Avis : Nine - Page 4

Rob Marshall tente un Moulin Rouge à l'italienne et c'est raté… Nine c'est l'histoire d'un réalisateur qui n'a pas d'idée pour le film qu'il va commencer à réaliser, pour ne rien arranger ce même réalisateur ne cesse de se faire tenter de toutes les femmes qui l'entoures. Une histoire qui débouche sur 2h d'un récit lacunaire entrecoupé de chansons maladroitement placées. C'est une esthétique particulièrement réussie qui permet à Rob Marshall de sauver les meubles mais pas assez pour sauver le film. Les actrices que l'on connait pour leur talent ne peuvent le mettre à l'oeuvre dans un film avec une histoire si vide. Pour réussir ce film il manque Baz Luhrmann (réalisateur du Moulin Rouge), il manque une vraie histoire avec un réel objectif, un montage son régulier et des musiques plus entrainantes…

Nine, ou comment faire un film sans scénario mais avec une belle brochette d’actrices et de belles chorégraphies. Rob Marshall nous livre une comédie musicale à la pointe du glamour et de l’éclat sans pour autant prêter égard à son contenu. Nine gagne à être beau et éblouit parfois par sa réalisation travaillé. Dommage que tant de potentiel soit rabaissé qu’à une piètre histoire de tromperie.

Quelle claque ! Ce film est particulièrement réussi, d'une beauté rare, chaque plan est une pure merveille pour les yeux. C'est old school, italien et par conséquent très stylé, j'ai adoré. La com du film a beau être tournée vers le casting de rêves niveau féminin, la vraie star de ce film est bien Daniel Day-Lewis, absolument parfait dans son rôle de réalisateur de talent en panne d'inspiration. Il passe vraiment bien à la caméra et l'aura qu'il dégage sert vraiment le film. Ces collègues femmes ne sont pas en reste avec une marion Cotillard parfaite et une penéloppe Cruz plus bouillante que jamais.
Mais ce qui m'a le plus plu je pense, reste l'ambiance particulière et vraiment magnifique de cette oeuvre. Vraiment bien fait et realisé comme il faut, le film ne manque pas de rythme surtout quand il est soupoudré de ces mélodies fabuleusement chantées. Nine plaira ou ne plaira pas mais moi il m'a ambalé comme rarement je l'ai été. Bravissimo !

Si Rob Marshall a offert un film aux chorégraphies et décors spectaculaires, un casting des plus sensuelles, le reste de son scénario reste aussi flou que son personnage principal, comme si son histoire ne servait juste que de façade à un manque de créativité.

Rob Marshall n'a malheureusement pas son pareil pour la mise en scène des passages à la sauce musical mais cela me suffit pas à sauver le film du naufrage. Malgré un casting de premier ordre, le film s'écrase dans les méandres de la médiocrité.
Pas un souffle d'émotion ne survient et on nous parle pourtant de la trépidante vie du réalisateur Guido et de ses neuf muses sexy.
Les acteurs ne sont pas bien dirigés, le scénario est un bide complet. Décidément, rien ne restera dans les annales hormis le passage de Fergie, Dench et Cotillard. Pauvre Cruz et Kidman, que font-elles dans ce nanar à contre emploi ?

Attention,nanar en vue!Et pourtant,j'y suis allé avec beaucoup de bonne volonté,raffolant généralement des comédies musicales.Par quoi commençer?Il s'agit d'un remake avoué du "Huit et demi" de Fellini,mais "Nine" n'en possède ni le charme,ni la substance,ni(et là c'est plus dramatique)les chansons!Car la BO brille par son impersonnalité,et son manque d'airs entraînants,le comble!Sans parler des paroles niaises.Seules quelques chorégraphies sont à sauver,dont celle de Kate Hudson(très Vogue)et de Fergie(très sensuelle).D'ailleurs,les numéros musicaux,qui sont mal intégrés au peu d'histoire,semblent taillés pour leurs actrices.On en vient à pourquoi on va voir le film.Pour voir défiler un parterre de stars!Malheureusement,Nicole Kidman fait encore sa poupée glacée,Penelope Cruz la hot latina,Sophia Loren n'a rien à faire là(elle n'a en plus jamais tourné avec Fellini,où est l'hommage?!).Même Marion Cotillard,à la présence plus naturelle,ne parvient pas à défendre son personnage d'épouse trompée.Daniel Day-Lewis,en metteur en scène hanté par les femmes de sa vie,joue faux,et se rend antipathique.Du jamais vu!On se demande bien ce qui l'a poussé à s'immerger pareillement dans ce rôle,au point d'apprendre l'italien,alors qu'il s'exprime en anglais dans le film!Il y avait pourtant de quoi recréer l'Italie des années 60 et sa Dolce Vita,mais obnubilé par la course aux Oscars ou aux dollars,Rob Marshall a échoué à recréer un second "Chicago".Le glamour est loin de tout pardonner.

