Avis : Les Dents de la Mer - Page 9

On peut distinguer deux parties majeures dans "Jaws". Dans la première, la petite communauté d'Amity s'affole de la recrudescence d'attaques de requins sur ses côtes : c'est peut-être ma fatigue personnelle qui s'exprime, mais on s'ennuie mortellement. On y retrouve toute cette naïveté "block-busterisante" qui caractérise souvent les oeuvres de divertissement de Spielberg, et qui m'agace profondément. On y trouve aussi quelques bonnes idées, comme celle du maire envoyant littéralement ses administrés au casse-pipe pour faire marcher l'économie : la métaphore avec la politique américaine est un peu grossière mais efficace. C'est cependant une fois que les trois personnages principaux sont en mer que le film commence vraiment. Le film devient un véritable huis-clos en pleine mer, les personnages deviennent enfin consistants, le suspense est croissant et le dernier quart d'heure, qui réserve son petit quota de gore, est remarquable. Je suppose que c'est pour remercier le spectateur de son infinie patience lors de la médiocre première partie...

Sorti en 1975, ce film signe le début des blockbusters américain d'été et l'entrée de Spielberg dans le grand bain du cinéma.
Racontant les attaques d'un requin puis sa traque, le film nous entraîne dans une ambiance tantôt très inspiré par Les Oiseaux d'Hitchcock, tantôt dans une ambiance plus inspiré par Moby Dick et le Vieil Homme et la Mer.
Porté par la musique éternelle de John Williams, le film enchaîne les scènes épique devenu culte et les plans magnifique (mon préféré reste celui de Martin Brody, cigarette à la bouche, dos à la mer, parlant à Hooper surpris par le requin géant jaillissant de l'eau derrière lui) entré dans la légende du cinéma.
Niveau effets spéciaux, le requin, bien qu'aillant vieilli, fait toujours son effet à chaque apparition et les flots de sang écarlate troublant l'eau reste une image culte.
Au final, on a affaire à un classique du cinéma qui, sans etre le plus grand film de tout les temps, a marqué durablement le cinéma et reste, après 37 ans, un film culte.

Les Dents de la mer (ou Jaws), réalisé par Steven Spielberg (déjà 73 ans), est un incontournable du cinéma (trois Oscars), inspiré du roman éponyme de Peter Benchley. Il fut d'ailleurs pendant deux ans le plus gros succès cinématographique de tous les temps (détrôné en 1977 par... Star Wars). Le réalisateur américain y met en scène un été 1974 tragique sur l'île fictionnelle d'Amity, où une force mystérieuse de l'Océan provoque la mort d'une jeune femme qui nageait tranquillement au large (durant la première scène, l'une des plus impressionnantes). Cette force mystérieuse des fonds marins n'est d'autre qu'un requin affamé, qui prend les touristes et les habitants de l'île pour son repas. Se lance alors, après un moment de panique générale, une grande traque afin d'abattre le squale... Le chef de la police locale, Martin Brody, et un pêcheur grincheux, Quint, partent le tuer. Ils joués respectivement par Roy Scheider et Robert Shaw (reposez en paix messieurs), qui sont tout bonnement parfaits, tout comme l'expert en requins Matt Hooper qui les accompagne, interprété par Richard Dreyfuss. Au charisme des trois acteurs principaux s'ajoute l'excellente, que dis-je, la brillante bande son de John Williams. Mémorable. Le maître Spielberg, alors âgé de 28 ans, a produit un film ayant dégagé 461 000 000$ de bénéfices. Pour l'époque, c'est tout à fait inédit, surtout quand on sait que le film a failli ne pas voir le jour à cause de retards et d'un dépassement de budget ! C'est un succès mondial à l'époque, notamment en France, avec 6,2 millions d'entrées dans l'Hexagone. Il est toujours aussi culte en 2020, même s'il a sans doute donné naissance à des films du genre peu ambitieux artistiquement, mais très efficaces commercialement. Spielberg nous montre l'étendue de son talent avec des scènes cultes (la femme du début, le pêcheur et son passage à bord de l'USS Indianapolis, etc), et une prise de vue plus qu'intéressante en nous mettant à plusieurs reprises à la place du "prédateur". Les effets spéciaux tiennent toujours la route, malgré le côté artificiel du grand requin blanc, assez visible. L'astuce utilisée par Spielberg et son équipe, qui consiste à ne pas trop le montrer (pour éviter de gâcher l'immersion et stimuler notre imagination) prend tout son sens aujourd'hui. Pour les sceptiques, sachez que l'efficacité de ce récit d'horreur est complétement prouvée : dans les années 70 (et encore aujourd'hui), certaines personnes n'osaient même plus mettre un pied dans l'eau, de quoi pousser les touristes à délaisser les stations balnéaires pour la montagne... C'est incroyable de constater à quel point le septième art est puissant ! Cela prouve aussi que le contrat a été parfaitement rempli, les spectateurs ont eu peur (j'ai sursauté lors de nombreuses scènes que je connaissais déjà, et cela, on le ressent beaucoup moins dans les films de ce genre qui ont suivi, tels que En eaux troubles ou encore Peur bleue). Je ne suis pas friand de films d'horreur sur les requins, mais je ne comprends en aucun cas toutes les critiques que peut recevoir ce film. Certains affirment que l'image du requin y est dégradée, que c'est à cause du film qu'ils sont de plus en plus menacés... mais je pense qu'en allant au cinéma, c'est au spectateur d'être assez mature pour différencier la fiction du réel. De plus, la phobie des fonds marins existait bel et bien avant Les dents de la mer. Celui qui est aujourd'hui considéré comme le premier des blockbusters américains m'a profondément marqué, dans le bon sens puisque j'arrive encore à me baigner, ouf ! Petite mention spéciale pour l'édition 4K Ultra HD sortie cette année pour les 45 ans du film, qui est un pur bonheur pour les yeux...

