté du mur, il ne se passe plus grand-chose. Même quand il tente d’apporter un peu de surprise avec un pas de deux entre le maitre et son esclave, et leurs rapports inversés une fois passés le mur, le réalisateur ne parvient jamais à instiguer de mystère, de passion ou même de malaise. Et on ne parle même pas d’y intégrer le moindre rapport ambigu…
Et à force de refuser le spectaculaire, la caméra passe beaucoup de temps vissée sur les deux protagonistes. Qui n’aident pas beaucoup non plus, entre Channing Tatum plus que jamais monolithique et Jamie Bell qui tente de faire oublier qu’il a été Billy Elliot en nous faisant croire que son physique de brindille se prête à massacrer à la hache de sauvages guerriers en kilt. Mais ce qui plombe le plus le film, c’est sûrement le look surréaliste des féroces sauvages écossais, à mi chemin entre le costume tribal canaque et des fans de Kiss en sortie nocturne. Pas de chance pour notre Tahar Rahim national qui n’est pourtant pas mauvais.
Si l’on ne peut pas parler de ratage, on est quand même en droit d’attendre un peu mieux de la part d’un réalisateur aussi intéressant de Kevin Macdonald, qui prend la très mauvaise habitude de lester ses films avec un casting discutable (Remember Ben Affleck dans Jeux de pouvoirs)

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Le cinéma moderne a le droit a ses petites perles : The Eagle en fait partie, concentré intelligent de "Centurion" et de "Braveheart". Mise en scène superbe, décors géniaux, acteurs excellents (même Tatum!) et une musique magnifique. Un bijou à ne pas louper.

Il est très clair que le roman est cent fois mieux, mais cette petite perle (et oui comme même) vous emportera dans cette aventure fantastique très rapidement, le duo tatum/bell est excellent^.

Loin du 'Dernier roi d' Ecosse', ce film dont la bo est plutôt bien troussée s'enferme dans un simplissisme agaçant. Il n'est qu'à voir la dernière scène aussi risible que superflue. Trop de codes respectés, un duel mal géré entre les deux héros. Des autochtones cendrés ressemblant à des hommes de l'âge de pierre... Dommage. 3,5/5