Cette soit-disant version musicale de Huit et demi n'a strictement aucun intérêt. N’importe quel amateur de comédies musicales admettra que le seul but qu’a recherché Rob Marshall était de réunir un joli casting pour le pousser à chanter et danser des chansons pas forcement géniales et nous faire profiter du joli déhancher de Penelope Cruz. Quand aux cinéphiles, ils s’apercevront vite nous sommes à mille lieux de la conception onirique que le grand Fellini se faisait du cinéma...

Je placerais ce film de Rob Marshall entre Chicago (que j’avais déjà moyennement apprécié) et Mémoires d'une geisha (que j’ai détesté). Le scénario est loin d’être irréprochable, l’histoire est superficielle et par ce fait, le film n’est pas intéressant. La mise en scène du réalisateur n’a rien d’exceptionnelle et ressemble plus à une fausse illusion de réussite qu’autre chose. Décidemment Nine me conforte dans l’idée que Rob Marshall est très loin d’être un réalisateur de talent. En clair il n’y a rien de novateur dans ce film qui à la longue, devient même presque ennuyeux.
Du côté des musiques, je n’ai pas été entièrement conquis et aucune n’est ressortie du lot. Néanmoins, j’ai trouvé les chorégraphies tout à fait correctes.
Du côté des acteurs. Les prestations de Marion Cotillard et Penélope Cruz m’ont semblé peu marquantes, Al contrario, Daniel Day-Lewis en fait beaucoup trop et manque presque de crédibilité à certains moments (c’est donc une grosse déception pour cette acteur de talent). Nicole Kidman quand à elle est convaincante même si elle ne s’épanouie pas dans son rôle.

En bref c’est un grosse déception pour ma part et je ne conseil pas ce film, 06 / 20.

Cela ne joue pas toujours très bien, ni même ne chante correctement (avec tout mon respect, Daniel Day-Lewis, la chanson s'arrête là... Que de fausses notes, il est incompréhensible que cela n'ait pas été retravaillé avant la version finale du film...) mais les chorégraphies, spécialités du réalisateur, sont parfois très réussies. Un service minimum d'un point de vue jeu des acteurs (vues les stars du casting, on peut dire qu'elles ne se foulent pas...) et une intrigue peu intéressante... Seules quelques chansons sympathiques sauvent le film, comme les reprises "Quando, Quando..." ou "Be Italian" qui se laissent écouter avec sa version orchestrale lors du générique de fin. De même que certaines chorégraphies qui sont de belles compositions ("Be Italian" avec la scène des tambourins). Un film vraiment paresseux alors qu'il avait un immense potentiel entre le réalisateur et le casting étoilé, dont on retiendra seulement deux chansons et une chorégraphie. Dommage.

Le point faible de ce film est à mon sens les chansons qui ne sont vraiment pas terribles, à part celle de Fergie qui sort du lot je trouve. Or, c'est censé être quand même un des principaux attraits de Nine.

Si on peut être content de ce joli casting, on pourra tout de même regretter qu'au final les personnages restent peu exploités (Nicole Kidman ou Kate Hudson), ou alors Penelope Cruz qui est vraiment caricaturale. Sans vouloir faire de chauvinisme poussé, je trouve que c'est Marion Cotillard qui s'en sort le mieux là dedans, avec Daniel Day Lewis également.

Je note tout de même une jolie direction artistique, venant combler les défauts d'une réalisation peu inspirée.