Enorme innovation dans les films d'horreur. Un grand bravo à Spielberg

Un pilier du film d'horreur. Le film est très bien réalisé, plein de suspese, on reconnait meme la patte de spielberg, mais il est maintenant trop vieux, et franchement, c'est trop mal fait !!! A voir en étant averti de la vieillesse du film et de ses effets spéciaux.

Le premier opus est souvent le meilleur. et là encore en voila la preuve.

Que dire d'un film dont tout a déjà été dit ? Que dire d'un film qui vous a profondément traumatisé au point de ne plus s'immerger dans l'océan au-delà de la taille ? Que dire d'un film qui a bercé votre enfance et qui trône en deuxième position parmi vos long-métrages préférés ? Tenter d'être objectif ? Même en l'étant, j'en viens toujours à la même conclusion. "Les dents de la mer" (superbe traduction française du "Jaws" original) est un chef-d'oeuvre. Tout simplement. Il fait parti de ces oeuvres du Nouvel Hollywood ayant trouvé les ressources en elles pour braver toute les tempêtes et atterir à bon port. Confiée à un jeune Spielberg ayant convaincu la Universal, grâce à son expérience à la télévision et à un premier film déjà remarquable, de lui laisser les rênes de leur grand film de l'été, cette adaptation du best-seller de Peter Benchley avait tout pour n'être qu'une série B de luxe de plus, comme il en pleuvait à l'époque et encore aujourd'hui. Sauf que voilà, le destin en a décidé autrement. Il a décidé que le tournage serait un véritable bordel, un enfer logistique, poussant son jeune cinéaste et son équipe à faire preuve d'imagination, d'adaptation et surtout à se démerder avec les moyens du bord. Profitant de l'incapacité de son requin à fonctionner correctement, Spielberg va pousser ses comédiens à approfondir leurs personnages, accouchant ainsi d'une première partie incroyablement vivante, proche de la comédie de moeurs, où chaque acteur à l'occasion de briller, notamment un Roy Scheider inoubliable. Surtout, Spielberg va construire un suspense implacable et d'une intelligence redoutable, digne d'un Hitchckock, laissant son requin vedette dans l'ombre la majeure partie du temps, jouant sur une suggestion bien plus stressante que toute l'hémoglobine du monde. Puis, à mi-parcours, le metteur en scène lâche son trio de stars à l'aventure (Scheider, bien évidemment, mais aussi Robert Shaw et Richard Dreyfuss, tous deux sensationnels), son film basculant alors dans une relecture moderne de "Moby Dick", aussi palpitante que terrifiante, où ses trois personnages peuvent être vu comme les facettes d'un même Capitaine Achab, condamné à pourchasser éternellement cette fichue baleine. Grâce à une mise en scène pertinente, à une caractérisation exemplaire, à des comédiens inoubliables, à la superbe musique de John Williams, à une créature de cauchemar surgissant des flots et à bien d'autres choses encore, "Les dents de la mer" connaîtra un succès sans précédents, traumatisant des générations de spectateurs et surtout, restera à jamais gravé dans ma mémoire, dans mon coeur, dans mes tripes. Pas mal pour une simple série B estivale.

