Si, pour moi, Rocknrolla n'a pas une intrigue aussi poussée que celles de Snatch ou Arnaques, crimes et botanique, il a le mérite de rappeler que si l'on souhaite regarder un scenario sympathique et bien ficelé, les réalisations de Guy Ritchie restent des valeurs sûres. Action, suspens et bons acteurs sont vraiment l'apanage de cet homme, comme le prouve Rocknrolla.
On est loin des petites perles qu'ont été "Arnaques, crimes et botanique" et "Snatch", "Rocknrolla" en reprend la recette mais sans la réussir. Ici c'est pas très bien écrit, c'est assez mou, c'est décousu et on s'y perd même parfois inutilement. Heureusement quelques bons moments sauvent le film.
Un pur Guy Richie movie. Dans la lignée de "Snatch" le réalisteur nous ressort un film de gangsters peuplé de personnages déjantés. Avec un super casting et un scénario solide on est sûr de passer un bon moment. Les amateurs du genre seront ravis.
Personnages grandioses et histoire délicieuse, film jouissif et distrayant au plus haut point mais un grand sentiment d'inachevé sur la fin (que sont devenus le russe, sa secrétaire...).
Un film qui réussit le pari de nous divertir et nous en haleine pendant presque 2h! Un casting de choc, un humour noir (bien British^^) ravageur et des répliques qui font mouche. LE tout tenu par un scénario pas spécialement original par le genre, mais unique dans sa mise en scène et la façon dont il est composé (tenu par une brillante bande son^^). Bref, le film pas trop pise de tête mais qui nous fait passé un bon moment, ou l'on esquisse sans trop de problème quelques sourire. Une bonne surprise, passé trop inaperçu lors de sa sortie en salle.
RocknRolla ! Voila bien longtemps que je n'avais plus croisé la route de ce dernier ... Une bonne dizaine d'années me sépare du précédent visionnage, mon souvenir est toutefois vivace. J'avais depuis longtemps coché un retour, le temps passe bien vite.
Arnaque, crime et Botanique ( titre en V.F ) et Snatch dont la revisite la semaine précédente m’obligeais à reprendre le contact avec un film qui m'avais à l'époque beaucoup fait rire. Comme pour ces prédécesseurs le plaisir fut de nouvelle fois au rendez-vous. Quelques nuances sont néanmoins à apporter ... Si le film me divertit toujours il perd avec le temps en émanation. Le stratagème est bien connu et en cela parfaitement huilé mais un peu répétitif. Tout ce petit monde fait le job et glanent ses galons mais disons que la prise de risque est cette fois-ci minime.
La Trilogie de Gangster orchestré par Guy Ritchie avec ce rocambolesque RocknRolla trouve une fin raccord et plutôt juste.
Snatch est meilleur certes, mais, cela ne veut pas dire que RockNrolla est raté. Bienau contraire c'est une bombe atomique du cinéma "british". Guy Ritchi est un réalisateur à talent unique !
C'est du cartoon à la sauce gangsters, tous déjantés, complétement hors norme et décalés, mais quel plaisir de regarder tous ces ringards, aussi bêtes que dangereux. L'histoire se suit comme un feuilleton, tout se croise, se mélange, se décroise et se retrouve tant bien que mal, sur un seul et même plan. Assez jubilatoire.
On sent clairement la patte de Guy Ritchie dans ce film. Les personnages sont interessants et l’histoire plutôt cool mais on est assez loin du chef d’œuvre. Je ne sais même pas ce qu’il manque ?! Peut-être que la fin est aussi un peu trop alambiqué pour être plausible. spoiler: (Le vieux chef de la mafia londonienne se révèle être l’indic, le Rocker camé qui en ne faisant rien fini par être le grand gagnant, et que deviens le milliardaire Russe ?!, …). Bref, moyen.
Guy Ritchie revient à ses films à embrouilles, entre gros caïd et petites frappes londoniennes. Cette fois, il s'agit d'une intrigue mêlant des transactions immobilières véreuses, un tableau volé, un chanteur de rock camé, et des trahisons en tout genre. On y retrouve les même ingrédients que dans "Snatch" : quelques séquences un peu clipesques mais agréablement décalées, des personnages barrés, un scénario amusant et rythmé, de l'humour noir, une BO sympathique, et des accent à couper au couteau. Le tout soutenu par de bons acteurs, avec en tête Mark Strong ou Tom Wilkinson. Mais si "RockNRolla" est assez efficace, il n'est donc pas vraiment original pour ceux ayant déjà vu les précédents films du réalisateur, et se veut parfois légèrement prétentieux.
Du 100% Guy Ritchie dans lequel on retrouve l'habituelle histoire de gangsters sur fond d'action et d'humour et servie par une BO et un casting au poil. Tout simplement jouissif !!!
Le film de la résurrection pour un réalisateur en pleine perdition après le navet "A la dérive" et l’incompréhensible "Revolver", à tel point qu’on le croyait perdu pour le cinéma. Pourtant, Guy Ritchie avait laissé entrevoir un vrai talent avec ses 2 excellents premiers films. Avec "Rocknrolla", le réalisateur revient à ses premières amours (le film de gangsters à l’anglaise) et retrouve par la même occasion son mojo. On ne s’étonnera donc pas de retrouver les intrigues à tiroirs, la galerie de bras cassés, le montage hyper nerveux, l’humour omniprésent et la BO monstrueusement rock qui ont fait sa gloire passée. Mais "Rocknrolla" fait mieux que recycler les vieux succès du réalisateur, il les adapte au 21e siècle. Alors que "Arnaques, crimes et botanique" et "Snatch" transpiraient les années 90, "Rocknrolla" a parfaitement su saisir l’air du temps avec ses gangsters de la vieille école voyant leur place menacé par les mafieux russes et son homosexualité traité sous un angle positif et non pas comme une tare, le tout dans un Londres plus riche en buildings et autres stades de foot dernier cri qu’en pubs obscurs. Cette modernité en toile de fond se voit magnifier par des acteurs bénéficiant, il faut dire, de personnages savoureux et toujours aussi originaux. Le charismatique Gerard Butler s’empare du costard du héros atypique autrefois dévolu à Jason Statham, Tom Wilkinson campe un parrain à l’ancienne de toute beauté, l’envoûtante Thandie Newton transcende son personnage de comptable voulant pimenter sa vie, Karl Roden plagie à peine Roman Abramovich (voir la scène dans le Wembley Stadium). Mais surtout, Guy Ritchie reprend sa bonne vieille habitude de dénicheurs de talents avec Mark Strong en homme de main dévoué, Ildris Erba en complice, Tom Hardy en gangster faisant son coming-out, Toby Kebell en junkie déjanté ou encore Gemma Arterton en assistante. "Rocknrolla" confirme d’ailleurs que le talent principal du réalisateur réside très certainement dans sa capacité à ne jamais faire ressortir un personnage (et donc un acteur) par rapport aux autres et de créer une véritable alchimie entre ses différents héros, offrant ainsi une énergie inimitable à ses films. Enfin, Guy Ritchie a su soigner tout particulièrement sa mise en scène, s’autorisant même une véritable inventivité à laquelle on n’osait plus croire de sa part (l’utilisation pertinente et magnifiée des ralentis, les récits sous formes de flash-back permettant d’attiser la curiosité du spectateur plutôt que de lui balancer les scènes dans un ordre chronologique, la scène de danse…). Bref, "Rocknrolla" est indiscutablement le film de la rédemption pour un réalisateur qui confirmera avec son futur "Sherlock Holmes" qu’il est de nouveau au top !