Très sous-estimé à sa sortie, Nine a cependant réussi à convaincre par ses plans très travaillés, ses costumes magnifiques et sa direction artistique très bonne. Mais restent la trame et les actrices et acteurs. Belle démonstration d'une vie d'un réalisateur célèbre en proie aux pressions des producteurs et aux difficultés financières, on n'arrive pas à décrocher des clichés hollywoodiens que sont les actrices Cruz, Kidman et Cotillard sont malheureusement : le bel homme séduit de plus en plus, etc . . . On connaît ! pas la peine de rabacher. Bonne comédie musicale, certes, mais pas la meilleure d'entre toutes.

Après Chicago, Rob Marshall se délocalise en Italie et foire totalement son film, remake musical de Huit et Demi dont la subtilité est ici remplacée par une maladresse de chaque instant. Nine a des qualités, mais trop peu. Sa mise en scène est acceptable, maîtrisée, et sait faire dans l'excès sans pour autant être lourde. Tout le contraire du scénario. Pendant près de 2 heures, le film accumule cliché sur cliché, souffre d'un manque de finesse évident. Dans 8 et demi, le discours sur l'identité de l'artiste, ses influences, sa difficulté à créer, était brillante parce que discrète et sans afféterie aucune. Nine est tout à l'opposé, prend ses gros sabots pour dire les choses ( les asséner plutôt ), est beaucoup trop démonstratif pour convaincre. Le scénario est un peu à l'image de Daniel Day-Lewis, remarquable acteur par ailleurs, qui ici pousse le cabotinage à son maximum. Excessif donc. Le film est donc ridicule dans sa manière de dire les choses, mais pas seulement, puisque même les choses qu'il dit paraissent dépassées, appartenant à une autre époque. L'image des femmes tout d'abord, simples objets à la merci de l'homme qui est au centre de tout. On ne peut pas accuser un film de cautionner ce qu'il montre, mais Nine a du mal à éviter l'ambiguité. Ainsi, le personnage de Penélope Cruz ne semble être qu'une sal*pe avide de sexe, sans âme ni rien d'autre. Le problème du film c'est qu'il crée l'image d'une femme à partir de divers éléments pris chez chacun des personnages féminins. Pour Nine, et pour que l'homme soit heureux, il faudrait être un peu eugéniste et prendre un peu de chaque femme en rejetant tout le reste. Gerbant donc.

Nine a un casting féminin hallucinant, mais Rob Marshall ne sait pas filmer ses actrices, et seule Marion Cotillard parvient à tirer son épingle du jeu en donnant une fragilité touchante à son personnage blessé. Le film aurait pu être un hommage à ses actrices, mais il se plante, comme ailleurs il se plante quand il veut rendre hommage au cinéma italien. L'erreur première est de faire parler ses personnages en anglais, belle preuve du massacre hollywoodien quand il tente de s'inspirer d'un autre cinéma que le sien. Et puis le cinéma de Cinecitta ne ressemble en rien à la description faite de lui dans le numéro musical de Kate Hudson. Penser que l'Italie n'a été bonne qu'à fabriquer des stars comme Cardinale ou Mastroianni, c'est occulter la part intimiste majoritaire de son cinéma.

A la fin du film Daniel-Day Lewis décide de ne pas faire le film qu'il devait faire. On n'ira pas jusqu'à dire que Rob Marshall aurait dû prendre la même décision, mais il s'en faut peu pour qu'on le pense...parce que malgré ses défauts Nine est un film sympa, dont quelques numéros musicaux valent le détour. Dommage que le scénario soit passé à la trappe.

Le scenario ne mais a aucun moment la pleidade de star .
Belle performance pour Day lewis, deçu de Cotillard.
Passer votre chemin.

Un casting de rêve pour une comédie musicale réussite.De très bonnes chansons avec de bonnes chorégraphie.Une histoire qui tient la route et un film menée par D-D Lewis magistrale tout comme Penelope Cruz sexy envoutante.

"Nine" ou "comment ne pas oublier le prénom Guido dans une suite de clips inégaux, dépourvus d'intensité narrative et de réels sentiments pourtant revendiqués pendant de longues (ô longues!) minutes."