Sans faire extrêmement peur, "Les Dents de la Mer" marque surtout par une réalisation exceptionnelle de Steven Spielberg qui apporte un réalisme juste au requin et permet par sa mise en scène, des moments d'angoisses mélangés à une bande son plaisante. Le scénario est assez solide et fonctionne plutôt bien. De plus, les acteurs sont convainquants dans l'ensemble surtout les trois premiers rôles masculins. Au final, le film est donc réussi grâce à plusieurs aspects très intéressants qui redéfinissent le cinéma de l'époque.

Bon y'a quelque passages sympa avec le requin qui fait taaadaa taadaa tadatadata etc.. mais bon ça s'arrete là pour moi .

Un film qui fait frissonner. Un film excellent avec de bons truquages. Un bon casting et en bref un beau petit film devenu culte.

Un chef-d’œuvre, il faut voir ce film !! C'est indispensable !!

Enfin je découvre ce film de Steven Spielberg, qui figure parmi ses premiers. Résultat: une bonne surprise, efficace et parfois choquante. Les dents de la mer ( ou Jaws, pour les aficionados des versions originales ) marque la première collaboration entre Spielberg et John Williams, compositeur aujourd'hui systématiquement associé au réalisateur ( Au reste, Spielberg conseilla à son ami Georges Lucas d'utiliser le génie de John Williams pour la saga Star Wars ). Comme dans Duel, le film commence par un fait anodin : une baignade nocturne ( qui vire rapidement au drame ). Mais les Dents de la Mer ne se réduit pas à une simple leçon de suspense, c'est également une brillante critique de la société américaine ( comme en témoigne l'avis du personnage du maire quant au sujet des baignades estivales et touristiques ). En définitive, les Dents de la Mer est un thriller efficace, d'autant plus que le requin n'apparaît quasiment jamais dans le champ ( un peu comme le tueur fou furieux de Duel ). Et qui n'a jamais entendu le célèbre thème de John Williams... Bref : à voir absolument.

Premier blockbuster et énième film culte du grands Spielberg, "Les dents de la mer" marque par son scénario totalement génial et sa réalisation exceptionnelle. On y voit en effet pour la première fois des scènes d'attaques filmés du point de vue du requin ( plans devenus d'ailleurs cultes par la suite ), celles-ci accompagnées de la célèbre musique de Jhon Williams. Mais une autre des grandes réussites du film est comme je l'ai dit plus haut son scénario. Là où la première partie se concentre sur la terre, la plage, les victimes du requin, le maire sans scrupules, sur la présentation des différents personnages, la seconde est voué uniquement à la mer et à la chasse au requin. On pourrait même dire que la première partie du film serait en fait la "phase de présentation" avec la présentation du requin ( du moins de ses attaques car Spielberg a eu le génie de ne suggérer que sa présence, ce qui rends l'angoisse encore plus efficace chez le spectateur ) et donc des différents personnages. La seconde serait alors l'essentiel du film. Et pour ma part c'est de loin la meilleure, on assiste petit à petit à un renversement de situation, le bateaux s'abimant de plus en plus, montrant ainsi à quel point le requin est puissant et dangereux. Tout cela donc sur fonds d'épopée maritime et d'angoisse. On n'oubliera certainement pas de souligner l’interprétation des acteurs, qui, sans être magistrale, reste très bonne ( notamment la tirade de Robert Shaw ). On regrettera cependant un requin qui sonne un peu trop faut et une certaine lenteur à démarrer. Sinon le film reste un excellent divertissement et garde une partie maritime tout à fait jouissive. Peut-être pas un chef d’œuvre, mais un film culte qui aura inspiré beaucoup d'autres films. Bref, souvent imiter, jamais égaler.

Une petite station balnéaire est l'objet d'attaques d'un requin. Il s'agit du premier film grand public de steven Spielberg, qui connut le succès que l'on sait. Il faut se souvenir qu'il avait déjà réalisé Duel et sugarland express, 2 films que l'on ne pas qualifier de film c'est un peu la matrice du film d'angoisse. L'extraordinaire talent du réalisateur est visible dans sa manière de montrer : le village et ses habitants, les rapports entre les personnages. On re découvre par le temps qu'il passe sur les personnages et dans les dialogues, la finesse de sa réalisation. L'autre leçon, surement en provenance de Hitchcock, est qu'il n'est pas nécessaire de montrer le mal ou l'horreur (ici le requin), l'esprit humain imagine toujours pire. Voila vraiment un film qui franchit aisément l'épreuve du temps.

tres bon film j'ai vraiment aimé si vous n'avez pas vu il est tant!!