Kevin MacDonald s'attaque au péplum en décidant de se centrer plus sur la dimension humaine que le spectaculaire et si sa mise en scène est toujours aussi efficace, le film pâtit d'un scénario assez faible malgré son ambition. La première partie est bizarrement la plus intéressante avec de belles scènes de combats (même si les flash-back sont clichés et usés) mais une fois passé le mur, le périple des deux héros (Channing Tatum et Jamie Bell, qui ne font pas grand chose mais conviennent très bien à leurs rôles) devient moins intéressant et se perd dans l'invraisemblance. Pendant un instant, on a espéré que le périple prenne une dimension mystique comme pouvait laisser l'entendre un passage avec la présence anecdotique de Mark Stong. Mais le courage prend le dessus pour une fin au-delà de toute crédibilité que ce soit au niveau des relations des personnages ou alors au niveau du combat final. Mais le film parvient tout de même à se maintenir à un bon niveau, il y a de magnifiques décors et la présence non-négligeable du grand Donald Sutherland.
Un bon film avec deux acteurs principaux excellents ( Channing Tatum et Jamie Bell ). Une réalisation qui aurait mérité plus de travail en post-production et des décors magnifiques. Mais ce film perd beaucoup quand à sa musique que l'on ne remarque même pas lorsqu'elle passe.
Un petit péplum qui se laisse regarder. Pas grand chose à en dire, c'est assez classique, ça ne laissera pas une trace impérissable dans l'histoire du cinéma, mais ça passe le temps. Le jeu d'acteurs est quand même un peu étrange parfois : c'est limite mais bon, ça passe on va dire.
The Eagle c'est un peu une transposition des films de luxe en mode histoire romaine. Notre héros belle gueule mais alors sans expression aucune ne prend jamais un poil de barbe de toute son aventure. Chapeau, ou plutôt casque. Quoique lui n'en a pas besoin pour se battre. Oui il laisse cet accessoire aux combattants, et oui, il a bon cœur. Il affranchit les esclaves. Il... Etc. Mais belle photo.
Des scènes mal filmées et très laides. Je déteste l’histoire et surtout le scénario. Les couleurs des images sont trop sombres et les dialogues pathétiques. Pour les fans de Braveheart et Gladiator, évitez celui-là.
pas si mal ! quoi que très classique ! immersif les décors et protagonistes sont très réalistes! du travail bien fait on ne s'ennuie pas un instant mais ça ne révolutionne rien!
On continue à apprécier les films retraçant l'histoire des romains et des Gaulois mais cette fois ci vu du coté des romains , qui sont en temps normal les méchants dans l'histoire . Ici c'est tout le contraire , ce sont eux au centre de l'intrigue , je dirais que c'est une idée qu'il fallait exploiter et Kevin Mcdonald le réussit avec brio ! Le duo Channing Tatum/Jamie Bell passe super bien , les scènes de combat sont très réaliste ; en bref c'est efficace et on apprécie !
Je m'attendais à mieux. A ce qu'on m'a dit le livre est bien retranscrit, mais j'ai quand même trouvé que l'intrigue n'était pas assez riche et les batailles pas assez épiques. C'est dommage car l'histoire est intéressante. En fait ce que je reproche le plus au film c'est d'être juste pas mal alors que je m'attendait à quelque chose de vraiment bien.
Un film qui manque cruellement de souffle épique et de tension.Sans parler du manque de moyen, qui plombe grandement cette série B sans idées.Moins bon que le Centurion de Neil Marshall.
Tout commence bien pourtant. L'ambiance de Rome et bien retranscrit. Les décors et les costumes superbes. L'interprétation de bonne qualité et une bonne mise en scène surtout l'or des combats. Mais voilà, arriver à la moitié du film (en gros quand il parte chercher l'aigle). Celui-ci devient beaucoup moins palpitant, mais reste quand même plaisant. Surtout de voir le maitre devenir esclave à son tour. Mais fort de constaté qu'on est moins dans le bain qu'au début. Et ce n'est pas la fin qui va rattraper de tout. Vu que c'est bâclé... à croire que le scénariste n'avait plus d'idée vers la fin. Dommage j'aurais cru au début avoir un film digne de "Gladiator" mais au final se rapproche plus de "Centurions". Et c'est déjà pas mal.
Stricto sensu, L'aigle de la neuvième légion est bien un péplum, puisque se déroulant une centaine d'années après J.C, dans les contrées inhospitalières du nord de l'Angleterre, au-delà du fameux mur d'Hadrien. Néanmoins, les amateurs de Gladiator et consorts risquent fort d'en être pour leurs frais. Le film de Kevin MacDonald raconte une quête, le combat d'un fils pour l'honneur perdu de son légionnaire de père. Centré sur le voyage en terre inconnue d'un maître et de son esclave, il explore également les relations entre les deux hommes, le renversement temporaire de hiérarchie et la solide amitié (virile) qui en découle. Ni véritable film d'action, ni étude psychologique poussée, L'aigle de la neuvième légion a un peu le glaive entre deux chaises. Il n'en reste pas moins fascinant et séduisant, jusqu'à un certain point. Là où on suit moins le scénario, c'est dans la description des habitants des tribus du nord, caricaturés comme des indiens dans un mauvais western. Une vision historiquement suspecte et dont le manichéisme -le bon romain lettré face au sauvage surgi de l'âge de pierre- fait peine à voir.
Ce film est l'exemple de la vision américaine qui déforme l'Histoire avec ses larges libertés prises, sa trame hyper classique, l'ambiance et la photographie, quant à elles, sont extrêmement banales. Un navet.
Attention, on serait tenté de croire qu’avec L’aigle de la 9ème légion on allait assister à un de ces péplums de la veine d’un 300 ou Le choc des Titans mais on est bien loin du compte. Les 20 premières minutes et quelques petites scènes par la suite mis à part, le film de Kevin Macdonald ne joue pas la carte du spectaculaire mais propose plutôt une profonde introspection du personnage de Marcus. Avec cette quasi-absence d’action, l’ombre de l’ennui plane donc au dessus des spectateurs malgré les belles prestations de Channing Tatum et notamment de Jamie Bell. On adhère difficilement à l’histoire de cette quête personnelle et on ne peut alors que constater les longueurs de ce film.